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    En attendant les Hirondelles
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    théo Monier
    théo Monier

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Ce premier long-métrage de Karim Moussaoui est ce qu'on appelle une belle réussite !
    Comme tout premier long il a quelques faiblesses, mais il déborde de poésie, de sensibilité alors qu'il raconte l'histoire d'une Algérie contemporaine qui n'arrive pourtant pas à avancer. Cela n'en fait pas pour autant un film triste, mais plutôt mélancolique et par moment optimiste.
    islander29
    islander29

    764 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    J'ai trouvé là, un film de grand émotion, une émotion fournie par une bande son magnifique et un scénario subtil et elliptique. il y a d'excellents plans séquences, dont l'un (celui des musiciens) semble tout droit sorti d'un long métrage de Fathi Akin. ( Turquie). Pour le reste le film propose de très belles images, des circuits dans le désert, bref un dépaysement garanti. L'histoire raconte d'étranges faits, dont on ne comprend pas forcément l'importance, comme cet enfant prostré et presque fou, en fin de film, ou l'histoire de ce viol collectif dont on cherche les coupables.....la sensibilité règne tout au long du film, dans le choix des photos, des musiques, dans le choix des acteurs et leur jeu, dans une situation aux airs parfois ubuesques, mais force est de constater que tout fonctionne à merveille dans ce film plein de soleil et de mélancolie mystérieuse et pudique. Je conseille bien entendu
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    un film sur l ' Algérie contemporaine à travers trois histoires différentes qui se croisent de façon assez artificielle ,, chacune de ces histoires nous laisse dans l ' expectative car on les quitte assez brusquement dans l ' incertitude , le film nous montre une Algérie partagée entre ses traditions et la modernité , il faut reconnaître au metteur en scène une maîtrise dans la direction des acteurs qui sont tous remarquables , et la musique entre les chants et les danses arabes et de magnifiques oeuvres classiques nous enchante §
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    A travers les destins croisés de plusieurs personnages, Karim Moussaoui dresse avec son premier long-métrage un portait complet et sensible de l'Algérie. Le jeune réalisateur donne l'image d'une Algérie déchirée entre son attachement à ses traditions et les immanquables changements dus à la modernité. Un poil fataliste, si Moussaoui dresse un portait aussi pessimiste de son pays, c'est pour ensuite mieux en faire ressortir toute sa beauté. Moussaoui offre un film saisissant de contrastes avec des scènes très sombres qui s'opposent à des scènes de pur poésie. Je pense notamment aux scènes musicales qui sont très abouties mais aussi aux paysages algériens, sublimés par une très belle photographie On est emporté par ces personnages auxquels on s'attache immédiatement, magnifiés par des acteurs qui livrent une performance chorale incroyable de véracité et d’homogénéité. Le film contient des défauts typiques d'un premier long-métrage avec un montage trop haché, une narration trop linéaire et quelques longueurs, mais ces défauts ne sont que des détails et n'empêchent pas le spectateur de profiter du film. "En attendant les hirondelles" est un beau moment de cinéma porteur d'un joli message, un premier long-métrage évidemment imparfait, mais qu'il faut à mon sens encourager.
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Trois personnages s’entrecroisent dans l’Algérie d’aujourd’hui : un promoteur immobilier qui a réussi mais qui doute, un médecin ambitieux qui est confronté à un épisode sombre de sa vie qu’il avait voulu oublier, enfin une jeune femme qui, à la veille de ses fiançailles, recroise un ancien amoureux…

    Karim Moussaoui nous montre une Algérie (encore) bloquée par sa difficulté à digérer son histoire (en l’occurrence la guerre civile des années 90) et à croire à son avenir.

    L’Algérie est belle (les Aurès), pleine de potentiels (Constantine), mais freinée (les chantiers immobiliers à l’arrêt dans la banlieue d’Alger).

    Le film est bien servi par ses acteurs, mais le choix de faire se croiser les trois personnages, trop artificiel, nuit à son propos.

    Intéressant, mais sur l’Algérie contemporaine, j’ai de loin préféré Maintenant ils peuvent venir de Salem Brahimi.
    Hayet L.
    Hayet L.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    un très beau film. j'ai adoré. Merci à toute l'équipe de ce film d'enrichir le cinéma algérien avec cette belle production. une jolie peinture d'une partie de la vie algérienne contemporaine teintée des stigmates du passé. de belles interprétations. une touche de poésie et de comédie, de quoi ravir tout le monde.
    encre merci.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    Le film de Karim Moussaoui nous a touché au-delà de sa bonne qualité filmographique pour un premier long métrage. La raison en est que nous habitions en Algérie en 76 l’année de sa naissance.
    Et que, à part les téléphones portables, rien n’a fondamentalement changé depuis cette époque, on y voit bien sur des 4L à côté des berlines modernes !
    Laissons de côté certaines imperfections de montage ou lenteurs de la première partie, Moussaoui nous parle de destins individuels dans un monde figé à l’image de son président potiche actuel. Mais son propos n’est pas politique, il n’attaque pas en frontal. Il tricote une image de l’Algérie contemporaine au travers de portraits individuels dont certains sont très poignants (la femme violée par des terroristes, la danse dans un hôtel vide).
    D’ailleurs souvent les espaces publics sont surprenamment vides dans son cinéma, symbole d’un pays qui attend, d’une population pas désireuse à faire la révolution, car la dernière, fomentée par des fondamentalistes s’est soldée par dix années d’horreur.
    Derrière les protagonistes, la beauté magnifique des paysages algériens pointe le nez, mais le réalisateur n’y prête pas attention. Pour qui connait l’âpreté des Aurès, les retrouver c’est poignant. La musique est rare mais puissante, parfois une cantate classique, soudainement un orchestre délirant et pêchu façon Kusturica !
    La force de ce film, mais aussi sa douceur d’approche, échapperont peut-être à ceux qui ne connaissent que l’image brouillée que nous avons de ce pays. Allez pourtant le voir, pour comprendre sans juger. Le mélange arabe dialectal-français des acteurs, qui en surprendra plus d’un, ne nous doit pas faire illusion, nous sommes deux pays différents, encore en recherche d’une relation adulte et normalisée entre eux.
    GE - décembre 2017
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Le premier long-métrage de Karim Moussaoui place son auteur parmi les jeunes cinéastes mondiaux les plus prometteurs.

    Il y a en effet quelque chose de Krzysztof Kieslowski ou de Nuri Bilge Ceylan dans la double intention du film : donner à voir d'amples dilemmes moraux nichés au creux du quotidien, tout en donnant à son film une douce élégance esthétique.

    On suit successivement trois histoires qui n'ont rien à voir entre elles, si ce n'est des rencontres fortuites qui font se croiser les différents personnages. L'oeil du cinéaste, et donc celui du spectateur, devient par ce procédé presque divin : on entre dans la vie des personnes presque par hasard et on y voit tout. Le film se termine par l'amorce d'un quatrième chapitre : on suit quelques minutes un personnage que le protagoniste du troisième volet croise par hasard, avant que le générique de fin nous frustre brutalement du pouvoir omniscient que nous avons eu pendant deux heures.

    Le film de Moussaoui est empli de multiples petits signaux à peine esquissés qui peuvent évoquer la situation de l'Algérie contemporaine (un article de journal, une corruption en passant, un souvenir de la guerre civil) ou ouvrir une parenthèse poétique inattendue (les musiciens dans le désert). Sous ses dehors un peu lisses, il est d'une grande richesse.

    L'intérêt des trois historiettes va croissant : la première décrit une (petite ?) lâcheté, la seconde le basculement d'une vie entre raison et sentiment (tout en étant un magnifique portrait de jeune femme) et la dernière terrasse par sa maîtrise formelle et l'attention portée aux visages des acteurs.

    Un cinéaste important est probablement en train de naître.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Dans "En attendant les hirondelles", Karim Moussaoui dresse un portrait de l'Algérie actuelle à travers des fragments de vie de ses habitants. Le cinéaste cherche peu à faire ressortir les problématiques sociales de son pays. Celles-ci sont implicitement évoquées dans les destins croisés de ses personnages, des épreuves qu'ils endurent, toujours abordés d'une manière contrastée. On s'attache aux personnages tous magnifiquement incarnés par leurs acteurs respectifs et on voit du pays, d'Alger aux Aurès. Un bon premier long métrage, tout en délicatesse, pour Karim Moussaoui.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2018
    A travers 3 histoires qu’il essaie bon an mal an d’imbriquer, Karim Moussaoui dresse un instantané d’une société algérienne à l’arrêt… attendant les hirondelles pourrait dire le peuple algérien qui a vu les printemps de révolte du monde arabe ont sauté à pieds joints l’Algérie. Bourgeoisie, classe moyenne et les pauvres ruraux ; toutes les classes sociales algériennes sont présentes et témoignent du même malaise d’une société à l’arrêt ; le cul entre deux chaises et qui attend que les choses bougent. Et cette radiographie nous prenant à témoin sans didactisme fonctionne bien ; mais ce premier film est truffé de maladresses narratives et de mise en scène. Très inégal de bout en bout, le film manque de rythme, de fluidité et d’instants de grâce ; on finit par s’y ennuyer ferme. A l’image de cette jeunesse nombreuse mus par un désir d’émancipation que les blocages économiques, sociaux, moraux et religieux inhibent complètement. On attend le grand film sur l’Algérie ; celui-ci entrouvre les portes.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    Je n’ai pas compris le titre bien que des critiques y aient vu l’attente d’un printemps arabe… quand on sait comment il a tourné. D’ailleurs bien peu d’indices sont proposés pendant les deux heures de film pour croire en l’avenir.
    Trois histoires sont contées, trois fatalités, alors que le mot « destin » aurait pu convenir, mais il aurait fallu quelques perspectives de liberté à horizon des montagnes arides, j’allais dire d’ « indépendance ». Les mots sont décidément chargés dans cette Algérie.
    Reste une poésie des routes, avec des bouffées musicales où les interdits sont ignorés un bref instant, et l’offrande de deux grenades, le fruit.
    Les personnages les plus âgés bien qu’exerçant des professions qui leur apportent le confort portent culpabilité et fatalisme, vont-ils les surmonter ?
    L’un accablé par les évènements, va-t-il céder à la corruption ?
    Une jeune femme après une parenthèse ensoleillée, suivra-t-elle un destin tracé par les hommes de sa famille ?
    Un médecin affrontera-t-il son passé ?
    Les acteurs, les actrices sont belles et beaux, le rythme immersif, les dialogues où se mélangent français et arabes bien menés.
    Si les ellipses avaient été moins nombreuses, notre confort de spectateur en aurait été mieux assuré et le propos nous serait parvenu plus clairement.
    Mais il faudrait savoir, lorsqu’on n’apprécie guère les vérités assénées, il faut se laisser aller.
    En arrière plan, gravats et détritus jonchent les trottoirs défoncés mais nous pouvons partager aussi les illusions, les contradictions, les impasses, les douleurs, des protagonistes et leur volonté de vivre malgré « mektoub », l’increvable.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2019
    Trois histoires qui s'inscrivent dans le quotidien de la société algérienne contemporaine. Trois histoires qui se croisent en sondant des cas de conscience, des désirs, entre tradition et modernité, mémoire et oubli, etc. Le récit est habilement mené, partant de situations apparemment simples pour en explorer la complexité ou l’ambiguïté. La sensibilité et l'intelligence du regard, plutôt classique avec ici et là quelques touches d'originalité, donneraient envie de voir ces histoires poussées plus à fond. Mais c'est déjà bien ainsi. Et ça invite à suivre ce réalisateur dans la suite de sa carrière.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    168 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2017
    On pourra reprocher à son film sa construction décousue, mais c'est un choix scénaristique qui nous offre quelques tranches de vie de l'Algérie contemporaine, en passant de milieux aisés à d'autres plus modestes et d'une génération à l'autre. Surtout, tous les personnages sont attachants et interprétés par des comédiens dont le jeu sonne toujours juste. Karim Moussaoui pose un regard lucide sur la situation de son pays, mais ne sombre ni dans le manichéisme ni dans le discours moralisateur. Une très belle photo ajoute aux qualités de ce film au ton très original qui n'ennuie jamais, bien qu'il ne décrive pour l'essentiel que les petits faits de la vie quotidienne sans jamais rien de spectaculaire. La séquence de comédie musicale est magnifique. A mon avis, le réalisateur aurait du terminer sur ce tableau d'une jeunesse pleine de fougue et porteuse d'avenir.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    1 film 3 histoires, le lien entre elles est la route en visuelle et une lâcheté en fond . de belles scènes avec peu de dialogues , un peu lent dans les intrigues ordinaires mais dans un cadre différent. instructif et sensible
    Goéland
    Goéland

    17 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Dans l'Algérie d'aujourd'hui, à Alger, sur la route de Biskra, à Constantine, trois personnages dans des situations critiques. Par petits traits subtils un tableau de la société algérienne apparaît. Grande maîtrise, dans la lignée de Ceylan. Beau et passionnant
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