Incarnée par le regretter Jean-Pierre Bacri, cet immense huit-clos festif sous forme de compte à rebours s'est remarquablement étirée et à également dépoussiérée une fois encore, les codes basique à souhait des comédies francophones trop connues. Une comédie ne pouvant faire qu'un immense éco à l'actu en raison de l'empêchement toujours si mordant de l'organisation de mariages. Une comédie qui s'est surtout avérée d'un réalisme absolue, bien que montrant des situations en les rendant très clichés, on peux par exemple, ne pas confirmé certaines bien des scènes : les employés étranges non déclarés et totalement non parlant la langue de l'employeur, le stagiaire à qui ne revient le droit que l'observation et les tâches bien ingrates, le futur marié se prenant pour le générale des armées et ne voulant pas laisser aux vrais pros, le bon soin d'exercer eux-mêmes leur travail, les multiples problèmes personnels des employés inondant ces derniers dans leur exercice... Une comédie qui, et c'est tellement rare que j'en voit et critique une pour notre 7ème art, fut justement pensée et mise en boîte avec une infinie précision d'horloger. Chaque scène se fluidifiant pour ne jamais laisser l'ennuie s'installer, aucune vieille expression utilisé pour ne laisser la place qu'au moderne pour les générations actuelles, des actrices et acteurs totalement dans leur jeu et une sincérité complète pour nous plonger un fond dans cette furieuse ambiance. Quant à notre héros, ces mimiques colériques, ses remarques remettant chacune et chacun à leur place, m'aura fait penser à Gérard Jugnot, Christian Clavier ou encore Gérard Depardieu tellement ce jeu fut le leur. Cette scène ou il remonte furieusement les bretelles à son équipe fut d'une perfection totale. Mais la morale de l'histoire restant que l'organisation d'un tel évènement relate parfois, de l'exploit, s'adapter aux aléas, s'adapter aux requêtes de dernières minutes, supporter le comportement des invités, gérer une si vaste équipe... Un film ultra bien penser, totalement réel et complètement sincère qui montre au final, que lorsqu'on pense avoir toucher le bas fond, on remonte la pente et on conclue sur une touche bien plus joyeuse qu'à l'arrivée, sans avoir besoin des fois, d'une surenchère de décors et de pyrotechnie.