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    Vice
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    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2019
    Portrait à charge d'un homme de l'ombre, ce "Vice" ne décerne pas à D.Cheney un prix de vertu, c'est le moins qu'on puisse dire, pas plus qu'à sa femme et à sa bande de va-t-en guerre, qu'on a pu traiter de faucons. Analyse implacable d'une démocratie parlementaire complexe où le libéralisme triomphant apparaît comme une menace pour l'humanité, le film nous assène une masse d'infos sur le fonctionnement des arcanes du pouvoir aux USA qu'on peine à garder en mémoire, tant elle est foisonnante. Accroché par le portrait psychologique sans concession mais très ambivalent de Cheney, pour ma part je me dépêchais malheureusement d'oublier ces infos, à mesure que je les comprenais. Qu'importe, toute cette tambouille reste néanmoins un éclairage très formateur, même s'il est pour le moins flippant. Voilà qui ne risque pas de me rendre fan des yankees républicains !... Dans ce panier de crabes, toute la distribution campe avec justesse une belle brochette de crustacés où C.Bale est impressionnant : il campe un looser intuitif qui flaire avec génie les vents favorables, se prend au jeu du pouvoir sans sortir du bois, sait faire feu de tout ce bois qui le cache et ne rechigne pas à s'appuyer sur sa redoutable compagne. Cherchez la femme et méfiez vous-en, car si elle fut l'avenir de cet homme, elle n'est surement pas celui de l'humanité ! Au sommet de leur ascension sociale, la scène de lit dans laquelle le couple se déclame du Shakespeare vaut son pesant de cacahuètes... Colin Farell en D.Rumsfeld, monstre de cynisme et de vulgarité assumée, fait bien froid dans le dos lui aussi, bref toute la distribution est à l'unisson pour nous jouer au petit poil une sacrée partition. Le montage alterne des séquences pédagogiques, typées docu-fiction, avec des scènes purement fictionnelles, façon biopic tragi-comique. Le scénario, brillant, foisonne en trouvailles, clins-d'oeils au spectateur dont la fausse fin au premier tiers du film n'est pas le moins réussi. Tout ça nous donne l'impression de regarder par le trou de la serrure chez les grands d'un monde pourri jusqu'à l'os, et c'est sans doute pourquoi ce biopic réussi génère un profond malaise. On en rirait moins jaune si le décompte chiffré des victimes civiles et militaires du conflit en Irak n'était pas là, juste avant le générique de fin, pour asséner un dernier constat, glaçant : les réelles conséquences mondiales de l'égocentrisme élitaire américain relèvent du registre des crimes contre l'humanité !... L'enjeu d'un film tel que "Vice" est de taille dans une démocratie qui tient tant de place dans le monde : la liberté d'expression permet à des trublions comme Mc Kay de donner libre cours à leur verve satirique, le ver est dans le fruit et ma foi c'est utile d'être informé. Car un homme averti en vaut deux, surtout quand il peut ou croit pouvoir changer le monde en votant. Mais les électeurs vont-ils encore se... "trumper" longtemps ?.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Des raccourcis ciblés pour des idées toujours bien véhiculées. On pourrait en avoir marre de cette période de présidence et pourtant on reste suspendu et ignare face à la vraie posture du pouvoir et sa fragilité. Un personnage plus qu'intéressant qui se devait d'être mis en lumière.
    FaRem
    FaRem

    7 420 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2019
    En deux mots, "Vice" est fascinant et effrayant. Fascinant de voir l'ascension de cet homme viré de Yale, car il passait ses joueurs à boire et à se battre, et effrayant de voir tout ce qu'il a pu faire avec la complicité de ses collaborateurs alors qu'il n'était "que" vice-président et que c'est soi-disant un poste fictif et sans vraiment de responsabilité. On pourrait faire une critique unique pour chaque tranche de 10/20 minutes tant il y a de choses qui son évoquées dans ce film. La première partie nous montre un homme qui n'a pas encore de grandes ambitions qui parvient toujours à retomber sur ses pattes lors des nombreux échecs qu'il subit notamment dans le milieu politique ce qui l'oblige à aller travailler dans le privé. Une partie intéressante et soft qui est conclue par un générique... Oui, Adam McKay se fait vraiment plaisir pendant deux heures. La deuxième partie est par contre beaucoup plus glaçante avec Dick Cheney plus manipulateur que jamais qui profite des failles du système pour faire absolument tout ce qu'il veut et l'on connait les conséquences de tout ça. De l'attentat du 11 septembre à l'envahissement de l'Irak, tout ce qui est raconté est édifiant. On connaissait plus ou moins les faits dans les grandes lignes, mais on en apprend plus dans les détails avec les rouages et les coulisses de cette situation de crise, ce qui est très intéressant. Ce que j'ai aimé dans ce film en plus d'être parfaitement rythmé et mis en scène de façon très originale avec un ton humoristique très agréable, c'est que le traitement est ludique. Ce n'est pas le même sujet, mais c'est ce que j'avais reproché au réalisateur dans "The Big Short" qui était trop technique et pas assez divertissant. Ici, on apprend des choses et on passe aussi un bon moment, ce qui fait une vraie différence au final. Voix off, propos grinçant, running gag sur les infarctus, le réalisateur nous propose une satire mordante, amusante, édifiante et instructive. En plus de tout ça, Adam McKay peut se reposer sur un casting 5 étoiles. Les seconds rôles sont très bons tandis que Christian Bale qui est méconnaissable et impassible affiche une présence impressionnante. En somme, c'est un très bon film qui est aussi maîtrisé sur le fond que sur la forme.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Un très bon film au casting 5 étoiles, avec Bale et Rockwell réellement impressionnants. Si on peut reprocher au film d'être un pamphlet parfois à la limite de la caricature (le personnage de George W. Bush) et de ne pas s'embarrasser de faire trop dans le détail, il faut se souvenir que tout ceci est basé sur des faits avérés, même si l'angle choisi est évidemment de suivre un parti pris que l'on peut parfois discuter. Malgré tout, le film est réellement efficace et intéressant à suivre, sans chercher non plus à faire outrancièrement la morale: contrairement à ce que nous propose ce genre de films en général, Vice laisse en effet au spectateur le soin de juger de ce qui est montré et rien que pour ça c'est une réussite.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Dick Cheney. Un nom qui semblait si familier durant le mandat Bush Jr mais dont nous ne savions finalement pas grand chose. Et c’est là tout le sujet de Vice, s’attaquer à la vie de cet homme de l’ombre qui a fortement pesé dans la politique américaine depuis les années 70. Le terme « s’attaquer » prend d’ailleurs ici tout son sens tant le cinéaste Adam MacKay va s’acharner à démonter tout un système politique à travers cette figure énigmatique et controversée. Il n’y aura jamais tromperie sur la marchandise tant la démarche est explicite, nous assistons ici à un véritable film à charge pleinement assumé. Et comme tout film à charge qui se respecte, il n’y aura aucun consensus possible et les avis auront du mal à être unanimes. D'autant plus que la liberté de ton de Vice peut aussi dérouter plus d’un spectateur. Un film aux multiples facettes donc qui a beaucoup de choses à raconter et avec panache. Peut-être un peu trop?

    Après une courte (et amusante) séquence d’introduction présentant les difficultés à faire un film sur un homme aux nombreuses parts d’ombre, le film démarre in media res dans un contexte qui constitue le point d’orgue de la carrière de Cheney : les attentats du 11 Septembre. Mais comment cet homme peu connu et peu charismatique a-t-il pu se retrouver dans cette salle pour prendre des décisions urgentes pour solutionner cette crise inédite et inouïe ? C’est l’un des propos du film, montrer cette ascension sur les marches du pouvoir et les étapes/limites à franchir pour arriver ses fins.

    La narration du film, non-linéaire, est assurée par un mystérieux personnage dont on apprendra le rôle un peu plus tard. Difficile de ne pas être intrigué par ce procédé tout comme il est difficile de ne pas être intrigué par le portrait dressé de Dick Cheney qui apparaît déjà comme étant un homme de contrastes dès sa jeunesse. Aussi intelligent qu’intenable (viré de Yale après une bagarre), mutique et imprévisible, difficile d’imaginer que cet électricien troublé deviendra l’un des hommes les plus puissants de son pays. C’est ce qui est d’ailleurs très intéressant, de voir comment un homme si effacé d’apparence parviendra petit à petit à poser ses pions pour affirmer son emprise autour du pouvoir, aidé par une épouse aux dents longues.

    Et c’est ce qui est vraiment palpitant dans ce film, cette progression de Cheney dans la vie politique. Cette plongée dans les arcanes du parti républicain est captivante avec l’accumulation de plusieurs contextes géopolitiques controversés et passionnants (la guerre du Vietnam, le Watergate, le 11 Septembre, etc.). Les grandes étapes de cette carrière sont à la fois marquées par le travail, la chance et les opportunités plus que par un réel sens. On notera cette scène marquante où Cheney s’interroge un temps sur la vision politique des républicains, ce qui déclenchera un fou rire chez Donald Rumsfeld (incarné ici par Steve Carrell). Le film est dans l’ensemble très cynique et acerbe sur le monde politique, ce qui aurait pu être plus marquant s’il ne cantonnait pas qu’au simple monde républicain.

    C’est bien là toute la limite d’un film orienté politiquement et qui ne va pas faire preuve d’un sens de la nuance exemplaire. Ça vise juste dans bien des cas mais ça tombe également dans la facilité et la spéculation. Spéculation qui, même si elle apporte un point de vue intéressant sur Cheney et l’Amérique en général, reste très discutable sur le plan éthique. Ceci dit la part de véracité reste majoritaire et fait plutôt froid dans le dos. Quand on pense à l’intervention américaine en Irak qui favorisait les intérêts de Cheney ou encore la douleur qu’il inflige à sa fille homosexuelle en se positionnant contre les avancées LGBT, on se dit qu’on avait affaire à un sacré personnage qui contraste fortement avec l’image qu’il dégage.

    Vice est donc un film à l’image de son personnage : plein de contrastes. On a d’un côté une mise en scène dynamique et originale qui sort des sentiers battus du biopic mais ce côté insolent peut s’avérer lassant à la longue tant les effets se multiplient trop souvent. Sur le fond il y a de la matière qui pousse à la réflexion et qui dérange mais encore une fois le côté très orienté et à charge peut déranger. D'autant plus qu’il ne s’agit pas forcément de sujets ultra récents. Contemporains certes mais pas récents. On les connaissait les mensonges liés à l’invasion de l’Irak et les fameuses armes de destruction massives. Et si en parler et montrer les coulisses est intéressant, j’ai l’impression que McKay cherche à nous choquer à partir d’un truc inouï que nous connaissions déjà. C’est du moins la sensation que j’en ai eu, peut-être est-ce dû à cette fougue et cette énergie créatrice folles mais mal canalisées?

    J’appuie volontairement sur les aspects plus dérangeants du film pour mettre en avant ce qui me perturbe un peu mais je ne peux pas dire que je ne l’ai pas apprécié. Il y a quand même une certaine intelligence de traitement dans l’ensemble et le récit est prenant grâce à son approche quasi documentaire. Christian Bale offre une performance solide tant il arrive à s’effacer derrière son personnage (et pourtant Dieu sait que les métamorphoses d’acteurs m’insupportent). On notera également les prestations excellentes d’Amy Adams, Steve Carrell et Sam Rockwell. Ce dernier est génial d’ailleurs dans son incarnation d’un George W. Bush sur lequel on a un angle de vue intéressant, celui d’un pantin plus que d’un leader.

    Vice soulève des questions intéressantes tantôt avec habileté tantôt avec maladresse. Il peut enthousiasmer comme exaspérer et faire preuve de finesse comme de lourdeur. Et c’est vraiment dommage que le parallèle très évitable avec la politique de Donald Trump soit dressé dans cette scène de générique qui tombe dans une facilité vulgaire. Pour le reste on tient un film intrigant qui nous offre une plongée passionnante dans le monde politique malgré quelques défauts parasites. L’ampleur du sujet était peut-être trop grande pour tenir sur un seul film de 2 heures mais ce qui est évoqué a de quoi marquer, interroger et alarmer.

    C’est d’ailleurs ce qui fait que je recommande le visionnage de ce film qui explore des pistes intéressantes sur lesquelles le spectateur peut s’appuyer pour creuser le sujet de son côté. C’est ce qui pourra définir Vice, à savoir un fond brut très riche mais traité de manière un peu trop superficielle.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    897 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Depuis qu'Adam McKay, alors réalisateur quasi-attitré des comédies loufoques de Will Ferrell, s'est lancé dans le biopic en 2015 avec l'excellent The Big Short, on se demandait quelle tournure allait prendre sa carrière. Ni une ni deux, il récidive de manière cette fois-ci plus politique en mettant en scène la montée au pouvoir du polémiqué Dick Cheney, de son rôle de petit faire-valoir à la Chambre des Représentants à son poste de vice-président aux côtés de George W. Souhaitant tirer son épingle du jeu et éviter au maximum de proposer un biopic ennuyeux, McKay nous livre un long-métrage passionnant car finalement très drôle et parfois même déstabilisant. En effet, quand il n'ajoute pas des interludes du narrateur qui casse le quatrième mur, le film s'avère déstructuré au possible, alternant entre passé et présent et entre réalité et fiction, le tout parsemé de séquences inattendues qui tendent à expliquer de manière souple et limpide des détails politiques que l'on pourrait trouver barbant ou incompréhensibles. Des séquences comme un serveur proposant un menu à base des crasses que le Sénat va prévoir ou un petit montage humoristique à base de photos interchangeables dévoilant la mise en place des futurs dirigeants du pays. Le casting quatre étoiles n'est pas en reste, que ce soit Amy Adams épatante en Lynne Cheney ou encore Sam Rockwell en W. Bush, tout aussi convaincant que le fut Josh Brolin dix ans plus tôt. Christian Bale est, lui, comme d'habitude bluffant, son talent ne se résumant pas à prendre 20kg pour le rôle mais bel et bien en adoptant la gestuelle, les mimiques et la voix de l'ex-Vice-Président. Parfois plus proche de la comédie que du drame, Vice est une œuvre singulière passionnante de bout en bout qui se hisse sans mal au sommet des biopics politiques.
    MC feely
    MC feely

    74 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Pour un film sur une personnalité politique c'est plutôt bon,on sent bien sur que le film est orienté politiquement évidemment, mais il reste dans l'ensemble efficace et montre bien comment fonctionne la machine politique avec ses opportunismes,ses absences de convictions et son cynisme.Dick Cheney est incarné avec brillo par Christian Bale qu'on reconnait pas avec le maquillage c'est bluffant et qui joue un personnage (vice président de l'administration Bush) qui est l'incarnation de l'individu attiré par la gloire et le pouvoir par n'importe quel moyen,la en l’occurrence il participera fortement à déclencher une guerre en Irak qui a tuée des centaines de milliers de gens pas forcément concernés pour la plupart par les attentats de 2001 et sans retrouver d'armes de destruction massives avec un Cheney qui nous soutien ne rien regretter,que ça a protégé les usa avec aucune remise en question ça en dit long sur le type...3,5/5
    defleppard
    defleppard

    306 abonnés 3 244 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2019
    Biopic sur Dick Cheney......bien sans être passionnant non plus sur la durée..........................3 étoiles.....!!!!!!
    Heidi75013
    Heidi75013

    8 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2019
    Christian Bale est comme toujours dans l'excellence, cependant le jugement de valeur pleinement affiché sur Dick Chenney a complètement bloqué ma lecture du film. Sa lenteur est désespérante, à voir après une bonne nuit de sommeil, au risque de piquer du nez.
    orlandolove
    orlandolove

    114 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Le réalisateur combine avec brio une forme ultra ludique (on s'amuse beaucoup) et un fond implacable et glaçant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    L'histoire de l'Amérique bat aux portes de nos cinémas, en ces temps complexes de relation internationale. Et pour autant, le cinéaste nous invite à regarder le passé politique récent des USA à travers le personnel troublant Dick Cheney, plus intéressé de pouvoir et de conquête du monde, que d'idéal politique, avec un air à la fois très drôle, très cynique, mais aussi profondément inquiétant. Car "Vice" raconte justement cela : la façon dont cet être alcoolique, désinvolte. et incroyablement libéral, est parvenu à rentrer dans la Maison Blanche jusqu'à occuper le poste de Vice-Président aux côtés de George W Bush.

    Vice sonne l'ambiguïté. Le spectateur ne peut s'empêcher de comprendre le terme comme, certes le préfixe de la fonction que Cheney occupait au moment du 11 septembre 2001, mais surtout comme l'expression d'une façon d'exercer un pouvoir autocratique, dénué de toute forme d'empathie, au service des grands patrons et des idées réactionnaires. Pourtant, derrière l'homme politique, il y a une famille. Justement, on se rend compte combien l'épouse de Cheney a considérablement tenu les rênes d'un pouvoir exigeant et insensible.

    La mise en scène opte pour un rythme relevé. Les chronologies se mélangent et on cerne l'ironie et l'humour en faisant raconter le destin exceptionnel de cet homme par un américain lambda. Si le format est relativement dense, l'ennui est rare. On nous donne à voir une Amérique à la limite de la repentance dans l'analyse qui est faite notamment de la guerre du Golf. "Vice" est donc un film essentiel, à cette heure, où sonne le tocsin d'un nouvel impérialisme américain, dépourvu d'éthique, mené par un Trump aussi fou que singulier.
    Mathieu L
    Mathieu L

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    La première heure est vraiment longue, pas mal de longueurs et pas trop de cohérence la suite est plutôt agréable, la succession des actions se fait plutôt bien, on apprend beaucoup de choses.
    Caine78
    Caine78

    6 028 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Avant tout réservé à un public américain (déjà que l'Histoire de notre pays on a parfois du mal, alors celle des autres...), « Vice », sans faire de révélations fracassantes, apparaît rapidement comme un biopic assez original dans sa forme et percutant sur le fond. Plus la carrière d'Adam McKay avance, plus celui-ci semble vouloir lui donner un tournant politique, qu'il assume donc totalement ici. Audacieux également de s'intéresser à un homme de l'ombre, sans le moindre charisme, resté finalement presque peu connu alors qu'il était juste vice-président des États-Unis... Tout aussi intéressant de découvrir que celui-ci était quasiment le « cerveau » de George W. Bush, notamment lors de la désastreuse et funeste intervention américaine en Irak. Le film s'arrête longuement et logiquement sur cet aspect, même si l'on regrette un peu, du coup, que ce dernier ne s'attarde plus longtemps sur d'autres aspects de ces huit années de pouvoir, les événements pouvant apparaître parfois un peu complexes si l'on n'est pas « spécialiste » du sujet. Ce sont mes seules (légères) réserves, le parcours du bonhomme étant décrit avec précision, mettant bien en avant sa dimension totalement insaisissable, mystérieuse, jusque dans sa façon de se déplacer, s'exprimer (on a l'impression que chaque mot est difficile à prononcer) ou encore son absence quasi-totale d'empathie spoiler: (l'homosexualité de sa file restant l'heureuse exception, et encore, mise à mal par la suite)
    . Dans ce rôle complexe, Christian Bale livre une nouvelle prestation « transformiste » étonnante, bien secondé par Sam Rockwell et surtout Steve Carell, ma chérie d'amour Amy Adams m'ayant semblé moins éclatante que de coutume. Sincèrement, je ne suis pas sûr qu'il y avait vraiment moyen de faire un meilleur film, les saillies humoristiques spoiler: (ce générique façon « La Petite maison dans la prairie » en plein milieu ne semblant jamais s'arrêter, ce narrateur dont on ne découvre l'identité que dans les dernières minutes ou encore le « débat » dans les dernières minutes, j'ai trouvé ça vraiment savoureux)
    comme les apartés cyniques au possible ou donnant une vraie personnalité à ce biopic pas comme les autres. En tout cas, voilà un titre qui, à défaut de captiver (pas simple, au vu du sujet), mérite indéniablement qu'on y jette un œil attentif.
    Tchetchile
    Tchetchile

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2019
    Ce que j’ai vraiment apprécié c’est le travail de mise en scène très punchy limite enjoué pour raconter l’ascension politique d’un ultra libéral au comble du conservatisme. Un peu comme si on racontait l’histoire en mode rock star d’un personnage politique qui n’a absolument rien de la rock star !
    Quel ballet d’opportunistes et carriéristes politiques !
    C’est une lecture subjective du mandat Bush toutefois le message est amené avec subtilité.
    Encore une fois ce qui m’a le plus plu dans ce film c’est son format original au service d’une lecture acide du monde politique.
    Je recommande!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Absolument incroyable, un film certes orienté mais qui énonce des faits vérifiables.
    Les moments d'humour permettent de cerner le personnage dans sa globalité et restent pertinent.
    Un moment de dingue et qui enclenche un réflexion de fou.
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