Derniers Avis : La Forme de l'eau - The Shape of Water - Page 24

Le film est plastiquement beau mais il coche toutes les cases : la différence en général, le handicap, l’homosexualité refoulée, les minorités raciales, je crois que rien n’a été oublié dans ce film ultra demonstratif où on sait au vu du physique d’un personnage s’il est gentil (treeeeees gentil) ou méchant (treeeeeees méchant). Avec une musique à priori belle mais qui devient sirupeuse et finalement agaçante. Ce film m’a bien énervée sur tous les plans, parce que j’ai du mal avec les catalogues de clichés et là on a l’encyclopédie en 20 volumes!

Un très beau film ,magnifique magnétique et poétique . du genre de petit films classique qu'on passait autre fois ds les vieux cinéma .
c'est un histoire d'amour ,entre deux être particuliers ,que personne ne comprend .
La BO est très bien choisie .et il y a aussi beaucoup de suspens et scène d'actions .
Je recommande vivement ce film pour les amoureux du cinéma et les amoureux de l'amour ;) ,plongez la tète la première ds la forme de l'eau !

J’avais longuement hésité avant d’aller voir La Forme de l’eau car tout le monde en parlait en bien, mais en voyant la bande annonce je n’avais pas été conquis. La bande annonces nous montrait le quotidien d’Elsa et le début d’une romance avec l’amphibien. Mais au final, après avoir vu le film, je trouve que la bande annonce à bien fait d’en montrer très peu car cela aurait gâché l’impact des scènes.

Le film se déroule au début des années 1960 aux États-Unis dans un contexte de racisme et de machisme. L’ambiance des années 60 est retranscrite dans tous les aspects du film, par les décors, les costumes, les bruitages et la musique.

J’avais peur de m’ennuyer mais ça n’a pas trop été le cas. Le rythme est plutôt posé en général mais il n’est pas trop ennuyeux car chaque scène développe les personnages et les relations. De plus la deuxième moitié du film s’enchaîne très bien. spoiler: (La phase où ils font s’échapper l’amphibien du centre de recherche et lorsque qu’ils se font traqué par Richard Strickland l’antagoniste du film)
. Le scénario est simple mais au moins les enjeux du film sont clairs et efficace, on ne se pose pas la question pendant le film : « Mais où est que le film est en train de nous mener ? ». Il n’y a pas vraiment de twist dans se métrage, ni de grosse surprise, mais je ne pense pas que cela aurait apporté quelque chose en plus. Par contre le film est totalement original (en tout cas pour moi), c’est le seul film que j’ai vu qui traitait aussi bien de la relation entre un être humain et une « créature ». Cette relation d’amour entretenue entre Elisa Esposito, le personnage principal, et l’amphibien fonctionne très bien. Cette réussite est du à l’actrice Sally Hawkins qui a un bon jeu d’actrice dans se film, on s’attache à elle, on la comprend, et pourtant elle est muette (dans son rôle). En plus le physique de l’actrice est en adéquation avec le personnage solitaire et fragile. L’amphibien est comme elle il ne parle pas, elle se retrouve en lui. Il est d’ailleurs très bien fait, la plastique est réussie et je ne pense pas que des effets numériques ont été utilisés.

En opposition il y a Richard Strickland joué et représenté à la perfection par Micheal Shanon. Pourtant, le film n’est pas manichéen, car Richard Strickland à des raisons pour être « méchant ». Ses motivations son justifier. Il cherche à être un homme droit devant son supérieur le général Hoyt, il ne veut pas échouer à sa mission. spoiler: En plus le général Hoyt lui fait du chantage, s’il n’arrive pas à retrouver la créature il va le virer.


Le film est très joli et bien filmé. La symbolique de l’eau est bien exploité, par exemple la scène des gouttes d’eau dans le bus, le bain quelle prend tous les matins ou les œufs qui boues dans l’eau. L’eau intervient partout tout au long du film, avec lumière notamment. Le centre de recherche ou se situe l’amphibien est humide et reflète la lumière. Toute la scène d’introduction se déroule immergé sous l’eau avec des puits de lumière. Il y a beaucoup de couleurs verdâtre et bleu comme l’eau des océans, mers, etc. Les plans sont généralement rapproché et intimiste car le film est tourné vers l’humain, on a très peu de plan sur la ville ou des paysages.

Le film n’hésite pas à nous montrer de la nudité pour pousser son concept jusqu’au bout. Il y a certaine scène sanglante et gore ou l’on peut avoir mal pour le personnage. Il y a des scènes drôle ou jouissif spoiler: (Quand Elisa signe : « Va te faire foutre » et que Richard Strickland ne comprend pas)
. A Certain moment on peut avoir peur pour des personnages ou se sentir angoissé. Bref ce film peut-être émouvant mais manque de quelque chose pour être parfait.

Spoiler : spoiler: "It's not a perverted thing. I do love this dolphin. He's the love of my life,"
dixit Sharon qui en 2006 s'est marié en Israël avec un dauphin (véridique!). Del Toro devait faire partie des invités. Une association audacieuse de LSD et d’ecstasy plus tard... The Shape of Water était né (moins véridique mais possible). Une nouvelle fois je me sens plus proche des palmes cannoises que des oscars américains. Je vieillis sans doute. Il y a dans cette belle et la bête palmée de l'émotion, des plans subaquatiques superbes, une poésie déchirante et un message politique très honorable. L'ode à la tolérance s'inscrit parfaitement dans le contexte migratoire actuel et taper sur Trump c'est toujours un plus. Bref Del Toro fait tout bien comme il faut et transgresse juste assez spoiler: (du sexe inter-espèce)
pour gagner des récompenses et labelliser son film "chef d’œuvre". Sauf que ce n'est pas du grand cinéma, il s'agit d'un conte pour enfant qui adopte la plupart des codes hollywoodiens afin de plaire au plus grand nombre. Les personnages sont superficiels (le méchant très méchant, le vieil homo reclus, le sidekick black, le scientifique russe...), la BO est constituée de classiques sur-utilisés, le scénario n'a rien de révolutionnaire et l'atmosphère est clairement pompée sur Amélie Poulain. Sans compter cette scène très dérangeante où les mecs de la logistique propose à Zelda de les rejoindre à la pause clope car "ce n'est pas bon pour elle mais c'est tellement bon". Je me demande combien a subventionné Imperial Tobacco pour cette scène qui n'apporte strictement rien à l'histoire.

Un film nul ! je ne comprends pas pourquoi tant d'oscars pour une histoire aussi navrante, à la guimauve ! circulez il n'y a rien à voir !

!

L'ambition d'être une sorte d'Amélie Poulain américain est là: il y a de la poésie, des décors des années 60 très soignés, beaucoup de référence aux comédies musicales de cette époque (qui m'ont totalement échappées du reste, il faut être pointu sur la question). Et pourtant je ne suis pas sorti émerveillé, même pas un peu ému. Et j'ai assez rapidement su pourquoi: la "forme", justement. Probablement choisie pour faire écho aux films d'horreur des sixties, mais ici ça ne prend pas du tout, au contraire. spoiler: Ce mélange poisson-homme donne un aspect cheap déplacé par rapport à tout le reste.
Dommage.

Un voyage vers l'inconnu... �
spoiler: 0n est littéralement transporté tout le long du film, tenu en haleine jusqu'à la dernière minute. Ce film est jute magique c'est la première fois que je captivé devant un film fantastique de ce type. Guillermo del Toro nous livre un film si spécial si déroutant et si communicatif à la fois
, un chef-d'œuvre !

Ce film est différent, fantastique bien sûr, mais il aborde tellement d'aspects de la nature humaine que finalement on se rend compte que quand on est focus sur sa vie on en oublie celle des autres... Et pourtant il y a des choses importantes à découvrir sous nos yeux ! Mention spéciale pour le jeu d'acteur de chaque protagoniste

Il y a une forme : celle de l'eau, mais plus globalement, c'est un film très esthétique. Le fond est intéressant également : la capacité à résister, à être courageux. Sally Hawkins est une fois de plus magistrale. C'est fondamentalement un film sur la liberté, comprise ici comme la capacité à se détacher du jugement d'autrui, et à s'émanciper de ses peurs. En définitive c'est un film vraiment bouleversant.

4 oscars ???
Aucun commentaires à faire tellement ce film est surnoté. Une esthétique « jolie » dans le générique. On s arrêtera là pour le côté soit disant poétique. Une histoire pour enfants avec des héros bien manichéens, servie par des moments limite gores.
Un homme grenouille pour le monstre aquatique, juste en combinaison: ridicule.

Ce remake de Splash est vraiment pitoyable. L’animal au corps laid et au visage de jeune homme est ridicule. Les scènes de zoophilie grotesques. La fin à dormir debout. Lamentable !

Un chef d’ouvre, un film magique avec une musique formidable ! Belle histoire ! Très belle prestation des acteurs

La belle et la bête. Le conte est probablement le récit qu’affectionne le plus del Toro. Ici, c’est donc une nouvelle déclinaison autour de son univers sombre et fantastique. Pendant les 60’s, l’armée ricaine bosse sur le potentiel d’une étrange créature capturée en Amazonie. C’est secret défense tout ça tout ça et ce secret intéresse beaucoup les rouges d’en face. Dans son coin, une femme de ménage entre en contact avec la bête. Le début fait un peu peur tant cela ressemble à du Jeunet (comprenez : abus de filtres et ambiance faussement vieillotte). Mais bien vite, on se laisse prendre par cette très belle histoire d’amour impossible. Le personnage principal est un peu chelou et assez touchant. Sa copine est plutôt hilarante avec sa gouaille de prolo. On aime aussi le personnage du peintre, homme fragile, plein de drôlerie. Quant au méchant, il a la bonne gueule de l’emploi, typiquement le gars qu’on adore détester. Mais ce qui fait la force du film, c’est surtout le travail sur les sens. Exit le son puisque l’héroïne est muette et la bête ne sait pas parler. C’est du côté de la vue (ou du regard) et du toucher que ça se passe. La lumière est absente du film, les scènes essentielles se passent dans une ambiance nocturne poisseuse. Mais c’est surtout par le toucher que la magie opère. Les contacts entre la bête et la belle sont diablement érotiques, forcément très humides. En bref, on pourra reprocher un aspect trop léché qui nuit à la spontanéité mais on tient là une vraie et belle histoire d’amour, empreinte de naïveté, de candeur, d’absolu et ça fait du bien parfois.

Très mitigé.
Une fois encore, le tapage médiatique et bien orchestré par les récents Oscars aura créé une belle déception.
Au final, je m'attendais à beaucoup mieux.
Le côté "communication langue des signes" frôle le ridicule et pénalisent un scénario qui aurait pu être plus imprévisible. Dommage.

Ayant vu le brillant « Labyrinthe de Pan », je n’ai pas été étonné de l’excellence de « La Forme de l’Eau ».
Sally Hawkins maîtrise son personnage à la perfection: touchante et intrigante à la fois.
Une réalisation menée de bout à bout avec beaucoup de précision de la part de Toro, bref que dire de plus mis à part que ce fantastique conte restera en mémoire à toutes les personnes qui l’ont vu. 4 Oscars bien mérité, un vrai grand moment de cinéma...