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    Le Locataire
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 décembre 2014
    Dans le lignée de Rosemary's baby, mais de façon plus personnelle, Polanski nous interroge sur un concept "paranoïa ou bien complot démoniaque"... L'exercice nous semble réussi.
    Pour autant, certains effets gratuits et répétitifs, nombre de prestations de comédiens (seconds rôles Français) n'apportent rien au développement de ce cauchemar qui est surement et d'abord une satire de la xénophobie. Une peinture noire de la solitude aussi. Surchargé mais de bonne qualité.
    Eselce
    Eselce

    1 252 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2014
    Machiavélique ! Le film est étrange, on ne comprend pas toujours la méfiance du voisinage envers le nouveau locataire ni les coups bas infligés aux uns et aux autres pour d'obscures raisons jusqu'à cette chute finale... Grandiose !
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    302 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    Vous connaissez la citation de Jean-Paul Sartre « L'Enfer, c'est les autres » ? Et bien c’est le titre que Roman Polanski aurait dû donner à sa trilogie des appartements, car après "Répulsion" et "Rosemary’s Baby", notre ami polonais rempile avec un film bien space : "Le Locataire". Le film débute simplement lorsque le héros, Trelkovsky, est à la recherche d’un appartement dans Paris. Il arrive à en trouver un suite à la mésaventure de l’ancienne locatrice : la pauvre demoiselle s’est défenestrée et est désormais à l’hôpital dans un sale état. Trelkovsky s’y installe et, au fur et à mesure qu’il y habite, semble être comme « attiré » par cette femme et sa vie...Mais, pour rajouter une couche d’étrangeté, Polanski s’amuse petit à petit à nous présenter les divers habitants de l’immeuble et ce de façon assez dubitative : véritable festival d’handicapés sociaux, on a des doutes sur leurs intentions voire sur leur santé mentale (et oui : des fous et des emmerdeurs comme voisins, on en a tous connu !!)…tout comme sur celle de Trelkovsky : ses voisins lui semblant odieux et bourrés de vices, il ne saurait leur faire confiance, et finira par se méfier de tous avec une certaine paranoïa.Et c’est là que réside tout l’intérêt du film : Trelkovsky est-il victime d’un complot ou bien est-il tout simplement en train de péter les plombs ? Plus le film va avancer, plus Polanski va s’amuser à développer une ambiance malsaine qui va crescendo à l’aide d’éléments paraissant anodins mais qui augmentent l’étrangeté de l’ensemble : spoiler: les voisins qui débarquent toujours de façon inattendue (ça ressemble presque à du jump scare sans être autant outrancier qu’un vrai jump scare), la dent dans le mur, le livre intriguant Trelkovsky qui a pour titre « La Vie de la Momie », la fillette handicapée qui fait claquer sa jambe artificielle, le fait-divers d'un homme ayant été tué pour tapage nocturne, le « poste d’observation des toilettes », le goutte-à-goutte incessant de l'appartement, et surtout, le fait que le héros commence à se confondre avec la précédente locataire (le tenancier du bar lui sert le même petit déj’ que Mlle Choule, il commence à fréquenter l’une de ses amies, il se met à fumer la même marque de cigarette qu’elle, la concierge lui donne le courrier de la demoiselle, il se met à porter ses robes…). Et cela marche terriblement bien (le rythme lent du film contribue aussi à cette mise en abyme)
    , à un tel point qu’on a plus aucun doute sur ce qui se passe réellement : tout à l’air bien clair pour nous...et bam, le dernier plan, incroyable twist final, nous envoie dans la tronche une de ses droites qui nous laisse KO et fout en l’air toutes nos certitudes !! On nage en plein cauchemar nous aussi : Polanski nous a envoyé dans le même enfer que son personnage...j’ai réellement eu l’impression de voir un long épisode de « La Quatrième Dimension » : après visionnage on est sur le cul, puis on est perdu, et enfin on pige le truc et on trouve ça sensass d’avoir été manipulé si intelligemment ! Vraiment du très bon boulot. Si le film tourne aussi bien, c’est aussi grâce à la prestation des acteurs : Polanski s’est attribué le premier rôle de son film mais c’est une idée plus que justifiée tant il incarne parfaitement cet homme simple et réservé qui va finir hyper parano comme vivant un cauchemar éveillé. Tous les acteurs secondaires sont assez bons puisqu’ils jouent très bien ces personnages plus qu’étranges qui parviennent au final à être tout aussi intrusifs que effrayants (en fait, c’est à cause de leur côté intrusif qu’ils sont effrayants !). J’ai tout de même une préférence pour le propriétaire Monsieur Zy et la concierge (les regrettés Melvin Douglas et Shelley Winters). Avec "Le Locataire", Roman Polanski nous propose un impressionnant cauchemar éveillé, et ce bien avant David Lynch, bouleversant les habitudes du cinéma en livrant une matérialisation brute de toutes les névroses paranoïaques avec lesquelles l’être humain se voit souvent contrait de cohabiter. Un film effrayant viscéralement parlant, qui a la très bonne particularité de ne pas être pollué d’effets spectaculaires grandiloquents : très, très impressionnant…surtout pour une péloche sortie en 1976 !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Un chef d'oeuvre, tout simplement. Polanski nous entraîne dans un monde bizarre et par moments terrifiant mais non dénué d'humour... bref à voir et revoir.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    69 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Le Locataire ressemble comme deux gouttes d'eau à Rosemary's Baby, sorti 8 ans plus tôt. Polanski tente à nouveau de mettre en place une ambiance glauque, claustrophobique, qui prend malheureusement difficilement même si le côté intriguant de l'histoire parvient à maintenir l'intérêt du spectateur. Le problème réside surtout dans le fait que la progression dramatique est vraiment trop limitée, l'intrigue manque de rebondissements, elle est trop linéaire, trop prévisible, n'atteint jamais le potentiel espéré, et comme dans Rosemary's Baby, l'association réel-fantastique dessert complètement le film. Enfin, dernier élément un peu déstabilisant, certains acteurs sont doublés et d'autres non, ce qui donne un côté vraiment cheap à cette production.
    NeoLain
    NeoLain

    4 441 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Polanski et les conditions des voisins. Le voisinage, nous savons que cela peut être un réel problème et qui peut bouffer votre quotidien. Reproche de faire du bruit, parano que l'on veuille vous faire devenir fou qui amène parfois jusqu'à la tentative de suicide etc... Polanski y met une atmosphère cafardeuse. Bon à savoir, la présence de l'actrice Isabelle Adjani, par contre, l'ensemble du résultat m'a pas littéralement envahi. Le sujet décolle pas vraiment.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    253 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2014
    Il n'y a que Roman Polanski pour parvenir à instaurer une atmosphère aussi étrange dans le cadre d'un appartement parisien. "Le locataire" contient suffisamment de mystère pour tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout. Le récit va crescendo, jusqu'à un final dantesque, à l'image de "Rosemary's baby", du même réalisateur huit ans plus tôt. Les deux films sont d'ailleurs assez ressemblants, et sont parfaitement classables dans la catégorie horrifique. Roman Polanski tient à merveille son rôle de timide presque maladif, et parano. Culte.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    A ce moment de lecture des critiques, tout le monde doit savoir que "le Locataire" parle d'un modeste émigré européen (c'est important de nos jours) interprété par Roman himself, emménageant dans les années 70 dans un vieil appartement parisien occupé précédemment par une défenestrée et qui voit ses voisins lui être de plus en plus hostiles sans raison rationnelle. Il va en devenir dingo - à moins qu'il ne le fût déjà.
    Il n'y a pas de suspens, ni d'effets spéciaux (à part la scène du théâtre italien ?) mais une insidieuse tension permanente et oppressante à tous les "niveaux", distillée par le décor glauque, la musique crissante, les péripéties absurdes (dans le bon sens du terme) et l'incompréhension générale de.. sais-pas-quoi......................
    Comme pour la majorité des films de Polanski, je trouve ce film "bien" mais comme j'adore Polanski, je sais qu'il doit être "très bien". En effet et bizarrement, je ne m'extasie jamais sur un film de Polanski (à part p-être "Tess" ou "Rosemary's baby" mais c'est que je suis une midinette). Je peux être touchée, m'émouvoir, être angoissée ou avoir peur mais jamais tomber en pâmoison. C'est toujours peu ou prou "bien" mais pas génial. Il me manque quelque chose ou quelque chose me gêne. Je le regrette d'autant plus que je tiens vraiment Polanski pour un génie humain, (ben oui, pas surhumain, faut pas déconner), que j'estime & admire.
    Trouvant donc que Polanski est génial, je le prouve (enfin, j'essaie).
    Ce film peut s'envisager s'articulant sur 2 ou 3 axes souvent superposés : l'Egypte antique (hein ?!), le métier de verrier et la synagogue. Enfin, j'avance cela alors que je n'ai pas vu ce film avec toute l'attention qu'il méritait et que je voulais lui accorder, mais j'avais la famille au téléphone en même temps, ce qui ne favorise pas la concentration filmesque.
    1) L'EGYPTE ANTIQUE : Le film montre des hiéroglyphes et le roman (de la Momie) de Gauthier du XIXème s. La défenestrée est visitée par Roman Pol.. Trelkovski à l'hôpital, qui la voit momifiée et inidentifiable dans ses bandelettes. A la fin du film, c'est Roman qui se retrouvera dans ce même lieu et dans cette même situation comme un Sysiphe-Phoenix, non sans s'être auparavant suicidé 2 fois de suite de la même façon (voir partie 3). P-être imaginait-il ensuite pouvoir poursuivre son autre vie, sa seconde vie dans le royaume des morts ? Sigmund Freud était passionné par l'antiquité (grecque plutôt qu'égyptienne) mais grâce à lui, on a pris "conscience" de l'importance des rêves et de l'angoisse de castration qui appelle la scène de la dent perdue, où au réveil, Trelkovski a changé de sexe, il a perdu son zyzy (Mme & M. Zy sont des personnages du film) pour devenir une femme qui saigne (où qui voit pour la 1ère fois les Anglais débarquer, comme on dit). Grâce à Freud aussi qu'on reconnaît les schémas répétitifs (voir partie 3) contre l'enchaînement desquels on ne peut rien, sauf si on "en prend conscience".
    2) LE METIER DE VERRIER : Outre la musique qui utilise le frottement de morceaux de verre, histoire de bien hérisser le poil, le verre est omniprésent dans ce film. Il double et déforme. Le héros regarde par la fenêtre, observe ses voisins qui l'observent aussi à travers la fenêtre des WC (c'est la merde, dirait encore Freud, en voulant parler des gros problèmes du patient). De temps à autres, oh, Roman s'y voit lui-même. Trelkovski se mire dans la glace de l'armoire, une main passe à travers la vitre brisée de l'apparte, il brise la verrière en se jetant sur elle, ce qui attire encore l'attention, le regard des voisins, etc. Ce verre permet de voir ou d'être vu (par soi-même ou les autres). M. Scope est aussi le nom d'un personnage du film et un scope est un observateur, pour moi lié au verre. Tout comme l'appareil photographique et son image inversée (voir partie 3). Le scope est l'abréviation d'"oscilloscope" pouvant se décomposer en oscillo/scope = "observateur-observatoire qui oscille". Dans son acception familière enfin, le scope est aussi une sorte de vision des choses du "rôle" de quelqu'un ; on dira : "Oublie cette idée, c'est pas dans mon scope". Isabelle Adjani, l'amie de Trelkovski, qui semble être la seule à vraiment le voir (comme un ami ?), s'appelle Stella qui est une étoile donc aussi un éclat de verre (étoilé) dans le ciel sombre de notre héros. Un peu plus éloigné du verre mais dans sa vision, le spectateur regarde (specto) le film et les tourments de son anti-héros.
    3) LA SYNAGOGUE : Là encore et encore, on a une vision double. Romain Bouteille s'appelle Simon dans "le Locataire". La précédente locataire défenestrée s'appelle aussi Simone. Quel "hasard" que ces prénoms hébraïques répétés ! Ce qui est aussi intéressant, c'est le nom de famille de Simone : Choule. La Choule pour les Juifs, c'est la synagogue. Les mères juives disent à leur fils : "Va à la shul au lieu de.. !" Les Juifs disent : "Nan, j'peux pas faire la vaisselle ; j'dois aller à la shul." Cela doit venir certainement de l'allemand passé ensuite au yiddish "schule" = école. En effet, la synagogue est toujours un lieu d'études ; c'est son essence. On y prie mais on y étudie surtout ; la prière est étude et inversement. Fonction double et/ou assimilée. Roman Polanski ne doit pas ignorer cela. Il s'appelle Roman (ce n'est pas de son fait, ok) mais il a tiré son film d'un roman. Il est Parisien de naissance mais toujours pris pour un Polonais (qu'il est d'origine). Il a vécu à Paris comme en Pologne. Il figure dans ce film un émigré polonais habitant un Paris hostile habité de Parisiens hostiles. On pourrait dire que c'est son double interne. On ignore si Trelkovski est Juif mais Polanski l'est et depuis le Moyen-âge, la Synagogue figure aussi les Juifs en général (voir par exemple la façade sculptée de Notre-Dame-de-Paris) contre lesquels le monde entier a "une dent". ...............................................................
    On pourrait dire aussi que tout cela n'est qu'élucubrations (et encore, je n'ai pas tout dit !) mais Roman, si tu me lis, dis-moi STP, qu'à tout cela tu as pensé ou du moins, si c'est inconscient, que cela fait sens en toi..
    (En fait, il est vraiment bien, ce film.)
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 055 abonnés 4 105 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Un film fantastique de Polanski faisant suite à son chef d’œuvre Rosemary ‘s Baby . Le film tourné à Paris propose un curieux melting-pot composé de vieilles gloires hollywoodiennes comme William Powell ou Shelley Winters et d’acteurs locaux en devenir comme Adjani , Jugnot, Blanc et Balasko dans des rôles de figuration. La recette qui avait marché sur Rosemary ‘s Baby est ici moins efficace. Pourquoi ? Tout d’abord à cause du mélange des nationalités qui sonne un peu faux, ensuite parce que l’intrigue est sans doute moins lisible et beaucoup trop « psychanalytique ». On s’intéresse malgré tout à la longue descente vers la folie de cet émigré polonais dont le sort paraît scellé dès la prise de possession de sa chambre et le début de ses recherches pour connaître le destin de celle qui s’est suicidée avant lui dans les lieux. Le thème du complot par le voisinage est à nouveau présent mais cette fois-ci Polanski prend le parti d’installer le désordre dans l’esprit malade du locataire. Une fois que la mécanique infernale de la paranoïa est installée rien ne peut plus l’arrêter. On peut voir dans ce constat la mémoire funeste de l’affaire Charles Manson qui avait touché dans sa chair Polanski en lui arrachant sa femme (SharonTate) tombée entre les mains des envoyés du célèbre « prophète fou ».
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    369 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Un excellent Polanski, un peu dans la continuité thématique de son "Rosemary's Baby" sorti 8 ans plus tôt, celle de l'appartement maudit. Le film raconte l'histoire de Trelkovsky, un homme timide et un peu farouche qui suite à son nouvel emménagement va apprendre que l'ancienne occupante s'était suicidée en se jetant par la fenêtre, il commence a soupçonner le voisinage d'en être à l'origine et va se retrouver très vite harcelé. Polanski signe là un thriller kafkaïen à l'atmosphère lourde et oppressante où l'austérité des décors nous rend presque mal à l'aise, les personnages sont très bien élaborés, la qualité de mise en scène est parfaite (cependant le fait de tourner une majeure partie du film en anglais pour redoubler en français alors que l'action se déroule en France j'ai trouvé ça un peu bizarre, même si je me doute que c'est pour un soucis de distribution). Le réalisateur se met lui même en scène et démontre son talent d'interprétation, le reste du casting se porte très bien avec notamment une malicieuse Isabelle Adjani et quelques figurants de la célèbre troupe du Splendid. La tension monte crescendo et les enjeux du scénario se montrent de plus en plus évidents, le personnage de Trelkovsky est tiraillé de part en part, son entourage veut selon lui le faire disparaître, l'emmenant tout droit aux frontières de la démence et de la paranoïa schizophrénique. La fin est vraiment excellente autant scénaristiquement que symboliquement, le tout reste très malin et nous force à nous questionner sur cette descente aux enfers interminable. "Le Locataire" se place parmi les meilleurs Polanski, un film prenant, déroutant et envoûtant qui ne manquera pas de plaire à bon nombre de cinéphiles curieux et/ou partisans du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Un chef d'oeuvre qui n'a pas su être apprécié às sa sortie. Dommage également que Polansky se soit lui même retourné contre son propre film.

    BRILLANT
    Grouchy
    Grouchy

    111 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    La paranoïa est le sujet fréquent dans les premiers films de Polanski, comme dans Rosemary's Baby, où les doutes d'un personnage sur son entourage le conduisent à soupçonner n'importe qui. Ce genre d'histoire amène irrémédiablement un phénomène de décroissance, où le personnage n'évolue pas et se détruit lui-même. Le cinéaste reprend l'idée de l'appartement, décor clos où le héros vit dans son milieu et ne connaît pas celui de ses voisins, dont il n'entend que bruits et chocs, et ne voit que les fenêtres de la cour intérieure ; il s'apercevra qu'il est l'objet d'un complot ( on le voit avec la cour transformée en théâtre italien pour souligner la métaphore ) orchestré par une secte, dont les motifs semblent assez obscurs, ce qui est fort dommage, même si Polanski regroupe plusieurs indices entre eux, à savoir les inscriptions hiéroglyphiques, le livre de Gauthier et le corps embaumé de Choule. Les séquences hallucinatoires sont très bien réalisées, de par l'usage d'un grand angle puissant, par exemple lorsque Polanski circule dans son logement devenu plus grand que lui, ou encore les visages hideux des autres locataires. Après, il est difficile de juger le véritable état du héros dans ces films : est-il vraiment fou ou non ? Sans compter le mécanisme de malédiction à la fin du film, ce qui lance le film vers plusieurs interprétations au lieu de lui donner un dénouement fixe. Comme Rosemary's Baby, ce film de Polanski reste confus dans son propos, même par une réalisation et un jeu d'acteur ( avec des membres du Splendid, malheureusement doublés ) corrects.
    alliantis
    alliantis

    3 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2014
    Ce film a sans doute du vieillir ; mais c'est le souvenir du film le plus terrifiant que j'ai pu voir ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 avril 2014
    On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Roman Polanski interprète à merveille le rôle de ce petit homme fragile et névrosé. Le trauma qu'il subit en tout de début de film aura d'importantes répercussions sur sa longue descente aux enfers qui mènera à un final paroxystique.
    Malheureusement, c'est un film qui a très mal vieilli, dont la direction artistique et les attitudes des personnages sont trop ancrées dans leur époque.
    Truman.
    Truman.

    211 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2014
    Roman Polanski clôture sa "trilogie" de l'épouvante avec "Le Locataire", non il n'y a pas vraiment de trilogie mais avec Répulsion et Rosemary's Baby cela forme bien comme une trilogie indirect sur l'horreur, l'épouvante, la folie, la paranoïa et pleins d'autre thèmes .
    Polanski prend ici le rôle principal en plus des commandes du film et offre quelque chose très inspiré de Psychose, mais aussi et encore une fois il en reprend a son propre film Rosemary's Baby .

    L'histoire est simple, un homme rachète l'appartement d'une femme qui s'est suicidée, mais il se passe quelque chose avec les voisins de cet immeuble, quelques de bizarre, d'étrange .

    Une fois de plus on est plongé dans une virée cauchemardesque entre folie et paranoïa qui font que l'on ne distingue plus le réel de l’irréel, une nouvelle descente aux enfers . Mais que se passe t-il vraiment ? Ce film se dévoile comme un puzzle ou chaque petites choses aussi infime peuvent nous mettre la puce a l'oreille .
    Roman Polanski offre aussi une vision du satanisme, un film très orienté ésotérisme ( il exploitera ce thème a fond dans "La neuvième porte" avec Johnny Depp ) blindé de détail subtil et effrayant .
    On retrouve aussi un casting sympa avec Isabelle Adjani, et surtout ... Un scène finale incroyable !

    Le Locataire est une vision de l'épouvante selon Polanski, une vision qui se révèle aussi angoissante que perturbante .
    On aura beau dire ce que l'on veut Polanski est surement l'un des plus grands réalisateurs dans le domaine de l'épouvante .
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