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    Dans la brume
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Dans la brume" et de son tournage !

    Genèse du projet

    C'est le producteur Nicolas Duval qui a envoyé le script du film à Daniel Roby. "On avait le goût de travailler ensemble et il a pensé à moi pour ce projet. J’ai aimé le scénario puis il m’a présenté aux autres producteurs Guillaume Colboc et Guillaume Lemans, qui est aussi scénariste et on a discuté de ce qu’on pourrait faire avec ce fi lm. Ils ont dû aimer ce que j’ai raconté car ils m’ont choisi après cette rencontre", confie le réalisateur.

    Un film catastrophe français ?!

    Daniel Roby, cinéaste canadien, a pu avoir un oeil décomplexé afin de se lancer dans ce projet, un film catastrophe dystopique, inhabituel dans le paysage cinématographique français. "Le fait que je ne sois pas Français fait surtout en sorte que je ne me suis pas questionné sur comment se positionne un film comme celui-ci dans la cinématographie française. Quand j’avais fait mon premier film on me disait : il n’y a pas beaucoup de films d’horreur dans la cinématographie Québécoise… mais moi je ne pense jamais à cet aspect. Je me questionne simplement sur comment faire le film pour qu’il fonctionne, pour emmener le spectateur dans une aventure intrigante, intéressante, et originale", explique le metteur en scène.

    Construire un immeuble

    Daniel Roby souhaitait que le décor du film ressemble vraiment à un immeuble typique de Paris pour que les parisiens qui verront le film sentent que ça pourrait leur arriver, et que ça se passe au coin de chez eux.

    "Arno Roth, le chef déco, a construit les appartements de Anna, des retraités et de M. Belkacem (le voisin d’en bas) tous en studio, pour faciliter le travail avec la fumée, et aussi la configuration des appartements. Puis on a fait les escaliers en décor naturel et l’extérieur ailleurs, sur une rue qu’on aimait pour son architecture typiquement parisienne. C’est un immeuble complètement construit en pièces détachées, comme un puzzle !", révèle le cinéaste.

    Romain Duris et Olga Kurylenko

    Daniel Roby évoque sa collaboration avec les comédiens Romain Duris et Olga Kurylenko : "Tourner un film en France avec Romain Duris est un pure fantasme pour un metteur en scène Québécois ! Il est extraordinaire, son charisme est très puissant et j’avais vraiment hâte de le voir dans ce rôle aux aspects plus physiques que ce qu’on est habitué de voir dans ses fi lms. J’ai d’ailleurs été très surpris par son talent pour les scènes d’action : il est très doué ! Il a été le premier a être casté. Puis pour jouer Anna, quand j’ai su qu’Olga Kurylenko pouvait jouer en Français, j’étais très séduit par cette idée. Je la trouve tellement photogénique, c’est une vraie “movie star ” dans le sens classique du terme, et je me disais qu’on ne la voyait pas assez souvent dans ce genre de rôle de femme de tête, brillante et solide, et que ça serait une super opportunité de développer un personnage qui a de la profondeur avec elle. Elle est fantastique et tellement professionnelle et passionnée par son travail, j’ai beaucoup aimé travailler avec elle."

    Aborder Mathieu

    Romain Duris n'a pas bénéficié d'un entraînement particulier pour le rôle de Mathieu. En effet, l'acteur suit déjà des entraînements de boxe dans sa vie personnelle : il court, il tape et s’entretient. "Je savais que le film allait me demander un bon état physique mais j’étais déjà en forme. À plusieurs reprises, je me suis dit que c’était vraiment préférable parce que marcher avec le masque à gaz et les bouteilles tout en montant les marches, ce n’était pas évident ! J’aime jouer avec les ruptures, avec les limites. Dans les scènes en apnée, je me suis vraiment mis en apnée, car c’est comme ça que je nourris un rôle", confie le comédien.

    Olga aime la France

    Olga Kurylenko révèle avoir eu le sentiment très profond de faire un film français avec Dans la brume. "Je fais très nettement la différence entre les ambiances anglo-saxonnes et les ambiances françaises, et il s’agissait d’un plateau foncièrement français. J’ai adoré ce contexte, et je me suis dit que je me sens beaucoup plus proche de cette culture que de la culture américaine ou anglaise. Pour moi, le français, qui est pourtant une langue étrangère, m’est naturel, alors même que je tourne souvent en anglais. Je garde donc un formidable souvenir de ce film."

    Tournage dans le brouillard

    Le tournage du film a été un des plus compliqués pour Romain Duris, notamment à cause de la fumée omniprésente sur le plateau. "Techniquement, il était impossible de vider la brume entre les prises, si bien qu’on avait le sentiment d’être dirigés dans un sas, dans une atmosphère indistincte, où on devine les choses plus qu’on ne les voit. Or, ces séquences dans la brume représentent quasiment la moitié du film. Il a aussi fallu apprendre à parler avec un masque, ce qui était d’autant moins facile que ce dispositif altère la façon dont on s’entend. Toutes ces contraintes physiques me sortaient véritablement de films plus traditionnels que j’ai tournés. Par ailleurs, Daniel Roby, voulait filmer avec beaucoup d’axes différents. Il tenait à se laisser plusieurs options au montage pour donner du rythme et une vraie dynamique au film. C’est pour ces raisons qu’on a énormément travaillé : on refaisait plusieurs fois les prises en cherchant toujours une vérité dans le jeu. Cela représentait beaucoup d’heures de tournage, avec pas mal d’intensité, et dans des conditions difficiles", confie l'acteur.

    La méthode Roby

    Olga Kurylenko évoque les méthodes de tournage de Daniel Roby sur le tournage de Dans la brume : "Il tourne beaucoup de prises, il découpe énormément, car je pense qu’il est constamment à la recherche d’un je-ne-sais-quoi qui pourrait faire partir la scène dans une direction imprévue. Et même quand la prise est bonne, il en tourne une autre, et encore une autre, si bien que le rythme est intense. Mais ce tempo crée une tension et un climat pesants qui ont servi l’atmosphère du film. On est dans un certain état et je me demande s’il n’a pas tourné autant de prises pour nous conduire à cet état d’épuisement. C’est le genre de film qui impose cette contrainte : si le rythme avait été trop rapide, on n’aurait sans doute pas obtenu une telle tension dramatique. En me voyant à l’écran, je me suis rappelé à quel point j’étais à bout de forces, mais le résultat en valait la peine."

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