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    Lucky
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    mars13009
    mars13009

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Film d'une très grande profondeur, superbement interprété, dont les protagnistes et les dialogues magnifiques donnent à réfléchir sur la vie, la vieillesse...
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2017
    Dernier rôle pour Harry Dean Stanton , décédé à 91 ans en septembre 2017, peu de temps après le tournage du film.

    Coup de coeur pour ce film, qui par certains côté m’a fait penser à « Paterson » de Jim Jarmush.

    Lucky, vieil homme solitaire, doté d’un bon sens de l’humour, vit dans une petite ville au milieu du désert. Chaque jour paraît ressembler aux autres, avec sa routine, ponctué par les mêmes rencontres et rendez-vous.

    Un jour Lucky fait une chute, il réalise avec crainte que son heure va peut-être sonner bientôt.

    L’histoire est simple, la routine et la répétition sont filmées avec justesse et finesse sans être ennuyeuses. De la musique country ou hispanique, de belles images du désert américain plongent dans une atmosphère US assez mélancolique.

    Le rôle de la communauté est très important voire vital. Comme le dit Lucky « être seul et se sentir isolé ce n’est pas la même chose ». C’est peut-être là que la vie prend du sens, que la vieillesse devient moins terrifiante, dans ce quotidien répétitif, avec ces personnes familières et remplies de sollicitude.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Film terriblement ennuyeux. Harry Dean Stanton n' a aucun charisme dans ce film. Le scénario est extrêmement réduit, il ne s'y passe que si peu de choses. Je suis resté en marge du film du début à la fin. Restent la réalisation et les images assez abouties.
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2017
    ""Lucky" vaut pour le comédien auquel le film est consacré : feu Harry Dean Stanton, aussi énigmatique à l'âge de 90 ans que plus de trente ans auparavant, dans le beau "Paris Texas", qui le projeta momentanément sur le devant de la scène avant de le renvoyer aux seconds rôles qui furent son lot toute sa carrière durant.
    La philosophie du personnage est celle de l'acteur : une bonne dose de fatalisme mêlée à un certain égoïsme d'où peuvent jaillir, de temps à autre, des moments de générosité assez merveilleux (la chanson en espagnol pendant la fête d'anniversaire). Les éléments biographiques de Lucky sont empruntés à la vie de Stanton, ce qui donne naissance à une oeuvre rare, hommage à un comédien encore vivant, biopic réussi dont la modestie de l'anti-héros en fait tout le prix. A voir !
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    Le contexte dans lequel ce film a été réalisé, de même que certaines coïncidences sont aussi prégnants que le jugement esthétique qu'on lui porte. Ce qui rend Lucky émouvant est bien sûr la superbe interprétation d'un grand acteur qui ne fut que second rôle dans des films importants, à l'exception de Paris Texas, dont on pense ici et à mon avis d'une manière exagérée. Lucky évoque plutôt Une histoire vraie (lors de la scène du récit de guerre surtout), magnifique et méconnu film de David Lynch. Le cinéaste choisit de "filmer" au corps un vieil homme dans les habitudes basiques de sa vie, sans compassion ni d'ironie mal placée. Dernier film d'Harry Dean Stanton, qui fêta es 90 ans lors de la dernière semaine de tournage et dont la silhouette triste et la face lugubre resta inoubliable, l'acteur finira sa carrière par un sourire. Le film, très inspiré par la propre vie de l'interprète (guerre dans la marine, chanson, métier de cuistôt), est réalisé par John Carroll Lynch, homonyme de David Lynch qui, bizarrement, joue un rôle émouvant dans le film. De plus, l'oublié Tom Skeritt fut le compagnon d'infortune de l'acteur principal dans Alien. Ceci est troublant et suscite une émotion décuplée dans Lucky dont la deuxième partie (après la chute) est la plus réussie. Un temps, nous regrettons qu'un cinéaste plus inspiré n'ait pas plus développé un scénario souvent répétitif. Mais, au moins, à travers le beau regard triste de Dean Stanton, nous percevons son acceptation de sa mort réelle, il semble enfin préparé à la mort. la rencontre entre la fiction et la destinée d'un acteur rend Lucky, qui n'est pas un grand film, fort attachant. Tous les acteurs et actrices sont fort bien dirigés, avec une grande pudeur et la scène entre la black et le vieil homme formidable.
    cortomanu
    cortomanu

    66 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    Un film dans lequel il se passe tout parce qu'il ne se passe rien. Comme la tortue du film Harry Dean Stanton promène sa grande et vieille carcasse, se demandant ce qu'il peut bien en faire, façon cow boy solitaire et laconique. C'est lent. C'est beau. Et émouvant.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    un beau film un peu philosophique avec de belles rencontres et petites discussions. c'est un hymne à Harry Dean Stanton sur la vieillesse, la solitude et les p'tits plaisirs de la vie. un film lent , bien-sûr mais sans être ennuyeux et la est sa vraie réussite.
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    Un coup de cœur pour ce film assez particulier....On a le droit je trouve à une belle semaine pour les cinéphiles....Ce film empreint d'une mélancolie universelle a bien des atouts....Son format d'une heure 28, et puis surtout la qualité du jeu d'acteurs et des dialogues sur un sujet essentiel, le sens de la vie.....
    Il faut dire un grand merci ,Harry Dean Stanton qui porte le film , en jouant un vieillard de 90 ans, bougon et indépendant et qui résiste à tout ....Le film est doux avec de très belles photographies, le désert; les cactus, les ciels, les collines, et la musique a de très belles assonances, rendant même hommage parfois à John Ford...il y a des références au cinéma américain, le chapeau que porte David Lynch fait penser à Spencer Tracy, James Stewart ou ????? On pense aussi au film de David Lynch ( Une histoire vraie) et les références sont assez abondantes à d'autres réalisateurs ( Paris Texas semble évident quand l'acteur marche au milieu des cactus), etc....Au final le film laisse une impression riche et mélancolique, et partage quelque chose d'essentiel au cœur, comme dirait Saint Ex, et si nous écoutions les tortues, au moins le temps d'un film....Superbe métrage....
    cylon86
    cylon86

    2 281 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    Qu'on ait 20 ans ou 80, on a tous croisé la gueule d'Harry Dean Stanton dans un film. Sa carrière, s'étendant de la fin des années 50 à 2017 est émaillée de collaborations avec Wim Wenders, Ridley Scott, John Carpenter, Michael Curtiz, Monte Hellman, Sam Peckinpah, Francis Ford Coppola, John Huston, David Lynch, Martin Scorsese, Robert Altman, Terry Gilliam, Agnès Varda. On l'a tous donc croisé au moins une fois et si on l'a croisé on l'a forcément aimé. Cet acteur incontournable du cinéma américain à la carrière incroyablement solide mais discrète n'a tenu que le haut de l'affiche deux fois dans sa carrière : pour le "Paris, Texas" de Wim Wenders et pour "Lucky", réalisé par John Carroll Lynch, acteur aperçu dans "Fargo" et dans "Zodiac". A le voir maintenant que Dean Stanton est décédé, "Lucky" prend la forme d'un film testament terriblement touchant, dernière balade de cinéma passée en compagnie d'un acteur qui n'a jamais été mauvais et qui n'a jamais cessé de tourner. Jamais d'ailleurs un acteur n'a bénéficié à ce point d'un dernier film aussi beau et aussi pertinent, formant un superbe baroud d'honneur. L'histoire est pourtant tout ce qu'il y a de plus simple : à 90 ans, Lucky est un vieil homme solitaire habitant dans une petite ville dans le désert. A son âge, il fume un paquet de cigarette par jour et finit toujours la journée à siroter du Bloody Mary dans un bar avec son ami Howard (joué par David Lynch, vieux complice de Dean Stanton) qui vient juste de perdre sa tortue, enfuie dans le désert. Comme le médecin de Lucky le lui a dit, à son âge si le tabac ne l'a pas tué, il ne le fera pas maintenant et il lui faudrait une balle en argent ou un pieu dans le cœur pour l'achever. Mais Lucky se sent vieillir malgré tout et inéluctablement, la mort est proche. Tout en effectuant un constat assez lucide sur la vieillesse et la mort à travers quelques jours dans la vie de Lucky (filmé sous toutes les coutures, torse nu, en caleçon, en gros plan), le film vient pourtant adresser une belle note d'espoir à ses spectateurs. Car quand Dean Stanton, bougon parfois insolent se fend d'un discours sur l'inéluctabilité de la mort et du néant qui nous attend, il finit par sourire face à cette affirmation car, après tout, il n'y a que ça à faire. Un sourire adressé face caméra dans le dernier plan du film, un sourire comme un adieu, un sourire qui tire la larme à l’œil mais qui affirme une volonté de vivre ahurissante au sein d'un film auquel on pardonne ses longueurs tant il est beau et lucide.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    John Caroll Lynch a décidé de consacrer un film à un acteur dont tout cinéphile connaît au moins le visage. Un habitué des seconds rôles chez de grands cinéastes tels que David Lynch, que l’on retrouve d’ailleurs ici en tant qu’acteur. Ce second couteau inoubliable du cinéma américain c’est Harry Dean Stanton, 93 ans et certainement autant de films au compteur. Lorsqu’on sait que l’homme est décédé il y a quelques mois, la projection prend une toute autre saveur. Chaque séquence et chaque phrase (notamment lorsque son personnage parle du temps qui passe et du néant après la mort) adoptent alors un double sens et se parent d’une émotion et d’une nostalgie encore plus forte que ce qui était prévu. « Lucky », le surnom de son personnage, passe alors de l’hommage tardif à un éloge funèbre lumineux et flamboyant.

    Le long-métrage ne raconte pas grand-chose, il n’a même aucun fil conducteur. Mais cela n’a aucune espèce d’incidence négative sur le plaisir que l’on prend à le suivre. Si, tout du moins au début, on se dit que l’on va assister de manière répétitive aux habitudes et gestes quotidiens d’un vieil homme dans une bourgade perdue au fin fond d’un désert américain et que ça va devenir lassant voire ennuyant, on se trompe. Oui, « Lucky » prend son temps et montre la trivialité de la journée d’un homme dont les seules distractions sont son déjeuner le matin au café du coin, ses mots croisés devant la télévision ou son Bloody Mary du soir au bar de la ville. On assiste à la solitude d’un homme qui la vit bien et se contente des choses simples de la vie. D’un homme encore en pleine forme malgré son âge et empli de vivacité alors qu’il approche d’un siècle de vie. A ce titre, même s’il ne se passe pas grand-chose, ces petits riens contiennent une quantité de moments en or qui font tout le charme de « Lucky ». Et, au final, on se retrouve face une œuvre qui encense la vie tout en la disséquant à sa manière.

    Cette errance nostalgique mais malicieuse à suivre les pas de ce grand acteur recèle même parfois des trésors d’émotion ou d’humour. On a droit à un bel échange avec Tom Skerrit sur la Seconde Guerre Mondiale qui s’avère poignant et à un sublime discours de Stanton sur la cigarette lorsqu’il quitte son bar fétiche. Et là on est émus, happés par la malice (et la sagesse) diffuse dans les yeux de cet homme. Un couple gay s’embrasse devant lui au café et son geste d’incrédulité nous faire mourir de rire tout comme ses échanges avec un docteur étonné de sa bonne santé à son âge nous font sourire. « Lucky » est une somme de banalités sur la fin de vie qui font ce qu’est la Vie. C’est plein de jolies vignettes qui s’enchaînent tranquillement, toutes brillamment dialoguées. On suit cette balade nonchalante et immobile, jamais lassante, avec un grand plaisir car elle est bourrée de charme, tout comme on se souviendra longtemps du dernier plan malin d’un film beau comme tout. Et, surtout, on assiste au chant du cygne d’un acteur de légende dont on n’oubliera pas de sitôt le regard.
    Renard des surfaces
    Renard des surfaces

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Il fallait donc que ce soit sur un regard caméra qu'Harry Dean Stanton alias Lucky devait nous quitter ? Puis le désert l'éloignement, les derniers pas. C'est presque comme si lui-même savait que ce dernier sourire était l'appel pour le sommeil éternel. Car Lucky n'est même plus un personnage, il y a transparence avec l'acteur lui-même, un acteur qui a conscience de sa mort à venir et de la finitude humaine, en cela je pense immédiatement à la magnifique scène du banc de l'épisode 6 de la saison 3 de Twin Peaks qui là encore symbolise d'une manière simple et naturelle le repos éternel. Cela dit, le film ne se cantonne pas à vouloir faire passer ce message d'une mort inévitable aussi facilement. Au contraire, il se dégage une simplicité dans ce film, les personnages sont simples et par là même authentiques (même notre David Lynch à la recherche de sa tortue terrestre ), le lieu reste ce petit village d'un désert qui semble couper de tout (même de téléphone portable, il me semble pas en avoir vu à part dans une scène) et pas d’hybris à relever. C'est pourquoi les dialogues ne cherchent pas à dégager une leçon morale toute faite, on est juste amener à suivre la beauté d'un certain cynisme qui se dégage chez Lucky. Un film simple en somme mais touchant. J'aime ce genre de film où on veut pas nous donner de leçon de vie mais juste suivre « comme ça » les dernières déambulations de Stanton murmurant à coups de « bullshit » la clope à la bouche un peu même si c'est dans un autre univers le Paterson de Jarmusch. Cependant, il y a quand même une trame narrative qui se dessine, il y a bien voyage d’initiation pourrait-on dire même dans ce lieu clos. En effet la solitude de Lucky qui trouve son acmé à la suite d'une vilaine chute et de la séance chez le médecin qui s'ensuit se transforme au fur et à mesure en prenant conscience des autres qui sont tout aussi mélancolique que lui et qui ne recherchent qu'un peu d'amour. Mais là encore sans pathos. Car Lucky c'est à la fois le sage et l'enfant. On entre dans son passé avec une grande intimité et pudeur comme si Stanton se refusait au jeu de l'autobiographie, ce qui compte c'est le maintenant, l'habitude peut-être pour notre personnage. Bon je dois bien l'avouer je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme à la fin du film d'autant plus qu'Harry Dean Stanton était (est) mon acteur favori La musique espagnole et les coups d'harmonica n’arrangeant pas les choses. J'ai eu du mal à sortir de la salle. J'avais tellement envie que Lucky revienne faire quelques exercices de yoga et nous montrer son si joli sourire de vieux bonhomme qu'on aimerait prendre dans ses bras. Merci Lucky pour ce cadeau impérissable !
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Quand un acteur (John Carroll Lynch) passe derrière la caméra pour filmer un autre acteur (Harry Dean Stanton qu’on a pu voir, entre autres, dans « Paris, Texas » de Wim Wenders), cela donne une œuvre toute de finesse et se parant de subtiles teintes élogieuses. Non pas qu’il soit question ici de statufier qui que ce soit, pas même l’acteur principal du film (mort peu de temps après le tournage). Non, il s’agit plutôt de goûter à deux formes d’éloge qui sont aussi deux manières d’appréhender la vie, deux sagesses si l’on veut, l’une prônant la lenteur, l’autre se dévoilant comme un simple sourire.
    La lenteur, c’est celle de Lucky, joué par Harry Dean Stanton, qui, à son âge, n’a guère d’autre choix que d’opter pour un rythme apaisé. Manifestement, chacune de ses journées ressemble comme deux gouttes d’eau à celle qui précède autant qu’à celle qui suivra. Tout semble codifié et immuable, du lever au coucher, en passant par la toilette, les exercices de yoga, le café, les cigarettes, l’épicerie, les mots croisés et les shows télévisés. Dans une vie comme celle de Lucky, il n’y a plus grande surprise à attendre et il vaut mieux prendre le temps de tout apprécier, y compris même une invitation à un goûter d’anniversaire où le voilà qui chante une chanson mexicaine ! Rien qu’une petite variation pour rompre un peu la routine, à l’exemple d’un autre mini événement qui ne concerne rien moins que la disparition d’une tortue ! Le reptile (symbole de lenteur s’il en est) a trouvé le moyen d’échapper à la vigilance de son propriétaire (joué par David Lynch) et de disparaître dans la nature aride de ce coin de Texas. On a beau être lent, cela n’empêche pas d’avoir des velléités de liberté !
    Ah ! Si ! Il reste encore un événement qui s’invite pour perturber le train-train de Lucky. Car le voilà contraint de se laisser examiner par son médecin après avoir fait une chute soudaine et inexpliquée à la maison. Cela étant, le docteur ne lui trouve rien de déficient et lui conseille même de continuer à fumer ! A son âge, après tout, à quoi bon abandonner ce plaisir ? Bien que remis de sa chute, Lucky ne s’encombre d’aucune illusion, il sait qu’il n’en a plus pour bien longtemps. Et, pour lui qui affirme ne pas croire en l’âme, il n’y a rien à espérer de plus que la vie présente. Tout passe, tout est éphémère, comme il l’affirme, et il vaut mieux sourire que se lamenter. C’est ce que l’on retient de cet homme : son sourire. Que l’on partage ou non son scepticisme, qu’importe ! Tout ce qui compte, c’est qu’on a affaire à un beau personnage.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Chouette film vraiment pour ce dernier clin d'oeil d'Harry Dean Stanton qui trouve ici un superbe dernier rôle devant forcément l’interpeller quelque part.
    Premier long métrage de John Carroll Lynch, type déjà repéré pour sa tronche de psychopathe, qui en passant derrière la caméra fait juste ici pile-poil dans la cible, avec ce "road-movie" sans véritable voyage, si ce n'est celui du temps qui file - d'une la vie qui inéluctablement vous échappera tout bientôt.
    Ça pourrait être mélodramatique - pathos à gogo - etc... or c'est tout l'inverse : drôle - léger - acide mais aussi tendre & lumineux.
    Film dont le billet devrait être remboursé par les caisses de retraites et à mon sens vivement conseillé à ceux qui aimaient retrouver Harry Dean Stanton, ici entouré de quelques vieux routiers très efficaces.
    A voir vraiment sans modération !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Un vieux philosophe dans un long-métrage intimiste. C’est le récit d’un cow-boy solitaire qui vit de manière monotone dans une bourgade au milieu du désert. Stanton apporte son charisme unique au personnage, transcendant un récit sobre et subtil. C’est un film généreux et intelligent sur la vieillesse dont on ne ressort pas indifférent.
    Nicolas R.
    Nicolas R.

    14 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2017
    Il y a quelques mois, l'immense Harry Dean Stanton nous a quittés. Une grande perte pour le septième art. Mais juste avant de tirer sa révérence, le comédien nous a offert un chef-d'œuvre, un film dans lequel il a tutoyé la perfection absolue de son art. Lucky, c'est la chronique crépusculaire d'un homme qui a vieilli et qui déambule aujourd'hui dans sa petite bourgade du fin fond de l'Amerique. C'est aussi le portrait d'un vieux cow-boy solitaire qui fait parti d'un ancien temps révolu, un ancien temps archivé par l'Amérique moderne. Entre drôlerie, truculence et émotion, *Lucky* est un bijou, une merveille proposée par l'acteur John Carroll Lynch. Et si Stanton raflait un Oscar à titre posthume ?

    Critique complète : http://mondocine.net/cinema-lucky-critique-film-stanton/
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