Avis sur The Last of Us

Un film intriguant, énigmatique, sans dialogues mais tout à fait passionnant : une expérience sensorielle pour le spectateur dont il ne sort pas indemne, une métaphysique ouverte que chacun recomposera à sa façon. Il y a dans cet itinéraire un retour aux forces originelles, mises en scène par l’épure du traitement, une bande-son hiératique, le souffle épique de la survie. Qu’est-ce que cachent les arbres ? Que disent les regards ? Comment se résoudront les silences ? Cette immersion n’est pas rousseauiste pour autant : bien au contraire, The Last of us nous parle du « dernier d’entre nous », de la rupture du contrat social, de la perte d’humanité de nos sociétés, du retour actuel à la loi bestiale du plus fort, de la solitude face aux loups qui nous entourent et aux forces qui nous dépassent, de la nécessité de revenir à l’essentiel. Une lune bienveillante accompagnera « N » qui reste un migrant incertain, ou bien n’est-ce pas l’énergie de sa propre détermination à résister au monde des loups dans sa quête de la source ?

Un homme marche dans le désert. Vers un camion qui le transportera vers un eldorado magnifié ? Pas du tout, c'est une fausse piste, The last of us n'est pas un film sur l'odyssée d'un migrant mais tout autre chose, que l'on ne pourra qu'essayer de deviner. Ce que l'on sait, c'est que cet individu a décidé de fuir, loin des hommes et de la société, et de vivre seul (ou presque, laissons la surprise), au milieu de la nature. Etrange film, à contre-courant de toute la production cinématographique, dont le premier mérite est de ne pas prendre le spectateur en otage, lui laissant la possibilité d'imaginer un passé à ce drôle de héros et les raisons qui l'ont poussé à prendre la tangente et à devenir un Robinson volontaire. Aucune parole n'est prononcée durant le film et l'action y est sans doute moins spectaculaire que dans Mission impossible mais il s'y passe pourtant constamment quelque chose : d'initiatique, de réaliste et même d'onirique et de fantastique sur la fin. Non, on ne s'ennuie pas un seul instant dans The last of us, à condition d'avoir l'esprit ouvert et l'envie de découvrir un cinéma sortant des sentiers archi rebattus. Ala Eddine Slim, cinéaste tunisien qui en est à son coup d'essai, a particulièrement soigné ses images, sa bande-son (avec une musique intermittente) et son montage. Présenté à Venise en septembre 2016, son film a mis un temps fou à parvenir sur nos écrans. On attend avec d'autant plus d'impatience le prochain.

Il est parfois difficile, voire impossible, de porter un jugement serein sur certains films : a-t-on aimé ? y a-t-on trouvé de l'intérêt ? du plaisir ? "The Last of Us", typiquement, fait partie de ces films. Sans parole, le plus souvent dans un environnement sombre, ce film suit les déambulations d'un jeune africain qui tente de gagner l'Europe. Tout d'abord réaliste, le film se transforme assez vite en conte allégorique. Mi-documentaire, mi-fiction, "The Last of Us" est un film qui surprend et qui demande un gros effort de concentration de la part du spectateur.

Un film culte dès avant sa sortie.

Un migrant perd son partenaire en arrivant en Afrique du nord, et tente la traversée de la Méditerranée sur une barque de pêche qu’il a volée. Contre toute attente il arrive sur une côte sauvage, couverte de forêt. Il y survit et fait une très curieuse rencontre.

Le film est tout à fait particulier et intéressant dans sa forme, d’une très grande sobriété.

spoiler: L’absence totale de dialogues, une bande son qui se résume aux bruits d’ambiance et à deux brefs passages musicaux n’empêchent pas d’être capté par le film, dans toute sa durée, grâce à la qualité des images (paysages désertiques et marins immenses et plats, expression des visages, nature envahissante dans laquelle se fondent les personnages dans la seconde partie) mais aussi à la tension que le récit très linéaire réussit à entretenir.
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Sur le fond, on peut lui donner de nombreuses interprétations, autour de l’incertitude qu’ont les migrants quant à l’aboutissement de leur périple.

La forêt inhospitalière dans laquelle il arrive et le vieil homme sauvage qui l’y accueille figurent-ils une vision négative de l’Europe ? spoiler: La dissolution du héros dans la nature, qui sert de chute surprenante au film figure-t-elle bien une mort acceptée ?…]
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Ce film n'a pas une grande portée mais il a sa grande originalité, naturaliste et réaliste. Sans dialogue, il permet une dimension supplémentaire sur le vivant avec des images et des sons bien retranscrits. Il manque un peu de perspective mais son propos n'était pas de trop en donner surtout avec ce titre sibyllin.

Film ou il n’y a aucune parole ou presque. Tout est silencieux et represente l isolement de ces personnes, ces refugiés et de leur vie si terrible. Ce film met mal a l aise du début à la fin et vous prend aux tripes par sa réalisation et son jeu d acteur. Il n’y a aucune musique, tout n’est que bruits alentours

La comparaison entre le jeux vidéos fait mal très mal ... Les expressions et le jeu des acteurs du .. jeu sont bien plus convaincants que ceux de la série. Il est difficile aussi de voir les modifications énormes entre la série et le film. On reproche souvent à Depardieu d'avoir joué dans les misérables, on a le même problème ici les acteurs sont beaucoup trop "bine nourrs" pour être crédible dans un univers postapocalyptique ou la faim rode.

Le maître mot de cette série est Adaptation : si vous vous attendez à voir 100 % du jeu, vous allez être déçu.
Peu ou pas de collecte de munitions, vivres etc ... Pas de crafting d'armes, peu d'infectés, pas d'infiltration.
Niveau violence : on se croirait dans une série Disney, pour une série post-apocalyptique style walking dead, tout est suggéré mais pas montré.
Côté casting : ni exceptionnel, ni mauvais.Pedro Pascal joue comme dans the Mandalorian (rarement avec émotions) et Bella Ramsey, qui joue une ado, peine à cacher le fait que c'est déjà une adulte (bon courage pour la suite où elle devrait avoir 5 ans et 10 centimètres de plus).
Au final on ne sort que très déçu par ce gachis malgré le budget investi.
A oublier et à passer à autre chose.