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    Le Locataire
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    4,0
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    153 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 août 2011
    Les nombreux échos que j'ai eu à propos de ce film m'ont donné suffisamment de curiosité pour me saigner sur l'achat du DVD (très rare en occasion donc c'est neuf et c'est chère) et quelle fût mon plaisir ! je dirais proportionnel au prix que j'y ai mis.
    Juste après Chinatown, Polanski complète sa trilogie du huit clos angoissant. Celui ci me plaît en particulier parce que je lui trouve plus d'humour (humour noir et grotesque).
    Le film réunit un casting très riche aussi bien chez les techniciens que chez les acteurs (Jacques Audiard à l'assistanat montage, Sven Nykvist à l'image, Sarde a la composition musicale, chez les acteurs une partie du splendid, rufus, Adjani...), bref beaucoup de nom connu.
    Les personnages qui entourent Trelkowski, un locataire timide et malmené joué par Polanski sont biens construits, chacun jouant son rôle de mauvais voisin. Trelkowski est à la fois énigmatique et drôle. Le rythme est lent et je ne serais pas surpris si il en décourageait plus d'un mais pour moi il est nécessaire à l'immersion.
    Le travail sonore est très intéressant, il contribue au côté pesant du film, il y a une multitude de son parasite, la musique est lancinante, un autre exemple marquant le cri final poussé par Trelkowski est vraiment surréaliste, j'ai entendu une remarque pertinente au sujet de cette scène, il ressemble vraiment au tableau de Munch « le cri ».
    Le jeu de la lumière accentue l'ambiance oppressante, les figures figées dans les toilettes inquiétantes, sont autant de procédé efficace au point qu'il est difficile de différencier cauchemar et réalité.
    Je donnerai comme seul bémol est la chute du film qui sort de nulle part et qui n'apporte pas grand chose, je dirais que le scénario n'est pas d'une grande originalité.
    Le film réunit beaucoup de procédé simple et efficace, les évènements sont bien amenés, c'est bien filmé, le jeu des acteurs est très bon. A voir !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2011
    Un film d'horreur de Polanski ? Il faut que je vois ça !

    Je pensais que le film ferrait vraiment peur, ayant ouïe dire qu'il avait réfléchit sur la façon de créer la peur, de technique qui pourrait l'accentuer, mais en fait je n'ai pas eu peur, juste quelques tensions (et encore, pas non plus énormément).
    Polanski utilise donc à escient la musique et quelques bruitages (note aiguë, horloge, goutte d'eau et autre percussion sec), beaucoup de plan sur des miroirs (j'ai trouvé ça pas mal, toujours la peur de voir quelque chose apparaitre sur ces miroirs (d'ailleurs il a du en ch*er pour placer ces caméras)), des plans fixe sur des personnages eux aussi fixe, de loin (un peu comme Halloween, je trouve que ça fait un bel effet).
    Il n'y a pas d'explication donné par le réalisateur et pour une fois je trouve ça dommage. Il n'y a pas assez de mystère, je trouve, pour nous faire notre propre interprétation et pourtant il ne nous donne pas assez d'information pour en tirer quelque chose. Du coup on doit juste accepter ce que l'on voit, sans chercher à comprendre.
    L'ambiance est là et c'est prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 août 2011
    une critique féroce sur notre société véritable machine capable de broyer les incompris et les fragiles
    kray
    kray

    46 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2011
    Polanski signe un film brillant regroupant beaucoup de ses thèmes de prédilection. On est littéralement happé par cette histoire de fou au dénouement génial . Du grand polanski.
    bsalvert
    bsalvert

    350 abonnés 3 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2011
    On sombre par procuration dans l'ambiance malsaine que Polanski arrive à merveille à retranscrire dans ses films.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    98 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2011
    Réalisé en France par Polanski avant son exil forcé des U.S.A, "le locataire" est une adaptation de l'univers sarcastique et torturé de Roland topor. Ce dernier s'est inspiré pour l'écriture de ses problèmes de voisinage. Les auteurs prennent plaisir à semer la confusion (kafkaïenne) dans un décor banal et quotidien. La logique perd lentement ses repères et la folie paranoïaque s'installe progressivement., aidée par une mise en scène qui joue sur le mystère et la claustrophobie, mais qui se permet aussi des plans-séquences inédits en 1976, filmés à la Louma. L'immeuble du locataire peut se voir comme un condensé de névroses sociales et une métaphore des angoisses de ceux qui ne trouvent pas leur place (dans la jungle urbaine et son théâtre d'ombres). En plus de Roman Polanski -amusant et touchant dans son personnage de polonais timide qui bascule peu à peu dans l'irrationnel- et Isabelle Adjani, le casting compte la présence de Josianne balasko et Gérard Jugnot en employés de bureau, Eva Ionesco en fillette maladive et Shelley Winters en concierge intrusive (en concierge, donc). J'aimerais voir un film de ce genre actuellement, qui n'a pas besoin d'effets spéciaux ni de budget faramineux pour susciter le malaise. Et je souhaiterais que Polanski retrouve cette veine, entre fantastique et ironie psycho-dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2011
    excellent film sur la folie d'un homme une ambiance assez malsaine s'en dégage et de plus l'interprétation de polanski est très bonne
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2011
    une splendide définition de ce qu'est l'enfer, c'est superbement joué et mené comme toujours avec polanski. glaçant et plein d'humour.
    Akamaru
    Akamaru

    2 875 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2011
    Il s'agit incontestablement d'une oeuvre angoissante,doté d'un climat paranoïaque,où il est difficile de différencier réalité et imagination du personnage.Roman Polanski interprète lui-même ce timide archiviste qui emménage dans un appartement,d'où la précédente occupante s'est suicidée.Son jeu est loin d'être irréprochable,mais il parvient tout de même à retranscrire le malaise général.Pourquoi est-li harcelé par ses voisins?Pourquoi y a t-il des canines dans le mur?Pourquoi les gens restent debout fixement dans les toilettes d'en face?Autant de questions sans réponses,qui font basculer Polanski dans la folie pure.Si la première heure est particulièrement efficace,vu les mystères qui s'accumulent dans cet immeuble,le changement de cap rend la seconde partie plus granguignolesque et au final aisément devinable."Le Locataire" souffre par ailleurs d'un montage déficient,et par conséquent d'une tension irrégulière.Gênant.Cependant,Polanski possède indéniablement le talent pour rendre dérangeant cette lente plongée vers les abîmes.Et les personnages secondaires évoluent sur un fil entre ironie et effroi.La musique,enfin,appuit efficacement les effets voulus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 février 2011
    Film... moyen de Roman Polanski, décidément, je n'arrive vraiment pas à l'aimer celui-là. Juste un mot préalable tout de même pour souligner que j'ai vu ce film sur la recommandation de fredastair, lors d'une discussion engagée sur le Black Swan (donc finalement, cet article est un vrai appel, fredastair : que tu trouves-tu à ce film ? Qu'ai-je raté ? Comment peux-tu dire que le thème du double est mieux présent dans le Locataire que dans Black Swan ?). Bref ; c'est mieux que le bal des vampires, vu il n'y a pas si longtemps, mais ça ne casse toujours pas mille genoux d'hortensias, loin de là. Cela dit, le scénario est original, voire plaisant : Mr Trelkovski, interprété par cette crevette de Roman, donc, visite un appartement parisien et décide de s'y installer. Le seul petit encombrement ou obstacle, c'est l'histoire, c'est le passé immédiat de cet appartement, puisqu'on apprend très vite que l'ancienne locataire, celle à qui Trelkovsky succède, donc, s'est jetée par la fenêtre (et meurt assez vite, dans un état non de déchéance, mais de déchet humain, d'humain fracassé). Bref, emménagement, dans cet appartement assez laid, vieux, terne, grisâtre.
    Au niveau des idées, l'intention du film est claire : monter crescendo un huis-clos, de plus en plus angoissant, autour de cet appartement et de l'immeuble l'englobant. Pour ça, Polanski réa fait très bien passer cette atmosphère mi-absurde mi-dérangeante où voisins, propriétaire-voisin, et concierge apparaissent plus psychorigides et timbrés les uns que les autres. Tous les reproches se font finalement sur un axe en particulier : le bruit. Quoiqu'il fasse, Trelkovsky fait trop de bruit. Les voisins constituent alors une sorte d'instance de censure de tout volume sonore, de tout cri, de toute claquement de porte ou bruit de pas. Si bien que se développe alors en conséquence de tout ça, de toute cette contrainte venant des autres, venant d'autrui, une sorte de folie (qui est le vrai sujet du film), une sorte d'intériorisation, d'abord, psychologique (définie comme ce qui ne fait pas de bruit : on a là un couple qui se dégage, c'est le couple folie / silence : silence fou ou folie silencieuse), puis de déviance ou distorsion psychologique : plus les événements s'enfilent autour de la trame du film, plus Trelkovsky croit au complot contre lui, se pense persécuté, poussé à la folie, et au suicide, c'est-à-dire au sort réservé à la locataire précédente. Bref, ces voisins qui réclament sans cesse le silence, ce sont des assassins, et de doubles (je veux bien en convenir, ce thème du double est bien présent dans ce film) assassins : Simone, déjà morte, et Trelkovsky, à venir. Et contre la folie silencieuse, contre toute cette intériorisation forcée, il ne reste plus que le cri agonisant, sur le point de la mort, le cri déchirant de la Fin.
    On dit ce film absolument effrayant : faut quand même pas déconner ; à la limite, le Black Swan est autant frissonnant, c'est dire... Je dirais plutôt que Le locataire joue sur un étrange angoissant, ou un absurde angoissant : comme ces toilettes communes à tout l'immeuble ou toute la cour, que Trelkovsky peut voir de sa fenêtre, et dans lesquelles chaque voisin reste figé, comme un mort, immobile. Alors là, il y a un parallèle avec une sorte de mythe égyptien antique ou je ne sais pas quoi, thème représenté par la momie (symbole de l'immortalité, mais présent ici sous la forme du malade sur le point de mourir, du suicidé), que j'avoue ne pas avoir bien pigé... Ca doit jouer, si on veut, un peu le rôle des cimetières indiens chez Stephen King, sorte de mythe créateur de surnaturel et de folie... Côté son, puisque ça fait partie de l'ensemble [folie silence], c'est pas mal, des musiques bien choisies, et surtout des bruits, des répétitions, des tac tac tac obsédants, des flocs de gouttes d'eau revenant toujours avec le même absurde inquiétant. Tout ça est réussi, c'est vrai.
    Mais il faut tout de même dire ce qui est : ce film est d'une longueur implacable, d'une lenteur proprement effrayante, d'une mollesse accablante. Ca n'avance pas, et puis on n'est jamais vraiment pris par l'intrigue, par le suspense. On ne veut même pas chercher à savoir, à connaître, à avancer. La momie, c'est le spectateur : difficile moment d'éternité. Et puis bon jeu des acteurs, dans l'ensemble, mais on n'accroche vraiment à rien. Et puis le double OK, les miroirs OK, mais c'est quand même pas palpitant (même si on peut précisément apprécier la sobriété du Locataire sur ce point par rapport à l'exubérance du Black Swan)... Et puis la fin cliché, qui referme la boucle, avec dissociation de Trelkovsky et décalque puis substitution à Simone... Je trouve quand même ça un peu bâclé, mais enfin...
    Bon, pour la folie, le huis-clos quand même bien monté (la plus belle scène du film, c'est la scène assimilant folie et théâtre), 11/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's ciné :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    59 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2012
    Après avois réalisé son "Chinatown" qui lui avait valu de se faire une fois de plus acclamé par la critique, Roman Polanski se lance dans la réalisation de ce film, qui n'est pas sans rappeler son mythique "Rosemary's baby" (il s'agit d'ailleurs du dernier volet de sa trilogie de l'appartement maudit, constituée de ces deux films et de "Répulsion").

    Le film s'ouvre sur une fenêtre. Puis la caméra se déplace ... sur d'autres fenêtres, par lesquelles on voit apparaître des visages inquiétants et fantômatiques. Dès le début, on est dans une position aussi paradoxale qu'étouffante ; être à la fois un voyeur et l'objet d'un voyeurisme. Ensuite, s'ensuit la présentation du personnage principal, que Polanski interpète lui même : un immigré polonais peu sûr de lui. Après une brève et peu engageante discussion avec la concierge de l'immeuble, il découvre son appartement. Et c'est en particulier avec cet appartement que le génie de Roman Polanski éclate. Les voisins se plaignent du bruit que fait leur nouveau voisin, disant eux-mêmes qu'ils "entendent tout" ... dès lors, l'intimité n'existe plus, l'appartement n'apparaît plus comme une quelconque protection face au monde extérieur, et le jeune homme se trouve - du moins le pense-t-il - exposé au voyeurisme de ses voisins.

    Mais cet appartement semble également donner une vue intéressante : les toilettes. Du haut de sa fenêtre, le protagoniste devient à son tour voyeur (allant même jusqu'à s'emparer du symbole hitchcockien des jumelles) ; et c'est cette position de victime et de voyeur qui amorce sa tourmente. Polanski met alors en oeuvre toute sa maîtrise formelle de l'objet cinématographique pour mettre en scène cet enfermement : scènes tendant vers le fantastique déformant personnages et décors, photographie suffocante dans une obscurité excessive, fruits d'une subjectivité de plus en plus violemment accentuée ... jusqu'à l'incroyable final, dont chacun pourra se faire sa propre interprétation.

    Après "Rosemary's baby", Polanski atteint un point de non-retour avec "Le locataire" ; cette fois, la folie est plus terrible que jamais. Et la spirale sans fin ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 décembre 2010
    Polanski arrive a créer une reelle atmosphère oppressante avec un soucis des détails et un casting qui font vraiment la différence. Un sans faute jusqu'au moment ou son personnage sombre dans la folie victime de la pression social, le film n'a alors plus trop d'intérêt la fin étant connue pratiquement dès le début.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    Coté réalisation "Le Locataire" est indéniablement une réussite. Cela dit le film hélas n'est pas aussi puissant qu'un Rosemary's Baby et ce notamment à cause de l'interprète principal. En effet Polanski se met en scène lui-même, mais il est loin d'avoir un grand talent d'acteur. On ose à peine imaginer ce qu'aurait été "Le Locataire" avec un acteur par exemple de la trempe d'un Jack Nicholson... [6,5/10]
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2010
    L'un des films de Roman Polanski qui m'aura procuré des sensations grandioses... Ce film est inquiétant et fascinant tout à la fois. A voir et à revoir
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    188 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2011
    Voila un bon film d'horreur bien déjanté comme seul Roman Polanski sait les faire ! Une histoire de cinglé racontée par un scenario complètement fou mais tres tres bien mené, brillamment écrit et d'une grand précision, un travail minutieux qui permet d'apporter l'angoisse et l'inquiétude de manière progressive et tres prenante... "Le Locataire", bien que de Polanski est un film français, tourné en France et avec quelques acteurs français comme Isabelle Adjani ou comme trois des membres de la troupe du splendid, Gerard Jugnot, MIchel Blanc et Josianne Balasko ! Une mise en scene exceptionnelle, et un jeu d'acteur génialissime de la part de Roman Polanski pour un film hors-du-commun ! Une réussite !
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