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    Canadian Pacific
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

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    3,5
    Publiée le 20 août 2023
    Randolph Scott quand il entame avec Edwin L.Marin le tournage de “Canadian Pacific” (1949) qui constitue un diptyque avec “La révolte des caribous” (1950) connaît bien le réalisateur qu’il a croisé pour la première fois sur un plateau huit ans plus tôt sur “Ici Londres”(1941) un film de propagande anti-nazi. Les deux hommes tourneront neuf films ensemble dont sept westerns. Sous la houlette du producteur Nat Holt possédant sa propre compagnie (Nat Holt Productions), les deux hommes tournent ces deux westerns en Colombie Britannique avec pour “Canadian Pacific” une trame de fond historique liée à la construction de la voie ferrée reliant la côte Ouest du Canada très isolée derrière le rideau formé par les Rocheuses à la côte Est où se trouvaient les débouchés commerciaux vers l’Europe. Randolph Scott incarne un arpenteur renommé chargé de trouver un passage permettant de contourner les difficultés jugées alors infranchissables que constituaient les montagnes. La compagnie de chemin de fer en charge des travaux doit faire face à la contestation des commerçants locaux qui voient d’un mauvais œil la nouvelle donne qui s’annonce synonyme d’une concurrence accrue à laquelle ils ne survivront pas. A leur tête Dirk Rourke joué par Victor Jory que Scott retrouvera juste à la suite dans “La Piste des caribous”. Très déterminé et sans aucun scrupule, Rourke fomente un complot auquel il associe les indiens qu’il manipule. Tom Andrews (Randolph Scott) se trouve au milieu du conflit ayant prévu de se retirer dans un ranch où il retrouverait la fille (Nancy Olson) d’un des commerçants impliqués. C’est un Randolph Scott plutôt différent de l’éternel cowboy taciturne et peu loquace que filme un Edwin L. Marin. Un rôle favorisé par le scénario qui en offrant au héros une idylle avec la jeune doctoresse (Jane Wyatt) affectée au chantier nous offre un Randolph Scott très courtisé par deux jeunes femmes et goûtant visiblement son plaisir. Le film tourné en Cinecolor (procédé bichrome accentuant les contrastes) faute de pouvoir recourir au Technicolor dont les droits d’exploitation étaient hors de portée d’une modeste compagnie de production comme la Nat Holt, possède un charme certain grâce aux superbes panoramiques d’une nature encore sauvage que Randolph Scott parcourt à cheval, en train ou à pied. Un charme qui permettra sans doute au spectateur indulgent de passer sur les incohérences et raccourcis scénaristiques dont le film n’est pas dénués. Un western modestement inspiré du “Pacific Express” tourné en 1939 par Cecil B. DeMille qui ne démérite pas même si on peut ici constater que les indiens n’y sont pas toujours présentés sous leur meilleur jour, chose qui n’était pas si fréquente qu’on a bien voulu le dire .
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