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Synopsis
Vincent, un adolescent, a été élevé avec amour par sa mère, Marie, mais elle a toujours refusé de lui révéler le nom de son père. Vincent découvre qu’il s’agit d’un éditeur parisien égoïste et cynique, Oscar Pormenor. Le jeune homme met au point un projet violent de vengeance, mais sa rencontre avec Joseph, un homme un peu marginal, va changer sa vie, ainsi que celle de sa mère.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Né à New-York en 1947, Eugène Green est venu s’établir en France à la fin des années 60, les Etats-Unis, son pays d’origine, étant pour lui le pays de la « Barbarie » (On notera quand même que les pommes très US qu’on peut voir sur certains ordinateurs sont particulièrement bien mises en valeur dans son dernier film, "Le Fils de Joseph" !). Après s’être consacré au théâtre pendant plus de 20 ans, il s’est tourné vers ...
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isakkk
13 abonnés
193 critiques
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3,5
Publiée le 10 mai 2016
Quel drôle de film ! Je n'avais pas vu les précédents et j'ai failli partir après le premier quart d'heure et puis finalement on se laisse embarquer dans cette histoire, touchante et drôle... Les acteurs sont étonnants avec leur diction d'un autre siècle !
Rocla
26 critiques
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4,0
Publiée le 6 mai 2016
Certes, ce n'est pas tout à fait un chef d'oeuvre au sens où peut l'être le splendide "Pont des arts" du même auteur. Mais tout de même, ce film est troublant car il bouscule les habitudes cinématographiques, et a le courage d'afficher des valeurs morales et esthétiques qui n'ont plus vraiment cours. Cette démarche courageuse et très personnelle de l'auteur (que l'on retrouve aussi chez Wim Wenders ou De Oliviera par exemple), fait ...
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colombe P.
117 abonnés
695 critiques
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5,0
Publiée le 26 avril 2016
Voici un film magnifique parlant du lien familial, de la culture le tout enrobé d'un style suranné et humoristique. Cela m'a beaucoup plu. Cet excellent film sort de l'ordinaire en effet.
Lorsqu'il écrit un roman ou réalise un film, Eugène Green part constamment d'une idée qu'il développe ensuite « mythiquement ». Ainsi, pour Le Fils de Joseph, le metteur en scène s'est basé sur le mythe du Sacrifice d’Abraham. Il confie : "Pour les Grecs de l’époque classique, un mythe était une histoire dont le simple déroulement narratif comporte la possibilité d’exprimer une ou plusieurs vérités. Je connaissais des personnes qui étaient dans l
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Rapport à la Bible
Le Fils de Joseph est divisé en cinq parties qui ont toutes trait à des passages de la Bible (une constante dans la filmographie de Eugène Green) : « Le sacrifice d’Abraham » où l’on voit le personnage de Vincent en but face à sa mère et à l’incompréhension de cette absence paternelle ; « Le Veau d’Or », sur le milieu de l’édition, avec ses jeux de pouvoir et sa tendance l’idolâtrie ; « Le Sacrifice d’Isaac », où l’on voit Vincent tenter de sacri
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Casting
Pour les trois rôles principaux d’adultes, Eugène Green a fait appel à des acteurs qu'il connaissait bien parce qu'il avait déjà travaillé avec eux : Natacha Régnier dans Le Pont des Arts, Fabrizio Rongione dans La Sapienza, et Mathieu Amalric dans le moyen-métrage Les Signes. En ce qui concerne Maria de Medeiros, le cinéaste l'avait souvent vue jouer au cinéma et au théâtre, en français et en portugais. Green avait par ailleurs déjà partagé des
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OMG les dialogues me tuent... C'est genre ils ont un panneau devant eux avec les dialogues et ils les lisent... c'est plat et ennuyeux!!!
moi!
Excellent pour s'endormir...
claude durand
Au début le film laisse béat par le choix de la diction maximaliste qui exprime tous les sons disponibles des énoncés avec des accords phonétiques qui ont l'air fantaisistes, mais dont la correction est probablement avérée. Plane alors la menace d'une lenteur et d'une lourdeur à l'écoute de cette élocution et au regard de la lenteur des images. Il peut même sembler en fait que ce film parodie le cinéma de années 90, très porté sur une espèce de pseudo-symbolique ou métaphysique mis en scène à l'époque à grands coups de plans fixes longs monotones, censés incarner ce que l'absence de talent des acteurs ne saurait faire percevoir. Et pourtant... il s'agit d'une histoire simple dans tout ce qu'elle a de dramatique pour un individu, et les événements tiennent de l'anecdotique sans être tirés par les cheveux, et s'enchaînent avec une légèreté simple à laquelle la diction lente monocorde donne quelque chose de grave et de poétique, sans la rendre embarrassante _ le tout porté par un Mathieu Almaric qui s'y retrouve très bien dans ce film dont le message passe dans le jeu des acteurs et le scénario, et n'est pas forcé par du tricotage visuel et sonore pour générer le genre d'emphase qui traduit les illusions que certains réalisateurs ont de leur talent. C'est son ton qui donne à ce film sa spécificité, sa gravité légère, son humanité. Les blagues pas drôles du héros ne font pas rire, mais font sourire quand même, par pitié. Et oui... on s’identifie aux personnages au final, même s'ils ne parlent pas comme nous. Peut-être qu'au fond on aimerait bien retrouver un français qui sonne magique, car ce qui se profilait comme quelque chose du bien ennuyeux, pompeux, pétri d'orgueil et inconséquent, ressemble à quelque chose qui fait parti de notre âme. Quelque chose de malade, gentil, torturé et éternel en même temps: la voix du cœur.
caroline M.
Film surprenant au début de par les dialogues monocordes, à voir jusqu'au bout, car finalement, c'est un très bon film, bien joué, très esthétique, et qui fait réfléchir, je le recommande...