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Synopsis
Après avoir travaillé toute sa vie dans un ranch isolé en Patagonie, le vieil Evans est remercié et remplacé par Jara, un homme plus jeune qui veut s’installer avec femme et enfant. Mais quand l’hiver arrive, la région est bloquée par la neige. Il n’est plus seulement question de travailler mais aussi de survivre dans des conditions extrêmes. Désespéré et seul, Evans essaie d’effrayer Jara pour le faire partir. La confrontation est inévitable, quand l’un essaie de revenir, l’autre veut rester. Dans les somptueux et énigmatiques paysages de Patagonie, le film raconte la solitude, la rudesse du travail et la difficulté de laisser sa place.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Il y a des films où il se passe plein de choses, ou qui sont très "speedés", et où on s'ennuie. Il y en a d'autres où il ne se passe pas grand chose, ou qui paraissent très lents, mais dans lesquels la magie de la mise en scène et celle du montage, auxquelles s'ajoute la très grande beauté des images, arrivent sans problème à vous captiver du début jusqu'à la fin. C'est ce qui se passe avec ce premier long métrage de l'argentin ...
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islander29
645 abonnés
2 177 critiques
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4,0
Publiée le 23 avril 2018
Même si le film est dur par ce qu'il décrit, la rudesse de passer l'hiver dans une hacienda (ferme d'élevage de moutons), que les caractères des personnes sont aussi rudes, il faut reconnaître une beauté profonde à tout ce qui est paysage, neigeux ou pas, pampa, ou montagnes et reconnaître aussi une émotion face à la beauté et la lenteur du scénario.....Certes ce n'est pas un feel good moviespoiler: (il y a un crime)
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Gérard Delteil
139 abonnés
1 814 critiques
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4,5
Publiée le 9 juin 2018
Un film âpre, sans concession, qui commence un peu comme un western. En dépit de sa lenteur, on ne s'ennuie jamais, du moins je ne me suis jamais ennuyé, car la beauté de la nature, l'intensité du récit, la présence des protagonistes sont envoûtants. La cruauté de l'issue finale crée le malaise et révolte. Jusqu'à quand des hommes seront-ils contraints à vivre et trimer dans de telles conditions ?
In Ciné Veritas
67 abonnés
883 critiques
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3,5
Publiée le 4 octobre 2018
Les sélections et les palmarès du festival de San Sebastian méritent toujours qu’on s’y attarde. Durant l’édition 2016, Que dios nos perdone (Noirceur et nihilisme exaucés) de Rodrigo Sorogoyen avait obtenu le Prix du meilleur scénario. Pour sa part, Patagonia, el invierno s’était vu décerner le Prix Spécial du Jury alors que son directeur de la photographie, Ramiro Civita, avait été récompensé par le Prix de la meilleure ...
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La Patagonie telle que Emiliano Torres l'a filmée apparaît comme le troisième personnage du film. Le cinéaste explique que cette zone de la Patagonie, située au sud-ouest de Santa Cruz, est la moins connue de la région. "Il n’y a pas de baleines, pas de pingouins ni de lacs, c’est une zone de travail rurale avec un climat très dur mais qui pour moi a une beauté unique et ça m’intéressait de filmer ce lieu, mais pas pour en faire un film de paysag
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Fascination pour les grands espaces
Patagonia, el invierno est un film qui se déroule dans un milieu naturel très hostile. Emiliano Torres raconte que le fait d'avoir toujours vécu en ville a développé chez lui une fascination pour les grands espaces ouverts et les voyages : "J’ai toujours été attiré par l’immensité de la Patagonie et ses horizons infinis ; grâce à mon travail comme assistant de direction pendant 21 ans j’ai beaucoup voyagé."
Tournage difficile
Le tournage de Patagonia, el invierno a été difficile, compte tenu des sept heures de lumière par jour et du vent qui soufflait à 80 km/h. Emiliano Torres se rappelle : "Il n’y avait pas de signal pour le téléphone, pas d’internet évidemment. Ce fut un vrai exercice d’adaptation mais ça m’a obligé à faire du cinéma de manière essentielle, sans sophistication. Nous avons eu deux semaines de tournage en hiver et quatre en été, mais nous avons dû l’
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