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WutheringHeights
99 abonnés
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4,0
Publiée le 29 décembre 2017
De beaux portraits de femmes fortes pendant la Première Guerre Mondiale et la chronique d’une vie rurale au bord de la mutation. Magnifiquement filmé et interprété.
Bon film dramatique qui passe presque pour un documentaire, vraiment bon de voir comment se passait la vie à la ferme à cette époque. On y voit la moisson, le battage du blé, le labourage, tout ça fait par les femmes qui remplacent les hommes partis au front. Les acteurs sont vraiment bons et convaincants, la photographie excellente, le rythme est très lent forcément, je regrette néanmoins qu'on ne comprenne pas qui est exactement le mr qui accompagne Francine et je reste sur ma faim pour la fin, je n'ai pas compris ni compris la morale, l'intérêt. Le fait que la mère ne pardonne pas Francine au point de cacher l'existence de son enfant alors que cette dernière n'a rien fait laisse un goût amère, non pas que cela ne paraît pas probable mais ce n'est pas vraiment une happy end comme on s'y attend.
2h20 de film dont 20mn de dialogue, les actrices n’était pas payé à la ligne de texte. Le film est long, presque sans histoire, il n’y a même pas de beau plan pour rattraper le reste. Vraiment une déception. Laura smet est très bien, comme à son habitude, malgré le peu de texte, Nathalie baye ne tiens pas la route et la servante est insupportable. Dommage car l’idée de rendre hommage aux femmes de 14/18 m’avait séduit mais là vraiment c’est un échec....
Excellent film Iris BRY (FRANCINE) révélation du film. Laura Smet et Nathalie BAYE très justes et touchantes. un film lent et profond sur un monde disparu.
Sept ans après Des Hommes et des Dieux, Xavier Beauvois s’attache à la réalisation d’un portrait de femmes durant la Première Guerre Mondiale. Nous sommes en 1915 et les hommes sont partis au front. Les femmes doivent prendre la relève dans les champs et travaillent sans relâche en attendant les permissions de leurs proches. Avec les traits tirés, fatigués et usés de Nathalie Baye, Les Gardiennes nous plonge au cœur d’une campagne française pour nous faire prendre conscience de la dureté du travail et le courage de ces femmes qui doivent à la fois survivre et attendre la mort ou la vie des hommes. Entre costumes, matériaux d’époques, nouveautés des machines, le film est une véritable source pour s’enrichir de façon documentaire à la Grande Guerre. Adapté du roman d'Ernest Pérochon paru en 1924, certains pourraient y trouver un rythme trop lent, mais il s’agit ici d’authenticité. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L'esprit de Xavier Beauvois frappe de la même manière que pour "Des hommes et dieux", dans une sorte de recueillement face au drame d'une mère et de sa fille, de leur entourage, pendant que les hommes sont partis se faire tuer. Bel éloge de la prise en main du destin des femmes trop longtemps malmenées et laissées pour compte. N'attendez pas cascades, tueries, violence et musique de dingue, ça n'est pas le sujet...
Xavier Beauvois nous donne un film d'une grande sobriété qui a pour cadre et sujet le travail des femmes pendant la première guerre mondiale, mais aussi les débuts de la mécanisation agricole...dans le Limousin à travers une famille et une femme en particulier.Nous sommes vite en immersion totale avec ce milieu et cette époque.Nathalie Baye en gérante d'exploitation paysanne est sublime, Laura Smet égale à elle même mais la jeune Iris Bry a un talent prometteur..Le film a la lenteur d'une guerre qui n'en finit plus, des dialogues de ceux qui parlent peu sans jamais être ennuyeux pour autant.Le seul bémol, à part le générique de tête toujours trop minimaliste, c'est la fin: elle est merveilleuse cette fin et pourtant elle paraît inachevée et trop laissée à l'appréciation du spectateur.
Non mais c'est fou! Qu'essai t'on de nous vendre là!!! Tout est dans la bande annonce. Vous voulez voir la solidarité des femmes restées seules pendant la guerre? Ben commencez à déchanter. Ici c'est d'une seule famille qu'il s'agit. Ah, d'accord! On a droit à des scènes de labours ou autres ramassage des foins mais alors sans aucun intérêt si ce n'est pour occuper de la pellicule pendant 2h15. On se demande que viens faire Baye dans cette galère et encore plus Sa fifille Laura qui n'a et n'aura jamais rien d'une actrice. Pourtant je vois qu'elle est citée 2ème dans le générique alors que ce petit mérite aurait dû revenir à celle qui joue le rôle de la femme à tout faire.Quand on sait qu'elle va devenir réalisatrice....Ah oui, c'est vrai !Sa première actrice sera maman Baye.
Un film soporifique sans scénario véritable (la nouvelle mode), truffé de gros plans devant exprimer le dialogue (la nouvelle mode aussi), des invraisemblances aberrantes (les robes remarquablement propres et amidonnées des servantes et paysannes..., la moisson...), bref, si j'avais pu je me serais échappée très vite.
Les Gardiennes est un beau film. Au sens pictural, avec sa photographie soignée et pourtant très naturelle, et au travers de la vie posée et austère d’une famille de paysans, où la mère dirige l’exploitation en l’absence des fils et gendre partis à la guerre en 1914. Les acteurs sont attachants, avec une émouvante prestation de Nathalie Baye et de la jeune Iris Bry qui a des airs d’Isabelle Huppert. La guerre est présente à chaque instant, sans jamais la voir. Et pourtant, la violence n’est pas que sur les champs de bataille mais aussi dans les champs de blé.
C'est un beau film de femmes et de guerre, celle de 1914-1918, où X. Beauvois nous fait re-découvrir la terre, le monde des paysans. C'est beau, c'est le temps des moissons et on a droit à de belles images de champs de blé. N Baye en matriarche est redoutable et n'hésitera pas à mentir pour que tout aille comme elle le souhaite et le veut: c'est très souvent comme ça. Tout n'est pas toujours très clair car c'est notamment qu'à la toute fin qu'on apprend la parenté de la jeune fille Marguerite.
Pas Mal. J'attendais beaucoup, peut-être trop, du réalisateur de "des hommes et des dieux". Ce n'est pas tant l'absence de dialogues, les paysans sont des taiseux, que l'absence de direction précise, à la fin je me demandais pourquoi l'avoir appelé : " les gardiennes".
Les gardiennes se déroule à la campagne durant la première guerre mondiale. Les femmes ont repris le travail dans les champs. Le film est rythme par les retours et parfois les décès des hommes. L ensemble manque de dialogue et est très long. On s ennuie tout le film. En plus de cela Nathalie Baye et Laura Smet ne parviennent pas à être crédible en paysannes. Bref un mauvais film ou la fin de la guerre sonne comme une délivrance pour les personnages mais aussi pour le spectateur qui voit la fin de son calcaire arrive
Voilà un film qui prend le temps de planter son décor : une campagne française durant la Grande guerre, bien loin du Front. Des femmes mutiques qui s'occupent de leur ferme, peu aidées par le seul homme de la famille resté à l'arrière. Plutôt aride comme début... J'ai compris qu'il faudrait s'accrocher. Et puis la lumière fut. Pour moi, elle a pris la forme d'une musique. Lumineuse (donc). Elle accompagnait le personnage de Francine, souriante et confiante en la vie. Ça m'a fait penser à du Michel Legrand et m'a emportée. A partir de là, j'ai tout aimé dans cette histoire humble filmée simplement. La lenteur, la langueur, l'économie de mots, la délicatesse de la caméra qui se pose (en pause) sur des visages, des mains, une nuque... Cette guerre présente dans les pensées, les lettres et les prières. Ou incarnée par des soldats qui gravitent autour de ces gardiennes, tandis que leurs hommes mobilisés font de brèves réapparitions au gré des permissions, avant de s'éclipser. Les saisons défilent, des certitudes et des espoirs vacillent. Ça pourrait laisser un goût amer mais fidèle à elle-même, Francine en a décidé autrement. Elle sourit et nous aussi. Merci à toute l'équipe du film pour cette belle adaptation. J'ai guetté dans le générique de fin le nom du compositeur : il s'agissait bien de Michel Legrand.