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    L'Enfant de Goa
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Enfant de Goa" et de son tournage !

    Source d'inspiration

    Santosh est un "héros positif". Bien que son obstination à aller en classe et à y être le meilleur suscite la jalousie et déclenche la colère de Juze dit « Slum Landlord », il oppose à cette violence une résistance pacifique. Miransha Naik nous en dit plus sur ce qui lui a inspiré ce personnage : 

    "Du côté de Goa, et en Inde en général, on rencontre souvent des gens comme Santosh. Très appréciés de leur petit cercle de proches, mais isolés du fait de leur condition misérable, leur inertie face aux mauvais traitements dont ils sont les victimes en fait vite des laissés pour compte. Certains comme Santosh qui trouvent la force de résister s’en sortent. J’ai connu quelqu’un comme lui, il a grandi dans le même village que moi. Je me suis inspiré de son histoire."

    Côté casting

    Hormis Rushikesh Naïk (Santosh), Sudesh Bhise (Juze) et Pranav Narote (Abdul) et Prashanti Talpankar (Tai), la plupart des acteurs sont des non professionnels et vivent à Goa. "Lorsque je faisais les castings de mes courts métrages, avant L’Enfant de Goa, j’ai pu rencontrer beaucoup de jeunes talents, des personnes avec un réel potentiel. Ils avaient juste besoin d’apprendre à travailler. Des ateliers ont été mis en place, je leur ai montré des films et indiqué le jeu que je recherchais. Il ne leur a pas fallu longtemps pour s’adapter", se rappelle Miransha Naik.

    1er long

    Originaire de Goa, Miransha Naïk a suivi un cursus scénario à l’école Whistling Woods International à Mumbai. En 2012, il commence à travailler en tant que scénariste pour la société de production “Gitanjali Creations”, puis autoproduit ses courts métrages sous la bannière Thin Air Productions. L'Enfant de Goa est son premier long métrage.

    Cadre temporel

    L'Enfant de Goa se situe en 1999 parce que pour ce récit Miransha Naik s'est inspiré de personnes et de situations ayant vraiment existé, à la fin des années 1990.

    2 mondes

    L’action de L'Enfant de Goa se déroule dans un village à deux pas des touristes, de la plage, et pourtant ces deux mondes semblent être séparés par une frontière. "A l’heure actuelle, rien n’a encore changé. C’est comme si nous vivions dans deux mondes différents. C’est d’ailleurs un aspect que j’aborderai dans mon prochain film, Holy Fire", précise Miransha Naik.

    Note d'intention du réalisateur

    "Depuis mon enfance, j’ai toujours vu des personnes comme Juze dans tous les villages aux alentours de Goa. Ces propriétaires de bidonvilles abusent de leur pouvoir et exploitent les personnes les plus vulnérables comme les immigrés.

    A l’origine colonie portugaise, Goa, état riche, a toujours été perçue comme une sorte d’Eldorado, attirant de ce fait un important flux migratoire. Bien avant la décolonisation en 1961, un grand nombre de personnes venues d’autres états d’Inde venait à Goa chercher du travail. Comme tous les immigrés du monde entier ils prenaient les emplois que les Goans ne voulaient pas faire, des boulots occasionnels et précaires.

    Inévitablement, les autochtones se considéraient comme mieux éduqués et méprisaient les nouveaux arrivants.

    Dans mon film, Santosh est un enfant de Goa, mais du fait de son isolement avec sa grand-mère malade, il est vulnérable, sans protection, et se retrouve au même niveau qu’un immigré. Il est victime d’exploitation, de mauvais traitements et est considéré comme un étranger par les autres villageois. Sa résistance passive aux injustices énerve Juze. Blessé et désabusé, il atteint un point où il ne peut plus accepter toutes ces humiliations.

    Aujourd’hui encore, beaucoup de gens, pour la plupart des immigrés, purgent des peines de prison pour avoir tué leurs oppresseurs qui les auront poussés à bout et à se révolter.

    Santosh est assez intelligent pour comprendre que la question n’est pas « qui » mais « que » doit-il tuer : en l’occurrence, sa peur. Je voulais montrer aussi que, quel que soit le poids de ces « Juze », ils finissent tous par tomber sur plus forts qu’eux.

    Dans mon village j’ai été témoin de la domination et de la chute d’un de ces “Slum Landlord”, et c’est ce souvenir qui a inspiré mon film." 

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