Derniers Avis : La Forme de l'eau - The Shape of Water - Page 26

Un film qui sors de l’ordinaire et qui nous laisse un peu sur notre faim... (avis perso) mais un très beau film !

C'est l'Oscar du meilleur film, et on peut le comprendre, car c'est soigné, un peu poétique par moment, et cela renvoie a plein d'autres films. Mais il y a aussi quelques longueurs et de grosses libertés par rapport à la vraisemblance dans le scénario. En une heure 30, cela aurait été très bien.

Ce film, vu sans attente particulière, avec plutôt une pointe de méfiance suscitée par ses quatre oscars, m’a tenu en haleine du début à la fin et m’a fait passé un agréable moment. J’en suis d’ailleurs encore à me demander pourquoi. Ce n’est certainement pas cette histoire d’amour entre une femme muette et un homme-poisson qui m’a scotché. Le déroulement de la romance est des plus convenus, y compris les complications dues au fait que les amoureux ne viennent pas du même milieu. A cet égard, on aurait mieux compris que le choix – baroque dans ce contexte - d’une chanson de Juliette Gréco se portât plutôt sur « un petit oiseau, un petit poisson s’aimaient d’amour tendre, etc. » plutôt que sur la « Javanaise »…
Non, outre les choix esthétiques, c’est la densité des interactions entre l’ensemble des personnages –aucun n’étant tout à fait secondaire - qui relance sans cesse l’intérêt, qui tire parti des digressions et qui dépasse de beaucoup l’intrigue amphibie teintée de zoophilie.

Ce film m'a laissé un peu "confus" concernant mon avis le concernant.

Il est bien et vaut le coup, bien réalisé et personnages qui m'ont intéressés.

Mais d'un autre coté, l'histoire est très prévisible, le résultat des scènes d'action très convenue et assez peu fantasmagorique quand on repense au Labyrinthe de Pan.

Je le recommande pour un visionnage sans grosse attente.
Pour moi, il est sympa mais pas mémorable.

Comme pour se détacher d’une étiquette qui lui colle à la peau, Guillermo Del Toro semble avoir conçu « la Forme de l’Eau » pour séduire un plus large auditoire qu’a l’accoutumée. On ne peut le lui reprocher tant cette variation de la «Belle et la Bête» est profondément imprimée de son univers particulier. Ambiance vintage des 60’, style baroque et design visuel reconnaissable, ce film personnel se veut un hommage appuyé à l’un de ses premiers chocs cinématographiques, «l’Etrange Créature du Lac Noir. Une très jolie fable fantastique que j’aurais toutefois aimée plus magnétique car bien que touchante, l’histoire demeure quand même assez prévisible. A l'opposé du spoiler: vrai monstre
du film (très bon Michael Shannon), les personnages, tous issus de minorités, incarnés avec clémence et générosité par les excellents Sally Hawkins et Richard Jenkins et la charismatique Octavia Spencer sont des plus attachants, à égalité avec l’amphibien bien entendu.

La forme de l'eau n'est pas le film tant attendu, celui que l'on a tant vanté dans les médias. Il n'a rien d'inoubliable en réalité.Mais sa force est dans son atmosphère poétique, pleine de charme et de musique grâce notamment à l'actrice principale qui sans être vraiment jolie, dégage une présence forte. D'ailleurs il faut reconnaitre que tous les personnages de cette histoire idyllique improbable sont taillés su mesure et ont parfaitement leur place. Les quelques rares scènes en chansons apportent beaucoup de poésie à l' histoire d'amour imaginée. Le "monstre" n'est qu'en réalité qu'une gentillesse, fait d'un "simple déguisement", on a déjà vu de nombreux autres scénarios évoquer la belle et la bête..L'époque donnée, les années 50 ou début 60 s’intègre parfaitement au scénario, un plus !
On ne s'ennuie pas mais pas de quoi le garder sur ses étagères...

Attention, chef d’oeuvre aquatique. La forme de l’eau est un bijou poétique sur fond de film d’espionnage. En pleine Guerre Froide, USA et URSS vont se battre pour “observer� un être amphibien voyant en lui une arme potentielle contre leur adversaire réciproque. Mais c’est sans compter sur l’Amour.

Tout d’abord, j’ai adoré l’ambiance rétro fifties américaine (BO, comédies musicales d’époque intégrées, décors, cadillacs...) dans laquelle évoluent les personnages. Et ces derniers, même s’ils sont stéréotypés, sont tous impeccablement joués, entre une Zelda touchante et humaine, et un méchant sadique campé par un habitué de l’exercice, Michael Shannon.

Et puis, le scénario est très efficace, mêlant fantastique sur fond d’espionnage, réflexion sur la violence et l’intolérance, mais n’est que prétexte pour célébrer l’amour. La photographie est vraiment superbe et constitue un des gros points forts du film. La mise en scène quant à elle est bellissime. Bref, je vous le dis, du tout bon tout beau !!!

Au final, un film magnifique, véritable film d’amour et déclaration d’amour au cinéma, pamphlet contre l’intolérance qui mélange les genres, entre ambiance rétro, SF des années 60, romance et film d’espionnage. A la fois film à féerique, enchantement visuel et sonore, hommage à une époque, “La Forme de l’eau� est une merveille à ne rater sous aucun prétexte. Guillermo Del Toro prouve si besoin était qu’il sait aussi bien manier la forme que le fond.

Toutes mes critiques sur clempaquito.tumblr.com

Dès les premières secondes j'ai été assez ébahi par la beauté de la réalisation, vraiment Guillermo del Toro sait précisément ou placer son champ de vision pour faire de chaque plan quelque chose de magnifique. On est agréablement envoûté par cette mélancolie sifflotante qui plaira ou pas d'ailleurs, le scénario est dans les premiers instants plus qu'intriguant. La prestation de Sally Hawkins est exceptionnelle, malgré le fait que le film ne m'ait pas plu plus que ça mais c'est totalement subjectif, il est clair que sans elle j'aurais décroché bien avant. On reconnait aussi la créature, c'est Sapien dans Hellboy, manque peut-être de prise de risque mais pour ma part ça ne m'a pas dérangé. Cependant, ça partait beaucoup trop dans la romance à mon goût, parfois enfantin mais quelques minutes plus tard assez sombre donc je suis mitigé. Il est tout de même à voir pour la réalisation, l'originalité mais surtout pour la performance de Sally Hawkins.

Si vous voulez voir un film d'une niaiserie stupéfiante, ce film est fait pour vous. Tous les poncifs y sont réunis : une héro�ne muette que personne ne regarde et qui fait preuve d'une sensibilité et d'une clairvoyance magique (ça alors !), un affreux monstre qui est bien plus gentil qu'il n'y parait et qui ne demande qu'à être aimé (youpi !), on voir la suite .... la muette et le monstre vont se reconnaitre (quelle surprise) et s'aimer .... Le tout sur fond de guerre froide entre les vilains soviétiques (tiens donc !) et les gentils américains (ouf).
Un scénario tellement idiot qu'il faut passer 2 heures à se retenir de ricanner face à une telle débauche de glou glou.

mitigée, c'est un bon film plastiquement très beau, extrêmement bien joué. De là à dire que c'est un chef d'oeuvre...

Surpris de l'engouement dont on nous parle tant et les journalistes les 1ers il suffit de regarder les notes ici... je ne comprends pas comment Le film peut avoir une aussi bonne moyenne avec toutes les notes négatives...
Effectivement Le scénario est assez classique et un peu prévisible dans l'ensemble, la photographie est vraiment bien, surtout les couleurs punchy et l'ambiance rétro, les acteurs sont pas mauvais mais l'amitié liée avec la bête sonne un peu faux, pas mal de scènes qui ne servent pas à grand chose et qui rallongent le film, y'a un certain suspense mais Le film est un peu long on frôle l'ennui quelques fois...
Acteurs peu connus et pourtant pluie de récompenses, effectivement la BO est bien mais pas de quoi en faire un must, on peut très bien se passer de Le voir au ciné...

Une très belle histoire, de belles images de l'Amérique des années 50. Cette couleur verte omniprésente. À voir dans réserve

Un peu dubitatif par rapport aux critiques élogieuses de ce film. L'image est plutôt travaillée, les acteurs atypiques, mais le scénario est vraiment convenu et cumul les invraisemblances. La "forme" semble sortir d'un film FX des années 80 et la caricature des "méchants" fait presque sourire. Heureusement de la poésie émerge de cette histoire qui pour ma part ne mérite pas tant d'éloge.

Très beau film qui mérite beaucoup de mérite pour le travail fabuleux des decors, des costumes, de l'atmosphère porté par des musique qui colle parfaitement et un étalonnage particulièrement remarquable. Mais l'histoire apparaît comme trop naïve du fait de l'apparition d'une créature fantastique qui ne choque pas particulièrement les personnages et la mise en place de l'intrigue dans un contexte historique. Ça reste un travail très original mais pour moi un peu surévalué aux Oscars

On va ici reconnaître la même créature vu dans "hellboy" c'est à dire un homme poisson, normal c'est le même producteur ! Une histoire sympathique mais ce n'est pas un chef d'oeuvre ...une impression de déjà vu. Ce ne sont pas les quelques scènes un peu coquines ni le style films des années 50 qui vont rattraper l'ensemble..à peine passable