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    Transit
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    35 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    Transit est le film le plus ambitieux de Christian Petzold. Bien davantage que Jerichow, Barbara ou Phoenix. Et déroutant, forcément, avec le choc des temporalités, le Marseille d'aujourd'hui étant le cadre de l'exil de citoyens allemands fuyant le fascisme durant la deuxième guerre mondiale. En refusant d'adapter le livre d'Anna Seghers sous forme de récit historique, le cinéaste prenait le risque de la désorientation, dans une approche cousine du fantastique. S'il est indéniable que ce postulat gêne dans un premier temps, il faut en accepter l'augure et se laisser entraîner par un récit qui ne cherche pas la crédibilité à tout prix mais s'aventure au contraire dans des contrées mentales et imaginaires, beaucoup plus confuses, romanesques au possible, bien que terriblement distanciées. La sensation est étrange, renforcée par une voix off on ne peut plus littéraire et une armature fragile d'histoire de roman noir avec un personnage énigmatique et sacrificiel et une héroïne mystérieuse et errante. S'il y avait un regret, d'ailleurs, ce serait de ne pas voir davantage Paula Beer à l'écran, enfin de retour après Frantz, et aux magnifiques cernes de fatigue. Finalement, nous ne sommes pas si loin de Casablanca, dans cette ambigüité des temps où la différence entre un sauveur et un salaud ne dépend que d'un geste. Transit n'est certainement pas le film le plus évident de Petzold mais il est sans aucun doute celui qui mérite le plus d'être revu pour sa richesse et son climat en clair-obscur. Quant à savoir s'il parle des migrants de notre époque, oui, bien sûr, à sa façon, sans donner de leçons. Nous sommes tous des réfugiés, d'hier, de maintenant ou de demain.
    Agathe R.
    Agathe R.

    12 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2018
    Film ennuyeux aux nombreuses incohérences scénaristiques. À commencer par cette usurpation d’identité que ni le consulat ni la police ne soupçonne et aussi par cette relation ridicule entre les deux personnages principaux. Bref franchement peu d’intérêt...
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2018
    Le cinéma de Christian Petzold est un cinéma grave, austère, qui traite de sujets sociétaux et politiques complexes. Cette fois, le réalisateur plante sa caméra en France, à notre époque, mais dans un contexte politique totalement imaginaire. L’Allemagne aurait succombé à un gouvernement fasciste, poussant des milliers de réfugiés à tenter de fuir leur pays en Amérique, en passant par la France. La situation est complètement inédite, dans un contexte où les immigrés européens concernent essentiellement des pays pauvres, dévastés par les guerres ou les tourments écologiques. De fait, le point de vue surprend. On découvre une police française décomplexée, violente, qui traite ses réfugiés comme des criminels. Toute ressemblance à des situations réelles serait évidemment fortuite. Le spectateur s’interroge même s’il n’est pas dans un énième récit sur l’occupation allemande pendant la dernière guerre, avec ses arrestations terribles qui, on le sait, ont terminé dans les pires camps de la mort.

    La voix de Darroussin accompagne le récit, comme si le scénario était lui-même une allégorie romanesque. L’écrivain commente cette histoire où il est certes autant question de fuite et d’immigration, que de dérobade identitaire. Car notre héros, Georg, prend l’identité d’un écrivain célèbre, récemment suicidé, pour obtenir un Visa et fuir au Mexique. S’ensuit alors une aventure remplie de quiproquos amoureux.

    Il est difficile de ne pas juger de la beauté très sobre de l’œuvre. Pour autant, le scénario s’enlise dans une complexité narrative qui empêche le spectateur de s’impliquer et de se fondre à l’histoire. On tombe alors dans un méta-commentaire intérieur permanent, pour ne pas perdre le fil d’histoire, ce qui a pour effet principal d’aseptiser le propos et mettre de côté l’émotion. L’expérience devient alors purement intellectuelle, au point parfois de l’ennui. On est loin de la beauté froide de son film « Barbara ». Au contraire, « Transit » ne convainc pas, comme si le film s’était arrêté au bord de son sujet.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Ah... que j'ai ce sentiment confus d'être passé à côté, de n'avoir pas tout pigé.
    J'avais pourtant beaucoup aimé Phoenix & Barbara mais là . . .
    Inverser les rôles : les allemands qui fuiraient un fascisme français... Européen, éviterant ainsi les camps et autres ignominies, pourquoi pas oui. Mais alors sans toutes ces incohérences scénaristiques, car ici rien ne tient vraiment debout, en commençant par ce type qui usurpe tout de même une fausse identité durant les 4/5èmes du film, sans jamais être inquiété dans les 2 Consulats (quelles billes tout de même....) ou par tous ces flics hargneux mais juste aveugles :-(
    Projeter cette allégorie des sans-papiers & migrants, mais pourquoi cette amourette idiote et toutes ces scènes qui n'amènent rien, à part une désagréable distorsion du récit.
    Bref, je ne suis pas rentré dedans et je lui préfère mille fois la "
    La Lune de Jupiter " de Kornél Mundruczó qui tirait dans le même sens, juste en plus Fantastique.
    Bref, ce film est pour moi d'un certain ennui avec le sentiment d'un beau ratage.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Grosse déception pour ce film après les excellents Barbara et Phœnix. Je ne suis jamais entré dans ce nouveau film de Christian Petzold qui, en développant une forme atypique - la transcription de l'Occupation à notre époque - se perd un peu en affèteries et bizarreries. Le talent de l'acteur principal ne suffit pas à donner du corps et de l'esprit à cette fable intemporelle.
    Kikuchiyo-san
    Kikuchiyo-san

    40 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Christian Petzold complexifie et radicalise ses réflexions sur la réminiscence et l'errance en faisant de notre présent le fantôme du passé. Il y a un vrai plaisir langoureux à s'abandonner dans une faille temporelle incertaine, quelque part entre 1940, aujourd'hui et des lendemains inquiétants... À cette temporalité vaporeuse et si originale répondent une mise en scène comme toujours au cordeau et des saillies mélodramatiques émouvantes. Le moindre geste, regard, la moindre chanson fredonnée paraît étonnamment chargé, densifié quand les personnages errent à ce point dans des limbes ensoleillées.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Un drame troublant et atypique au contexte fictif faisant un parallélisme avec les réfugiés fuyant l’occupation et un régime fasciste pour l’Amérique ...
    AZZZO
    AZZZO

    268 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 avril 2018
    Dans "Phoenix", Christian Petzold avait manipulé les thèmes du mensonge, de la délation, du fascisme, de l'identité et de l'amour perdu avec tellement de subtilité et de délicatesse qu'il avait transformé toutes les pièces de ce puzzle en un tableau fascinant. Mais, probablement qu'à trop avoir été félicité, l'enfant aveuglé par la vanité s'est mis en tête de composer une nouvelle oeuvre magistrale en reprenant les mêmes pièces et en posant un bandeau sur ses yeux. Quelle catastrophe ! L'histoire librement inspirée du roman d'Anna Seghers n'a ni queue ni tête, la réalisation est sans saveur et le jeu des acteurs aussi pénible que Daroussin racontant l'action en voix-off. Tant de talent ainsi gâché, quelle déception ! Il ne faut pas flatter les gosses excessivement, ça leur fait perdre la tête !
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Un film qui est composé comme un livre. cette sensation étant renforcée par la voix off bien sûr qui nous guide tout le long de l'histoire. Mais même les personnages sont vraiment haut en couleur et magnifiquement joues. Surtout l'acteur principal qui possède l'adaptabilité de Joaquim Phoenix et la fragilité/force de Case Affleck. Entendre de l'allemand mélangé au français donne une sensation vraiment de modernité. On se croirait un peu dans un conte intemporel et inconnu. Comme s'il n'y avait que le téléspectateur qui faisait naître Georg. Bref un film qui donne énormément à réfléchir et donne envie de le revoir. Dommage que la musique ne soit pas superbe que certaines scènes soient trop attendues aussi ou trop classiques.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 mai 2018
    Un film aux métaphores incompréhensibles, d'un bout à l'autre, l'intellectualisme dans tout ce qu'il a d'insupportable, de snob, du grand n'importe quoi qui pense avoir une grande profondeur. Et qui est juste d'un grand ennui.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2018
    « Transit » de Christian Petzold, le réalisateur allemand de « Phoenix » (2014) et de « Barbara » (2012) notamment, est un film qui nous replonge dans la période très trouble de la fin de la seconde guerre mondiale avec l’afflux à Marseille de personnes espérant un visa pour émigrer en Amérique du sud ou au Mexique, au plus vite avant que la « purge » ne les rattrape.
    Georg (Franz Rogowski), allemand se cachant dans le Paris en cours de purge, va croiser par hasard un compatriote écrivain, Weidel, qui s’est suicidé à Paris avant la « purge » et il a comme mission d’accompagner clandestinement en train à Marseille un autre compatriote qui lui va mourir de ses blessures durant le voyage. Georg va alors rencontrer la femme et le fils de cet homme mort … et à de multiples reprises son chemin va croiser une femme en noire (Paula Beer) qui partage le sort d’un Médecin Allemand qui lui aussi doit partir pour l’Amérique du Sud mais sans elle. Progressivement Georg va prendre l’identité de l’écrivain pour fuir au Mexique … mais cette femme en noire n’est autre que Marie, l’ancienne femme de l’écrivain, dont Georg a le fameux visa pour partir … mais avec son mari. Une période de l’histoire trouble où la différence entre le sauveur et le salaud ne dépend que d'un geste et chacun d’attendre le dénouement de ce film.
    Une histoire complexe car Georg est déroutant, peut-être à la recherche de lui-même (?), mais une histoire riche sur l’humain avec le thème de l’errance, de l’abandon, de la résignation (cf. le suicide de la femme juive aux 2 chiens) … renforcée par la présence en voix off d’un narrateur (Jean Pierre Darroussin) qui vient rythmer les étapes du film. De plus et de façon volontaire ce film se déroule anachroniquement de nos jours avec une police omniprésente, des rafles, des dénonciations, des trafics … peut-être comme si cette histoire de « migrants » au sens large du terme avec tous ses problèmes humains était éternelle ou comme si nous étions en fait tous des réfugiés potentiels ?
    Un film complexe à revoir je pense dans quelque temps pour en goûter la subtilité du propos.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Un film très prétentieux, assez navrant et agaçant du fait d’une inscription très ostensible, trop réflexive, dans la catégorie du « film d’auteur ». De fait, Christian Petzold se complaît dans un pseudo formalisme paresseux. Certes, en procédant à une transposition très indéterminée, mais néanmoins indexée sur l’Histoire, du schéma de l’Occupation nazie (ex. : on ne nous dit pas qui sont les « fascistes », et seules des bribes de dialogue nous font supposer que les individus traqués sont principalement, comme sous le joug nazi, les communistes et les Juifs), il produit un brouillage temporel qui est assez intéressant, mais il désorganise et subvertit à peu de frais les repères cognitifs du spectateur (ex. : tous les persécutés du film parlent allemand, ce sont des policiers français qui mènent les rafles, etc.). Il est vrai qu’il utilise habilement le flou contextuel pour amplifier notre perception du caractère kafkaïen des procédures bureaucratiques et policières. Cependant, il fait un usage abusif de la litote et de l’ellipse. L’incomplétude et le flottement finissent par perdre de leur charme, et on peut même se demander si leur fonction n’est pas de nous leurrer en compensant les carences intrinsèques de l’écriture et de la réalisation. Par ailleurs, les interventions de la voix off ne se fondent pas de manière fluide dans le film, et elles nous gratifient d’une sorte de prose durassienne assez insupportable, sans doute celle d’Anna Seghers : un flot insignifiant de platitudes pseudo-intimistes qui se veulent subtiles et poétiques. Pour ce qui est de la photographie, hormis quelques beaux plans ici ou là, rien de vraiment soigné et rien de bien intéressant, même si l’énigmatique visage de Georg (Franz Rogowski) peut bien séduire par la douceur presque enfantine de ses traits et de ses expressions. Le meilleur du film réside sans doute dans son traitement croisé de la duplicité mal assumée (celle de Georg, l’usurpateur d’identité) et du déni pathologique (celui de Marie Weidel, qui continue de chercher son mari). Et c’est vers la toute fin que passe furtivement devant nos yeux l’image la plus poignante du film, peut-être évocatrice du déni qui menace désormais Georg : celle d’une Marie toujours aussi somnambulique, mais désormais fantomatique, qui poursuit inlassablement sa quête…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Quel navet !
    Je ne connaissais pas ce directeur, je suis allée voir ce film sur recommandation d'une amie franco-alllemande. J'ai découvert une seule (et bonne idée), raconter les choses avec la mise en scène d'aujourd'hui. Mais cela ne suffit pas pour faire un film ! Il n'y a pas de scénario -enfin, il y en a un, mais si pauvre ! La voix off est insupportable et le personnage de Marie, pathétique (une femme qui ne comprend rien et passe ses journées à chercher quelqu'un sans poser de questions ni se douter de rien). Ah oui et ****spoiler**** quelqu'un peut-il m'expliquer le suicide de la femme aux chiens ?
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2020
    Undine articule passé et présent par le prisme des maquettes de la ville de Berlin comme pour raccorder l’histoire aux traces qu’il en reste et les récits d’autrefois – l’inscription au fond de l’eau – aux adaptations que l’on fait d’eux, simples variations autour d’un même thème. Cette articulation vitale de l’ancien et du neuf était déjà centrale dans Transit, puisque le cinéaste se proposait de mettre en scène les déportations de la Seconde Guerre mondiale dans un Paris et une Marseille d’aujourd’hui, sans tenir compte de l’exigence de reconstitution historique, ses décors, ses costumes… Un tel choix surprend mais séduit sans tarder l’intellect comme la rétine tant par la puissance esthétique qu’acquièrent d’aussi simples procédés que par leur pertinence pour dire la déportation non comme factuelle mais comme phénomène social universel. Le décalage convertit les personnages et le spectateur en sans-papiers sans date ni lieu de résidence, sinon un petit hôtel de qualité toute relative qui recourt à la délation et au chantage. Nous suivons des corps aller et venir dans des décors en tension, constamment sur le point de se voir remplir de forces de police au son des sirènes ; leurs moyens de transport sont multiples, du train au bateau en passant par le taxi et la marche à pied. Ce qui transite ici, c’est de l’humain, c’est du sentiment qui réagit avec d’autres sentiments, ceux d’un enfant privé de son père ou d’une femme sourde-muette qui communique et communie par la comptine ; c’est aussi le roman que compose l’écrivain, Georg, mais qu’il ne publie jamais ; c’est enfin l’identité qui vole aux vents, les photos jetées dans les toilettes, les papiers qui ne viennent pas, une Marie revenue d’entre les noyés, entrevue dans la salle d’un café et destinée à être attendue. Christian Petzold se plaît à égarer son spectateur pour mieux le rattacher à l’intrigue amoureuse, belle parce que fugace : elle ne laisse pas de traces, elle semble irréelle, fruit des fantasmes du protagoniste principal, à l’image de la disparition d’une ressortissante allemande au son des mouettes. Transit compose ainsi une réflexion concrète, tout en mouvement, sur notre condition de passager illégal parce qu’humaine parce que régie par des sentiments dont l’origine est une arabesque qui fond ensemble les temporalités pour ne garder que des motifs : une main posée sur celle de l’autre, un corps masculin perché à la fenêtre qui se reflète dans la vitre au féminin, un regard dernier lancé devant, pour avancer en marche arrière.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2018
    Mais qu'est ce qui est arrivé au talentueux Christian Petzold, qui nous a donné récemment des films remarquables comme Phoenix ou  Barbara, pour avoir pondu ce navet inconsistant! 

             Au départ, il y a un roman d'Anna Seghers publié en 1944 et décrivant la situation des réfugiés coincés à Marseille. Petzold a voulu en tirer un récit intemporel. Bon, on est plus ou moins dans notre époque: les voitures sont contemporaines, et il y a des tags pleins les murs..... Mais il n'y a que les bateaux pour traverser l'Atlantique.

             Aujourd'hui, donc, les barbares arrivent. Les fascistes tiennent déjà l'Allemagne, ils ont pris Paris, ils approchent d'Avignon. Dès qu'ils arrivent, ils organisent des rafles, ils ouvrent des camps. Les réfugiés allemands s'entassent à Marseille, attendant un visa pour le Mexique, via l'Espagne et les US (???), il leur faut donc des visas de transit. Ils font la queue aux consulats. Il y a un chef d'orchestre, une femme qui garde deux chiens de race. Cela pourrait être des figures pittoresques, cela tient plutôt de la caricature...

             Georg (Franz Rogowski) est arrivé à Marseille avec les papiers d'un écrivain, Weidel, que le Mexique semble tout prêt à accueillir, ainsi que sa femme. Mais Weidel s'est suicidé, et personne au consulat ne s'aperçoit que ce n'est pas la bonne personne. Quant à Marie Weidel (Paula Beer) elle a quitté son mari. Elle vit maintenant avec un médecin, Richard (Godehard Giese), lui aussi en attente de partance. Ce qui ne l'empêche pas de tomber dans les bras de Georg, dont elle ignore l'identité factice, et de rechercher Weidel. Dans cette histoire, personne ne semble savoir ce qu'il veut vraiment -surtout Marie, qui passe son temps à courir de droite et de gauche comme une canette décérébrée.  Et que je te monte dans le bateau salvateur, et que je te redescend.... Abracadabrantesque et absurde. Aucun des personnages n'a la moindre réalité charnelle, la moindre existence. 

             Pour ajouter au côté intello tordu du film, un narrateur (Jean Pierre Darroussin) le commente à la troisième personne....

             Nul! A oublier....
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