Mon compte
    Transfiguration
    Note moyenne
    2,9
    94 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Transfiguration ?

    19 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    2 critiques
    3
    9 critiques
    2
    6 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 juillet 2017
    Premier film du réalisateur Michael O’shea, transfiguration est un faux film de genre. Il ne s’agit pas d’un film d’horreur épouvante. Il ne faut pas s’attendre à un film de vampire, mais un film sur le vampirisme. Transfiguration est plus un drame qui frôle le fantastique. A la suite du suicide de sa mère dont il est témoin, laissé livré à lui-même, Milo est un adolescent tourmenté qui va survivre dans un milieu hostile, le ghetto, en se croyant être un vampire (d’ailleurs le réalisateur jouera sur le doute jusqu’à la fin). Le film est avant tout un drame social sur le mal-être de ce personnage sans ami, mais qui va se découvrir des sentiments pour sa voisine. Filmé comme un film « indé », avec la caméra qui tremble pour faire genre, transfiguration alterne entre intérêt et ennui, peut être lié au fait que le personnage principal est plutôt insipide dans sa palette d’expression très limitée (les personnages secondaires auraient mérité plus de développement comme le grand frère de Milo, ainsi que sa jeune voisine aussi perturbée que lui d’ailleurs). Assez glauque avec quelques scènes de violences sordides, le suicide souvent présent, ce film reste une manière intéressante d’aborder le sujet du vampirisme avec pleins de références cinématographiques dans les dialogues des personnages.
    RedArrow
    RedArrow

    1 523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    À un moment-clé de sa jeune existence, Milo a mis le pas dans des ténèbres insoupçonnés qui l'ont presque entièrement consumé. Aujourd'hui, orphelin et vivant avec son grand frère désoeuvré dans un petit appartement du Queens, le jeune garçon se réfugie dans une solitude constante que cela soit à l'école ou dans les endroits les plus isolés du New York pour lire, étudier... et éventuellement trouver une nouvelle proie. Milo nous est en effet présenté comme un vampire dès les premiers instants de "Transfiguration", en train de se repaître du sang d'un inconnu dans des toilettes publiques mais, au fond, l'est-il vraiment ou s'est-il persuadé d'en être un, nourri par sa passion obsessionnelle pour ces créatures omniprésentes dans sa collection de vieilles VHS ? On ne trahira pas l'ambiguïté entourant la véritable nature de l'adolescent car, si le film en joue en permanence laissant le soin au spectateur de se faire sa propre idée, l'essentiel du propos n'est pas là.
    "Transfiguration" parle avant tout d'un bouleversement dans la vie de Milo, de l'entrée inattendue d'un halo de lumière dans la noirceur habituelle de son existence et susceptible de la bousculer fondamentalement. Ce changement prend les traits de Sophie, une jeune fille poursuivie également par un passé douloureux et qui emménage dans l'immeuble de Milo. C'est évidemment le début de l'histoire d'un premier amour bien particulier mais aussi celui d'une lutte intérieure capitale pour Milo au fur et à mesure que Sophie le ramène à l'innocence indissociable de son âge. Le garçon se retrouve alors dans une position impossible, tiraillé par ses sentiments naissants pour Sophie, à la fois si proche et si loin de lui, et sa condition qu'il a accepté mais qui semble de plus en plus se fissurer au contact de la jeune fille et prendre des chemins inédits en fonction des hauts et des bas de cette relation nouvelle. Pris au piège de ses émotions et incapable de quitter son statut de prédateur, l'adolescent devra faire un choix crucial...

    Ce premier film de Michael O'Shea aurait été sans doute rangé par Milo dans sa collection de films de vampires "réalistes" qu'il affectionne tant (on y pardonnera d'ailleurs la présence bizarre de "Dracula Untold" simplement pour le sourire de la réplique sur "Twilight"). Totalement à rebours des films de vampire actuels (on pense forcément à "Morse" pour cette approche atypique d'un amour adolescent sur fond de vampirisme), la démarche du réalisateur emprunte la voie d'un cinéma indépendant faussement documentaire pour coller au près de la réalité de ce quartier mal famé et surtout à la silhouette ordinaire de Milo, petit être banal que personne ne remarque au cours de ses pérégrinations aux quatre coins de New York mais dont l'envergure paraît exploser dès que de son instinct de chasse se réveille accompagné d'une violence crue et terriblement réaliste.
    Alors que le film se pare d'une ambiance à la gravité aussi pesante que la douleur constante de Milo, il prend également la forme d'un compte à rebours qui ne dit pas son nom avec ses fondus noirs lourds de sens et terminant chaque séquence cruciale avant une sentence dont on ignore la teneur mais que l'on sait inéluctable. Si Milo (fabuleux Eric Ruffin) a tout de la présence anodine dès que la caméra s'attarde de loin sur ses déambulations, lorsque celle-ci scrute le visage du garçon, c'est toute la complexité de son âme qui se dévoile en un regard saisissant de vérité et mieux, quand Sophie (Chloe Levine) entre dans sa vie, c'est chacun de ses rares sourires que le spectateur guette, espérant secrètement que ces miniscules éclaircies s'inscrivent durablement. On aurait même aimé que la jeune fille parvienne encore un peu plus à fragiliser la carapace de son petit ami avec plus de scènes où elle tente de le faire sortir de son mutisme comme celle, magnifique, où elle parvient à le faire parler grâce à sa fascination pour les vampires dans le but de mieux glisser une question sur sa mère à laquelle le garçon répond sans s'en rendre compte. Ces instants où les sentiments entre ces deux âmes blessées se mettent à irradier à l'écran seront bien sûr les plus beaux et les plus touchants du film, tranchant complètement avec les ténèbres vers lesquels sa dernière partie paraît nous conduire mais qui, finalement, bifurquera vers quelque chose d'autre à la fois différent, logique et en parfaite adéquation avec tout ce que le long-métrage nous a laissé voir et comprendre des déchirements qui ont habité Milo jusqu'alors...

    Remarquable par cette proposition somme toute unique autour du vampirisme et par sa volonté d'aller jusqu'au bout de ses intentions dans l'étude des tourments intérieurs de son personnage principal, "Transfiguration" est un premier film où tous les boutons nous faisant crier à la perfection n'ont pas forcément été enclenchés mais dont l'audace et le parti pris impressionnent incontestablement... voire durablement.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2017
    Quand Morse rencontre Moonlight, cela donne Transfiguration. Un long métrage qu’il serait plus juste de considérer comme un drame plutôt que comme un film d’horreur. A prendre son temps pour raconter son histoire, le réalisateur réussira au début à susciter notre curiosité mais finira aussi par réveiller notre ennui face à cette intrigue qui n’avance pas. Encore un film qui plaira plus à ceux qui aiment faire divaguer leur esprits en fixant l’écran qu’à ceux qui voulaient une vraie histoire de vampires horrifique. Pas vraiment raté grâce à ses deux interprètes principaux, Transfiguration reste cependant une déception par son histoire qui semble inaboutie. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    FaRem
    FaRem

    7 344 abonnés 8 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2017
    "Transfiguration", premier film de Michael O'Shea est en quelque sorte l'adaptation de son court-métrage "Milo" qui comme le nom l'indique était centré sur cet adolescent qui devait rencontrer un homme sans que l'on sache qui est le prédateur et la proie. Dans le film, la question n'est plus la même, mais il y en a quand même une qui nous suit tout au long de l'histoire sur la véritable nature de ce film qui vacille entre le film de vampires et le drame. L'angle abordé ici est original, on a affaire à une chronique sociale, un drame familial et le portrait d'un adolescent qui doit faire face à des sentiments nouveaux le tout sur fond de meurtres et du mythe du vampire. Le mélange des genres et des univers est original, mais aussi déroutant avec une histoire perdue entre le réalisme du récit et l'ambiance parfois onirique. J'ai vraiment bien accroché à ce film simple et sobre qui propose quelque chose de différent et mélancolique en plus d'être très bien mis en scène et parfaitement incarné par les deux jeunes acteurs. Bref, une agréable surprise.
    velocio
    velocio

    1 157 abonnés 3 018 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Une présence assidue au Festival de Cannes donne parfois l'occasion de se confronter à des films qu'on ne serait jamais allé voir dans la "vie normale" ! C'est ainsi que, l'an dernier, la sélection Un Certain Regard a hébergé un film de vampires, "Transfiguration", film qui sort plus d'un an après sur nos écrans. Film de vampires ? Pas tout à fait, quand même, car si Milo, le héros du film, un jeune noir vivant à New-York dans le quartier de Rockaway, est fasciné par les vampires et les films de vampires, il s'avère extrêmement mauvais quand il veut pratiquer le vampirisme : il vomit à chaque fois !
    Faux film de vampire, donc, mais qui ne prend pas pour autant le vampirisme à la rigolade, même si, parfois, quelques scènes s'avèrent assez drôles. C'est ainsi que, étant devenu ami avec une voisine, il s'aperçoit que, question films de vampire, ils ne sont pas sur la même planète : elle n'en a que pour "twilight", film qu'il n'a jamais vu, n'étant intéressé que par les vieux films, "Nosferatu", par exemple !
    "Transfiguration" est le premier long métrage de Michael O'Shea, lui-même natif de New-York. Le scénario ne reste pas cantonné dans le vampirisme : c'est également un film d'amour et un film social sur les exactions commises par les bandes qui sévissent dans certains quartiers de New-York. La mise en scène est très efficace et, sachez le, il n'y a que 2 scènes pouvant être qualifiées de gores, dont une, la première, est très courte.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    Certaines critiques ont eu l'indécence de voir dans ce drôle d'objet cinématographique "Transfiguration" des relents lynchéens. Certes, il y a évidemment l'aspect très expérimental du film, et une bande-son qui rappelle peut-être celle du sublime "Eraserhead". Mais la comparaison s'arrête là. "Transfiguration" est un long, très long récit où il autant question de banlieue new-yorkaise, de discrimination, d'amour, d'orphelinat, de deuil que de vampire. Pourtant il y avait de l'idée, celle avant tout de faire porter par un jeune collégien des quartiers du Queens, une soif pour le sang de ses victimes humaines. Mais le jeune homme, Milo, qui vit avec un frère, vautré des journées entières dans un canapé, tombe amoureux et son destin bascule. Il faut regretter une mise en scène très dépouillée, sinon ennuyeuse. Certes, on ressent le manque absolu de moyens. Pour autant, la direction d'acteurs est intéressante, s'agissant notamment du jeune garçon qui semble en permanence sur la brèche, entre son désir de sang et sa soif d'humanité. Mais le récit s'étire langoureusement, avec une sorte d'évidence quant à la fin. Les décors sont désolants, la photographie à la limite du noir et blanc n'exprime aucune émotion. On cherche à avoir peur, en vain. On cherche à vibrer pour ce jeune couple, en vain aussi. Quant à la représentation de la délinquance des quartiers, elle inspire autant de rejet que d'invraisemblance. "Transfiguration" était un beau projet et sans doute que le cinéma n'était pas le genre le plus adapté pour raconter cette histoire.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 159 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    Existe-il encore des façons de surprendre un spectateur avec un film de vampire ? Aujourd’hui le genre est épuisé et même apprivoisé comme Twilight, sans cesse rappelé par le personnage de Sophie. Milo, orphelin, vivant avec son frère, est un adolescent solitaire. Il se plaît à regarder en cachette, des vidéos de tortures d’animaux ou des films de vampires comme le ferait quelqu’un de son âge devant ses premiers films pornographiques. Sans vraiment être précis avec le spectateur, Michael O’Shea nous apprend qu’en fait, Milo est un vampire. Celui-ci a besoin de se nourrir les soirs de pleines lunes. Avant d’être un film d’épouvante, Transfiguration est avant tout un film sur la mélancolie et la différence. Le film avance certes, avec énormément de lenteur, mais seuls les meilleurs clichés du vampire ont été conservés. C’est comme si le réalisateur réinventait le genre en l’incluant dans tout ce vérisme dérangeant. Le film va plus loin lors d’une petite scène où le personnage regarde son calendrier caché sous son lit. En toute intelligence, car avec retenue, Transfiguration dénonce ce monde où chacun suit des codes imposés par nos cultures, sans jamais se poser la question de leurs utilités réelles. En compétition dans la section Un Certain Regard à Cannes 2016, Transfiguration aurait gagné à être plus dynamique, mais déjoue toutes idées que nous nous étions faits avant la séance.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 279 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2018
    « Transfiguration » est un film de vampires urbain se déroulant de nos jours dans le ghetto du Queens. Si le cadre est original, l’histoire l’est aussi car c’est celle de Milo, le personnage principal, un jeune ado psychologiquement atteint depuis que sa mère s’est suicidée et qui de temps à autre va sucer le sang d’inconnus choisis aléatoirement. Mais est-il vraiment un vampire ou un énième adolescent perturbé par sa sombre réalité et qui bascule vers le meurtre ? En tout cas, son quotidien chavirera le jour où Sophie, une jeune fille, emménagera dans son immeuble. Les acteurs sont vraiment bons (Eric Ruffin en tête car il incarne avec une froideur remarquable ce Milo semblant dépourvu de sentiments), le scénario original et référentiel car beaucoup d’œuvres vampiriques y seront abordées lors d’échanges verbaux entre nos deux adolescents mais surtout la fin est vraiment le très beau point d’orgue d’un petit film sans prétention faisant pourtant figure de bête de festivals indépendants.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2017
    Etonnante proposition et relecture du mythe du vampire, conjuguée au teen movie indé, qui si il ne gagne pas dans sa propre catégorie s’avère une alléchante proposition d’un film à contre-courant, très intelligent, plus indé que « de genre » (ici l’horreur vaguement suggérée). En quatrième de couverture, un certain regard social sur les ghetto américains. Intéressant, mais l’excès du mélange des genres, et certaines longueurs, desservent un peu le film, quitte à perdre le spectateur en route.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    263 abonnés 2 788 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Une variation plutôt pâle et platonique du mythe du vampire sauf sur une scène plus gore. tout est fait pour humaniser le personnage de Milo et le rendre véritablement attachant. La fin n'est (malheureusement ?) pas celle attendue...
    brianpatrick
    brianpatrick

    67 abonnés 1 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2020
    La transfiguration, un terme qui vient du nouveau testament. Après, le film reste en version original. L'anglais du Queens, il faut s'accrocher pour comprendre. C'est un film lent, et je pense que c'est pour cela qu'il possède peu d'étoiles. Bon après l'idée originale reste bonne et le scénario reste bien préparé. Après c'est ces longueurs qui ont fait de ce film un film moyen. Présenté au festival international fantastique de Neuchâtel, il y a sa place, mais il a peu de chance de gagner.
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Le drame et l'horreur ne sont jamais très éloignés dans les réussites du genre. Voir un évènement tragique vécu par un personnage pousser la porte du fantastique a permis plusieurs bons crus du cinéma d'épouvante. Jouer entre le réel et l'imaginaire, la dérive psychologique et le surnaturel permettent à deux mondes qui à première vue n'ont pas grand chose à faire ensemble de se côtoyer. La détresse, la tristesse, la tragédie. Tout cela a servi maintes fois au cinéma à faire émerger la folie à travers la perte de repères et à jouer avec les perceptions des spectateurs et des personnages. Il y a Bug de Friedkin, Shining de Kubrick pour les grands noms mais plus récemment aussi Esther ou Hérédité.
    Mais le film auquel on ne peut s'empêcher de penser en regardant et après avoir vu Transfiguration, c'est le superbe Morse de Tomas Alfredson. Bien sûr les deux films traitent du mythe du vampire à travers des enfants mais au delà, c'est dans la manière d'encrer le surnaturel dans un quotidien réaliste qu'on peut les rapprocher.

    Le réalisateur Michael O'Shea dont c'est la première réalisation nous entraine dans l'intimité de Milo qui, du haut de ses 14 ans, vivote dans le quartier du Queens tout en s'abreuvant, dès l'introduction, du sang de ses victimes. Persuadés d'être un vampire, ce gamin inexpressif semble trainer un lourd fardeau qui se dévoilera au fur et à mesure du récit. Traité de freak (monstre, bizarre), vivant seul avec un grand-frère dont la vie se limite au canapé et à la télé de leur appartement, il fera la rencontre de Sophie, jeune fille tout aussi paumée et mal lotie que lui qui viendra évidemment secouer son secret, son quotidien et ses émotions.
    Le film s'intitule Transfiguration. Je ne surprendrais donc personne en mentionnant que tout l'intérêt de l'intrigue se situe dans les changements et les bouleversements de la vie de Milo face à ces instants partagés. Le jeune Eric Ruffin joue avec une simplicité presque naturelle ce gosse sur qui le monde semble glisser malgré la rugosité de son quotidien. C'est d'ailleurs au contact de la non moins talentueuse Chloé Levigne (aperçue dans The OA) et son teint pâle voir presque fantomatique; dans de cours instants ou la lumière se fraie timidement un chemin au travers de leurs carapaces que l'on appréciera un sourire, marque fugace de la relation qui s'installe doucement entre eux. On est donc avant tout face à un drame, un drame où le fantastique n'est porté que par les certitudes de son personnage principal.

    Transfiguration est un film qui sait prendre son temps pour nous permettre de nous immiscer dans la tête de ce gamin presque mutique du Queens, pour le faire évoluer tout en nous révélant à la fois ses entraves et sa condition, fantasmée ou non, pour nous montrer un chemin tortueux entre ombre et lumière. Ce chemin se fera aussi sur d'autres plans, entre sa vie de quartier et ses chasses nocturnes à la recherche de sang frais, instants sanglants à la violence abrupte et parfois surprenante.
    Au final, ce sera dans les dernières minutes que toute cette mythologie liée à la réalité nous surprendra. Si au fur et à mesure Michael O'Shea choisit de lever toute ambiguïté sur son héros, on se surprendra à espérer que peut-être, oui peut-être, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent et rien que ce petit instant avant le générique final confirme que croiser le chemin de ce gosse ne nous aura pas laissé indifférent.
    Un film ou l'horreur sert le drame et non l'inverse comme c'est souvent le cas.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2017
    Voilà un film mélange de réalisme social et de cannibalisme vampirique, empreint d'une forte mélancolie. C'est un film noir avec un suspens assez bien maintenu, porté par un Eric Ruffin extraordinaire de coolitude. Le film est extrêmement singulier, particulièrement bien réalisé, hors norme et presque tout le temps surprenant. La façon de filmer les quartiers chauds de banlieue est là aussi innovante par le choix des immeubles. Belle mise en scène de l'escalier.
    Ufuk K
    Ufuk K

    463 abonnés 1 394 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2017
    " transfiguration " présente l'an dernier au festival de cannes dans la section un certain regard est un drame horrifique plaisant.En effet même si le tout reste parfois bancal voir glauque, j'ai apprécié ce film mélangeant drame, romance et épouvante avec un final déchirant.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    121 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 septembre 2016
    Premier film à l’univers singulier, ce long métrage a deux défauts : le manque de rythme et un carcan un peu trop élitiste et pas toujours très compréhensible.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top