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Un visiteur
3,5
Publiée le 30 janvier 2019
Après avoir raconté la discorde entre une mère et ses deux fils dans Nue Propriété (2006) ou celle d’un couple en séparation dans L’économie du couple (2016), Joachim Lafosse prolonge son œuvre en changeant d’horizon. Avec Continuer, sa mise en scène du conflit familial sort de sa zone de confort : le cinéaste belge, qui avait pour habitude, dans ses précédentes réalisations, d’enfermer ses personnages dans un cadre intérieur, autorise sa caméra à s’ouvrir sur le dehors. Le résultat est d’une grande allégresse, magnifiant les paysages doucement montagneux de ce pays d’Asie centrale. La tension qui règne n’en est pas exclue pour autant. Elle survient des événements extérieurs (un voyage à cheval dans un lieu désert peut entraîner quelques mauvaises surprises) et, surtout, des non-dits qui ne tardent pas à se révéler. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/01/25/continuer/)
Absolument superbe et émouvant. Joachim Lafosse nous emmène à cheval à travers les steppes du Kirghizistan, pour un road trip intense et passionné où une mère et son fils tentent de renouer (difficilement) des liens. Aussi aride que tendre, comme peut l'être un western.
Des paysages désertiques, des chevaux, une cigarette allumée à presque chaque plan, Une mère - résignée - et son fils - détestable - qui tentent de se retrouver, dont on se demande comment ils ont pu s'accorder pour arriver jusque là, une gestion du quotidien totalement occultée... Et un ennui qui s'étire tout autant que ce film. Je n'ai pas pu continuer...
Joachim Lafosse adapte le magnifique roman "Continuer" de Laurent Mauvignier avec toute la sensibilité qui caractérise son cinéma. Virginie Efira impression par son jeu subtile et intense, tandis que le jeune Kacey Mottet-Klein confirme qu'il est l'une des étoiles montantes de sa génération de comédiens.
Un film qui aurait peut être excellent mais qui tombe à plat à bien des niveaux : le rythme déjà qui est satisfaisant globalement mais qui se presse sur la fin. Sans doute parcequ'il n'y a rien à raconter. Le véritable problème est là. On peut ne rien avoir à raconter mais il faut compenser. Or si les paysages, les bruitages et la musique sont convaincants, il restent au second plan. Le premier plan c'est le vide scénaristique, les incohérences des personnages et le jeu d'acteur du fils qui est catastrophique. Je ne comprends pas le but de ce film, sans doute n'y en a t'il pas... Un gros bof.
ce film se laisse regarder mais il est vrai que le rythme est lent. On ressent par contre très bien, les sentiments des acteurs et leurs histoires que l'on découvre au fur et à mesure du film.... l'histoire d'une mère perdue qui a "abandonné" à son gd père maternel son enfant très jeune... et qui essaie aujourd'hui de reconstruire un lien avec lui par ce voyage rudimentaire à cheval !
La vérité est dans le livre "dans les pas d'un fils" qui est l'histoire vraie reprise par un romancier qui n'a pas daigné citer ce livre. Tout ce film est une spolation totale. une honte qui est très révélateur du monde sans pitité du cinéma.
Un film âpre, aride, désespéré. Le jeune comédien est très convaincant dans ce rôle tout en violence rentrée. Et Virginie Efira très émouvante. Un vrai drame
Dans la lignée de Mummy, Ben is back ... Un peu de retour aux sources quête spirituelle à la wild, manges pris aimes... Virginie Efira qui encore une fois sublime son personnage... des paysages splendides... voilà une recette magnifique ! Juste un peu trop court , on en demande encore un peu
Un début sans début, une fin sans fin, et un parcours haché entre les deux, on comprend le fil conducteur mais dommage que le scénario soit si morcelé, d'autant que le cadre du film est fantastique. J'aurais d'ailleurs voulu pouvoir profiter d'avantage des paysages et de la vie dans ces contrées isolées et reculées. On trouve tout de même un beau jeu d'acteurs et de leurs sentiments torturés sur lesquels ils ne peuvent mettre un nom.
Ce film m a beaucoup émue. Je me suis totalement retrouver dans cette mère désemparée avec cette relation filiale aussi complexe que celle qu'elle vit, avec ce fils plein de violence et qu' elle ne veut pas lâcher
Un sentiment étrange à la fin de ce film : l'impression d'avoir vu des moments de grâce, de beaux moments de cinéma très immersifs, et en même temps d'être resté sur ma faim. Un peu comme un enseignant qui verrait dans la copie d'un élève de belles choses, compliquées et réussies, et aussi les choses les plus basiques non maîtrisées. Pas évident de faire un film avec deux personnages ! La mère et le fils sont dans tous les plans, certes ils rencontreront des gens sur leur route, heureusement, mais l'essentiel se tient entre eux. De très belles scènes, pleines de non-dits et de pudeur, qui sont très touchantes. Des paysages somptueux et un hymne à la beauté du cheval, peut-être le troisième personnage du film. Selon moi, la meilleure idée du film est cette présence du journal intime, qui aurait pu être plus exploitée tel qu'à la fin du film. Cela aurait apporté un contre-point intéressant et qui aurait pu donner du rythme. C'est un film d'ambiance, où le travail sur le son est primordial. Le bruit des sabots, le vent, la respiration du fils qui monte en pression ... La thématique est hyper intéressante et difficile à traiter. Cela reste un film à voir. J'étais convaincu d'avoir découvert un futur grand acteur, Kacey Mottet-Klein, que je découvre dans ce film, et puis je rentre, je fais des recherches sur lui, et je vois qu'il a déjà été nommé deux fois au César du Meilleur Espoir Masculin. Bon ok ... je suis à la ramasse sur ce coup-là, mais quel animal, quel présence. Au top. Virginie Efira est très bien aussi.