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    Call Me By Your Name
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    641 critiques spectateurs

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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2018
    Luca Guadagnino signe une jolie romance mais qui ne laisse malheureusement qu’un parfum d’amour d’été, marquant, certes, mais parfois anecdotique.
    traversay1
    traversay1

    3 127 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Jusqu'à maintenant, le meilleur film de Luca Guadagnino était sans conteste Amore, pourtant imparfait de par sa mise en scène grandiloquente et précieuse. Après le plouf de A bigger Splash, qu'il vaut mieux passer sous silence, le réalisateur sicilien nous donne enfin la merveille que l'on était en droit d'attendre. Call me be your Name est la chronique d'un été italien, entre balades à vélo, dégustation d'abricots, plongeons dans l'eau fraîche d'un étang et déhanchements joyeux sur la musique des Psychedelic Furs. L'été des 17 ans d'Elio et celui de son éveil amoureux. Que la romance soit gay n'est somme toute qu'un détail tant il est avant tout question de désir, d'attachement, de tendresse et de peine. A la manière des grands maîtres italiens classiques, Guadagnino prend son temps pour installer une atmosphère émolliente, saturée de sensualité. Pudeur et délicatesse alliées pour une montée progressive de l'attraction de deux épidermes. Avec des moments banals, en apparence, de bonheur qui ne dit pas son nom, et des instants de grâce, magnifiés par une mise en scène aérienne et élégante (tout le contraire de Amore). Le film est un éloge de la beauté et de la culture distillé de façon sereine et dionysiaque, un peu comme chez Sorrentino mais sans l'extravagance, ce qui est bien aussi. Le scénario écrit par James Ivory, rien de moins, est évidemment la base de la réussite du film, tellement le réalisateur de Chambre avec vue sait comme nul autre peindre avec pudeur et sensibilité les emballements du coeur. Une histoire que la nouvelle pépite franco-américaine, Timothée Chalamet, porte très haut avec une interprétation remarquable qui lui a valu une première nomination aux Oscars. Call me by your Name a été tourné dans la petite ville lombarde de Crema. Un nom manifestement prédestiné.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    364 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    Beaucoup aimé, mais un peu par intermittences j'ai envie de dire, il y a de très beaux moments, surtout dans tout ce qui touche à l'éveil sexuel du personnage de Elio, mais le récit en lui-même m'a laissé un tantinet de marbre dans le sens où on reste trop dans la candeur et l'absence de bouleversement, c'est tout tracé, quand il fait la connaissance de Oliver on a compris, bien que le film joue des ambiguïtés ça ne trompe pas grand monde. Cela dit c'est très bien mis en scène, avec un côté solaire et élégant, j'ai ressenti un véritable dépaysement, comme si j'étais dans ce petit coin d'Italie alors qu'il faisait -5 dehors en réalité, lé réalisateur a réussi à me capturer, me captiver moins. Le casting est quant à lui parfait, le jeune acteur principal est formidable, et je m'en veux un peu de ne pas avoir été aussi ému que son personnage lors de la dernière partie du film, je ne saurais comment l'expliquer.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Un jeune homme et un adolescent s'apprêtent à faire l'amour, la caméra détourne sa focale, s'arrête sur la date de 1981 écrite sur le mur et prolonge son mouvement latéral jusqu'à un arbre, sans doute centenaire. Cette figure esthétique est sans doute l'annoncée d'un récit tout à la fois ancré dans une époque, les années 80, mais surtout profondément universel sur les hésitations amoureuses. "Call me by your name" a tout du film à clichés aux premiers abords. Le récit se passe dans un écrin ensoleillé du nord de l'Italie, les personnages sont enfermés dans un ensemble de stéréotypes intellectuels et bourgeois. Le temps paraît indéfiniment long et le spectateur se demande s'il ne va pas quitter la salle avant la première heure. Et pourtant, soudain, magie sans doute de la narration, et donc du cinéma, le film entraîne ses spectateurs dans un bouleversant essai sur l'amour, qu'il soit d'ailleurs hétérosexuel ou homosexuel. Les langues se mélangent. On parle tout autant italien, français, qu'anglais. Les déambulations dans les cités italiennes sont toutes somptueuses, particulièrement quand le regard de la caméra s'empare de la poésie d'un site antique, ou la sauvée des eaux d'un éphèbe de bronze. Surtout, "Call me by your name" est un voyage sentimental qu'il faut regarder à son terme pour une des dernières séquences, celle qui réunit un père et son fils. On écoute l'intelligence même des confidences entre un homme expérimenté et sensible, et un fils abattu par les ravages de l'amour. On écoute la possibilité de la générosité, une démonstration jamais vue au cinéma de l'empathie. On reconnaît la plume magnifique du très grand réalisateur James Ivory dans ses soubresauts romantiques et apaisants. "Call me by your name" est un film qui fait du bien à l'âme et au cœur.
    lara cr28
    lara cr28

    66 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Avec Amore, Guadagnino avait déjà signé un film solaire sur les amours contraires. Il parvient ici à l’éblouissement. Rarement l’osmose entre deux êtres n’avait été à ce point sublimée au cinéma. C’est dans une Italie baignée d’arts classiques (archéologie, littérature, musique…) des années 80, inondée du soleil des adolescences oisives et lascives que le spectateur assiste à l’éclosion de l’amour entre Elio et Oliver. Il se décline depuis sa germination, la rencontre entre ces deux éphèbes, la séduction-et ses délicieuses résistances- l’éveil sensoriel progressif qui s’alimente d’un rien. L’éclatante scène de l’aveu autour du monument aux morts annonce les instants fusionnels où, en caméra subjective, le spectateur se plonge dans une temporalité suspendue. Le retour au réel n’en est que plus douloureux pour les amants mais aussi pour le spectateur tant il a eu pendant quelques instants l’illusion d’entrevoir « le ciel antérieur où fleurit la beauté ».
    ffred
    ffred

    1 511 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2018
    Depuis le magnifique Amore, j’attends les films de Luca Guadagnino avec une certaine impatience. Après un A bigger splash très décrié mais pour moi très intéressant, ce Call me by your name était dans mes grandes attentes de l’année (qui me déçoivent souvent...). Pour le troisième et dernier volet de sa trilogie sur le désir, le réalisateur italien nous enchante littéralement. Peu de choses à dire, ce film n’a pas de défauts. Tout est parfait. La mise en scène discrète, légère, solide, alliée à un scénario délicat (adapté d’un roman d’André Aciman par le vétéran James Ivory) nous présente avec une bienveillance de tous les instants des personnages que l’on aime d’entrée et qui ne sont jamais jugés. Premier amour, désir, passion, découvert de la (l‘homo)sexualité, fin de l’enfance et passage à l’âge adulte, le tout sur des images superbes et une bande-son formidable qui nous replongent dans les années 80 de notre adolescence (pour moi et pour beaucoup) avec un pur bonheur. Et ce qui ne gâche rien, le tout est aussi très drôle. La direction d’acteurs suit le mouvement. Timothée Chalamet est une vraie et belle révélation. Nommé à l’Oscar du meilleur acteur à la prochaine cérémonie, il est aussi à l’affiche cette semaine du très attendu Lady Bird. Armie Hammer trouve là sans doute son meilleur rôle. Michael Stuhlbarg (le père) est vraiment très bien, mais c’est surtout la tirade qu’il nous sort à la fin du film qui restera. Avec aussi les françaises Amira Casar (la mère) et Esther Garrel. En résumé, Call me by your name est un film aussi lumineux que touchant, émouvant, déchirant, sensuel, sensible, intelligent. 2H11 qui passent avec grâce comme un rêve, un songe, une caresse et qui demeure longtemps, longtemps dans la mémoire après la projection. Une subtile et magnifique histoire d’amour qui restera sans doute pour moi le plus beau film de l’année. Une merveille pour un chef d’œuvre.
    freeze75
    freeze75

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Magnifique ! Photographie sublime - jeu d’acteurs impressionnant - la magie de l’Italie opère à chaque instant - courrez y !
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    61 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Luca Guadagnino conjugue dolce vita et romance passionnelle dans un film intime et touchant. Sous ses airs de cartes postales nostalgiques, Call Me By Your Name séduit par sa chaleur sensuelle, tout en explorant les interdits avec justesse et simplicité. Une histoire d’amour entre deux hommes, oui ; avec un certain écart d’âge, certes ; mais c’est avant tout une histoire de passion et de premier amour, avec tous les déchirements et l’incandescence palpable qui vont avec. À voir, évidemment.
    tupper
    tupper

    118 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2018
    L’Italie sait faire du cinéma. Pas de simples films, du CINÉMA ! Celui-ci est un petit bijou de réalisation et d’interprétation. Les pulsions, les émotions et les sentiments d’un jeune adolescent à la découverte de l’amour et de sa sexualité y transparaissent avec pureté et finesse. Et même ce qui pourrait paraître impudique ou provocateur sous l’œil d’une caméra moins experte devient ici touchant et pédagogique. Et quel bonheur de voir des personnages de tous âges intelligents, bienveillants, aimants. A déguster l’esprit grand ouvert.
    Wilde
    Wilde

    27 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2018
    L’engouement actuel pour ce film, qui sera sûrement nommé plusieurs fois aux Oscars au moment où j’écris cette critique (réponse dans une heure 😊), est compréhensible. « Call me by your name » est beau, sensuel, solaire, bien joué, etc, etc… D’indiscutables qualités qui, sans trop en douter, fera de lui un film qui marquera le cinéma LGBT.

    Mais pour moi qui ai lu et adoré le roman dont il est tiré, autant dire que je suis quelque peu… déçu après sa projection en avant-première. Et pourtant, le livre est au trois-quarts respecté mais justement, le quart manquant manque trop cruellement et dénature l’essence même de cette histoire faisant d’elle une énième histoire d’amour impossible (quand ce n’est pas l’Italie, c’est les montagnes de Brokeback Moutain, etc…). L'enchaînement des scènes et des situations, même les dialogues, sont fidèlement retranscrits, tellement bien que le film prend une heure avant que l’histoire d’amour ne démarre quand le livre met aussi la moitié avant que la romance entre ces deux héros commence. Et dans les deux cas : c’est long, trop long. Sauf quand dans le livre, Elio est le narrateur et on lit ses états d’âmes, doutes et désirs quand dans le film aucune voix off n’est posée et fait que l’on observe ce personnage se baigner, lire, écrire sa musique, draguer sa copine, zieuter Oliver… et c’est vide. Heureusement que son interprète, Timothée Chamalet est grandiose ! Mais comment dans le film bien comprendre, comme c’est subtilement le cas dans le livre, que ces deux hommes sont attirés l’un par l’autre ? Du coup, quand ils se tombent dans les bras, il y a quelque chose de précipité, soudain, et pas très naturel… C’est peut-être moi qui l’ai ressenti ainsi, après tout. Passons.

    Mais là où j’ai vraiment été déçu est la fin qui n’est pas respectée… L’histoire d’Elio et Oliver dans le roman se poursuit après cet été en Italie, ils se parlent quelques fois au téléphone, se revoient des années après et, si leur histoire d’amour ne reprend pas, ils parlent librement de celle-ci et ne la renient pas. De même que l’on sent toute la tendresse qui les lie encore des années après, ils se retrouvent comme ils ne s’étaient jamais quittés et aucun des deux n’a oublié chaque détail de cet été. De même, l’impasse sur la carte postale (je n’en écris pas plus) est regrettable et leur court séjour à deux en ville avant qu’Oliver ne reparte (mon moment préféré) est expédié en quelques scènes sans intérêt. La fin du roman n’est donc pas triste, celle du film si. Et j’en ai parlé à ma voisine dans la salle qui avait lu le roman et qui, comme moi, regrettait ces imputations au point d’en être déçue.

    Alors mon avis : film correct mais préférez le livre.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    269 abonnés 2 811 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2019
    les années 80, baigné par la lumière naturelle de l'italie, d'une belle photographie, par la nature et les arts, "call me by your name" raconte les premiers émois d'un ado et une tendre histoire d'amour : finalement, un scénario d'une grande banalité, la vie normale se déroule à l'écran et ne devrait même plus déranger quelconque convention en 2018! d'ailleurs, le magnifique message parental de fin est d'une grande clairvoyance... on découvre également l'évolution d'un jeune garçon (la révélation T. Chalamet) devenant un homme et qui ne sera plus jamais le même après cet été. avec une direction d'acteurs très juste, avec beaucoup de liant, se dégage un aspect fascinant dans le vécu de cette relation aussi pure qu'interdite. meilleur scénario adapté aux Oscar 2018.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Avant-première au festival Chéries-Chéris.

    Très belle histoire de deux personnes qui s’aiment, tout simplement.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    111 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2018
    Magnifique film à ne pas rater s’il se joue encore.
    Tout y est douceur, finesse et bienveillance sans aucune mièvrerie.
    J’ai mis un peu de temps à rentrer dans le film mais au final j’ai adoré. Une grande intelligence émotionnelle , une très belle narration. De magnifiques acteurs libres, et subtils.Un film qui fait du bien.
    dominique P.
    dominique P.

    790 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2018
    Ce film a un propos très intéressant et reçoit de très bonnes critiques.
    Voilà mon impression à chaud, à la sortie : le sujet est effectivement très intéressant et il y a une atmosphère nonchalante d'été qui repose.
    Cependant, il ne se passe vraiment pas grand chose (les journées s'égrainent pour l'adolescent toujours de la même façon entre ses parents, les quelques amis de son âge, le monsieur invité...).
    A la longue c'est fatigant, pénible et on s'ennuie beaucoup.
    Heureusement, quand il entame une relation avec le monsieur invité, c'est moins ennuyeux.
    Aussi le film est beaucoup trop long par rapport au propos raconté, 2 h 10 c'est beaucoup trop, une durée de 1 h 30 / 1 h 45 aurait été plus appropriée et surtout plus agréable.
    btravis1
    btravis1

    99 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Au départ, je n'ai accroché ni aux personnages, ni à l'histoire, mais ce serait mentir que de dire que ce film n'a pas de qualités. Son principal défaut est de positionner l'histoire dans un environnement oisif, bourgeois qui d'emblée éloigne le récit d'une certaine réalité, sensation renforcée par un rythme lent et parfois ennuyeux. Sinon, l'éveil du désir entre les 2 hommes est bien amené et l'évolution de leur relation très justement filmée. La discussion entre l'adolescent et son père est également un des bons moments du film. L'acteur Timothée Chalamet joue de manière très naturelle. J'ai plus de mal avec le rôle de l'assistant américain qui dans ses comportements fait plus jeune que le physique de Armie Hammer.
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