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    Mother!
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    833 critiques spectateurs

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    dejihem
    dejihem

    115 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Je suis un masochiste dans l'âme : J'aime les films qui me font mal qui me torturent !! Todd Browning et David Lynch sont mes héros. Rien n'est plus intéressant au cinéma que d'être obligé de se creuser les tripes. Et comme chacun donne son avis, le mien est mitigé : voici un film sous l'influence de Kubrick, de Cronenberg, de Polanski et de la Bible. De plus, Darren Aronofski, brillant cinéaste, place son film sous le regard de son héroïne Jennifer Lawrence, alors que l'histoire est plutôt racontée du côté mâle, incarnée par Javier Bardem. Cette dichotomie est faite pour troubler les spectateurs à la moitié du film. Que se passe-t-il ensuite ? Et bien l'accumulation de toutes les thématiques qu'adore exprimer le réalisateur arrive à son point d'acmé (pour ne pas déflorer histoire), et là, David Lynch intervient... il est inutile de crier à la nullité de ce film (ce qu'il n'est absolument pas) ni à son côté sordide, voir morbide. Voyez donc le film, faites votre avis par vous-même, et surtout n'y repenser que le lendemain ! Il faut noter que ce film vu sur grand écran avec du très bon son sera bien plus impressionnant que vu sur sur une télé avec un son moyen. Le ressenti sera très différent. Le réalisateur utilise tous les sens à sa disposition pour impressionner le spectateur. Oui, au final, quand on y réfléchit bien, le film n'est pas si mal que ça...
    Brice E.
    Brice E.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Film parfait. Ecriture tres lisible, les acteurs impliqués, une image tres belle, bref j ai adoré. La salle dans laquelle on l a vu était une illustration parfaite des déchets humain qui viennent partager votre plaisir : gens qui arrivent en retard iphone allumé, gens qui parlent et s insultent au travers la salle, crétins qui rigolent fiers forts de n avoir rien compris a ce film "plein de trucs ou c est n importe quoi. L Homme est un être sociable mais il doit quand même fermer les yeux pour faire son chemin dans les beautés de la nature au milieu de ces congénères d une bêtise crasse pour garder un peu de foi.
    cylon86
    cylon86

    2 228 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Darren Aronofsky a certainement beaucoup de défauts mais il n'a pas celui d'être tiède. Quand il se lance dans un film, il impose sa vision jusqu'au bout, quitte à diviser. "Mother!" ne fera pas exception dans sa carrière. Accueilli froidement dans certains festivals, boudé par une partie du public, le film en a déboussolé plus d'un. Et il a de quoi. Car il est un peu agaçant de voir Aronofsky jouer au démiurge et à l'artiste imbu de son art, visiblement ravi de nous livrer un film en sachant très bien qu'il va nous secouer. Si "Mother!" secoue, ce n'est pas tant dans la force de sa mise en scène que dans celle de son propos. Car l'interprétation qui se dégage du récit (qui commence comme un film de Polanski mais qui vire au home invasion étrange et bruyant) est bigrement intéressante. spoiler: Et sacrément virulente. Aronofsky démiurge s'en prend violemment à un personnage démiurge, justement (puisqu'il est écrivain) et à la bêtise qu'il tolère chez ses admirateurs, venant gâcher son bonheur conjugal.
    Bardé de symboles carrément explicites, "Mother!" se montre intéressant à aborder sous un certain angle venant donner tout son sens à un film désagréable et un poil trop long. Le symbolisme dont Aronofsky fait preuve en agacera certainement plus d'un mais force est de reconnaître qu'il assume son propos jusqu'au bout, malmenant au passage une Jennifer Lawrence au bord de la crise de nerfs. Aidé par des acteurs qu'il filme sans atours et avec un grain qui saute aux yeux, Aronofsky étale son talent de metteur en scène pour nous livrer un film particulièrement retors que tout le monde n'appréciera pas mais qui, mine de rien, a quelque chose de fort à raconter. Et ce n'est pas tous les jours que ça arrive.
    romano31
    romano31

    240 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    3 ans après le bancale Noé, Darren Aronofsky revient avec sa septième réalisation, Mother!, et le moins que l'on puisse dire c'est que le film va diviser. Mother! est un film vraiment spécial et qu'il faut digérer car à la sortie de la projection j'étais un peu décontenancé par ce que je venais de voir. Puis, les jours ont passé, le film a mûri dans ma tête, et je me suis rendu compte que Mother! était quand même un film, à part certes, mais fascinant. Magnifiquement emmené par Jennifer Lawrence (qui livre ici sa meilleure prestation), le film est un voyage au bout de l'horreur où la vie paisible d'un couple est mis à mal par l'arrivée dans leur maison d'un mystérieux couple. Darren Aronofsky n'aime pas la facilité, c'est le moins que l'on puisse dire, et avec Mother! il va encore plus loin en nous livrant un film troublant, brutal, dérangeant et sans concessions. Sa réalisation est totalement maîtrisée et l'absence de musique est un choix audacieux. Bref, un film vraiment à part, surprenant et qui ne laissera personne indifférent.
    MediaShow
    MediaShow

    122 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2017
    Nouvelle réalisation de Darren Aronofsky, « Mother! » nous prouve une nouvelle fois l’incroyable talent du New-Yorkais ! Entre thriller psychologique, film horrifique et fragment fantastique, ce long-métrage renfermera une histoire à l’ambiance quasi-unique et d’une violence exceptionnelle, accompagné d’une mise en scène maîtrisée. Enfin, le duo Bardem et Lawrence est fameux ! Âmes sensibles… s’abstenir !

    Retrouvez la critique intégrale sur mediashowbydk.com
    ned123
    ned123

    122 abonnés 1 654 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2018
    J'ai vu un film... qu'il m'a fallu patienter pour en faire la critique... En effet, dès la fin, je trouvais l'histoire loufoque, complètement farfelue, et puis, j'ai compris... Attention, pas le film, mais des impressions, des ressentis, des intentions du réalisateurs, et j'ai laissé maturé.. Pour lui attribuer un bon 4 étoiles...Ce n'est pas un film, ni une histoire, mais une expérience de cinéma, avec une narration hyper-anxiogène, où rien n'est expliqué, et tout est vécu, ressenti, et c'est littéralement dans les tripes que l'on ressent ce film... Et tout au long du film, on passe dans une machine à essorer. Et plus on avance dans le film, et plus on atteint des sommets de paroxysme émotionnels. C'est une extraordinaire expérience qui trouble et envoûte. On est enfermé dans cette maison, en mode huis-clos, avec des espaces totalement maîtrisé, et des comédiens parfaitement cadré dans un périmètre fermé et mouvant.Jennifer Lawrence et Javier Bardem sont incroyables d'intensité et de puissance. Un très grand film... voilà, c'est dit !
    ptitmayo
    ptitmayo

    32 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2018
    Quand on va voir un film de Darren Aronofsky, on sait à l'avance que les méninges seront mises à rudes épreuves, le réalisateur et scénariste étant fan de symbolisme, de métaphores et d'allégorie, comme dans "The Fountain" ou "Black Swan". "Mother!" n'échappe pas à la règle et en bonus a de nombreux degrés de lecture. Déjà, le fait qu'il y ait un point d'exclamation dans le titre du film indique que "Mother" désigne plus qu'une simple mère de famille, spoiler: c'est soit une déesse, soit une muse, soit la Mère nature, soit une femme égoïste, soit une femme folle, et on retrouve là tous les thèmes du film (religion, création artistique, écologie, politique, folie)
    , et le choix de ne pas donner de prénom aux protagonistes confère une valeur universelle à l'histoire. Pour apprécier ce film, il faut s'attacher à comprendre ce que chaque détail représente spoiler: (qui sont les envahisseurs, le bébé, le couple initial, l'incendie, etc...)
    par rapport à tel sujet. La force du film est d'avoir plusieurs explications pour tout, spoiler: les "invités" représentent soit des fanatiques religieux (des membres de sectes que Aronofsky dénonce), soit des fans transis de l'écrivain, soit la surpopulation qui détruit la nature, soit des migrants qui arrivent en masse, soit des incarnations d'un esprit dérangé (celui de la mother qui a plusieurs personnes dans se tête), alors que le bébé dévoré est tantôt le corps du christ, l'appropriation d'un livre par ses lecteurs, la richesse naturelle que l'on détruit immédiatement, le bébé non métis, l'obsession maternelle qui vire au cauchemar. Idem pour l'incendie, tantôt l'Apocalypse, tantôt la chute d'un écrivain, tantôt la mort de la planète, tantôt les guerres, tantôt la fin de l'esprit. Et cette fameuse graine (le coeur de la mother) n'est autre que l'illustration d'un nouveau cycle, d'une histoire qui se répète inéluctablement
    Sur la forme, la photographie assez terne est rapidement oppressante, un sentiment renforcé par les montées sonores et les plans très serrés sur les individus, dévorant l'espace pour nous immerger dans les aventures bizarres de la première partie en forme de thriller psychologique. Le seul reproche que je pourrais faire ici, c'est que le cinéaste tombe un peu inutilement dans la surenchère horrifique spoiler: (le bébé bouffé)
    pour nourrir son propos final. Du côté des acteurs, Jennifer Lawrence est bluffante dans ce qu'elle fait passer comme émotions et ressentis à l'écran, alors que Michèle Pfeiffer a une froideur glaçante. Ed Harris et Javier Bardem complètent ce casting solide dans un registre plus mystérieux. Au final, il faut quelques jours de réflexion pour saisir et digérer la richesse symbolique de cette oeuvre complexe, mais l'expérience est captivante et immersive.
    7eme critique
    7eme critique

    452 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Darren Aronofsky n'a pas fini de nous étonner !
    "Mother !" nous réserve un grand délire ; et même s'il prendra son temps à se dévergonder véritablement, ce sera finalement pour mieux nous surprendre dans sa seconde partie. La réalisation est impressionnante, le cinéaste arrive à retranscrire avec brio nos états de rêves les plus profonds (que ce soit dans les regards, les paroles, les attentions etc...), on a réellement l'impression de vivre l'un de nos rêves, et rien que pour cela, "Mother !" vaut le coup d’œil et forge le respect en matière de réalisation. Mais le cinéaste ne s'arrête pas là, et propose également une grandiose métaphore biblique. Cette vision mûrement réfléchie, et adossée à une direction implacable, ne peut que nous laisser admirateur du travail d'Aronofsky. "Mother !" est un voyage si original et si unique qu'il divisera à coup sûr le public. Appâté par le fait de trouver une explication rationnelle (qu'il ne sera pas prêt de trouver) à ce trouble récit, le spectateur se laissera prendre au jeu de cette hallucination infernale. On notera également d'excellentes prestations de la part de Javier Bardem et Jennifer Lawrence (cette dernière crève l'écran). Après la déception que fut "Noé", Darren Aronofsky nous prouve qu'il est capable d'adapter un fond biblique de façon originale et talentueuse. Bienvenue dans un casse-tête cauchemardesque, à la symbolique religieuse inévitable !
    Scorcm83
    Scorcm83

    87 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2017
    *Mother!* fait partie de ces films qui te laissent un souvenir indélébile. J'en avais entendu parler comme d'une expérience cinématographique hors du commun, l'un des objets filmiques les plus puissants de l'année, déchaînant les passions et la haine. Une fois le visionnage terminé, j'ai effectivement compris pourquoi.

    Parce que *Mother!* est avant tout le prototype le plus représentatif du cinéma de Darren Aronosfsky. Un cinéma halluciné, où visions abstraites et métaphoriques sont mêlées à un réalisme documentaire viscéral et créent ainsi des images à mi chemin entre le vraisemblable et le cauchemar éveillé. *Mother!* démarre comme un thriller psychologique tout ce qu'y a de plus classique, prenant son temps pour placer ses personnages, établir un tissu de relations et convoquer une atmosphère pour ensuite placer son spectateur, collé au personnage de Jennifer Lawrence (magistrale), dans un état de malaise constant et de claustrophobie, physique et psychologique. Les 2H00 que composent le film sont structurées à la manière d'un entonnoir, une montée en pression et une descente aux enfers de l'étrange de plus en plus étouffante et alarmante.

    En clair, plus le film défile devant nos yeux, plus nous sommes interrogés par ce que nous sommes en train de voir pour déboucher sur une conclusion inévitable, une fois le film terminé : il faut le prendre comme une métaphore.

    Parce que ce qui fait la puissance du film, c'est sa capacité à aborder un nombre assez incroyable de sujets et d'arriver à les interconnecter de façon logique et organique, mais qui prennent leur sens à la toute fin du film. Aronofsky laisse cependant des indices sur la nature de ses propos tout au long de l'oeuvre mais l'on en comprend les tenants et les aboutissants à la seule fin de celle ci, ce que je trouve suffisamment rare de nos jours pour être mentionné.

    Il sera donc question ici de la création, sous toutes ses formes : matérielle, organique, artistique et biblique, mais également (et surtout) des causes et conséquences de la création. Comment créer ? Pourquoi créer ? Une fois la création produite, comment s'en détacher ? Comment l'offrir ? Comment l'accepter ? Comment la faire vivre ? Des questionnements profondément humains, quasiment métaphysiques qu'Aronofsky traite avec tellement de subtilité et de richesse que le film semble parfois surchargé et même frustrant tellement les éléments d'analyse s'entrechoquent et l'on tente de les comprendre tous à la fois.

    Clairement *Mother!* est une expérience audiovisuelle d'une rare force dans le paysage audiovisuel contemporain, qui m'a personnellement beaucoup parlé et m'a surtout accroché au siège dans sa totalité. Un film somme, une pure oeuvre d'art, aux multiples niveaux de lecture, le cinéma dans sa plus pure forme ou l'art et le spectacle se rejoignent dans un mariage parfait et déboussolent son consommateur.

    Bravo Monsieur Aronofsky.
    T-Tiff
    T-Tiff

    68 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    Voilà un film qui a bien divisé la critique en 2017. Il est clair que "Mother !", à l'instar du reste du cinéma de Darren Aronofsky, n'est pas forcément évident à appréhender. Le film présente un couple, installé dans une vaste demeure. Lui est un poète en manque d'inspiration et elle s'occupe de lui en apportant de la vie à la maison, tâchant de la rendre agréable et prospère. Mais des personnes mystérieuses vont alors arriver les uns après les autres, perturbant le calme de la maison. Après "Noé", Darren Aronofsky reste sur la thématique biblique, mais ici le film est une forme de métaphore bien masquée, qui ne se révèle que progressivement. On peut décomposer le film en deux principales parties, d'une heure chacune, où la tension s'accumule progressivement pour redescendre ensuite. Dans son ensemble, le film construit un cycle, celui de la vie. Car les thématiques abordées sont vastes et très diverses, même si la grille principale est celle de l'adaptation de la Bible, du premier pêché d'Adam et Eve à la naissance du Christ. L'homme est présenté ici comme un perturbateur, et le film retranscrit à merveille cette présence indésirable de l'homme dans une maison autrefois si calme. Jennifer Lawrence, Javier Bardem, Ed Harris et Michelle Pfeiffer forme un casting haut de gamme, avec une mention spéciale pour Jennifer Lawrence qui quasiment systématiquement devant l'écran, avec des plans séquence suivant ses différents mouvements pour assister au chaos qui s'empare de sa maison. On comprend que mieux l'étendu du massacre qu'apporte les perturbateurs. Le film parvient à atteindre nos sens, afin de nous sentir profondément compréhensif à l'égard de la mère, qui n'est pas écoutée par son mari, le Créateur, donnant l'accueil aux hommes, proposant sans cesse le pardon et le partage alors que ceux-ci ne respectent jamais le lieu qui les accueille si chaleureusement. Il est question de religion, du cycle de la vie, de la maternité, d'écologie, de la violence humaine, de la création artistique... "Mother !" n'est pas un film facilement accessible, et il a été vendu à tort, comme une espèce de film d'horreur alors qu'il en est assez loin. Il n'en reste pas moins un film assez mémorable.
    The Claw
    The Claw

    57 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Drôle d'histoire n'est-ce pas, vu un tel résumé ? En fait, quand ça commence on trouve ça un peu étrange, puis ça devient de plus en plus fou. Et puis, j'ai finalement vu (cru voir) où Darren Aronofsky voulait en venir. Et donc, j'ai mon interprétation du film. Et franchement, quand on voit le film comme ça, c'est vraiment pas mal du tout, je dirais même que c'est un super film.
    En fait, je crève d'envie de vous livrer mon interprétation avec les balises Spoiler, mais j'aurais quand même peur que certains regardent mon interprétation avant d'avoir vu le film. Et puis, de toutes façons, j'ai cru comprendre que beaucoup en avaient la même interprétation que moi. Donc ça me rassure : je ne suis pas complètement fou.
    Mais franchement, si vous ne l'avez pas vu, regardez le. Ca vaut le coup d'oeil.
    Ah punaise! Quand j'y repense...
    iceman7582
    iceman7582

    38 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2018
    Un film sensationnel mais pas un chef d'oeuvre pour autant. Je m'explique succinctement. Techniquement c'est superbe, le cadre, les prises de vues, la mise en scène, bref dans la forme, la maîtrise est irréprochable. Cependant, dans le fond le film est plus complexe et réclame divers niveaux de lecture et donc autant d'appréciation et d'interprétation différentes. Ce qui amène clairement une somme d'avis partagé en tout genre. Les fameux "j aime Et je déteste a la fois". Aussi bien au sein même du spectateur ou de l'ensemble des spectateurs. Alors au final il est indispensable de voir le film, d'en discuter et d'en débattre pour savoir si on aime ou pas.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    Film profondément nul. Des scènes violentes pour rien. Aucun intérêt. À vrai dire il n'est pas nul, mais vraiment vraiment naze, heureusement que le fauteuil du cinéma était confortable 👌
    Valerie M
    Valerie M

    24 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2018
    Aucune étoile pour l'actrice la moins expressive de toute l'histoire du cinéma.
    Du coup j'en ai zappé le film...
    Lamentable. Une Kristen Stewart en puissance... .
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    57 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Sous la direction de Darren Aronofsky (Pi, Requiem for a dream, Black Swan), Mother est un thriller progressivement horrifique dans lequel un couple vit sa tranquillité quotidienne perturbée par l’arrivée fortuite d’un hommage âgé en quête d’un abri, interprété par Ed Harris (Apollo 13, The Truman show, Appaloosa, Snowpiercer), suivi de plusieurs autres dans des situations de plus en plus préoccupantes. Le casting maintient une certaine qualité entre le couple joué par Jennifer Lawrence (la prélogie X-Men, Joy, Passengers) et Javier Bardem (Skyfall, The last face, Pirates des Caraïbes la vengeance de Salazar), sans oublier Michelle Pfeiffer (Scarface, Les liaisons dangereuses, Batman Returns, Dark Shadows) qui rejoint son mari sans aucune gêne chez le couple. Le film cherche en effet à mettre mal à l’aise par rapport à l’incrustation de personnages de plus en plus nombreux, à commencer par l’homme, fan absolu de l’œuvre de Javier, qui trouve enfin quelqu’un qui le comprend via une amitié presque indécente (volonté de lui faire passer la nuit chez eux alors qu’ils ne le connaissent pas, exigence du respect de sa pudeur, promenade rien qu’eux deux) tout en délaissant Jennifer, qui avait rénové toute la maison pour lui. La femme de l’homme se montre tout aussi incursive et se permet même une réflexion à Jennifer concernant ses sous-vêtements, on se demande même si elle n’essaie pas de la séduire comme l’homme semble faire des effets dérangeants à Javier. L’asymétrie générale est d'ailleurs renforcée par les différences d’âge qu’il y a entre Javier et Jennifer (qui pourrait bien être sa fille), ainsi qu’entre les deux hommes et les deux femmes, dont on peut dire la même chose.

    La force du film est avant tout de proposer plusieurs niveaux de lecture, d’abord personnels puis en comprenant ce qu’a voulu transmettre Aronofsky. On peut d’abord y voir une certaine critique de l’égocentrisme à travers le personnage de Javier, qui n’en voit que par ses écrits et les groupies qui tombent alors à ses pieds spoiler: en envahissant la maison, sans aucun respect pour Jennifer et le matériel qu’ils saccagent
    . Les dangers de la passion extrême sont intelligemment pointés du doigt avec des conséquences néfastes pour le couple, les fans de Javier l’accaparant totalement et Jennifer étant laissée de côté après avoir tant fait pour lui. Aronofsky va en fait beaucoup plus loin dans la symbolique religieuse, en plaçant Javier comme spoiler: le dieu d’un monde parfait qu’il ne parvient pas à se créer
    . L’homme et la femme représentent spoiler: Adam et Eve (d’où leur première incursion et leur fils qui tue son frère, tels Caïn et Abel)
    et le culte de l’œuvre prend des proportions encore plus démesurées avec spoiler: l’accouchement du bébé de Jennifer (après une relation sexuelle dont le début ressemble d’ailleurs à un viol, symbole du simple pas qu’il peut y avoir entre abus et consentement, avec le thème du péché via l’interdit du désir charnel).


    Javier devient un véritable spoiler: pervers sadique quand il surveille étroitement Jennifer du regard alors qu’elle refuse qu’il montre leur bébé à la foule, et le sacrifice de l’enfant (référence à Jésus)
    symbolise le paroxysme de la folie sectaire, dans une esthétique très sanglante dévoilant une Jennifer Lawrence assez effrayante alors qu’elle est spoiler: recouverte de sang et qu’elle provoque un déchirement du sol en criant (non sans rappeler la figure de Carrie au bal du diable)
    . Il en devient presque dommage que spoiler: le film se termine de manière plus calme
    tellement l’effroi de la tournure dramatique des événements devenait jouissif. Pour une présence très marquée à l’écran (notamment via plusieurs gros plans sur le visage), et malgré un jeu d’acteur assez inégal (certaines expressions faciales rappelant péniblement les heures sombres d’Hunger Games), Jennifer Lawrence porte à elle seule la qualité de la narration et dévoile toujours plus ses talents d’actrice dans des situations toujours plus étonnantes.
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