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    Le Fils de Joseph
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    Roman G.
    Roman G.

    17 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2016
    Ce sujet aurait pu être intéressant, mais hélas il n'en est rien. La durée de ce film devient très vite, mais alors très vite insupportable. Le rythme, si on peut parler de rythme s'en ressent et la durée de celui-ci est abominable. Hélas, toutes les scènes sont prévisibles, et d'un ennui mortel. Seule note positive le générique de ce film !!! Seul conseil, restez prés d'une sortie proche où mieux profité de ces deux heures pour parcourir une exposition ou un autre film !!!
    dominique P.
    dominique P.

    791 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est vraiment un film très spécial... spécial dans le jeu des acteurs, spécial au niveau de l'histoire, du rendu global...
    Tout cela est voulu mais ce n'est vraiment pas facile d'y adhérer pleinement et c'est dommage.
    Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas bien aimé non plus.
    Certains scènes sont franchement pénibles et d'autres plus agréables.
    En tout cas, j'ai beaucoup aimé spoiler: la dernière partie, le 5ème chapitre.
    Anne M.
    Anne M.

    63 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Je dois dire que ce film un peu décalé m’a bien plu sur plusieurs plans : bien joué, beaucoup d’humour (plusieurs situations et répliques m’ont bien fait rire), le ton monocorde de la diction faisant toutes les liaisons lui afférant un côté très zen et agréable, la satire des milieux littéraires parisiens.

    Mais je n’ai pas très bien compris les enjeux du symbolisme biblique et je suis sortie de la salle avec un fort sentiment de vacuité tout de même.
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2016
    même si le scénario n'est pas si mal, la direction des acteurs, et surtout cette horrible façon de parler en faisant toutes les liaisons, ce qui heurte l'oreille constamment, gâche tout! on a l'impression de voir une troupe de théâtre amateur. tout sonne faux. de leur ton monocorde, à leur façon de bouger. tout est artificiel, et on n'y croit pas une seconde. même des acteurs chevronnés comme Mathieu Almaric et Natacha Régnier font peine à voir (et à entendre). le jeune Victor Ezenfis est peut-être un bon élément, mais impossible de le savoir ici, vu que le réalisateur lui a spécifiquement demandé de jouer comme un pied. bref, un désastre. mais où ont-ils pu trouver le financement pour ce projet de première année d'école de cinéma?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2016
    Rendons grâce à Eugène Green pour nous montrer la beauté. Le film est pur, dépourvu de cynisme quand il nous amuse en moquant très à propos certains parisiens (bobo-bio barbu ou germanopratin), plein de beaux sentiments et de lieux magnifiques. Tous les plans sont beaux, comme des tableaux.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Le temps de se réhabituer au style unique d'Eugène Green, à une langue qui emprunte autant à l'ancien qu'au moderne, à une diction qui respecte scrupuleusement toutes les liaisons, et nous voilà à nouveau emporté, dès les premières scènes, dans une aventure si riche de contenu, si pleine de pistes qu'on ne peut l'appréhender totalement en se contentant d'une seule séance. Autant dire que l'on a déjà hâte de voir paraître ce film en DVD afin de le voir et le revoir à loisir.
    Au cœur du récit ou plutôt de la parabole proposée par le réalisateur (américain d'origine, mais amoureux de la France et de l'Europe bien plus que de sa patrie d'origine), se trouve un jeune homme prénommé Vincent (Victor Ezenfis), jeune homme dont trois scènes soulignent à la fois l'étrangeté de caractère et la profondeur des désirs secrets qui l'habitent : un jeune homme sensible (il ne supporte pas qu'on maltraite un animal nuisible pris au piège), un jeune homme facétieux (s'il vole un objet dans un magasin, c'est pour le remettre à sa place aussitôt après), un jeune homme droit (à un camarade qui lui propose un marché rentable mais douteux, il oppose une fin de non-recevoir). Mais s'il donne une impression d'étrangeté, c'est peut-être aussi et surtout parce que Vincent a le cœur tiraillé de souffrance, celle d'être privé de père.
    A sa mère Marie (Natacha Régnier) qui s'inquiète de lui, il répond brutalement qu'il lui manque l'amour. Il ne sait pas aimer et il n'est aimé par personne, ose-t-il affirmer à celle qui précisément l'aime plus que tout. Mais quant à révéler l'identité du père, elle s'y refuse obstinément, ce qui oblige Vincent à mener sa propre quête. C'est sans doute ce mot-là qui résume le mieux le sujet central du film. En se mettant en quête d'un père, que cherche Vincent si ce n'est d'apprendre à aimer ?
    Non sans humour, Eugène Green conduit son personnage de jeune homme aventureux et avide de vraie connaissance sur des chemins d'excentricité tout en posant la question de la paternité (et, du même coup, bien sûr, celle de la filiation). Le chemin conduit à Oscar Pormenor (Mathieu Amalric), un grand éditeur parisien entouré de ses fidèles (secrétaire, écrivains, critiques) dont le réalisateur se fait un malin plaisir de souligner tous les ridicules. Si ce microcosme grotesque n'a bien évidemment rien à donner d'autre que sa vanité, il faut cependant en passer par lui pour atteindre un père et le sacrifier (ou, en tout cas, tenter de le sacrifier).
    Comme dans « Le sacrifice d'Isaac » de Caravage dont le jeune homme contemple une reproduction affichée dans sa chambre, mais en inversant les rôles, le fils tend le couteau vers le père mais ne va pas au bout de son acte. Et c'est en Joseph (Fabrizio Rongione), son oncle dont il ignorait jusque là l'existence et qui survient à point nommé, que Vincent trouve un père. En visite au musée du Louvre, c'est encore dans la contemplation d'un tableau, en l'occurrence « Saint Joseph charpentier » de Georges de La Tour, que se révèle l'intimité des êtres : à Vincent qui affirme que saint Joseph n'était pas le vrai père de Jésus, l'oncle Joseph répond que si, c'était son vrai père, car la paternité lui a été donnée par le Fils.
    Comme dans « La Sapienza », le film précédent du réalisateur, tout est affaire de transmission, mais pas à sens unique. Entre Vincent et Joseph, c'est comme un va-et-vient de connaissances qui circule : tous deux se réalisent et se découvrent autant dans la joie du don que dans celle de la réception. Quant à la teneur du don, elle ne peut être mieux désignée que par le verbe aimer, d'autant plus que le don ne tarde pas à prendre le visage et l'aspect de Marie, la mère. Quant à Pormenor, le père biologique, qui sait s'il n'y a pas pour lui aussi une voie de salut, tout éditeur égoïste qu'il est ?
    Magnifiquement écrit et judicieusement divisé en cinq chapitres qui se réfèrent à des scènes bibliques (Le Sacrifice d'Abraham, Le Veau d'Or, Le Sacrifice d'Isaac, Le Charpentier, La Fuite en Egypte), ce film émerveille, amuse et séduit irrésistiblement. Eugène Green ne bâcle rien, il invite à la contemplation et à l'ouverture du cœur. Et quand il donne place à la musique, lors d'une des scènes les plus belles du film, il laisse entendre la pièce musicale choisie dans son intégralité (une pièce de Domenico Mazzocchi interprété par le Poème Harmonique de Vincent Dumestre). Pur moment de grâce au sein d'un film qui entreprend précisément de chercher la grâce oeuvrant au plus secret des cœurs. 8,5/10
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Joie ! Nous sommes au 22 avril, et on a enfin trouvé le film le plus bête de l’année. Des snobs vous diront que c’est un film « conceptuel », mais je ne conserverai de l’adjectif que la première syllabe. Et les véritables cinéphiles admettront qu’un concept, même intelligent, n’a jamais donné un bon film ; à plus forte raison, un concept absurde !

    Ici, le concept, c’est d’illustrer la Bible à travers deux épisodes : Abraham s’apprêtant à égorger son fils Isaac parce que Dieu le lui a ordonné, puis la fuite en Égypte de Marie, Joseph et Jésus, qui fuient Hérode le Grand. Mais le réalisateur commet deux imbécillités : obliger ses interprètes à faire toutes les liaisons de leur texte, y compris les plus ridicules (à l’hôpital, une petite fille demande « Où on est-t-ici ? », ou une mère dit à son mari que leur fils « Laurent-t-est malade », mais il fait dire à un jeune homme « C’est de quoi que tu voulais me parler ? »), et inventer des péripéties ridicules, comme de faire pourchasser par un peloton de gendarmes et un hélicoptère un jeune homme qui s’était introduit chez un éditeur qu’il avait précédemment agressé. Sans compter que ledit jeune homme, dont on nous dit qu’il n’a pas d’argent, vit dans une chambre immense, avec des tableaux accrochés aux murs, et dispose d’un MacBook et d’un iPhone.

    Inutile de préciser que tous les acteurs jouent mal, disant leur texte sur un ton monocorde, comme chez Robert Bresson. Et passons sur les blagues de garçon de bain, du type « Qu’est-ce qu’un naturiste révolutionnaire ? Réponse : un sans culotte ! »
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Visionner " Le fils de Joseph" est une expérience qui mérite d'être tentée. C'est un cinéma que l'on pourrait qualifier d'excentrique et, rien que pour cela, dans une industrie qui formate beaucoup, il est agréable que quelques uns tentent la marginalité.
    Le film démarre par une scène située dans une cave où trois ados s'amusent à torturer un rat. L'un d'eux, trouvant le jeu débile, préfère s'en aller. Déjà, en tant que spectateur, on commence à trouver que les deux jeunes acteurs qui jouent de l'aiguille à tricoter sont moyennement crédibles. Mais quand la caméra suit le fuyard et que celui-ci s'arrête pour converser avec un copain, le fou-rire m'a pris en même temps qu'une certaine inquiétude. Les acteurs, piqués plantés face à face, débitent sans l'ombre d'une intonation, comme une récitation apprise par coeur sans rien comprendre, un dialogue du genre :
    -Salut, ça va ?
    -Oui, et toi ?
    -Ca va! Tu vas z où ? (oui, toutes les liaisons, même celles qui ne se prononcent pas seront faites durant tout le film !)
    -Je rentre chez moi. Et toi ?

    Tout le film sera de cet acabit, filmé dans des décors épurés et peu crédibles et enchaînant des situations tout aussi improbables. Bien sûr, il y a une histoire de fils qui cherche à retrouver son père, le tout mêlé à un prêchi-prêcha biblique autour de Marie et Joseph et le sacrifice d'Abraham. Elle arrive à tenir la route mais uniquement parce qu'il faut bien se raccrocher à quelque chose. Ici, on se contente de peu, surtout qu'en toile de fond on trouve une satyre du milieu de la littérature et des bobos, qui se veut virulente mais qui n'accumule que les clichés les plus lourdingues. On oscille entre l'incrédulité et le rire moqueur. On est consterné par des blagues genre almanach Vermot que débite, toujours sans l'ombre d'une intonation, le jeune héros ( - Qu'est-ce qu'un naturiste révolutionnaire ? Réponse : un sans culotte ! On est prié de rire s'il vous plaît !). Les oreilles sont constamment sollicitées par des phrases énoncées ainsi :
    " - C'est le seul endroit t où j'ai été heureux.
    - Mon enfant t est né.
    - C'est t où ici ?
    - Laurent t a été malade. "
    Et pourtant, au fil des minutes, je ne sais ce qu'il s'est passé, mais cette volonté farouche d'être décalé finit par faire son effet...
    La fin sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2016
    Très beau film sur la quête d'un père par un adolescent élevé seul par sa mère. D'une grande originalité, il faut accepter de se laisser porter par ce cinéma si singulier d'Eugène Green pour apprécier pleinement le film, porté par des acteurs lumineux. Du grand art!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Le style aurait pu être intéressant, mais sur la durée du film il en devient insupportable.
    Du coup le rythme s'en ressent et la durée de ce cauchemar est abominable.
    Toutes les scènes sont prévisibles, seule celle du chant apporte enfin le seul intérêt du film.
    À fuir absolument !!!
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Vincent (16 ans à peu près) n'a jamais connu son père. Sa mère le surprotège un peu, elle n'a jamais refait sa vie... Mais il souffre intérieurement : en farfouillant dans le secrétaire de sa mère, il découvre la vérité et qui est son père...
    Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue. Il y a une certaine irréalité (les acteurs disent le texte plus qu'ils ne le jouent, et font toutes les liaisons, ça fait curieux, mais j'ai bien aimé), et le film brasse beaucoup de thèmes : la solitude de l'adolescence, le milieu de l'édition (j'étais mort de rire devant ces cocktails mondains et la chroniqueuse littéraire jouée par Maria de Medeiros qui croit Nathalie Sarraute encore vivante), la solitude des adultes aussi, le besoin de paternité...
    Acteurs prodigieux, mention spéciale au fils (Victor Ezenfis), à la mère (Natacha Régnier, lumineuse) et au père que se choisit Vincent (Fabrizio Rongione, que je venais de voir dans "Le coeur régulier" il y a deux semaines, autre film très attachant, à des années-lumières des films d'action made in USA que je ne supporte plus). Discussion à la sortie, tout le monde trouvait le film superbe !
    Attention quand même, il est un peu spécial ! Après le "Quand on a 17 ans" de Téchiné, le "Keeper" de Guillaume Senez, un autre film sur les ados d'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Un excellent film de Green, appuyé sur un casting cinq étoiles. L'histoire revisitée du Christ qui porte pour croix le fait de ne pas connaître son père. Chapeau à Victor Ezenfis, qui porte le films sur ses épaules du début à la fin ! Acteur à suivre.
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 avril 2016
    J'avais aimé Le Pont des Arts, qui avait bien marché, je crois... depuis, le réalisateur a décidé de faire toujours le même film, avec le même style de jeu décalé qui au final devient insupportable. De plus, ici les dialogues deviennent caricaturaux ("aimes-tu les bobos ?" "non je le déteste"). Dommage, car les images et la musique sont toujours belles, mais, après le pénible La Sapienza, ça devient vraiment difficile de rester jusqu'au bout de la séance...
    velocio
    velocio

    1 183 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Né à New-York en 1947, Eugène Green est venu s’établir en France à la fin des années 60, les Etats-Unis, son pays d’origine, étant pour lui le pays de la « Barbarie » (On notera quand même que les pommes très US qu’on peut voir sur certains ordinateurs sont particulièrement bien mises en valeur dans son dernier film, "Le Fils de Joseph" !). Après s’être consacré au théâtre pendant plus de 20 ans, il s’est tourné vers le cinéma à 54 ans. "Le Fils de Joseph", présenté il y a 2 mois dans le cadre du Forum de la Berlinale 2016, est son 6ème long métrage. On y retrouve tout ce qui fait la particularité de son cinéma : son amour de la langue française, le jeu antinaturaliste qu’il impose à ses comédiens, le fait de leur faire prononcer toutes les liaisons possibles et (in)imaginables, son amour de l’art en général et plus particulièrement de ce qui ressort de la période baroque, son sens de l’humour très particulier et très efficace. La première vision d’un film d’Eugène Green ne peut que surprendre le spectateur. Beaucoup se laissent gagner par ce côté décalé et en redemandent. La colonne vertébrale de "Le Fils de Joseph", c’est le ressenti des enfants qui ont été élevés par leur seule mère, des enfants qui, pour quelque raison que ce soit, ne connaissent pas leur père. Pour traiter ce sujet, Eugène Green est allé l’immerger dans un contexte biblique, allant même jusqu’à découper l’histoire en 5 chapitres intitulés « Le sacrifice d’Abraham », « Le veau d’or », « Le sacrifice d’Isaac », « Le charpentier » et « La fuite en Egypte ». Chacun est libre de voir dans ce choix la volonté du réalisateur de s’inscrire dans une démarche totalement religieuse ou de refuser de le faire. Par contre, il est certain que ce choix permet au réalisateur d’utiliser, dans le cadre de ce sujet contemporain, ce qu’il connaît le mieux, ce qu’il apprécie le plus, l’art de la fin de la renaissance et celui de la période baroque : le tableau du Caravage intitulé « Le sacrifice d’Isaac », des tableaux de Georges de La Tour et de Philippe de Champaigne, les musiques d’Adam Michna z Otradovic, d’Emilio de Cavalieri et de Domenico Mazzocchi. Des musiques pour lesquelles, comme d’habitude, Eugène Green refuse de se comporter en « barbare » : elles n’accompagnent pas des scènes, fût-ce pour le meilleur, elles ne sont présentes que sur le générique de début du film, sur celui de fin du film et en répétition d’un concert dans une église. Beaucoup plus actuelles sont les moqueries très drôles sur le monde des bobos et sur le milieu germanopratin : de jeunes adultes qui se télescopent sur les trottoirs, concentrés qu’ils sont dans la lecture de leurs textos ; un jeune père de famille, casque d’écoute musicale sur les oreilles, qui porte, en même temps que son enfant un sac de provisions sur lequel est marqué « au bobo bio » ; un Prix Littéraire portant l’appellation « Prix Conlong » ; Violette, une critique littéraire, tout à fait à côté de la plaque. Quant à la représentation que fait Eugène Green d’un acte charnel, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne manque pas de ressorts ! Très naturellement, tout spectateur qui a déjà été conquis par la facture très particulière des films d’Eugène Green trouvera forcément son compte dans Le Fils de Joseph. Pour celles et ceux qui n’ont vu aucun de ses films, "Le Fils de Joseph" est probablement le plus facile d’accès parmi ses six réalisations : n’est-ce pas un excellent motif pour aller voir ce film ? Quant à celles et ceux qui ont déjà fait une ou plusieurs tentatives et qui n’ont pas encore accroché, on ajoutera que "Le Fils de Joseph" est très souvent fort drôle, ce qui ne gâte rien.
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