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    Le Ciel Attendra
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    178 critiques spectateurs

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    HawkMan
    HawkMan

    152 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Nouveau film de Marie-Castille Mention-Schaarv après le formidable "Les héritiers". Et encore une fois, une grande réussite. Personne ne pourra rester insensible devant ce film tellement il est intense avec des acteurs et actrices époustouflants Noémie Merlant en tête. On suit un parallèle entre une jeune fille radicalisé qui sort peu à peu de cet enfermement pour redécouvrir la joie de vivre et une autre jeune fille qui au contraire se radicalise peu à peu pour finir par partir en Syrie. Le thème est fort mais jamais anxiogène. On trouve beaucoup de pudeur mais aussi beaucoup de force dans ce film qui fera réfléchir de nombreux parents.
    Bref : n'attendez pas pour voir ce film !!
    E M.
    E M.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Actuellement, il pouvait, difficilement, y avoir sujet plus glissant que celui de ce film. Le brio de Marie-Castille Mention-Schaar est de l'avoir traité avec une si grande justesse de ton et une telle acuité émotionnelle. La radicalisation djihadiste et les méthodes d'embrigadement à l'œuvre envers les jeunes adolescentes occidentales y sont méticuleusement montrées puis lumineusement démontées par Dounia Bouzar lors de séances de thérapie de groupe. J'en suis ressortie abasourdie. Abasourdie et consciente de l'ampleur du phénomène mais aussi confiante dans la possibilité d'agir contre ces dérives sectaires. Ce film est non seulement noble par son propos et, plus encore, par la façon d'en rendre compte. Il est véritablement utile à tout un chacun pour comprendre ce qui se joue, depuis déjà plusieurs années, vis-à-vis de la jeunesse occidentale. Et ce film est indispensable pour tout proche d'adolescents car, selon la formule consacrée, cela n'arrive pas qu'aux autres.
    Précipitez-vous dès le 5 octobre. Tout y est pertinent et utile (pour moi, utile est tout sauf un gros mot), jusqu'au regard porté, au passage, sur le service de gériatrie et son irrespect de nos anciens. Les comédiennes sont sublimes avec une mention toute particulière à Noémie Merlant et un coup de chapeau à Yvan Attal pour sa courte mais forte apparition. Noémie est bouleversante de haine puis de vertige lorsqu'elle émerge peu à peu. En petites touches impressionnistes, certaines scènes sont des pépites. Je pense, par exemple, à la petite sœur revêtant le niqab ou à la prière de Mélanie en compagnie de Jamila qui la ramène à la vraie pratique de la foi et à son humilité. Ce film est une immense œuvre pédagogique. Il permet de savoir, de comprendre et d'éviter les amalgames si dangereux. En cette année électorale si délicate, aucun film ne pouvait être plus à propos. Je veux croire au sursaut républicain du peuple de France éclairé par cette œuvre engagée et engageante.
    Puissions-nous, à la suite de ce film, prendre notre part de lutte contre l'embrigadement et de compassion envers les repentis pour être digne, un instant, d'un "je suis Dounia".
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    10 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Vu au Festival du Film Francophone de Namur où il a remporté un franc succès public mais malheureusement aucun prix. Ce film est mon coup de cœur de ce Festival ! Les 4 actrices principales y méritaient un prix d'interprétation selon moi.
    Ce film retrace le parcours chaotique de deux jeunes filles (et oui, pour une fois pas des mecs) attirées par la mouvance islamiste radicale via Internet. Et aussi du coup celui, inquiet, de leurs deux mères campées par Sandrine Bonaire et Clotilde Courau.
    Le sujet très actuel est traité tout en délicatesse sans prise de position et les relations mère-fille sont superbement filmées.
    A voir absolument !!
    velocio
    velocio

    1 166 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    C’est en tant que productrice que Marie-Castille Mention-Schaar a commencé, en 2002, à travailler pour le cinéma. Il y a 5 ans, elle s’est lancée dans la réalisation et, ces cinq dernières années, elle a écrit et réalisé les quatre films qu’elle a produits. Les trois premiers ont reçu un très bon accueil, aussi bien de la part du public que des spectateurs. Le quatrième, "Le Ciel attendra", s’attaque à un sujet très lourd, celui de la radicalisation jihadiste de jeunes filles, une radicalisation que les parents n’ont pas vu venir. Le cinéma français nous avait déjà offert, récemment, "Les Cowboys" de Thomas Bidegain et "a Route d’Istanbul" de Rachid Bouchareb, deux films qui s’intéressaient à l’action menée par des parents pour rechercher leur enfant parti rejoindre Daech en Syrie. Dans "Le Ciel attendra", Marie-Castille Mention-Schaar a choisi de se concentrer sur les enfants, son but étant de montrer la phase de recrutement, celle qui se passe en amont d’un éventuel départ en Syrie, ainsi que la phase de déradicalisation, celle qui se passe lorsque ce départ a avorté ou lorsque, par chance, l’enfant revient vivant de Syrie. On aura compris que "Le Ciel attendra" est un film très fort, un film important, un film nécessaire et on espère qu’il sera vu par un grand nombre de spectateurs, adolescents, parents, enseignants, hommes et femmes politiques.
    Jorik V
    Jorik V

    1 197 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Marie-Castille Mention-Schaar, scénariste à la base, a débuté avec deux bons gros navets. L’un romantique s’appelait « Ma première fois » quand l’autre comique se nommait « Bowling ». Il y a deux ans elle nous avait surpris avec le très beau et émouvant « Les Héritiers », film sur le souvenir et la Shoah. Mais visiblement c’était une exception car elle se vautre complètement ici avec son film sur la radicalisation de jeunes adolescentes françaises partant faire le Djihad. On ne le mettra pas dans la catégorie des navets sus-cités mais dans celle des films ratés en dépit de leurs bonnes intentions.

    Le principal problème de « Le ciel attendra » vient des choix opérés pour sa structure narrative inutilement alambiquée. Plutôt que de se concentrer sur le parcours d’une seule adolescente, elle choisit de croiser trois destins. Celui d’une jeune fille en cours d’embrigadement, celui de sa mère qui cherche à la sauver un peu plus tard dans la chronologie du film et celui d’une autre jeune fille qui n’a pas pu partir et qui est en train de se déradicaliser. Pourquoi pas. Mais ce choix aboutit à un film brouillon qui s’éparpille complètement et ne traite que partiellement chacun de ces personnages.

    Il n’y a qu’à voir le début du film, complètement chaotique pour s’en convaincre. On passe de l’une à l’autre sans véritable point d’accroche au bon vouloir d’un montage erratique qui alterne les scènes de l’une ou l’autre et les allers et retours dans le temps. Peut-être que de diviser le film en trois parties eut à la limite été plus clair. Mais ici on décroche vite et on ne parvient jamais à s’attacher au sort des trois personnages. De plus, jamais l’émotion ne parvient à émerger et la réflexion s’en trouve limitée.

    Enfin, on a l’impression d’être autant dans un documentaire que dans un film de fiction. Il semblerait que la réalisatrice n’ait pas voulu choisir et se retrouve le fessier entre deux fauteuils de cinéma pour rester poli. L’ajout au casting de Dounia Bouzar, figure du désembrigadement existant réellement, floute encore plus la frontière entre les deux. Et les acteurs de poids qui entourent les deux jeunes actrices ne ressemblent qu’à des silhouettes inutiles plus qu’à de véritables personnages de cinéma. Mal dirigés, Sandrine Bonnaire, Yvan Attal ou Clotilde Courau font peine à voir dans un film didactique qui n’atteint jamais son but en dépit de quelques clés de compréhension. Même traité de façon plus lointaine, « Les Cowboys » était autrement plus réussi.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2016
    Le sujet a beau être fort, le film n'est pas palpitant et, malgré le thème, ne dégage que peu d'émotions. Le choix de la réalisatrice de s'éparpiller, en suivant 2 jeunes femmes mineures, non musulmanes, ainsi que les parents, le tout entrecoupé de scènes (quasi-documentaire) de déradicalisation avec la présence de Dounia Bouzar dans son propre rôle n'est pas forcément judicieux, même si ces séances sont parfois les plus intéressantes du film. Les plans de la mère jouée par Clotilde Coureau, le regard perdu, qui ressasse ce qu'elle a pu rater pour que sa fille en arrive là, n'apportent par exemple strictement rien au récit. D'un côté, on a donc une fille, dont on ne sait pas grand chose sur son endoctrinement, qui est en fait complètement hystérique, paranoïaque et qui relève de la psychiatrie et de l'autre une jeune, qui est prête à faire à peu près n'importe quoi, par amour, ici c'est le djihad mais cela pourrait très bien être autre chose (secte, délinquance ...). Même si on comprend la fragilité de ce personnage suite au décès de sa mère, sa radicalisation, très très rapide, est largement caricaturale, 3 vidéos sur youtube, 2 compliments et elle est prête à partir faire le djihad !
    orlandolove
    orlandolove

    114 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Sur le fond, voici un film très intéressant, qui traite en profondeur le problème de la radicalisation, du moins un de ses multiples aspects. Sur la forme il y a en revanche beaucoup à redire : c'est assez mal filmé, monté avec maladresse, et si les jeunes actrices sont très convaincantes ce n'est pas forcément le cas des acteurs à plus forte notoriété. En ressort un film bancal, pas vraiment abouti pour une salle de cinéma... mais certainement très instructif dans un cadre pédagogique.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    En dépit de maladresses (le ton, didactique, ne fait pas toujours dans la nuance), le film est passionnant dans la manière dont il montre, en parallèle, le processus d’embrigadement et les méthodes de radicalisation de Dounia Bouzar.

    LA SUITE :
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Marie Castille Mention-Schaar nous offre « Le ciel attendra » pour qu’on touche du doigt quelque chose qui heurte tellement nos convictions profondes qu’on refuse même d’essayer de le comprendre. Avec son film, elle nous met le nez dedans et osons le dire, c’est salutaire. Mais avant de parler du fond, je veux souligner combien ce film est intéressant aussi dans sa forme et notamment dans son montage. Dans sa première moitié, le film semble alterner entre trois histoires, celle de Sonia, celle de Mélanie et celle de Sylvie, mère dévastée et seule qui cherche à comprendre l’incompréhensible. Cette femme, magnifiquement incarnée par une Clotilde Courau parfaite, à la fois digne et bouleversante, on ne comprend pas d’emblée qui elle est. Et puis, vers le milieu du film, les pièces se mettent en place comme un puzzle. On se rend compte que spoiler: Marie-Castille Mention-Schaar joue un peu avec la temporalité de ces deux histoires, qu’il y a des flash back et des flash forward qu’on n’avait pas pris comme tel au début.
    Parfois, pour éclairer la question et recentrer son propos, elle propose des scènes où Dounia Bouzar, dans son propre rôle, anime des ateliers avec des jeunes femmes en voie de déradicalisation ou des parents désemparés (le mot est faible). Cela donne un petit côté documentaire à son film, ce qui m’apparait une idée intéressante compte tenu de notre ignorance à tous de cette question. Certaines scènes se terminent par des écrans noirs qui durent un peu, cela permet au spectateur de « digérer » un peu ce qu’il vient de voir ou d’entendre. Si on ajoute à cela une musique intelligemment placée, une belle affiche et un très beau titre, on se rend compte qu’indépendamment du fond, « Le ciel attendra » est d’abord un film de cinéma réussi. Le casting est impeccable, que les rôles soient étoffés (Clotilde Coureau, Sandrine Bonnaire, et évidemment les jeunes Noémie Merlant et Naomie Amarger) ou plus effacés (Yvan Attal ou Zinédine Soualem), ils sont incarnés avec une force et une sensibilité totale. Je suis impressionnée par l’ensemble d’un casting visiblement très attaché à servir des rôles difficiles, des rôles qui les obligent tous à puiser au fond de leur sensibilité pour incarner des adolescentes perdues ou des parents qui ne le sont pas moins. Sur le fond, le film est bouleversant et nous oblige à regarder en face une réalité ô combien difficile. Le processus de radicalisation de la jeune Mélanie s’apparente au début à de la drague par internet puis par un lavage de cerveau progressif et pernicieux qui n’a rien à envier aux mouvements sectaires. L’adolescente, qui cherche sa place dans la société comme toutes les adolescentes occidentales, trouve dans le discours de ce fameux Mehdi (dont on ne sait même pas s’il existe vraiment en tant que tel) une exaltation propre à son âge, et elle tombe amoureuse comme on tombe amoureuse à son âge, c'est-à-dire éperdument. A l’insu d’une mère qui évidemment ne se doute de rien, elle bascule, se coupe de ses amies, néglige tout jusqu’à n’avoir en tête qu’une chose : le départ en Syrie et la quête d’absolu que cela représente à ses yeux. Présenté ainsi, on peut penser qu’aujourd’hui des adolescentes partent en Syrie, hier elles partaient suivre des mouvements altermondialistes (dont le discours est très semblable, d’ailleurs !), avant-hier elles partaient vivre en communauté en Ardèche et avant-avant-hier, elles partaient faire la Révolution ! La nuance, le recul, l’analyse critique, tout cela venant avec l’âge et la maturité, elles sont à l’adolescence la cible idéal de tous les idéaux, même des plus radicaux et mortifères. Cela n’excuse rien, mais chercher à comprendre n’est pas « déjà excuser un peu ». On ne peut pas combattre ce qu’on ne comprend pas ! Parallèlement, l’histoire de Sonia est l’histoire d’une déradicalisation qui ressemble pour le coup étrangement à un sevrage ! Le discours complètement surréaliste et quasi hystérique qu’elle tient plonge ses parents et le spectateur dans un curieux mélange de stupeur et de malaise. Ce discours est tellement fou, improbable, presque délirant qu’on pourrait presque en sourire, si ça n’était pas si tragique. La déradicalisation est un sujet quasi tabou en France où peu de gens y croient (ou refuse d’y croire, plutôt). Le film tend à prouver que ce qui est possible dans un sens l’est aussi dans l’autre sauf que c’est bien plus long et laborieux, et douloureux, et aussi, reconnaissons le, incertain. Certains critiques estiment que le film de Marie-Castille Mention-Schaar se fourvoie en montrant la radicalisation de deux filles bien « blanches », pour eux, « Le ciel attendra » manque de garçons et surtout de garçons des cités, le film va peut-être un peu trop à l’encontre de leur préjugés. Je trouve au contraire qu’en s’attachant au destin de deux filles « à priori » sans histoire, elle ne fait pas preuve de lâcheté ou de politiquement correct, elle s’attache au contraire à démontrer que nul n’est à l’abri, elle prend à mon sens le problème par le bout le plus difficile. Mais j’imagine que c’est aussi une question de point de vue ! Quoi qu’il en soit, « Le ciel attendra » est un film qui vous colle à la peau au sortir de la salle, il ne peut laisser indifférent : à mon sens, pour peu qu’on veuille chercher à comprendre ce qui se passe en France en 2016, il fait mouche !
    traversay1
    traversay1

    3 099 abonnés 4 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2016
    Il est illusoire d'attendre d'un film d'une heure et quarante minutes qu'il nous fasse saisir toutes les techniques de l'embrigadement et les étapes qui conduisent à la radicalisation. Néanmoins, Le ciel atteindra essaie avec une volonté pédagogique convaincante et des élans démonstratifs qui le sont parfois moins. Plus que les scènes documentaires (les ateliers de discussions), c'est la fiction qui trouve le mieux le bon ton et la distance idéale. Autant du côté des adolescentes contaminées (mais pourquoi seulement des filles ?) que des parents, leur douleur et leur incompréhension étant particulièrement saisissantes. Le film évite le didactisme et le dogmatisme dans un scénario écrit subtilement qui tient du cinéma choral avant de rapprocher les histoires parallèles. Un bon point pour un cinéma français si souvent décrié mais qui hésite de moins en moins à traiter des sujets d'actualité et fondamentaux quitte à s'exposer à la critique. Le ciel attendra provoquera de larges débats et c'est tant mieux.
    Roman G.
    Roman G.

    17 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Que dire, sinon que ce film pour ainsi dire presque un documentaire pour traiter un sujet d'actualité. Une œuvre importante pour mieux comprendre ( si nécessaire, la , les dérives d'un monde, de nos sociétés en perte de repères... Et, plus que tout, comment se construire aujourd'hui, à l'adolescence !!! A voir, à partager !!!
    Anaïs L
    Anaïs L

    16 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2016
    Sublime et perturbant à la fois.
    Les deux jeunes actrices sont époustouflantes, l'ambiance nous saisit dès le début et on reste jusqu'à la fin scotché sur son siège, le souffle coupé. Sonia va-t-elle s'en sortir ? Mélanie va-t-elle aller jusqu'au bout ?
    Aussi la tension a envahit la salle, pleine et lorsque les lumières se sont rallumées, tout le monde est resté assis, comme sonné. On comprend comment se passe un endoctrinement (même si j'aurais aussi aimé voir un garçon se faire embrigader, pour voir une autre "tactique"), c'est effrayant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2016
    Le film s'ouvre sur un groupe de paroles de parents, froid, tragique, puis soudain la mer, bleue, et superbe. Après l'incroyable film "Les héritiers", la réalisatrice s'attaque à un sujet sensible et complexe à savoir la radicalisation religieuse des jeunes-filles. On ne peut pas dénier que le propos est intéressant, et que surtout, l'auteure a fait œuvre de recherches précises quant au processus d'endoctrinement sectaire et à la connaissance de la religion musulmane. Le problème demeure autour du traitement cinématographique lui-même. La réalisatrice mélange en effet plusieurs histoires, qui finissent par se croiser, où les chronologies se dissipent les unes dans les autres. D'un côté, le récit d'une jeune-fille qui a tenté de partir en Syrie et que la police soupçonne de prendre part à un attentat prochain, de l'autre, une adolescente qui est se radicalise après le décès de sa grand-mère, et au milieu des deux, le récit plus éphémère des parents eux-mêmes. On aurait préféré que le regard s'attache sur une seule famille, et que le montage facilite la compréhension des temps narratifs. Au contraire, on se perd dans une série de récits qui tentent d'expliquer à la fois le processus d'endoctrinement et celui du soin pour se sortir de cette manipulation. Le plus intéressant toutefois concerne le traitement des images qui parvient à montrer les possibles face à la grisaille bétonnée de Créteil, grâce à des jolies prises de vue de la Marne où le spectateur réalise les paradoxes de notre monde qui tente de faire la synthèse entre un retour au naturel et à l'humain, et l'envolée capitalistique. Mais plus généralement, le traitement de ces récits fait craindre l'inverse de ce que la réalisatrice poursuit, à savoir un risque de manipulation de la pensée d'un bien contre un mal.
    bsalvert
    bsalvert

    321 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2017
    Un film d'avertissement sur les techniques d'embrigadement qui peuvent toucher tout le monde. Intéressant sur la forme et le fond.
    PLV : un appel à la vigilance
    Jérémy J
    Jérémy J

    29 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    film très intéressant pour son contenu. Il est globalement très bien joué. Très émouvant, on ressent bien l’impuissance des parents dans ce genre de situation. Je regrette juste la mise en forme un peu brouillon avec les aller retour.
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