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Cyril J.
23 abonnés
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3,5
Publiée le 6 avril 2018
Un couple de fiancés décide de partir camper un week-end dans un site naturel au bord d’une chute d’eau où ne rôdent à peine de temps en temps que quelques chasseurs bien ursidés de cochons sauvages. Sur place une tente familiale est déjà plantée mais personne ne semble la réintégrer malgré la journée et la nuit passées, jusqu’à ce qu’ils découvrent non loin un enfant de trois ans blessé, épuisé et déshydraté. Le thème des braves citadins prêts à être mangés tout crus par des indigènes crades et dégénérés à la Délivrance reste décidément un classique qui marche et qu’on a vu cent fois, mais ce choquant petit bijou de suspense sait pourtant nous tenir efficacement en haleine par sa violence habilement menée, par l’horreur et la qualité presque domestiques de sa mise en scène. Tension et angoisse plus psychologiques que spectaculaires, chasses à l’homme, rusticité brutale à l’australienne, maladresses et petitesses des agresseurs comme des victimes, transfigurent les personnages et ouvrent facilement la porte à l’identification. En va-et-vient ce spectacle australien raconte en parallèle deux abominables histoires qui ne s’encombrent pas d’édulcorants à l’américaine, l’une passée expliquant peu à peu les circonstances de la seconde, qui nous entraine dans une série de circonstances et de confrontations plongeant de plus en plus dans l’insupportable, tout en ayant le génie terrifiant de rester sur un mode intime sans grandiloquence inutile.
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1,5
Publiée le 20 décembre 2020
Je n'ai pas de problème avec la violence dans les films tant qu'il y a une certaine logique à cela. Dans ce film d'horreur les gens meurent de façon étrange. Je ne vais pas vous gâcher le film mais la violence n'a aucun sens et il n'y a aucune satisfaction après avoir regardé cette histoire. Vous finirez par réfléchir et vois dire que Killing Ground n'a aucun sens. Vous vous sentirez irrité si vous êtes une personne dite normale. Mon conseil ne vous approchez pas de ce film. Ce n'est ni divertissant ni choquant, ni audacieux et c'est juste ennuyeux. Utilisez votre imagination dans les films d'horreur ou ne vous embêtez pas du tout à réaliser ce genre de chose...
Killing ground aurait pu être un bon thriller sans être un film d’horreur et pourtant, même s’il ne dépasse pas les limites pour faire dans le trash facile, le film n’arrive pas à atteindre le niveau d’un thriller. Au mieux, nous sommes en présence d’un drame. Le scénario manque cruellement d’originalité et d’énergie. Tout comme son réalisateur qui nous sort des plans d’une banalité affligeante et qui n’hésite pas à sortir des plans dans le noir complet, et dans ce cas, c’est rarement des plans inutiles. Killing ground arrive difficilement à dépassé le niveau d’un film de série Z dont on ne retiendra que l’ambiance glauque bien présente.
Ce film australien est plus un thriller qu’un film d’horreur comme on l’entend. Après la séance, je me suis demandé quel est l’intérêt de filmer ce genre d’histoire dramatique, j’ai eu l’impression d’avoir vu la reconstitution d’un fait divers dramatique s’étant passé dans une forêt australienne, avec plus de moyens que ceux des documentaires portant sur les enquêtes criminelles. Le souci dans ce film est que les personnages ne sont pas développées, aussi bien les victimes que les criminels. On a plus affaire à une horreur par la mise en image d’un viol et le meurtre d’une famille, sans aller jusqu’à pousser les détails très loins, à ce il faut ajouter la force d’une relation de couple dans l’adversité. Ce film pourra satisfaire les amateurs de survival sordide.
Ce genre de film fonctionne s'il parvient à nous faire réellement rentrer dans l'histoire en nous faisant ressentir des choses et ici, c'est le cas avec des situations dérangeantes et pourtant le réalisateur ne tombe pas dans la facilité de la violence ou du voyeurisme ce qui pourtant lui aurait assuré des scènes fortes ce qui d'ailleurs a fait la réputation de certains films très connus et très proches de celui-ci. Pour avoir vu tous les courts-métrages de Damien Power, j'ai trouvé un peu étonnant de le retrouver à la tête d'un survival seulement, il s'en est très bien sorti. "Killing Ground" n'est pas original, il est classique dans les faits, et même totalement prévisible, mais il est efficace, brutal, violent et très intense. Le début n'est pas ce qu'il y a de plus palpitant peut-être parce qu'on n’a pas immédiatement conscience de la façon intéressante dont est construite l'histoire. Lorsque tous les éléments se regroupent, cette dernière gagne en intensité jusqu'à une dernière partie particulièrement haletante. Le film fait preuve d'un certain réalisme qui fait froid dans le dos que ça soit au niveau des faits puisque personne n'est épargné ou des personnages qui n'agissent pas tous comme on l'aurait imaginé. Dans la lignée des récentes productions australiennes, ce film est simple, mais efficace et surtout bien divertissant.
Monté de façon originale, "Killing ground" propose une escapade familiale sous un bon climat de tension ! Ce petit week-end de camping sauvage qui s'annonçait paisible, se confrontera finalement à certaines intentions malsaines. Même si l'histoire deviendra rapidement prévisible, elle arrivera à capter facilement notre attention, à la manière d'"Eden Lake".
Thriller efficace, vraiment surpris par ce film qui s'est fait vraiment petit alors qu'il est de très bonne facture.L'histoire n'est pas forcément originale et on peut anticiper une bonne partie du scénario mais au final tout ça on s'en fiche,ce film instaure une ambiance qui fait froid dans le dos avec une dureté psychologique qui en mettra mal plus d'un sans qu'il y ait forcément de gore.La réalisation est très réaliste ce qui augmente la tension encore plus.La fin quand à elle fera débat mais je suis totalement POUR.Très bon thriller pour ma part 4/5
Film très noir avec beaucoup de violence gratuite (viol, meurtre de sang froid). On peut détester mais j'ai adhéré à ce survival australien, ces innocents qui croisent la route de deux prédateurs et les différentes réactions et attitudes dans une situation extrême où se jouent sa propre vie ou celle de ses proches.
Je ne 'attendais pas du tout à ce genre de scénario ! j'ai été surpris ! Le scénario est cool, les acteurs aussi, le début est un peu plat par moment...
Brutal, sans concessions envers ses personnages comme envers son public, ce petit budget mérite de l’intérêt et son visionnage est recommandé aux amateurs avertis. Il ne dépasse cependant pas le niveau de divertissement "sympathique, sans plus…" compte tenu de son scénario trop léger non compensé par son propos pourtant poignant. Le cinéphile endurci n’y verra rien de nouveau sous le soleil. La critique complète sur le site Terreuvision.cm
Une construction scénaristique habile faite de flashbacks, un suspense et une angoisse allant crescendo: ce survival sobre mais oppressant où la lâcheté a son mot à dire tient ses promesses.
Très bon film qui évolue bien au film des minutes et qui est assez malaisant pour s en souvenir. Les acteurs sont plutôt bon on retiendra nottament les 2 tueurs pour une fin réussi
À peine remis de la claque "The hound of love" de l'Australien Ben Young et son univers pavillonnaire, berceau du mal incarné, voici qu'arrive sans prévenir "Killing ground" de Damien Power, encore un réal australien ! Ici, on oublie la ville, on oublie même la civilisation tant l'expérience de "Killing ground" est viscérale et d'une violence primale. Oscillant entre "Wolf Creek", "Manhunt" et "Délivrance" (toutes proportions gardées bien évidemment), le récit envoie Ian et Sam, un jeune couple de citadins en week-end amoureux dans l'Outback, plus précisément dans une contrée perdue, historiquement macabre pour la population aborigène. Rien de bien classique, mais l'ambiance du film s'annonce malsaine et d'entrée de jeu, le réalisateur nous dévoile d'étranges personnages. Arrivés sur une plage paradisiaque bordant une rivière sauvage, Ian et Sam s'aperçoivent qu'ils ne sont pas les seuls, une toile de tente trône non loin d'eux et des chaises de camping semblent avoir été posées récemment. Après une nuit passée sur place, au petit matin, toujours pas d'âme qui vive, Sam décide alors de s'approcher du campement. Une ellipse scénaristique permettra au spectateur de vivre en parallèle les événements passés, ceux des campeurs et les événements présents, ceux de Sam et Ian, jusqu'à ce que leurs destins soient liés. Je m'arrête là pour ne rien spoiler de ce Survival hautement anxiogène. Une chose est sûre, depuis quelque temps, le cinéma de genre australien et l'insolence de ses cinéastes sont en train de mettre à l'amende un certain cinéma américain bridé dans des productions lisses et aseptisées !