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    Patagonia, el invierno
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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Les sélections et les palmarès du festival de San Sebastian méritent toujours qu’on s’y attarde. Durant l’édition 2016, Que dios nos perdone (Noirceur et nihilisme exaucés) de Rodrigo Sorogoyen avait obtenu le Prix du meilleur scénario. Pour sa part, Patagonia, el invierno s’était vu décerner le Prix Spécial du Jury alors que son directeur de la photographie, Ramiro Civita, avait été récompensé par le Prix de la meilleure photographie. Après visionnement de ce premier film d’Emiliano Torres, nous ne pouvons que reconnaître que ces deux récompenses étaient pleinement méritées. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2018
    Sous ses allures de western, ce drame argentin possède malheureusement un rythme assez lent. Ce qui est quelque peu dommage car l'interprétation est de qualité, la photographie est d'une réelle beauté et l'histoire plutôt intéressante . En l'état ,il s'agit tout de même d'un tres bon film, mais avec une mise en scène un peu plus tonique, on aurait pu assister a une oeuvre encore plus marquante.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Un film âpre, sans concession, qui commence un peu comme un western. En dépit de sa lenteur, on ne s'ennuie jamais, du moins je ne me suis jamais ennuyé, car la beauté de la nature, l'intensité du récit, la présence des protagonistes sont envoûtants. La cruauté de l'issue finale crée le malaise et révolte. Jusqu'à quand des hommes seront-ils contraints à vivre et trimer dans de telles conditions ?
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Même si le film est dur par ce qu'il décrit, la rudesse de passer l'hiver dans une hacienda (ferme d'élevage de moutons), que les caractères des personnes sont aussi rudes, il faut reconnaître une beauté profonde à tout ce qui est paysage, neigeux ou pas, pampa, ou montagnes et reconnaître aussi une émotion face à la beauté et la lenteur du scénario.....Certes ce n'est pas un feel good movie spoiler: (il y a un crime)
    , mais le rythme est magnifique , proche de la contemplation, et les personnages brillants par leur simplicité et leur intelligence....On ressort de ce film chargé d'une émotion vraie, et peut être spoiler: triste sur le déroulement des évènements
    , mais c'est du bon cinéma c'est certain
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juillet 2017
    C'est lent l histoire est confuse surtout à la fin ou l on ne comprends pas ce qui se passe vraiment mais les images sont belles
    Desman
    Desman

    3 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2017
    Un Western argentin des temps modernes, où les héros sont aussi mutiques que ceux de Sergio Leone (on est obligé d'y penser !). Le rythme est lent, les paysages superbes, la vie simple et rude.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Rarement un film sera parvenu à être à ce point à l'image de son sujet : "Patagonia, el invierno" - dont le titre original est "El Invierno", "L'Hiver" - est un film âpre, rude et superbe, altier, fascinant, comme le sont les paysages de la Patagonie éponyme. Ce sont eux qui apparaissent d'ailleurs en premier à l'écran, vaste pampa légèrement ondulante et brûlée par le froid, trouée de quelques lacs épars et d'anfractuosités de mer, et barrée, en fond, par un chapelet de montagnes découpées en aiguilles comme seul semble pouvoir en produire un imaginaire d'artiste. Quelques chevaux à demi sauvages se trouvent là, semblant plus à même, avec leurs quatre pattes, que les hominidés bipèdes, de résister au vent inlassable qui s'acharne sur cette langue de terre.

    Le réalisateur, Emiliano Torres, énonce volontiers son désir de faire de cette région extrême le troisième personnage du film, aux côtés des deux hommes qui s'affronteront pour elle. En réalité, les paysages recueillis par son objectif se posent d'emblée en personnage dominant, pareil à l'ogre des contes qui ne fait qu'une bouchée des petits êtres qui s'agitent à ses pieds. Dominants, ils le sont par l'ampleur, la taille, mais aussi la majesté et le pouvoir de séduction.

    Pourtant, les acteurs choisis parviennent à s'imposer, chacun à sa manière : Alejandro Sieveking, le visage aussi raviné que les paysages, mais empreint d'une noblesse hiératique, incarne Evans, responsable de l'hacienda éleveuse de moutons et de chevaux qui lui impose une mise en retraite aussi brusque que peu désirée. A la manière d'un Don Quichotte des temps modernes, il refuse ce réel et lance sa haute et droite silhouette dans un combat voué à l'échec. Cristian Salguero, plus petit, trapu, mais doté d'une agilité et d'une habileté animales, est Jara, l'homme plus jeune qui lui succédera et tentera de lui résister...

    "Patagonia, el invierno" est un grand film, qui tout à la fois nous transporte aux antipodes et nous fait retrouver des sentiments intimes et familiers : l'attachement à un sol, la force et la grandeur de l'univers qui nous charrie ; face à elles, notre difficulté, toute humaine, à accepter le passage du temps, à laisser la place, au propre comme au figuré...
    nicopav
    nicopav

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Reposant
    Filme classiquement
    Sans artifices
    Mettant en avant les décors. Naturels
    La puissance immobile et sourde des acteurs
    Sans musique
    Un film assez fort
    Mais lent lent
    On peut aimer ou s ennuyer
    Moi j ai aime
    Car j aime ce rapport a la nature
    J ai évite la refelixion sociale sur le capital qui met à l écart les vieux
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2017
    Il y a des films où il se passe plein de choses, ou qui sont très "speedés", et où on s'ennuie. Il y en a d'autres où il ne se passe pas grand chose, ou qui paraissent très lents, mais dans lesquels la magie de la mise en scène et celle du montage, auxquelles s'ajoute la très grande beauté des images, arrivent sans problème à vous captiver du début jusqu'à la fin. C'est ce qui se passe avec ce premier long métrage de l'argentin Emiliano Torres, un réalisateur qui a fait ses classes en tant qu'assistant de Icíar Bollaín dans "Même la pluie" et de Emanuele Crialese dans "Golden Door" et "Terraferma". Toutefois, c'est plutôt vers Kelly Reichardt ("Wendy et Lucy", "La dernière piste", "Night moves", "Certaines femmes") qu'il faut se tourner si l'on tient absolument à "classer" ce nouveau venu.

    C'est avec beaucoup de délicatesse qu'Emiliano Torres nous parle de ce qui se déroule sur plusieurs saisons dans une estancia située dans le sud de la Patagonie, quelque part du côté de El Calafate et de El Chaltén. Beaucoup de délicatesse dans un environnement d'une grande rudesse : des hommes rudes, un travail rude, un climat rude. Et que dire de l'antagonisme entre le vieux contremaître, poussé à la retraite par ses patrons et dont la fille refuse de l'accueillir, et le nouveau contremaître, un homme jeune aux origines guaranis venant du nord de l'Argentine ! Arriver à être délicat dans un tel contexte n'est pas donné au premier réalisateur venu, mais Emiliano Torres y parvient parfaitement. Bien aidé par la qualité de la lumière de Ramiro Civita, son directeur de la photographie, il impressionne par sa conduite du récit, par la rigueur de ses plans et sa science du montage, par sa façon de caresser les scènes avec une caméra qui ne bouge pas ou si peu, une caméra qui, sans arrêt, effleure les personnages avec une grande douceur.

    Bien sûr, il n'est pas pour grand chose en ce qui concerne l'exceptionnelle beauté de la nature qui entoure l'estancia, avec, vers l'ouest, l'impressionnante barrière montagneuse de la chaîne des Andes. Quant aux deux comédiens principaux, ils sont superbes : Cristian Salguero, qui interprète Jara, le nouveau contremaître, un comédien qu'on avait vu dans "Paulina" de Santiago Mitre ; Alejandro Sieveking, un comédien chilien pour le rôle d'Evans, le vieux contremaître, vu dans "El Club" de Pablo Larrain et "Les vieux chats" de Sebastián Silva et Pedro Peirano.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Des chevaux qui trottent dans la neige : l'image est toujours aussi cinématographique. Ceci dit, El invierno (rebaptisé Patagonia pour sa distribution française), bien que localisé dans une estancia argentine, n'a rien d'un western. Et ne s'inspire ni de Jeremiah Johnson ni de La chevauchée des bannis. Chronique d'un ranch qui a deux vies, l'été avec les moutons jusqu'à leur tonte, l'hiver avec seulement un gardien, le film raconte une transmission de pouvoir non voulue entre un vieil homme et un nouvel arrivant. El invierno surprend en incurvant sa ligne narratrice de l'un à l'autre et en faisant coïncider leurs trajectoires dans ses dernières minutes. Le développement de l'intrigue est un peu laborieux et la forme excessivement contemplative mais le film a des qualités plastiques certaines et une mise en scène limpide. Un premier essai pour Emiliano Torres qui a été auparavant premier assistant-réalisateur sur une vingtaine de films. On suivra ce nouveau metteur en scène argentin avec attention, à l'avenir.
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