Avis : The Suicide Squad - Page 6

Un film de super héros, anti-héros par excellence. On prend un malin plaisir à destructuré les poncifs du genre, les gentils sont déjantés, ils défouraillent sans ménagement, les méchants sont grotesques, comme souvent mais là, on force encore plus le trait.
On joue sur l'humour au point de frôler la caricature, en fait non, on est dans la caricature, la plus basse, la plus niaise. Certaines punch line trouve leurs cibles, mais toute cette fadaise trouve son apogée dans un final complétement grotesque qui décrédibilise tous les efforts fait en amont. Moins pire que le premier jet de cette suicide squad, il n'es reste pas moins que cela reste une bouillie pas franchement ragoutante.

Pour être honnête je surnote un peu, mais bien que ce film soit classique et prévisible ( quand on connait James Gunn, on voit venir beaucoup de choses) j'ai passé un très bon moment, et j'ai particulièrement apprécié le développement des personnages principaux ( plus précisément les interactions entre eux) ce qui m'avait manqué dans le premier film. Entre les interaction a la fois drôle et sincère entre ratcatcher et king shark et le concours de gros bras entre peacemaker et bloodsport, les répliques fusent et on se mare bien. Le reste reste classique, fun et divertissant. Je pense qu'ici c'est surtout le style qui pourrait déplaire selon le goût du spectateur, plutôt qu'un scénario charcuté comme cela était le cas pour le précèdent.

Avec un tel mélange de genres et une telle liberté de ton, cette mission suicide se transforme en véritable orgie visuelle. Gunn N' Roses.

C’est à n’en plus rien comprendre. Les pires méchants de l’univers DC Comics se réunissaient dans un même film en 2016 sous la houlette de David Meyer. “Suicide Squad” nous offrait Jard Leto en Joker, Will Smith en Deadshot ou encore Margot Robbie en Harley Quinn. Mais la version bien molle de l’intrigue range rapidement l’opus dans les échecs honteux de la franchise.
En 2021, comme si de rien n’était, la Warner revient avec “The Suicide Squad”, change quelques acteurs, vire le réalisateur pour recruter celui des “Gardiens de la Galaxie” et recommence tout.
Après une présentation expéditive des personnages, James Gunn nous plonge directement dans le bain avec ses bras cassés prêts à se faire troncher le visage pour sortir de prison. Cette première escouade qui doit infiltrer l’île de Corto Maltese apparaît d’ailleurs comme un signe de bye-bye au volet de 2016. Une bonne demi-heure plus tard, les vrais Suicide Squad viennent tout péter sur leur chemin. Dans un humour plus ou moins gras mais toujours badass, les personnages doivent se battre contre une armée de zombies dans la ville. Extrêmement violent, le film assume son côté excessif et débile. Alors pourquoi pas, la recette fonctionne, mais se réfère davantage à une sauce délurée version Deadppol de Marvel qu’à une sombre ambiance à la Batman. Peut-être qu’on réfléchit trop, “The Suicide Squad” est un bordel divertissant et libéré de sa sangsue.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com

"Eh ben voilà !", James Gunn a lâché les chiens, et le résultat est là : The Suicide Squad est un cocktail d'action dingue et d'humour franchement débile, mais toujours bien trouvé. Le rat qui interprète Sebastian s'appelle en réalité...Crisp Rat. Chris Pratt. C'est bon, on a le même humour, Monsieur Gunn. Et on s'est clairement bien amusé devant ce The Suicide Squad, qui nous met dans sa poche dès l'ouverture de la BO (le Live at Folsom Prison de Johnny Cash, on en a toujours des frissons), qui enchaîne avec une mission commando à mourir de rire, qui présente ses personnages "équipe 2" avec une certaine facilité (on les aime déjà, ces tocards), et qui nous embarque avec eux dans la lutte contre une espèce de maléfique Doctor Who (Peter Capaldi) qui aurait des tournevis soniques plantés dans la tête et qui fait d'étranges expériences sur une étoile de mer galactique géante. On valide l'idée, ultra-originale (déjantée), surtout si nos héros sont un gars qui n'a peur de rien (sauf des rats), un homme qui a un plat à tarte sur le visage (et des slips / shorts beaucoup trop serrés), une femme qui commande à des rats, un requin qui parle (les moins bons gags, dommage), un homme qui vomit des pastilles de couleurs et voit sa mère partout (l'un des meilleurs gags)... Sans oublier la belle et toxique Harley Quinn, qui arrive enfin à trouver le bon rythme pour son personnage (plus forte que dans Suicide Squad, et moins excessive et épuisante que dans son film dédié), c'est un plaisir de la suivre dans sa scène "dessin animé" complètement dingue. Même si on a parfois eu la main lourde sur l'hémoglobine (pas toujours efficace), et que quelques vannes tombent à l'eau, dans l'ensemble on ne s'attendait pas à autant de "fun". On notera aussi l'excellente BO qui met l'ambiance, les transitions temporelles très inspirées (les éternelles écritures en blanc sont remplacées par des éléments du décor, une très bonne idée !), un combat final qui vaut le détour, et une suite qu'on a clairement déjà hâte de voir. James Gunn, avec son humour déjanté (complètement taré, oui), nous dit qu'on n'est finalement pas trop vieux pour ces bêtises, et on aime cette idée.

Un scénario très correct et beaucoup d'action, une réalisation haute en couleur et originale. Cependant l'idéologie très contemporaine et bien-pensante en fait une œuvre périssable qui ne vieillira probablement pas très bien, et l'ultra-violence stylisée fait un peu tiquer.
Quelques moments drôles qui fonctionnent alors que d'autres pas du tout, rendant le film parfois malaisant.

Totalement foutraque ! James Gunn, le scénariste-réalisateur a rempli à ras bord son film : il y a de très bonnes idées et de moins bonnes et comme personne n’a été là pour couper, le film dure 2h12 et cela parait par moment très long. Mais si l’on retient le verre à moitié plein, il a quelques personnages très sympathiques, de l’humour parfois très percutant et des scènes très réussies. Restez bien jusqu’à la toute fin car il y a une scène après les copyrights, en plus d’une autre scène au début du générique de fin.
N.B. : le film est « Tous publics avec avertissement » en France et c’est une exception dans le monde car les autres pays ont été beaucoup moins laxistes, au vu de la violence présente, avec à minima une limitation aux plus de 13/14 ans et pour la plupart, aux plus de 15/16 ans.

Suite à l’échec de la version de 2006, il n’était pas difficile de faire mieux avec un petit changement de casting, un scénario un peu mieux écrit et surtout de nouveaux protagonistes, beaucoup plus d’humour (rien que la scène du début est un régal) et un méchant digne de ce nom ! Reste que si c’est assez divertissant, le script ne casse pas trois pattes à un canard et certains personnages secondaires sont carrément sous-exploités (comme Thinker). Reste néanmoins Harley Quinn, même si cette dernière n’est pas aussi déjantée que d’habitude…

On nous annonce le "vrai" Suicide Squad ?! Bon, ben pour moi c'est quasiment dans la même veine que le 1et film. En revanche il y a un côté mise en scène du ridicule assumée et c'est excellent !! Cela reste un bon divertissement, mais je reste sur ma faim pour le côté badass.

Bon film, j'aime énormément le développement du personnage de Harley Queen qui est non seulement maligne, intelligente et très très forte ! Les autres persos sont également bien développés. Petits bémol, beaucoup de scènes dégelasses qui aurais pu être simplement évitée, mais sinon ça reste globalement dans l'esprit Sucide Squad, j'adhère, à voir :)

Toujours aussi déjanté. Un kiff total.
Et Harley Queen demeure la meilleure.
J’ai adoré le spoiler: requin miam miam

La prison de « Belle Reve » abrite les pires super-vilains. Ces derniers sont prêts à tout pour sortir, même à rejoindre l'équipe secrète de la Task Force X.

C'est James Gunn qui arrive avec son expérience des Gardiens de la Galaxie pour adapter la Suicide Squad crée par John Ostrander en 1987. Ce dixième opus du DCEU est une suite indépendante du film Suicide Squad (2016) de David Ayer.

Alors que le premier avait été mal reçu par la critique, le nom de James Gunn levé beaucoup d'attente pour cette "suite". On est clairement dans un meilleur contenu même si je n'ai pas eu le coup de coeur que j'espérais.

Je dirais que ce film est un « Divertissement A+ ». On est clairement dans le haut du panier du genre. La pâte de James Gunn est reconnaissable entre mille. Le réalisateur se lâche et cela se voit. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé le charme que j’avais ressenti dans Les Gardiens de la Galaxie et sa suite. En effet, les scènes prises chacune à part sont souvent des réussites totales, cependant, quand on prend du recul, et regard l’ensemble, j’ai eu l’impression que ça manquait de cohérence.

J’ai surtout été dessus par l’histoire de fond qui est un peu bateau. A part un rebondissement au début, c’est linéaire, voir un peu mou en dehors des passages d'actions. Je m’attendais à un ensemble plus punchy, ou à défaut, de plus personnelle. On est dans le pur standard du mapping « super héros » sans qu’un véritable caractère scénaristique se dégage.

Le problème vient aussi des personnages qui ne dégagent pas forcément autant que je m’attendais. Il faut dire qu’on a l’impression que certains sont des photocopies de ceux du premier opus. Alors que Harley Queen et Rick Flagg n’ont pas bougé, le nouveau Bloodsport ressemble étrangement à Deadshot, tout comme Polka-Dot de El Diablo dans son fonctionnement, sans parler de King Shark prenant la place de Killer Croc. Cela sonne comme un petit manque d’originalité. Surtout qu'avec de bon acteur comme Margot Robbie, Joel Kinnaman et Idris Elba, ils y avait possibilité de frapper fort. Heureusement, les capacités de ceux-ci sont super bien exploitées.

La grande réussite reste les scènes d'action explosives. Elles sont jouissives avec de la violence et du sang à souhait. Aucune censure n'a été faites pas James Gunn pour que cela reflète son excentricité.

Un film et des héros qui ne se prennent pas au sérieux, avec cependant de belles scènes d'action, des personnages attachants, un scénario bien barjo mais avec suffisamment de rebondissements pour nous tenir captivés jusqu'au bout. Plusieurs pointes d'humour sont présentes tout au long du film et malgré des personnages loufoques, on s'attache à eux et on ressent de l'émotion lorsqu'ils souffrent. Sauf pour les premiers à mourir sur la plage pour lesquels on ne nous donne pas le temps de nous attacher à eux... j'ai rarement vu un film faire mourir autant de héros. Mais en même temps, c'est cohérent avec le titre "Suicide squad".

James Gunn a l’art du détour. Il sait exploiter le savoir-faire en matière de créativité gore qu’il apprit et développa lors de ses années passées à la Troma Entertainment, de la même façon qu’il sait parodier le film de super-héros par diverses pirouettes tantôt verbales tantôt physiques, à l’image de son film Super (2011). Cet art du détour, qui s’incarne à l’écran par des trouvailles visuelles à la violence dégoûtante et savoureuse, par des blagues, des ratés, un mauvais esprit général qui séduisent le spectateur venu se divertir et qui trouve là l’occasion de se divertir, n’en demeure pas moins fidèle aux codes des blockbusters à la DC, qu’il entache de faux sang mais qu’il respecte à la lettre. C’est dire que la provocation recherchée par The Suicide Squad reste superficielle et prudente : l’oiseau que l’on éclate par jet de balle revient se venger de son bourreau en becquetant ses organes, le requin est caractérisé par une naïveté et un esprit enfantin qui le rendent attachant, nous rangeant de son côté lorsqu’il disloque ou dévore les corps ennemis. Le problème de fond que posait le volet original se réitère ici : les membres de la brigade-suicide, présentés comme de redoutables méchants, disposent d’une caractérisation similaire à celle des super-héros dits gentils – alors qu’un Batman a une noirceur bien plus complexe que ces fantoches colorés –, ils finissent par sauver le monde, attestent une conscience à faire le bien. Dès lors, les outrances à répétition se contentent de maquiller un produit identique aux menus préparés à la chaîne par cette industrie du fast food qu’est le blockbuster à la Warner ou à la Disney, certifié conforme, prêt à être ingéré et digéré, le sourire aux lèvres. Il paraît donc évident que la seule véritable liberté de création, pour un artiste, se fasse en dehors et à l’encontre de ces écuries milliardaires qui uniformisent le film de super-héros – pensons, par exemple, à The Green Hornet de Michel Gondry (2011), qu’un budget important ne privait pourtant pas de sa créativité et de l’identité visuelle et tonale de son auteur.

2016, nous découvrions pour la première fois l'équipe de super-vilains recrutés par le gouvernement américain pour faire les sales missions en milieu hostile, une première fois considérée très moyenne par nombre de gens tant les personnages ne furent pas suffisamment développer, exploiter et dont le récit était trop simpliste et un contenu pas suffisamment "violent". Pour finir, un Joker bâcler mais de tous ce cafouillage, Deadshot (Will Smith) et Harley Quinn (Margot Robbie) furent les seuls à se détacher de tous cela. 5 ans plus tard nous revoilà avec un casting totalement repenser, une réalisation totalement refaite, un humour repenser pour un scénario mettant plus en valeur ses personnages, principaux comme secondaire.

Réalisation : Comme attendu, le désormais culte James Gunn fut réquisitionner pour remettre sur pied cette équipe manquant de coup d'poing, d'humour trash et d'auto-dérision complète. A l'œuvre chez Marvel avec les "Gardiens de la galaxie", il aura dépoussiéré ce groupe de super-vilains DC en y mettant tous simplement sa vision. Virer par Disney, Gunn signe ici sa revanche tant attendu et livre ce que par logique, la concurrence refusait de voir à l'écran.

Casting : Pour être honnête et j'en suis certains, tous le monde aura dû penser la même chose, le casting XXL par son nombre fut attendu au tournant lors de la présentation des premières affiches ciné. spoiler: Finalement, cette dernière fut couper en 2 à vitesse grand V dès son ouverture avec les morts se comptant à la seconde sur cette grande plage. David Dastmalchian, Jai Courtney, Michael Rooker, Pete Davidson, Flula Borg et Nathan Fillion n'auront tous bonnement servi à rien, leur personnage non expliquer, non développer, et quasiment non présenter... Un casting inutile.
Le second lui aura évidement briller.

Humour : James Gunn signe donc une vraie comédie d'action ou le gore qu'il souhaitait côtoie le fantastique super-héroïque. La scène d'ouverture donne le ton avec le script, le visuel et la mise en scène globale mêlant un vintage moderne et justement, ce gore "grand publique". Harley Quinn, Peacemaker, Bloodsport et King Shark seront ceux dont le résultat aura été le plus marquer.

Harley Quinn : Là ou le premier volet là mettait en mini-jupe ultra sexy voir vulgaire, très maquiller avec 2 énormes couettes, Gunn là rend ici bien plus guerrière, toujours féminine mais plus "civile", 2 costumes parfaits qui mettent son talent en valeur et son caractère mythique en équation avec son interprète tout aussi sublime. Son script fut royalement penser pour elle et nous offra d'excellentes scènes.

King Shark : Le bourrin de l'équipe, vu dans 2 ou 3 films animés DC, spoiler: son apparence fut bien plus amicale que terrifiante. Son parler digne d'un malade mentale analphabète le mit en valeur et son caractère féroce fut déployer clairement au moment clé. Un personnage très bien imaginer mais loin de l'original à mon avis.


Bloodsport vs Peacemaker : spoiler: Nouvelle version de Deadshot, ces deux-là furent la concurrence à eux-seuls. Constamment à se comparer, ils ont offert LEUR scène en éliminant à leur manière les ennemis en pleine jungle hostile.
Très bien jouer par Idris Elba et John Cena, ces criminels au look radicalement opposés et au mental également opposés furent les leaders mais en même temps, une fois encore, la nouvelle vision de Deadshot.

Visuel : La Warner parvient petit à petit à faire du bon pour de grosses productions DC, des décors réels, des costumes impeccable, des maquillages réussis et des effets franchement bon presque digne par instant des "Gardiens".

Musique : Qui dit Gunn dit forcément vintage musical, le générique le mit au tournant et tous du long, musique ou son rock et pop des années antérieures mais bien penser pour la modernité.

Marvel : Entre l'apparition de Taika Waititi et la tour "Jothuneim" ou est emprisonnée notre mollusque alien, impossible de ne pas voir ici les clins d'œil au MCU dont Gunn est le fidèle metteur en scène une fois de plus pour l'autre équipe criminel. Des clins d'œil sous forme de petites vengeance contre Disney ayant virer Gunn de Marvel suite à de bonnes entourloupes artistiques.

Une critique de nouveau longue mais dès maintenant, je pense faire ainsi pour développer au mieux mes propos sur ces affiches mettant tant d'éléments en avant. Une renaissance pour DC, un casting royal pour l'un, stupide et inutile pour l'autre, ma préférée Margot toujours aussi pétillante et sublime, de nouveaux caractères bien penser qui ont su mettre leur grappin à l'édifice. Affiche rétro, musique rétro, réalisateur rétro, résultat rétro, et moderne. Gunn affirme son talent dans ce film du DCEU le plus trash pour l'instant.