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    The Beach Bum
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    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2019
    Les vingt premières minutes de « The Beach Bum » sont fascinantes et magistrales. En peu de temps, Harmony Korine parvient à croquer avec maestria le portrait d’un marginal comme on en rarement vu au cinéma. Un poète épicurien qui vit au jour le jour dans les Keys aux crochets financiers de sa femme entre sauteries, débauche et défonces avec des autochtones tout aussi détraqués que lui. Et on nous présente à ses côtés et à un rythme effréné une sacrée galerie de personnages haut en couleurs pour notre plus grand plaisir. C’est osé, impertinent et complètement jouissif. Mais c’est aussi coloré, vivant, drôle, joyeux et surtout filmé avec un amour sans bornes. On a le droit à une accumulation de séquences complètement barrées, de dialogues hors du commun et ça fourmille d’idées iconoclastes et de détails dingues. « The Beach Bum » démarre donc sur les chapeaux de roue et promet une œuvre complètement folle et hors du commun.

    Cependant, si le film est dans l’ensemble réussi dans ce qu’il a à proposer, cette folle amorce devient ensuite plus routinière (pour ne pas dire classique) et moins excitante sur certains moments. La faute à un scénario, il faut le dire, très léger et qui avance à vue. C’est une tranche de vie d’un homme pas comme les autres qu’on appréhende au gré de ses rencontres. Et c’est tout. Et la disparition de l’un des personnages principaux en milieu de film ralentit la cadence infernale et la folie du film qui a un peu de mal à s’en relever. Comme une gueule de bois de lendemain de fête. En témoignent les passages moins réussis ou dispensables avec certains personnages en milieu de bobine (celui avec Zac Efron qui vient faire un show juste convainquant) voire poussifs (celui avec Martin Lawrence). Des moments qui ralentissent légèrement le rythme général et le détournent de l’excellence promise au début. Mais l’émotion discrète et le joyeux bordel final vont extraire « The Beach Bum » de cette légère torpeur dans laquelle il commençait à s’enliser. On ne peut s’empêcher de se dire que ça aurait pu aller encore plus loin mais le cinéaste, sans forcément se brider, a fait le choix d’être plus poétique et sage.

    Avec ce film, Korine livre donc son œuvre la plus consensuelle et accessible et certainement aussi la plus apaisée. Mais également et sans conteste sa meilleure et la plus aboutie, loin des excès visuels et narratifs de « Spring Breakers » ou de la folie non contenue et du misérabilisme crasse de ses débuts. Et il filme Miami et les Keys comme personne rarement ils l’ont été, sous un angle plus marginal que ce qu’on a l’habitude de voir forcément, un angle qui les magnifie. Avec admiration et bienveillance, il fait de même avec Moondog son personnage principal qui devrait rentrer au panthéon des prestations mémorables et dingues de Matthew McConaughey (qui en compte déjà beaucoup dans sa filmographie). L’acteur y est une fois encore extraordinaire, il ne joue pas, il est son personnage en ne tombant jamais dans le ridicule ou l’exagération. Son Moondog, on l’aime, il nous faire rire, nous émeut. Une sacrée composition et un véritable show d’acteur. Le cinéaste, fidèle à son habitude, nous assène une critique de la vie occidentale et du capitalisme par le biais en faisant de son long-métrage une ode passionnée à l’hédonisme, à un mode de vie différent et aux originaux de tous bords. « The Beach Bum » est donc un film gentiment et joliment déglingué qui s’avère profondément attachant à la fois. Une œuvre pleine de folie et de fraîcheur qui met le sourire aux lèvres et donne envie de profiter de la vie et de sortir des normes établies !

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    RedArrow
    RedArrow

    1 528 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Si Hunter S. Thompson était encore de ce monde, nul doute qu'il aurait un énorme sourire aux lèvres en découvrant les aventures de Moondog, presque équivalent fictif contemporain de l'écrivain dans le nouveau film d'Harmony Korine.
    Avec la quasi-totalité des paradis artificiels de la planète se déversant en permanence dans ses veines et neurones, Moondog est un poète de génie, quintessence d'un esprit libre assumant complètement son mode de vie excentrique en compagnie des marginaux des Keys en Floride dont il pourrait être considéré comme la plus illustre célébrité faisant le lien entre toutes les communautés par son charisme. Jusqu'à maintenant, le bonhomme menait sa vie de bohème comme il l'entendait, rabrouant ceux qui le questionnaient sur les avancées de son prochain livre et leur préférant sans mal tous les divertissements alcoolisés, narcotiques et sexuels que la vie avait à lui offrir. Seule peut-être la voix sa richissime femme pour qui il nourrit un amour sans limites pouvait le contraindre à revenir à terre le temps de remplir quelques obligations familiales comme le mariage de sa fille par exemple. Mais, même là, vu le mode de fonctionnement tout aussi déjanté que la personnalité de Moondog lui-même de cette famille et de son entourage (seule sa fille tente de se rapprocher d'une certaine normalité), inutile de dire que cela ne bouleversait en rien les excès coutumiers du poète.
    Seulement, à la suite d'un drame, Moondog se retrouve du jour au lendemain sans le sou et avec l'obligation de finir un nouveau livre s'il souhaite récupérer son existence d'électron libre qui était la sienne. Tout être humain se serait alors remis un minimum en cause au moins le temps de parvenir à ses fins pour retrouver les joies de cette vie dissolue... mais pas Moondog. Contraint et forcé devant ses actes de plus en plus incontrôlables, il va bien accepter que l'on tente de lui mettre quelques brides mais celles-ci vont vite être réduites en cendre face au brasier libertaire qui l'anime. Car, oui, rien ne peut changer Moondog et il n'a que faire des limites que l'on veut lui imposer !

    "The Beach Bum" est donc une immense déclaration d'amour à la liberté véhiculée par son héros qui choisira toujours et avant tout de rester ce qu'il est profondément, sans bouger d'un iota vers une quelconque évolution moralisatrice. Certes, on entreverra souvent la mélancolie du personnage à travers des paroles traduisant son génie créatif et la trace indélébile de certaines épreuves mais Moondog restera toujours Moondog dans sa plus pure quête de plaisirs hédonistes et ce quelques soient les rencontres les plus absurdes sur sa route (chacun est toujours illuminé par l'aura du personnage au bout du compte).

    "The Beach Bum" va en effet nous aventurer en compagnie de Moondog dans une faune improbable de seconds rôles tous aussi azimutés les uns que les autres. Entre un Zac Efron en sidekick/fils de substitution avec une soif de liberté que l'on a aussi essayé de museler, un Martin Lawrence en capitaine expert de dauphins autoproclamé ou un Snoop Dogg à la fois meilleur pote de défonce et amant de la femme de Moondog, Harmony Korine nous balade perpétuellement au fil des pérégrinations du poète. Si le réalisateur-scénariste s'est toujours intéressé à ceux qui choisissent sciemment de se diriger en marge de la société, avec Moondog et sa propension à aller vers aussi (plus ?) fou que lui, il trouve une espèce de catalyseur parfait pour exalter ce côté non-conformiste qui a toujours animé sa filmographie. Même visuellement, sa mise en scène si sensorielle se marie à merveille avec le soleil de Floride et les néons des bas-fonds si bien que les odeur de transpiration, d'alcools ou de joints à la taille gargantuesque transpirent de l'écran pour nous enrôler assez facilement dans l'univers coloré de l'état esprit de légèreté d'un Matthew McConaughey livrant encore là une prestation absolument fabuleuse dans le rôle principal.

    Les similitudes sont donc grandes entre les esprits si sympathiquement rebelles d'un Moondog et d'un Hunter S. Thompson, les liaisons entre "The Beach Bum" et le ton affranchi de restrictions des œuvres de l'écrivain sont nombreuses, peut-être que le premier n'atteint pas la verve comique du deuxième (on s'y marre déjà pourtant beaucoup !) mais il est incontestable que tous deux prônent le choix d'une vie différente et d'embrasser pleinement cette voie sans ce soucier de la morale du plus grand nombre. En reprenant cette donne à son compte en 2019, "The Beach Bum" clame son amour pour tous les marginaux et autres freaks qui ont choisi de l'être malgré une société de consommation qui tend à prôner le conformisme comme clé de sa survie. Il suffira de voir le dernier acte de Moondog dans le film qui en sera le parfait symbole, un dernier pied-de-nez magistral aux limites qu'on a tenté de lui imposer tout au long de son odyssée.
    Oui, il n'y a vraiment aucun doute à avoir, Hunter S. Thompson aurait adoré...
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    592 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2020
    The Beach Bum c'est un peu comme si le Big Lebowski était bloqué dans un film de Terrence Malick.

    Harmony Korine offre un stoner movie étonnement calme, sous l'emprise d'une weed lancinante omniprésente.

    Un stoner contemplatif agréable, porté par un optimisme indestructible.
    paulo l
    paulo l

    18 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2019
    Jouissif, irrévérencieux, sans aucun temps mort, et férocement drôle, ce film baigne dans une atmosphère déjantée à souhait et bénéficie de la composition allumée de Matthew McConaughey.
    Va certainement devenir culte.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Beach Bum c'est une démonstration libertaire qui pétrit tout du long le vide et la vacuité. On n'a pas de plaisir à voir McCounaghey stoner tout le film, c'est facile et complètement vain. Ce n'est meme pas drole et le but n'est pas atteint parce qu'au final, je ne lui envie rien de ce monde libertarien, stone et inconséquent. Je n'ai vu et ressenti que de l'ennui. Profond celui-là.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    J'ai regardé The Beach Bum en espérant qu'il s'agirait d'une comédie et qu'il aurait un certain contexte et une certaine pertinence de ce qui se passe ou va se passer mais ce film était complètement obscur. Le contenu vulgaire et tous les comportements radicaux ne sont pas le problème c'était l'histoire du film car Il n'y en avait pas. Si le but du film était d'avoir un film sur les drogues et le sexe alors vous ne l'avez même pas dans ce film car il est un échec total et une perte de temps. J'aurais pu lire un bon livre plutôt que de regarder ce film sur un drogué qui écrit un livre et n'a même pas su le rendre intéressant...
    liamsi
    liamsi

    11 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juillet 2020
    Incompréhensible comment Matthew McConaughey ait pu accepter de faire ce film... Il n'es tout de même pas au point de sa carrière où il doit choisir n'importe quel rôle juste pour le chèque !
    Ce n'est d'ailleurs même pas un film vu qu'il n'y a pas de scénario, juste des prétextes pour faire des scènes remplies de débilité et de défonce les unes après les autres.
    Bref économisez 1h30 de votre vie pour faire autre chose de plus intéressant que regarder ce navet qui se veut être une comédie mais ne fait pas rire un seul instant.
    FaRem
    FaRem

    7 410 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2019
    Sept ans après "Spring Breakers", Harmony Korine repasse derrière la caméra pour nous proposer un nouveau film, lui qui a entre-temps réalisé des clips et des pubs. Sans faire de comparaison avec le film sulfureux dans lequel on retrouvait James Franco, on peut quand même noter des similitudes. Ici, on ne suit pas plusieurs personnages, mais un seul qui fait tout autant ce que bon lui chante. Un film qui prône la liberté avec Moondog qui croque la vie à pleines dents avec un quotidien ponctué d'excès en tout genre et d'insouciance. Le début du film est assez dingue et l'on a l'impression qu'on va voir quelque chose d'unique et de bien déjanté seulement cela se calme beaucoup par la suite. La première demi-heure avec un grand Matthew McConaughey et une Isla Fisher fidèle à elle-même est très réussie. À la suite d'un drame, le film descend d'un cran avec à partir de ce moment-là, on assiste à une sorte de road trip au cours duquel Moondog fait plein de rencontres avec gens souvent aussi fous que lui. Tout le film est construit autour de ces rencontres, car on peut le dire, il n'y a quasiment aucun scénario. On est parfois à la limite du film à sketchs. En fait, tout repose ou presque sur ces personnages secondaires et sur l'impact qu'ils sont sur le film et sur Moondog. Le passage avec Martin Lawrence est bien barré tandis que les scènes avec Jonah Hill sont sympas alors que le passage avec Zac Efron est oubliable. Le problème du film est qu'il a du mal à se renouveler. C'est plus ou moins toujours la même chose et surtout sur le même ton, ce qui est un peu lassant à la longue. Pour moi, ce film a les mêmes qualités et défauts que "Spring Breakers". Sur la forme, c'est réussi et le côté décomplexé et je-m'en-foutisme est agréable seulement, l'histoire laisse à désirer et est trop redondante. Au final, c'est un film qui réserve quelques bons moments, mais l'ensemble manque de consistance. Heureusement que le casting est très bon.
    S-Kayp
    S-Kayp

    127 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 août 2021
    Ce film est un O.V.N.I. avec un personnage excentrique incarné par Matthew McConaughey (ce personnage a un rire qui fait penser à celui du Joker). Je n'ai pas accroché avec ce film sauf avec une scène qui m'a fait rire : spoiler: celle avec les requins
    . Le scénario n'a aucun sens, si on considère qu'il y a un scénario. Le synopsis m'avait donné envie, mais au final j'ai été déçu !
    Hannoy
    Hannoy

    6 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2019
    Ce film est une bonne surprise, je m'attendais à une pale copie de films ayant eut succès sur le cannabis et diverses drogues. Hors pas du tout, le réalisateur a une approche totalement nihiliste sur la question, spoiler: la raison ne revient jamais
    .
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Visiblement écrit comme un rôle à oscar pour Matthew McConaughey et comme un miroir réflexif de l’attitude ambivalente de Harmony Korine vis-à-vis de la célébrité et de la reconnaissance, ‘The beach bum’ a eu une carrière si discrète qu’il est totalement passé inaperçu, privant la star du véhicule espéré et n'arrangent rien au problème d’image perso du réalisateur. Avec son cabotinage nonchalant de rigueur, McConaughey y incarne Moondog, synthèse de Bukowski et Brautigan, écrivain millionnaire flemmard, hédoniste allumé et véritable clochard céleste, qui dérive de villa luxueuse en bar miteux, à la recherche de l’inspiration et du sens, mais plus probablement d’une femme, d’un joint et d’une bouteille. D’ordinaire, j’apprécie les comédies stoner, qui ne s’embarrassent pas trop de structure et de sérieux puisqu’elles évoluent au gré des péripéties défoncées du sujet…mais celle-ci n’assume pas tout à fait d’en être une. Elle a quelque chose à dire, quelque chose qui tient désespérément à coeur à Korine, quelque chose comme la démonstration qu’on peut crouler sous les honneurs sans avoir besoin de vendre son âme, vivre dans un palais et rester un sagouin impossible à sortir en société, oser le geste punk en se foutant de la bien-pensance. J’espère vraiment que cet ego-trip qui ne dit pas son nom lui aura permis de prendre son pied parce que ‘The beach bum’ n’est vraiment pas passionnant Il aligne les rencontres barrées, ménage quelques moments surréalistes…mais tout semble un peu forcé, la crainte de passer pour une vulgaire blague de salle gosse finit par l’emporter et le résultat ne part jamais totalement en vrille, alors que ça lui aurait fait le plus grand bien. Ni incisif ni malaisant, le regard porté sur l’envers d’une réussite à l’américaine est finalement désespérément neutre, malgré la présence de Snoop Dogg, qui se livre à un véritable concours de coolitude désinvolte avec McConaughey.. Quitte à apprécier un grand film de loose assumée, autant revoir ‘The Big Lebowski’ ou ‘Barfly’.
    Bender E
    Bender E

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Ce qui est très surprenant avec ce film, c'est qu'il est présenté comme une comédie. Certes, dans le casting, on rencontre de bon comédiens qui nous ont fait déjà sûrement bien fait marrer. Mais ça s'arrête là. Histoire nulle, aucune moralité (sinon que la marijuana est la clé du bonheur et on peut avoir un Pulitzer même si on est le dernier des déchets de la société). Quel gâchis!
    eldarkstone
    eldarkstone

    179 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Harmony Korine continue sa percée sur le monde fou du Sea, Sex and Sun avec un film déjanté, mais trés intéressant et saisissant, avec en mention speciale un Matthew McConaughey en grande forme, avec un personnage tragi-comique.
    ZOC Ri
    ZOC Ri

    36 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Matthew McConaughey porte magistralement son personnage d'épicurien complétement barge.
    Un film qui sent bon la déconne. A voir et apprécier si on se laisse aller dans ce délire psychédélique.
    RamiValak
    RamiValak

    5 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2019
    Poème

    Je n'ai pas imaginé une seul seconde que The Beach Bum serait un film si poétique, on pourrait s'attendre à un stoner movie, où le seul intérêt du film c'est de voir quelqu'un faire n'importe quoi, mais ce film va bien au delà de ça.
    Cet aspect poétique est beaucoup retranscrit par la musique, très douce la plupart du temps, avec des petites touches de piano qui donne un tout autre aspect au fait de voir Moondog déambuler dans la ville. Cette poésie est aussi retranscrite par la photographie, qui est tout bonnement incroyable, le travail des couleurs est hallucinant, la réalisation est à l'image de son personnage, tout est très coloré, il dit même à un moment qu'il entend de la musique dans sa tête, cette musique c'est celle qu'on entend.
    Si je trouve ce film si poétique, c'est aussi de part l'action qui s'y passe, tout ce qui se passe à l'écran n'est qu'une simple péripétie, pour Moondog comme pour le spectateur, par exemple la mort de sa femme, au début on est triste pour lui, mais comme lui on continue d'avancer, sans regret. Le personnage est presque comparable à un dieu, rien le l'impacte vraiment, les problèmes de sa vie il s'en fiche, de plus il semble presque immortel, il ne semble pas souffrir de ses excès, n'a quasiment aucune égratignure quand il a un accident de voiture, alors que sa femme meurt, il survit à une explosion on se sait pas comment. Heather le dit à un moment, il vient d'une autre dimension. Le film est comparable aux poèmes qu'il écrit, cru et vulgaire mais avec un vrai sens derrière, Moondog s'inspire simplement de sa vie pour écrire ses poèmes.
    Je pense qu'il est nécessaire de voir The Beach Bum pour comprendre mon amour pour ce film.
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