Avis : Silent Voice - Page 3

le film est sympa mais traine un peu en longueur. les interactions sociales japonaise sont bien mises en relief.

La réalisatrice Yamada et la scénariste Yoshida ( ont voulu rester le plus proche possible du dessin initial pour garder l’émotion du manga d'origine et se concentrer sur les évènements psychologiques : thèmes extrêmement graves et sérieux comme le harcèlement, la violence et la méchanceté entre enfants, le handicap à l’école, le trouble de la personnalité évitante, la peur de grandir, la difficulté des rencontres amoureuses etc.
Pourquoi ne pas avoir appelé le film en français : La Forme du Silence, qui est le titre de la BD originale et du film en japonais ? Ce sont les mystères de la production. Cependant, la forme du silence avertit que l’on ne va pas parler de la voix mais du silence. Silent Voice introduit un contre sens puisque cela voudrait dire qu’on va parler de l’incapacité à parler.
Le film, parle de l’incapacité en effet, mais pas seulement de l’incapacité à parler d’une jeune fille source mais surtout de l’incapacité à ne pas parler du jeune garçon, à regarder, et en particulier à regarder dans les yeux.
Un chef d'oeuvre à partir d'un manga culte.

un trés bon film qui touche un sujet tres sensible le harcélement avec une fi dramatique une des mielleur nimations est surtout tres prenant et émouvant !!

Le cinéma Japonais est capable de petits bijoux (dont les principaux sont nés des Miyasaki Père et fils) et chaque sortie en Europe génère forcement des attentes. "Silent Voice" est nettement moins excentrique que les films des studios Ghibli et traite de plusieurs sujets sensibles et douloureux (le harcèlement, l’estime de soi, le handicap, le suicide ...) à travers la vie d’enfants puis d’adolescents. Kyoto Animation et Naoko Yamada nous offrent un film pragmatique empreint d’une grande tristesse. A voir ...

Vu et avis le 20180705

Traite de sujets importants plutôt bien, même si le film utilise souvent les sentiments.

Beaucoup de choses plutôt intelligente sont dites : un sourd, au début, on a à priori envie de l aider, mais très rapidement cela devient une contrainte, on oublie en permanence de lui parler en face, de lui répéter ce qu il n a pas compris (tant pis ce n est pas grave), on ne fait plus les efforts nécessaires, on profite de la situation pour lui cacher des choses (en particulier, on croit que sous prétexte qu il n a pas entendu, il ne peut pas deviner ce qui se passe, comprendre qu on lui a caché quelques chose - et en plus en profitant de son handicap, chose assez humiliante). Le professeur de communication lorsqu il parle de faire 3mn/jour de langue des signes à sa classe rappelle discrètement que pour ce que j en sais, un sourd préfèrera la langue des signes, puis la lecture sur les lèvres et qu ensuite la lecture de l écrit. On voit dans le film comme cela a des conséquences pour toute la famille (pas d allusion faite à un père, même la grand mère apprend la langue des signes, yuzuru qui prend le rôle de protéger shoko).

Mais ce n est à mon avis que l accroche pour intéresser le spectateur et pouvoir aborder un sujet plus rarement traité : le souffre douleur. Souvent, et pas que chez les enfants, c est le faible, le différent, qui est la victime.

On suit l arrivee d'une fille sourde dans une ecole primaire. Elle est accueilli comme il se doit par la brute de service qui lui pourri la vie jusqu à ce qu elle soit obligée de changer d école. À l'adolescence la brute en maturité et cherche à se rattraper auprès de la fille.le film est long et assez lent il ne se passe pas grand chose par contre le sujet traité est assez originale et la fin sympathique.le film se laisse regarder

La force de cet animé réside avant tout dans son sujet courageusement abordé et traité avec beaucoup de profondeur. En effet, en plus d’être une réussit visuelle, « Silent voice » évoque avec beaucoup de justesse et de sensibilité la question du harcèlement scolaire et des thématiques qui en découlent telles que le poids de nos actes et le pardon, que ce soit celui des autres ou celui qu’on s’accorde à soi même. Ce sujet encore tristement d’actualité est rarement abordé aussi directement au cinéma et l’on peut se réjouir de constater que les auteurs ont tenté de représenter le problème dans toute sa complexité, sans complaisance ni manichéisme. Cela donne des scènes d’une rare intensité, poétiques et émouvantes, magnifiées par un montage inspiré, une animation travaillée ainsi qu’une agréable bande originale. Je regrette pour ma part simplement que cette alchimie s’estompe dans le derniers tiers du film, la narration commençant à mon sens à faire du sur-place alors que, dans le même temps, les longueurs s’accumulent. Je trouve également cette partie moins subtile et plus littérale, le pathos étant inutilement appuyé dans des scènes de dialogues mal écrites et moins impactantes que la poésie visuelle de la première partie. Je pense que le long-métrage risque de bouleverser beaucoup de spectateurs et, même s’il ne m’a pas totalement emporté, je suis resté sensible à l’univers de Naoko Yamada dont le talent ne fait aucun doute.

Bon film traitant du harcèlement scolaire et du handicap. Bien écrit. Le film est touchant mais traîne en longueur... je reste sur ma faim

L'histoire de deux gamins, l'une sourde, l'autre qui la harcèle. Ils grandissent et se retrouvent. C'est parfois nian nian et peu compréhensible que les prof n'interviennent pas ou si tard. Le montage n'est pas toujours au top, on ne se rend pas bien compte que le temps a passé ni vers quelle époque on est et à quel niveau d'études sont les gamins. Mais nos personnages principaux et quelques secondaires sont attachants et la morale est... Je sais pas si elle est là, en fait. Le final est m'a laissé sur un... Euh.. C'est tout ?

Dire que le japonais sont les meilleurs dans le cinéma d'animation est un lieu commun... Mais c'est si vrai ! Ils nous le prouve une nouvelle fois avec "Silent Voice", film qui traite à la fois de l'amitié, de la différence que du harcèlement scolaire ou du mal-être. Ces sujets, graves et importants, sont abordés d'une manière extrêment poétique et touchante. Comment retenir ses larmes devant "Silent Voice" ? C'est beau sans tomber dans le pathos. Aucune fausse note pour cette pépite de l'animation japonaise. Je le conseille à tout le monde.

Quelques longueurs et des péripéties un peu répétitives, mais un film sensible et émouvant qui traite du handicap et du harcèlement avec justesse et sincérité. Le trait de crayon est somptueux.

Une œuvre qui joue sur tous les codes du mélodramatique sans aucune subtilité, mais l'effet est là : c'est terriblement poignant et plein d'émotion. Pour peu que l'on soit un minimum empathique et bienveillant, ce film ne nous laisse pas de marbre. Sauf physiquement, à la fin, lorsqu'on reste de longues minutes au fond de nos pensées encore retournés après ce que l'on vient de voir.

« Silent Voice » est un film d’animation japonaise qui traite du handicap et du harcèlement scolaire au travers du personnage de Shoko, une jeune fille sourde et muette. Pendant tout le collège, Shoya a multiplié les brimades pour l’empêcher de s’intégrer. Quelques années plus tard, il regrette et cherche à réparer ses erreurs après un échec dans une tentative de suicide. Voilà bien des mots forts dans ce film qui sont pourtant racontés avec une fluidité sans nom. « Silent Voice » dépasse son sujet et son genre et ouvre véritablement la question du mal-être et du rejet des autres, tout en optant pour une position optimiste. Un petit bijou engagé et sincère.
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Plus qu’une adaptation du premier tome de Yoshitoki Oima, l’œuvre de Naoko Yamada est une poignante analyse de la psychologie humaine, à un âge où la fougue prend souvent le pas sur la raison. Il y a donc matière à discuter de la légitimité d’une âme et de son rachat. En mêlant le handicap et le harcèlement scolaire, le récit préfère se pencher sur une émotion grasse d’entrée de jeu. Mais avions-nous réellement besoin de cela pour nous convaincre des méfaits de l’enfance dans un environnement si hostile ? Il y a deux réponses possibles et la réalisatrice tutoie le bon parti afin de sensibiliser un mouvement, synonyme de réalité. A l’école, il y en a au moins un qui cherchera à captiver l’attention et on comprendra, malgré les personnages, le mélodrame qui en découle et qui sera subtilement exploité par la suite.

Shoya Ishida constitue cet élève perturbateur qui se nourrit du divertissement à outrance afin de sympathiser avec des camarades tantôt ouverts, tantôt fermés. La recette du pouvoir, c’est avant tout un mélange d’influences et de d’indépendance. Ce dernier se place entre les deux et parvient à tirer de toute sa classe un réel engouement dans sa démarche violente et sans remords. À aucun moment, ce jeune garçon ne se remet en question, dans un premier acte qui signe rapidement son extinction au sein d’une société qu’il souhaitait conquérir plus que tout. C’est ainsi à l’arrivée de la jeune Shoko Nishimiya que leur vie va être balancée entre l’amitié et le pardon. Atteinte de surdité, elle tient les promesses d’une aveugle en laissant ses camarades la manipuler et à tort. Le jeune Ishida en profite ainsi pour la sacrifier sur l’autel du divertissement, jusqu’à ce qu’il finisse par culpabiliser de ses actions déplacées. Il n’y avait rien de bien nouveau dans cette exposition qui le place sans surprise sur un tremplin vers la rédemption.

Indigne de toute amitié, il suggère toutefois le meilleur de lui-même lorsqu’il finit par s’isoler de ses camarades. À ce stade, il est possible de faire écho à une génération japonaise très fermée sur leurs émotions. C’est pourquoi la communication universelle est la clé de ce pamphlet qui prône la diversité dans une époque où les cultures doivent cohabiter pour exister. On compose ainsi magnifiquement les échanges avec une galerie de personnages secondaires qui apporteront des points de vue intéressants su les nuances qui peuvent aisément être oubliées. L’incertitude et la vue subjective sont d’ailleurs remises en cause, car l’environnement dans lequel évolue notre duo interagit avec leurs émotions les plus profondes, jusqu’à ce que la sincérité les libère de leur tourment. Logée dans la même enseigne, Nishimiya doit surmonter des obstacles qui lui sont propres afin de pouvoir s’intégrer dans une société qui ne demande qu’à l’écouter et à l’apprécier à sa juste valeur.

Le jeu du bourreau et de sa victime aura eu de longues périodes de réflexion, là où il était nécessaire de revisiter l’âme de sa moitié et d’en justifier sa motivation. Et tout l’enjeu de ce long-métrage réside dans l’approche sensorielle, car ce sont nos émotions qui impacteront notre visionnage, vis-à-vis de personnages qui souffrent en permanence et en silence. « A Silent Voice » désigne ainsi toute la problématique d’un groupe de jeunes qui peinent à s’élever au-delà de leur condition, car chacun surfe sur une tendance qui lui est singulière. Yoshitoki Oima nous emmène alors loin du dénouement moral que l’on pourrait attendre et appelle encore à la majestuosité du romantisme afin d’unir la belle et la bête autour d’un havre de paix, où chacun parviendra à parler avec son cœur.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un manga aussi réussi, ce qui est très fort dans ce film, c'est tous les messages qu'il aborde , tel que le courage, le pardon et la tolérance, ce film m'a pris en plein cœur.