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    Crimes du coeur
    Note moyenne
    3,2
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

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    3,5
    Publiée le 19 août 2022
    Carrière très erratique que celle de Bruce Beresford qui venu de son Australie natale, aura dû attendre un long moment avant de pouvoir épouser pleinement sa vocation de réalisateur qu’il avait pourtant exprimée concrètement dès l’âge de 19 ans au moyen de courts-métrages. Parti tenter sa chance en Angleterre sans succès, il accepte un travail de monteur au Nigeria. C’est en 1972 à 32 ans et en Australie qu’il peut enfin réaliser « Les aventures de Barry McKenzie », comédie qui connaîtra un succès d’estime et à laquelle il donnera une suite qui sera aussi un succès. Il repart en Angleterre où il ne parvient toujours pas à se faire une place. De retour en Australie, il réalise « Héros ou salopards » film sur la guerre des Boers. Le film décroche une nomination aux Oscars et est sélectionné dans plusieurs festivals dont Cannes. Une aubaine, car âgé de 40 ans, Bruce Beresford commençait sérieusement à désespérer. C’est alors qu’il traverse l’Atlantique pour mettre en scène le magnifique « Tender Mercies » en 1983, sans doute son meilleur film, qui permet au grand Robert Duvall de remporter son unique Oscar. Viendra ensuite « Miss Daisy et son chauffeur » en 1989, drame antiraciste qui décrochera l’Oscar du meilleur film et celui de la meilleure actrice pour Jessica Tandy. Contre toute attente la carrière de Bruce Beresford ne décolle pas vraiment, se poursuivant modestement pour ensuite décliner, le voyant se consacrer à partir de 2010 à la mise en scène d’opéras. Niché au sein de cette filmographie atypique et peut-être éclose trop tardivement, se trouve « Crimes de cœur », adapté de la pièce de théâtre éponyme de Ben Henley (Prix Pulitzer en 1979) dont l’auteur écrit lui-même le scénario. À la suite du coup de feu tiré sur son époux sénateur par l’une d’entre elles (Sissy Spacek), trois sœurs se retrouvent après de longs mois de séparation dans la maison de leur grand-père hospitalisé, où elles ont passé leur enfance après que leur père soit parti et que leur mère se soit suicidée. Les tempéraments de Lenny (Diane Keaton), Meg (Jessica Lange) et Babe (Sissy Spacek) sont radicalement opposés, complexé par son physique pour Lenny qui est restée dans la maison familiale, immature et insouciant pour Babe qui agit au gré de ses humeurs et de ses envies parfois déroutantes, libéré et égocentrique pour Meg qui a réussi à se faire un petit nom dans la chanson. Autour d’elles, leur cousine Chick (Tess Harper) un peu jalouse de Meg et Doc Porter (Sam Shepard) qui leur a fait tourner la tête à toutes dans leur prime jeunesse. Le contexte est comme souvent dans ce type film un peu difficile à introduire mais le formidable talent des trois actrices finit par emporter l’adhésion grâce à leur capacité à faire entrer le spectateur en empathie avec ces trois sœurs qui parviennent à surmonter leurs petites rancœurs à force de souvenirs cocasses et d’acceptation mutuelle des petits travers et angoisses de chacune auxquels s’ajoute une sororité indéfectible par-delà les aléas de la vie d’adulte. L’alchimie entre les trois actrices était bien sûr indispensable et le sensible Bruce Beresford a parfaitement su la provoquer et la restituer sur l’écran comme Robert Altman un peu avant lui dans le plus nostalgique et mélancolique « Reviens Jimmy Dean, revient « (1982) avec les quatre autres merveilleuse actrices que sont Cher, Kathy Bates, Karen Black et Sandy Dennis. Pour réussir ces films d’atmosphère introspectifs, la direction d’acteurs est un atout indispensable. Robert Altman et Bruce Beresford comme leurs filmographies respectives (plus imposante et prestigieuse pour Altman) le démontrent, avaient cet atout dans leur manche.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 novembre 2012
    Peu à peu on finit par rentrer dans le film grâce aux trois actrices principales, ça reste assez particulier tout de même.
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