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    La Forme de l'eau - The Shape of Water
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    Jérémie
    Jérémie

    129 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Je vois vraiment pas tout ce tapage médiatique pour ça. Un film qui résolument ne me plait pas. Une sorte de fable d’amour insolite et impossible des temps modernes.
    Du vu, du revu, du classique et inspiré d’un peu partout pour en faire un film sans grand intérêt.
    Certes, la mise en scène est soignée et le rythme permet au film de ne pas souffrir de son absence d’intérêt. Mais, à part quelques sursauts d’ingéniosités, portés par de bons acteurs, il n’y a rien à garder de ce film qui cherche son genre. Fantastique, espionnage, politique, romance, on ne sait pas, mais ce qui est sur, c’est que j’ai perdu 2h.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    797 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    The Shape of Water est le nouveau film de Guillermo Del Toro, non seulement un de mes réalisateurs préférés, mais également un des rares réalisateurs actuels où on ressent vraiment à 300% la passion qui l'anime derrière chacun de ses films.

    Habitué des récits fantastiques gothiques ou d'histoires épiques impliquant robots, fantômes, vampires et autres créatures de l'Enfer, Del Toro a toujours traité ses récits avec un respect religieux concernant chaque élément n'étant pas "humain".

    The Shape of Water est à ce titre un film qui transpire par tous ses pores de l'identité du réalisateur lui-même : une mise en scène brillante, élégante et somptueuse, alliée à une photographie magnifique, une atmosphère à l'ancienne et surtout une créature centrale au récit, douée d'une sensibilité et d'une humanité rare, là où l'homme est dépeint comme le véritable monstre. Sans doute le premier film de son réalisateur qui ne parle pas de ses peurs ou traumas de l'enfance, mais de thèmes adultes comme l'amour, le sexe, la peur de l'autre, la confiance ou l'intolérance.

    L'histoire (se situant au début des 60's) suit Elisa Esposito, une femme de ménage muette depuis toute petite, vivant avec son ami et colocataire Giles (un Richard Jenkins touchant) un artiste commercial dont les pensées sont tournées vers le passé.

    Elisa est employée au sein d'un complexe militaro-scientifique, dont le haut de la chaîne de commandement est motivée par la course avec les Soviétiques (un des enjeux de la Guerre Froide étant d'atteindre la Lune en premier)
    Le jour où une créature amphibie humanoïde est amenée au complexe pour être étudiée, le destin d'Elisa change à tout jamais.

    Sally Hawkins campe donc Elisa, et on comprend très vite pourquoi Del Toro a écrit le film en pensant à cette actrice : sans elle il n'y a pas de film (ce qui est valable pour Doug Jones qui incarne la créature également). Son interprétation est parfaite, tout en justesse, en légèreté, on s'attache très vite à ce personnage muet qui se sent incomplet et incomprise.
    Ce thème là est d'ailleurs récurrent dans le film, chaque personnage semble prisonnier et frustré de leur condition, sous ou forme ou une autre, et aspire à quelque chose de meilleur ou de plus grand.

    Ce sentiment de manque est par ailleurs le principal moteur et déclencheur de la touchante relation entre Elisa et l'Amphibien (qui je le rappelle implique 2 personnages centraux qui ne parlent pas), et peu à peu le spectateur ne voit plus en lui une Créature, mais un personnage fantastique où l'élégance et l'étrange se mêlent.
    Doug Jones a prouvé par le passé qu'il était un as du body language et réitère l'expérience ici, doté d'un maquillage tout simplement phénoménal.

    C'est peut-être la 1e fois que je vois un lien romantique entre une femme et une créature au premier abord si peu humanoïde être crédible à l'écran au fil de l'histoire.

    Michael Shannon est également présent, en antagoniste, et inutile de dire que son rôle lui va à ravir,l'acteur conférant une présence et une autorité indéniable à ce personnage détestable. Octavia Spencer, Michael Stuhlbarg (un agent russe montré sous une autre facette que le cliché traditionnel de cette époque)....tous sont vraiment très bons.

    Alexandre Desplat contribue énormément à la grande réussite du film et à son cachet unique, de par sa composition inspirée, incorporant des sonorités romantiques et avec des influences françaises évidentes, c'est une nouvelle pépite qui transporte littéralement le spectateur !

    Pour conclure, The Shape of Water est un nouveau pari gagnant de Del Toro, une histoire absolument touchante,qui certes n'est peut-être pas extrêmement originale dans son déroulé et qui manque peut-être de séquences à l'ampleur dramatique plus importante, mais qui est contée avec un tel amour, une telle sincérité,une telle maîtrise et un tel savoir-faire qu'on ne peut que saluer et tirer sa révérence.

    Bref, un des meilleurs films de l'année à n'en pas douter, et un des meilleurs films de son réalisateur.
    Béatrice L
    Béatrice L

    82 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2018
    Un film complètement atypique, inclassable et non formaté d'où les réactions parfois virulentes de la part de certains spectateurs très surpris et pas habitués. À la fois film fantastique, romantique et film d'action. Mais je dois reconnaître que nous ne nous sommes pas ennuyés une seule seconde. Les personnages sont tous intéressants. L'esthétique et la musique apportent énormément au film. Beaucoup de sensibilité dans cette histoire que j'ai personnellement trouvé touchante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 février 2018
    Platitude ! c'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour parler de ce "nouveau chef d'oeuvre" de Del Toro.... C'est lent, c'est plat et c'est re-lent. Et pourtant j'y ai cru ! J'ai attendu durant 2h03 (c'est long) qu'il se passe quelque chose, un tant soit peu d'action, de rebondissement , et puis non, RIEN ! Déçue
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2018
    Guillermo Del Toro, réalisateur aux failles indéniables mais toujours honnête envers lui-même revient à un cinéma plus intimiste après ses deux derniers films Hollywoodiens qui débordaient d'amour mais moins de maîtrise comme l'a été son Labyrinthe de Pan. The Shape of Water, lauréat du Lion d'Or de la Mostra de Venise s'annonçait comme le retour tant attendu de cet artiste plus conteur que réalisateur au vu de son retour au romantisme.

    Une histoire d'amour entre une femme tout le monde et une créature amphibie. Tout ce qu'il y a de plus guimauve mais qui peut toujours être somptueux car une romance quand elle belle, ne vieillit jamais.
    Vieillit est bien un mot à souligner car Del Toro prend en exemple plus que jamais des classiques du genre. Le film jouit d'un cadre rétro appréciable lui faisant ressembler à un vieux film des années 50-60, période charnière des monstres et des mélodrames. Mais surtout d'une Amérique censée être à son âge d'Or (America Great Again...je vous ai rien dit, d'accord ?) mais renfermée sur elle-même dans sa guerre face à l'inconnu, là-dessus se concentre en vérité la caméra du réalisateur, sur ses personnages baignée dans cette époque, plus que sur le monstre.

    Entre une Sally Hawkins muette et très convaincante possédant un nom Espagnol, une Octavia Spencer Afro-Américaine déçue en ménage, un Michael Stuhlbarg agent Russe infiltré en laborantin Américain mais plus humain que n'importe qui, un Richard Jenkins artiste reclus homosexuel en passant par un Michael Shannon personnification volontairement caricaturale de la vision parfaite vendue par l'Oncle Sam (famille blanche, femme au foyer, voiture, maison de banlieue, virilité, pointillisme religieux) et qui comme ce dernier, ne trouve sa complétude que dans le contrôle de la situation.
    Quant au monstre, c'est ironiquement lui le plus délaissé, car Del Toro lui accorde, mais ici avec plus d'efficacité, le traitement qu'il a gauchement employé avec ses fantômes dans Crimson Peak: son impact se trouve dans ce qui se trouve autour de lui et non lui-même. Bien que ce soit aussi ce traitement qui donne après le visionnage de son nouveau film le ressenti d'un délaissement de potentiel.

    Le couple formé par Elisa et la créature amphibie est plus une excuse, disons plutôt une étincelle chaleureuse, pour servir d'éclairage à un tableau d'un monde où l'inconnu est soit terrifiant, soit inutile. La différence étant toujours montré du doigt (notamment là-dessus que joue l'utilité du personnage de Giles qui fait un peu office de monstre n°2 dans le film) et la non-volonté de rentrer dans le rang au nom des véritables valeurs humanistes à défendre est à jeter (Michael Stuhlbarg dont la morale le coince entre son patriotisme et son travail). Opposé au monde gris et froid des règlements et du laboratoire, se trouvent tout ce qui constitue la passion et le romantisme tel que des vieux films, le cinéma dans lequel vit notre héroïne

    spoiler: pour aboutir au point culminant où celle-ci se met à s'imaginer dans une comédie musicale avec son bien-aimé dans un monde idéal mais tout ce qu'il y a de plus irréaliste.


    C'est d'ailleurs sur ce point, tout logiquement car c'est sur ce propos Guillermo Del Toro danse avec ce film, que l'on peut voir un manque de culot. Notamment dans son manque de nuance des deux visions qu'il oppose (le personnage de Michael Shannon, malgré des traits de caractère volontairement exacerbés en souffre, mais n'oublions pas son général...). Et surtout la relation entre Elisa et la créature amphibie dont les interactions muettes auraient pu aller plus loin et dont le début de la relation est beaucoup trop rapide. C'est quand même ce point qui est censé tout contrebalancer avec son apport émotionnel, pas aussi conséquent que prévu.
    Un autre élément à reprocher et que...assez ironique de l'admettre, on a déjà vu ça. Les thématiques que Guillermo Del Toro étant finalement transposé pour un Labyrinthe de Pan en plus soft et plus doux dans un contexte qui les rend simplement plus actuels.
    (Je vais spoiler Le Labyrinthe de Pan pour les besoins de la bannière spoiler. Regardez-le lui aussi si vous ne voulez pas vous gâcher une belle expérience cinématographique).

    spoiler: Sur ce point, les ressemblances avec son chef-d'oeuvre de 2006 sont quand même présentes et y apporte des symboliques pratiquement identiques. La fin où Elisa se fait tirer dessus par Michael Shannon (dont l'utilité narrative et l'utilisation sont littéralement les mêmes que celle du Capitaine Vidal dans la façon de personnifier un gouvernement/environnement belliqueux, la différence présente étant dépendante du contexte du film) pour amener finalement à un état d'accomplissement, bien que cette fois il ne recule pas face au Happy End, est un bon exemple. Surtout que pour avoir repris un animal amphibien comme l'a été Abe Sapiens d'Hellboy, on peut penser que Del Toro a plus voulu se rattacher à ce qui faisait son succès après les retours froids de ses deux précédents films, bien que là-dessus ce soit sujet à débat.


    Des ressemblances qui n'en font pas une copie (bien entendu que non) mais qui tendent à mettre légèrement en hésitation la légitimité de son prix à Venise.

    La Forme de l'eau n'est donc, pas la claque que laissait attendre sa réception dithyrambique (et je n'en attendais pas une claque à la base). On a "seulement" affaire à une nouvelle bonne expérience de cinéma avec un artiste confirmé qui nous offre ici une fable actuelle et magnifiée. Mais cela dit, ce film est à voir car il est honnête, beau, apaisant et parlant. Guillermo Del Toro en forme pour de nouveaux horizons espérons-le, pour continuer à nous émerveiller de la sorte.

    spoiler: (Bon par-contre, c'était trop compliqué de rouler vers la plage ? ^^).
    fatwesh
    fatwesh

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 février 2018
    Je ne vois pas trop pourquoi autant d'étoiles pour ce film.
    A part la zoophilie - voire pire vu que l'homme poiscaille agit comme un gosse - ça reste un film d'amour un film d'évasion plus que classique.

    La muette est TELLEMENT Amélie Poulain.
    Le coup des doigts est tellement gratos.
    Le méchant est vraiment méchant - ça se voit, il est habillé tout le temps en noir.

    Le dernier rebondissement de fin est navrant spoiler: (je suis mort - non je suis pas mort)
    . Sans elle, on aurait au moins pu croire que c'était pas un film américain basique.
    Au moins, c'est un peu joli (même si ça se voit un peu qu'on a frotté les murs avec du curry).
    J'ai regardé ma montre au bout d'une heure de film, ça aurait dû s'arrêter là.

    Vu la bande annonce de Hurricane juste avant - ça m'a fait le même effet - "vas-y on va mettre 4 films en 1, ça va être génial" - là, ça serait Amélie Poulain n'importe quelle romcom les évadés ET. WTF?
    lucilla-
    lucilla-

    58 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2018
    C'est un film pour adultes n'ayant pas oublié l'enfant en eux. C'est superbe. En grande fan de La Belle et la Bête et de tous ses avatars,je ne pouvais qu'être touchée par cette histoire d'amour fantastique. La belle n'est pas très belle,la bête n'est pas bête et le monstre n'est pas celui que l'on croit. Guillermo Del Toro adore les monstres, parce qu'ils sont moins monstrueux que beaucoup d'êtres humains,ce qu'il a appris de source sûre de son enfance... Et j'aime la façon dont il aime ses personnages,sa bienveillance,son amour des plus humbles et des plus rejetés.J'aime la dimension onirique de ce conte,cette ode fantastique au cinéma et à l'amour et cette approche du merveilleux comme échappatoire au réel. Alors oui, la naïveté du propos arrête les cyniques, mais tant mieux, car la beauté du conte s'offre aux âmes tendres. Sally Hawkins fait preuve d’un charme et d'une sensibilité qui ne surprendront pas ses admirateurs, et j'en fais partie !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 mars 2018
    Assez énervant, car il faut attendre plein de scènes qui ne servent à rien avant que quelque chose se produise.En le visionnant j'ai la désagréable impression d'être pris pour un imbécile.Pas grand chose de crédible dans ce scénario.La créature, homme poisson est trop ridicule...
    Philibert26
    Philibert26

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2018
    Un film rétro qui se regarde avec plaisir. La mise en scène nous plonge immédiatement dans cette ambiance particulière et on y croit totalement.
    Une fin, pour ma part, un peu simple mais l’ensemble reste très poétique.
    Januzaz
    Januzaz

    1 abonné 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Guillermo Del Toro nous livre encore une fois une oeuvre visuellement sans fautes. Les personnages sont incarnés à la perfection, même si Sally Hawkins reste au dessus du lot tant l'émotion et la justesse qu'elle apporte à son jeu d'actrice est bouleversant. Malgré cela, il en résulte une histoire classique dans un contexte historique vu et revu avec une histoire de sciences fiction vu et revu (espionnage durant la guerre froide / expériences surnaturelles dans une base militaire). Pour l'originalité scénaristique tant attendu, on pouvait s'attendre à mieux pour l'occasion.
    Mais la photographie et l'univers de Del Toro prennent absolument le pas sur ce manque d'originalité afin de proposer un cocktaïl mêlant poésie, réflexion métaphysique, et émerveillement, un film réellement rafraîchissant à voir sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 février 2018
    Un film 100 % clichés, les puissants sont forcément très méchants, les gens différents sont très gentils.

    Aucune idée nouvelle, on a l’impression d’avoir déjà vu tous les thèmes du film 1000 fois.

    Seule l’Esthétique du film est intéressante mais à trop vouloir aller sur le terrain d’Amélie Poulain là aussi je n’ai pas vu la moindre originalité.
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Guillermo del Toro nous plonge une nouvelle fois dans une histoire qui mélange fantaisie et réalité ce qui a souvent fait son succès. Comme dans "Crimson Peak" que j'avais beaucoup aimé, l'histoire est simple, mais grâce à un superbe univers autour, elle prend une autre dimension. C'est vraiment un film simple puisqu'il n'y a ni complication ni rebondissement au niveau de l'intrigue, mais parfois comme ici, la simplicité a du bon surtout que l'histoire est superbe comme elle en étant aussi originale (même si on a déjà vu ce cas de figure) qu'improbable. Il nous raconte la belle histoire entre cette créature qui ressemble à celle de "L'Étrange Créature du lac noir" et cette femme muette. Deux êtres qui ne peuvent pas réellement communiquer et qui vont pourtant parfaitement se trouver et se comprendre. Les scènes avec les deux sont envoûtantes grâce notamment à une sublime photographie. Ce conte fantastique ancré dans la réalité de la guerre froide permet au-delà de cette histoire d'aborder certains thèmes intemporels et de mettre en avant ces différences qui ici rassemblent au lieu de diviser. Une sorte d'ode à la différence et un appel à la tolérance dans un contexte quand même particulier. Del Toro va parfois loin, c'est même quelquefois bizarre, mais ce n'est jamais absurde ou ridicule ce qui aurait pu tout gâcher. Ça manque peut-être un peu d'émotion, car personnellement, j'ai plus été marqué par l'atmosphère et l'univers que par l'histoire qui est néanmoins superbe et captivante. Il y a également quelques longueurs principalement dans la première heure durant laquelle, les personnages auraient pu être plus développés tout comme les prémices de cette relation, car tout arrive assez rapidement. Au final, ce n'est peut-être pas un film qui surprend par son scénario, mais c'est un très bon film qui a super univers et qui est incarné par de très bons acteurs.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2018
    La Forme de l’eau marque le retour de Guillermo del Toro au cinéma, 3 ans après l’excellent Crimson Peak, et quel retour ! La Forme de l’eau est un film sublime, à la fois poétique et touchant. Del Toro nous embarque dans son conte fantastique comme lui seul en a le secret. Il compense son histoire plutôt classique par son imagination débordante et par sa mise en scène, soigneusement maîtrisée. La photographie et les décors sont sublimes, les acteurs sont tous excellents et Alexandre Desplat livre une de ses meilleures partitions musicales. De plus, del Toro arrive, à travers son histoire, à proposer une réflexion sur le monde actuel et notamment sur la discrimination et l’acceptation des autres. Bref, La Forme de l’eau est une véritable réussite qui prouve une nouvelle fois que Guillermo del Toro est un grand cinéaste. Excellent.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Je ne m'attendais à rien de particulier, déjà car mis à part un lointain souvenir de Hellboy je ne connais pas Del Toro, et oui. Ensuite car j'ai entendu parler de ce film trop récemment pour générer une véritable attente. Il n'empêche qu'il possède tous les ingrédients qui me font rêver au cinéma. Donc al fine, je peux dire que c'est une petite déception. On a l'ambiance années 60, les couleurs saturés jaunâtre qui donnent le ton (Delicatessen ? Sûrement mais tellement éloigné du concept que j'ai pas fait le lien... Désolé J-P Jeunet), la musique. Donc la suite du monstre du lac sûrement, pas vu non plus, il n'empêche que ce monstre fait aussi écho à d'autres plus récents... Là ou ça peche le plus, c'est au niveau de l'idylle à la beauty and the beast. Il n'y a pas de véritable explication visuelle ou profonde sur la nature des sentiments grandissants de notre protagoniste envers son amant aquatique. On a beaucoup de mal à s'identifier, et l'argument du mutisme est un peu léger. Mis à part celà le film est bourré de qualité visuelle. On a aussi les thématiques actuelles qui sont traités dans un context historique, les plus représentés déjà au cinéma condensé de façon subtile dans un seul film (le féminisme, l'homophobie, le racisme et l'écologie). Le tout avec une œuvre qui se veut profondément cinématographique (on est même au dessus d'un cinéma pour dire), al contrario des films réalistes qui traitent en général de ce type de sujet. Comme toute bonne réalisation ultra manichéenne, la figure la plus marquante et la mieux interprété est celle du méchant. Michael Shannon est l'archétype de l'enflure de base que l'on adore détester, et il s'en sort à merveille. J'ai apprécié aussi que le fantastique se limite à l'homme des eaux salées, ça donne plus de relief en l'intégrant plus facilement dans le décors. Ça aurait pu être plus touchant, ça n'a pas toujours fait mouche même si c'est du cinéma qui ne manque pas de me trouver en cible.
    Stéphane D
    Stéphane D

    92 abonnés 2 030 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Il faut accepter la différence, "aimez vous les uns les autres"...quel gentil petit film bien naïf...donc une muette tombe amoureuse d'un type fourré dans un costume en latex et c'est beau.
    D'autant quand cette bestiole insipide est torturée gratuitement par l'armée américaine (alors que l'ennemi habituel, la Russie, aimerait aussi la récupérer).
    Bravo, distribuez les Oscars à ce truc là parce que Guillermo Del Toro alors on n'ose pas ne pas aimer...
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