Avis sur Polyester

Rèputè pour son esprit dècapant, John Waters s'attaque ici avec fèrocitè aux valeurs familiales de l'Amèrique profonde! Le cinèaste confie à Divine, son acteur fètiche, un travesti de cent cinquante kilos au moins qui nous a quittè depuis 1988, le rôle d'une femme au foyer victime d'un entourage affreux, sale et mèchant (un peu comme chez Ettore Scola mais multipliè par mille). Fait unique, cette satire grinçante est sortie en salles en Odorama, pour souligner l'hypersensibilitè aux odeurs nausèabondes de son hèroïne! "Polyester" un film qui "pue" où l'on s'en prend plein le nez, où Tab Hunter, le beau gosse de ces dames dans les annèes 50, qui fut apprèciè chez Wellman avec sa belle musculature, joue même dans cet objet culte...

Ah le cinéma qui tâche de John Waters, "Polyester" ou la vie d'une mère au foyer alcoolique qui doit faire face à un mari blaireau et infidèle, à une fille délurée qui est amoureuse d'un minable et qui souhaite devenir entraîneuse, à une mère véritable harpie qui ne manque jamais une occasion de casser sa fille, et à un fils obsédé des pieds qui est un serial-écraseur d'orteils... Une famille qui ferait passer les Bundy de "Mariés, deux enfants" pour les Ingalls de "La Petite Maison dans la prairie"... ah le cinéma qui tâche de John Waters...
Bien évidemment avec son style qui se fiche bien de la subtilité, Waters égratigne bien la Société américaine, formidablement bien aidé par son éternel complice Divine, le tout jusqu'à une forme de happy-end, qui a visiblement décidé d'être... le plus tâche possible.
Mais il y a tout un petit problème dans tout cela, c'est une intrigue qui a tendance à souvent méchamment tourner en rond et le rythme a souvent tendance à se gripper ce qui fait qu'on ne ressent pas autant de plaisir qu'on aurait pu en avoir.
A noter que le film a utilisé le procédé "odorama", c'est-à-dire que par l'intermédiaire de cartes qui leur étaient fournis lors de chaque séance les spectateurs pouvaient sentir les odeurs que les personnages sentent eux-mêmes. Moi, bien installé sur mon canapé chez moi, je n'ai pas eu bien évidemment ces fameuses cartes mais vu les odeurs promises, c'est peut-être pas plus mal.

Le plus basique des films de Waters : il s’en tient exclusivement à la parodie trash de la famille moyenne américaine de feuilleton télévisé. Dans ses autres film il y a cela et d’autres choses plus délirantes ou plus profondes en même temps. Pas l’œuvre la plus inventive du réalisateur donc, mais ça reste vraiment drôle.

Comédie très drôle et assez 'sage', par rapport aux précédents films de Waters. Le grand atout de ce film : être le seul à avoir été fait avec le procédé de l'Odorama, petites pastilles odorantes numérotées à gratter en suivant le film, à chaque apparition de numéros en bas de l'écran. Mais attention, il s'agit, John Waters oblige, d'odeurs de WC, baskets usagées, pets, rots, vomi...tout dans la finesse, quoi ! Assez amusant, mais pas un grand film non plus.

J'ai eu la chance de voir ce film au cinéma équipé d'une des rare réédition de l'odorama j'ai traversé avec bonheur et euphorie ce film déjanté, où une famille très original pète son câble, se dissipe: la mère, obèse, femme au foyer sombre dans l'alcool car son mari pornographe la trompe avec une secrétaire, sa fille est une attrapeuse à mec et son fils un drogué ayant une sorte une sorte de psychose fétichiste pour les pieds. L'originalité de chacun de ses personnages donne au film un goût exquis de délires hilarant. Le goût y est, l'odeur aussi. Car l'ustilisation originale de l'odorama (feuille cartonne numérotée, un chiffre apparaît à l'écran il faut sentir le chiffre) en rajoute au côté trash de ce film hors du commum dont les gags sortent vraiment de ce que l'ont peut voir dans une comédie classique.

Dérangeant, sale, hilarant, attachant, méchant je n'ai pas trouvé de défaut à ce film. Le jeu des acteurs est irréprochable. Divine est tout simplement... Divin dans ce rôle (oui je vais me pendre avec mon jeu de mot).
L'image et le ton des couleurs est harmonieux. Tout ce qui se trouve dans ce film ne se trouve simplement nulle part ailleurs. Vous avez ici tout bonnement une comédie trash qui est tout bonnement une œuvre-d'art genialissime!

Un film peu abordable pour le grand public, par ses scènes parfois assez débridées (le couple qui "s'aime" dans la cuisine) ou ses gags "particuliers" (le serial-écraseur de chaussures psychotique...), mais qui reste intéressant, étant la satire de la ville elle-même débridée de Baltimore, celle de l'enfance du réalisateur John Waters (à qui l'on doit le premier Hairspray, avec le même acteur Divine). Difficile de croire que l'acteur Divine ne s'est travesti que pour les films de Waters tant il semble y prendre plaisir, on partage cette allégresse ! Une petite révolution, ratée malheureusement, du système de l'Odorama que ce film invente et exploite : il s'agit pour le spectateur de disposer d'un petit carton numéroté et parfumé, que le spectateur gratte et renifle au fur et à mesure des numéros affichés à l'écran durant le film. Beaucoup de senteurs désagréables (pets, poubelle... ce qui rajoute au côté déluré du film) mais sans le carton en main, les numéros font taches à l'écran, ce qui peut agacer le spectateur... Un film très particulier à voir principalement pour la folie ambiante et la satire de Baltimore, réussie.

Polyester est purement et simplement une de mes plus mauvaise expérience cinématographique !

Certes l'idée de l'odorama est sympathique (je n'ai pas eu la "chance" de tester la carte à gratter, mais des personnes diffusaient les odeurs durant le film), mais cela ne permet en aucun cas de sauver le film.

Les acteurs ont tous sans exception, avec une palme pour Divine, une absence cruelle de talent ! Ou alors ils l'ont laissé sagement chez eux durant le tournage. Ils surjouent tous et certains sont tellement horripilants qu'ils donnent envie de pouvoir refaire "last action hero" et ainsi de rentrer dans le film pour leur mettre une claque.

Du point de vue du scénario, ce n'est pas mieux ! Rien ne tient debout, le montage est plus que loupé et ne fait qu'ajouté une goutte (enfin une grosse goutte tout de même ) à ce bain de médiocrité.

Et pour finir, la pseudo critique de la société américaine et là uniquement pour justifier cette avalanche de mauvais goût et justifier ce second degrés plus que facile. Attristant....

Non, ce film est juste mauvais et je vous conseille donc d'en rester le plus loin possible !

Le style John Waters dans sa meilleure expression, gentiment trash et rempli de personnages barrés. A voir pour Divine et l'écraseur de doigts de pieds... Mais Waters n'oublie pas de gratter là ou ça fait mal à l'Amérique puritaine, et pourquoi pas avec la carte "odorama" !!!

Un grand classique de John Waters période Divine, premier film proposé en odorama à sa sortie (Francine Fishpaw et son "nez"!) Pas le must, certes mais une réussite qui vaut coup de coeur. A la fois kitsch, vulgaire, trash et satirique (mais moins politiquemnt incorrect que les autres), on en redemande, malgré les quelques pesantes lourdeurs autour du fameux flirt romantique.

Que j'aime les films avec Divine ! Rien qu'à lui seul, il est déjà un personnage et remplit l'espace. Sans parler de l'humour décapant du réalisateur John Waters, qui fait un bien fou au milieu du conformisme ambiant !

Alors oui, c'est débile, c'est surjoué, c'est dégueu, on n'arrive pas à avoir d'empathie pour aucun des personnages,.. mais c'est là tout l'art de J. Waters, de nous faire détester ses personnages pathétiques tout en ayant pitié d'eux... Divine est absolument monstrueuse, la fille est à gifler, le fils est à enfermer d'urgence, et le père est minable... De quoi passer un moment de pur plaisir cinématographique ! Et l'odoramat, un souvenir ému découvert en ouvrant le DVD ! Du bonheur ! :-)