Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
fabrice d.
22 abonnés
1 429 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 20 avril 2020
C'est un joli film plein de bons sentiments mené bon train par un D. Podalydes en pleine forme comme d'habitude. Malgré un scénario basé sur les contrastes Paris-Banlieue et Lycée Henri IV-ZEP on ne tombe jamais dans le pathos. L'histoire n'est pas si originale que ça malgré un début qui se voulait lui très original, en tout cas pour moi: un professeur disons renommé dans un lycée huppé de Paris se retrouve plus ou moins malgré lui propulser dans un collège en banlieue. Le voyage en petite Mercedes du centre de Paris vers le nord et notamment le 93 est assez drôle. Le film dénonce bien sur les problèmes de l'enseignement à 2 vitesses, les inégalités inévitables entre 2 mondes différents. Il dénonce mais n'apporte pas de solution et reste donc sur une base assez plate en relatant beaucoup de bons sentiments à la fin du compte.
Denis Podalydes est, comme toujours, excellent, et certaines répliques sont parfois savoureuses mais quel ramassis de clichés, de caricatures, de guimauve, de bien-pensance, d'invraissemblances...
Un énorme plaisir à visionner ce film, que demander de plus ! Des acteurs formidables et justes! Captivant, intelligent, émouvant, un film à la hauteur du sujet. Bravo !!!
L'idée est bonne, le prof élitiste de grand lycée parisien qui se retrouve malgré lui en banlieue pour faire bénéficier de son expérience des étudiants peu enclins à travailler. Sauf que... intrigue romantique totalement inutile, un peu gentillet, manque de bons dialogues. Dommage, ça aurait pu être bien
3 706 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 août 2020
Les films sur l'école dans les banlieues difficiles deviennent une tendance du cinéma français. Les Grands Esprits a ses moments mais n'en nivelle pas moins certains autres déjà réalisés. Son originalité vient de la mise en place de l'histoire. Nous suivons un professeur qui fait partie des grandes écoles privilégiées (système spécifique français où des étudiants sélectionnés travaillent dur pour préparer des concours pour entrer dans l'école la plus renommée au niveau international). Ce système va de pair avec une rigidité, un travail acharné des attentes élevées et de mauvaises notes. Le passage toujours jugé insatisfaisant au lycée défavorisé devrait être un choc, tant au niveau du comportement et de l'intérêt des élèves. Je pense cependant qu'il aurait pu être mieux utilisé dans l'histoire pendant la période de découverte de l'enseignant même si nous devions faire face aux problèmes de discipline et à la transition d'éveil. Enfin ce changement de monde est également utilisé et le titre est là pour le souligner nous demander ce qu'est un grand esprit et comment l'école peut aider un jeune à le devenir. Donc trois étoiles pour ce film...
Un film intelligent qui traite de vrais sujets (la diversité, les difficultés scolaires,...). Un film où le savoir être, le savoir-faire et le savoir-vivre ensemble est appris. Bon film
Il faut bien avouer que ce film fini à la façon bisounours, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Mais cela fait vachement du bien. Et on se complait à penser que si tous les jeunes de banlieues pouvaient avoir cette chance, et la prendre, de tomber sur un prof (des profs?) qui soit assez conscient de l'importance de l'intérêt d'un cours. Bon, j'arrête là ce genre de philosophie un peu simpliste. En tous les cas, le scénario est très bien construit, tous les acteurs jouent justes, y compris les jeunes. j'ajouterai que je n'ai pas vu de "clichés sur la banlieue". Mais je suis sûr que les esprits chagrin en ont trouvés. tant pis! Cela n'enlève absolument rien à ce film. A voir par tous les amateurs de comédie
Un bon début (les scènes à Henri IV et au ministère) puis le film, tendre et plutôt optimiste, s’enlise dans les difficultés des collèges difficiles, sans apporter grand-chose de nouveau.
Les grands Esprits dénoncent avec succès les problèmes liés dans les collèges dits "sensibles". Le film n'en fait pas trop, il dénonce juste ce qu'il faut. Quelques répliques ou situations m'ont fait rire, mais pas énormément pour un film qui se veut comique.
L'histoire est bien, le personnage principal (le professeur) est attachant. Le scénario est bien ficellé, bien construit et il n' y a pas d'à coup dans l'enchainement de l'histoire. Rien à dire de particulier sur le casting.
A regarder au moins une fois, mais pas plusieurs fois...
Un bon petit film grace à l’excellente prestation de Denis Podalydès qui nous rappelle pourquoi nous avons détesté certains profs au début du film (avec un mépris impressionnant et aucune pédagogie) et pourquoi nous avons aussi adorés d'autres profs dans la deuxième partie du film (écoute, pédagogie et envie d'apprendre plus). Dommage que la fin du film soit si simpliste et nous laisse sur notre faim....
Un film drôle et intelligent qui évite les clichés et ne tombe pas dans la moralisation. Sur le ton de l'humour sont abordés des sujets très sérieux et d'actualité. L'échec scolaire, le professeur dans un établissement"difficile", la place des parents... C'est très intéressant, très instructif, et surtout, ça sonne incroyablement vrai. Podalydes est excellent, les élèves d'un naturel impressionnant. Il y a beaucoup de réflexion et de remise en question de part et d'autre. On sent toute l'implication du réalisateur. Souhaitons lui le succès qu'il mérite.
« Est-ce qu’ils ne veulent pas apprendre ou est-ce que c’est toi qui n’arrives pas à les intéresser ?»
D’emblée, on sait qu’on va nager dans la caricature, à mi-chemin entre Le Plus Beau Métier du Monde (Lauzier, 1996) et le Maître d’école (Claude Berri, 1981), assez loin de Entre les Murs (Laurent Cantet, 2008). Mais on aime bien Podalydès, donc on continue. Il faudra cependant expliquer à Olivier Ayache-Vidal qu’il ne faut pas faire de travellings gros plans à tout bout de champ.
Fable contemporaine, ces Grands Esprits naviguent ainsi entre la facilité et une réflexion pour profanes sur l’école, petite comédie sans trop de prétention, plutôt éloignée des réalités de terrain. On notera le naturel des enfants même s’ils ne sont hélas pas les interprètes principaux de l’histoire, Podalydès tirant toute la couverture à lui.