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    Cœurs purs
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    3,6
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    17 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 225 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    Un jeune homme issu d’une famille très pauvre essaye de subsister pour aider ses parents à ne pas perdre leur logement en étant gardien d’un parking, parking à côté duquel se trouve un camp de gitans avec qui la cohabitation est houleuse. Une très jeune fille tout juste majeure et fortement versée dans le catholicisme par une mère très croyante prépare sa communion tout en faisant du bénévolat pour ces gitans. Ces deux êtres qui n’ont à priori rien en commun vont se rencontrer et essayer de s’aimer. Dit comme cela, avec des protagonistes originaux pour une fois pas issu d’un milieu aisé et assorti d’un contexte social très fort, « Cœurs purs » fait envie. Il est vrai que tout était là pour faire un beau film à défaut d’un grand film dans la tradition d’un cinéma italien émouvant et humaniste.

    Mais le cinéaste Roberto de Paolis pêche par excès. D’abord il veut traiter trop de sujets à la fois au lieu de se focaliser sur son charmant couple de cinéma. En voulant parler de la précarité dans son pays, des camps de réfugiés ou assimilé avec les gitans, de la foi extrême chez certains catholiques et de sa transmission tout en faisant avancer son histoire sentimentale, il survole tout et se perd en chemin. Ensuite, il aurait du revoir clairement sa copie en salle de montage. Le cinéaste n’a pas su couper plus large dans ce qu’il a filmé et son œuvre s’en trouve beaucoup trop généreuse en durée. Sans exagérer, « Cœurs purs » aurait pu faire vingt à trente minutes de moins. Si, au début, on patiente en se disant que le film prend son temps (ou peine à démarrer), on constate au final que tout cela comporte beaucoup trop de passages inutiles et de scènes qui n’apportent rien au récit. Du coup c’est souvent languissant et ça manque de rythme.

    On reproche également au long-métrage de ne pas mettre ses deux acteurs plus souvent ensemble bien qu’un des nœuds du scénario est qu’ils aient du mal à se retrouver. Certes, mais la première heure manque de piquant car on ne les voit quasiment pas ensemble. Et ensuite, c’est beaucoup trop en pointillés ce qui nuit à la passion qui devrait nous étreindre et qu’on ressent enfin dans les toutes dernières images, quant à elles magnifiques. C’est bien de vouloir prendre le temps de présenter ses personnages et le contexte mais pas lorsque cela nuit à l’intérêt du spectateur pour la romance titre. Le réalisateur saborde ainsi toute la beauté de son histoire d’amour et nous laisse sur notre faim. Ce film de près de deux heures semble donc bien long et ne parvient pas à nous prendre aux tripes en dépit d’un beau sujet et de deux interprètes charmants comme tout. En gros, c’est plutôt raté à défaut d’être mauvais.

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    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2018
    « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu ». Parmi les jeunes gens qui fréquentent assidûment leur paroisse d’un des quartiers de Rome ou de sa périphérie, il en est qui arborent fièrement cette béatitude imprimée sur leur t-shirt comme un slogan. Le prêtre chargé de leur catéchèse ne manque d’ailleurs pas de leur expliquer que cette pureté du cœur n’est pas sans lien avec la pureté du corps. Autrement dit, pas de rapports sexuels avant le mariage !
    En vérité, fort heureusement, ce prêtre, qui réapparaît plus tard au cours du film, commentant l’épisode de la femme adultère, se révèle capable de tenir un discours de bienveillance et de miséricorde et non pas uniquement de fermeté. Et c’est l’un des points forts de ce film que de mettre en scène des personnages bien plus complexes que ce que pourrait faire craindre la simple lecture du synopsis. Il en est ainsi d’Agnese, l’une des jeunes filles membres de cette paroisse, par ailleurs l’un des deux personnages principaux du long-métrage. Sa volonté de rester intacte jusqu’au mariage, elle la tient davantage de sa mère que du prêtre. Ou, en tout cas, c’est par le canal de sa mère, une femme possessive, autoritaire, voire brutale, que se transmet à elle l’obsession de la pureté.
    Pourtant l’on sait, dès la première scène du film, que, bien qu’elle apparaisse ensuite fervente pratiquante comme sa mère, Agnese peut aussi s’adonner à des actes faibles, voire indignes. Sa rencontre avec Stefano, un garçon un peu plus âgé qu’elle, elle la doit précisément à cela. Lui, on devine aussitôt qu’il a déjà dû pratiquer plus d’un délit, tout en essayant de se racheter en vivant d’un travail stable. Mais lui aussi, comme Agnese, il n’est pas possible de l’enfermer dans un seul mot ou une seule catégorie: on le devine capable de dureté et on le découvre capable d’indulgence.
    Il est vrai que sa relation avec Agnese, quand elle se concrétise, ne tarde pas à tourner à la romance. Dans le cadre du travail, c’est autre chose : car le voilà gardien d’un parking séparé d’un camp de gitans par un simple grillage. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les rapports avec ces derniers sont tendus. Or, semblable à Agnese qui a affaire à une mère autoritaire, Stefano doit tenir compte d’un chef qui n’a pas l’intention de lui faire de cadeaux.
    On peut affirmer, me semble-t-il, que le principal sujet du film est la peur de l’autre, la peur de l’étranger qui risque d’enfreindre un interdit et de pénétrer un espace vierge : peur d’Agnese qui, bien que séduite par Stefano, ne veut pas perdre son hymen au risque d’encourir la colère de sa mère ; peur de Stefano qui, bien qu’ayant vu avec stupéfaction Agnese et sa mère venir en aide aux gitans au nom de leur charité chrétienne, ne veut pas laisser ces derniers pénétrer sur le parking au risque de s’attirer les foudres de son chef et de perdre son emploi. Mais qu’advient-il précisément lorsque les barrières sont franchies et les territoires vierges pénétrés ? C’est ce que l’on découvre dans ce film tourné au plus près des personnages et servi par des acteurs d’un naturel stupéfiant.
    T T
    T T

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Enfin le cinéma italien prend un peu plus de confiance dans un monde où les pseudo film d’auteur envahissent les écrans. Trois films, trois chef d’œuvres, sortis fin 2017 et début 2018. A Ciambra, L’Intrusa et Coeurs purs. Grâce à des personnes passionnées, le public français peut profites de ces merveilles cinématographiques, dignes héritières de De Sica, Scola et Comencini.
    Le film de De Paolis commence par un vol, d’autres situations suivront les deux personnages principaux... jusqu’à la fin, où dans un plan serré il s’embrassent et ils sont couverts par une lumière (pure) ... je n’en dirai pas plus. Allez y voir ce film... vous serez très contents. C’est une merveille.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    52 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2018
    Deux acteurs lumineux comme le soleil romain, traversent cette histoire dans laquelle les corps opposés s’attirent irrésistiblement. Mais leurs trajectoires sont fortement influencées, par des astres voisins au pouvoir d’attraction-répulsion énorme : la mère possessive célibataire, le curé sympa dans une paroisse bien-pensante, des parents dignes du quart-monde, un camp de réfugiés oisifs, des ex-copains dealers cyniques. La prise de vue est parfois chaotique, le scénario scolaire et quelques scènes pouvaient être raccourcies, mais la musique originale reste un accompagnement de qualité sans être envahissante. Malgré une fin escamotée et qu'il n'a pas su maitriser, de Paolis nous renvoie à des personnages que nous avons côtoyés, et nous convainc de le suivre dans cette tranche sociale de bon acabit. Beaucoup de sensibilité et de finesse chez ce jeune metteur en scène, nourri petit avec du Pasolini.
    cinétchat - vo - janvier 18
    domit64
    domit64

    40 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Magnifique histoire d’amour. Derrière le cliché apparent, ce film n’est en rien manichéen, au contraire il est tout en subtilité; tout est dans les regards, les silences, l’émotion, les sentiments sont toujours palpables.
    Les acteurs sont tous excellents.
    Un aspect de la vie sociale napolitaine.
    A voir, un film italien comme on les aime.
    mat niro
    mat niro

    323 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2018
    "Coeurs purs" est une subtile histoire d'amour sur fond de religion et de racisme. Rien ne destinait, Stefano (gardien de parking) et Agnese (jeune fille de 18 ans élevée par sa mère dans un milieu ultra-chrétien) à se rencontrer. Et pourtant, Roberto De Paolis réussit à retranscrire le climat social de l'Italie actuelle porté par deux acteurs remarquables de fraîcheur. Le film a tendance à ronronner au bout d'une heure mais a le mérite de nous offrir une fin aussi inattendue que réussie. Du bon cinéma italien.
    Guichard M
    Guichard M

    14 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2018
    une très belle interprétation des 2 comédiens, un beau film italien. le titre porte bien son nom. Il dénonce la virginité avant le mariage
    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 661 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2018
    Une garçon et une fille dans une banlieue triste. Sur les traces des Dardenne ou de Loach, Cuori puri tente de se différencier par une énergie sans cesse renouvelée. C'est cependant insuffisant dans un cinéma narrativement assez court et qui use et abuse des plans pris à la volée et saccadés. En panachant plusieurs ingrédients (religion, violence, racisme), le film reste dans une filière assez attendue avec une histoire d'amour qui se construit en dépit des déterminismes sociaux et des pensées dominantes. Pas de surprises majeures dans ce qui se veut être une radiographie de l'Italie contemporaine. Le réalisme est bien au rendez-vous mais nul élément vraiment déstabilisateur ne vient troubler le bon ordonnancement d'un film trop balisé.
    chas
    chas

    34 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2018
    Une jeune fille dont la mère abusive voudrait qu’elle fasse vœu de chasteté devient amoureuse d’un jeune gardien de parking situé à proximité d’un camp de roms. Si l’on peut apprécier l’éternelle romance entre deux êtres de milieux différents, l’empilement des problématiques : famille expulsée, rigueur de la foi catholique et esprit de charité, drogues, violences, racisme… amoindrit le propos. Certaines scènes sont cependant réussies avec un prêtre pédagogue, les délicatesses inattendues du jeune garçon et le charme de la belle.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 226 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Premier long-métrage de l’italien Roberto De Paolis, Cœurs Purs décrit le quotidien d’Agnese, 18 ans qui vit avec sa mère très croyante. Elle occupe ses journées entre le lycée, ses amis de la paroisse, ses actes de générosité auprès du camp de roms installé dans la ville et réfléchis à faire un vœu de chasteté jusqu’au mariage. Elle va croiser Lui, 25 ans, vivant dans un milieu instable. Ses parents se font expulsés pour non-paiement des loyers. Lui travaille comme surveillant de parking après s’être fait renvoyé d’un supermarché et ses amis l’incitent aux vols et trafics de drogue. Agnès est pure, Lui est impulsif. Pourtant, ils vont se rencontrer, se séduire et s’aimer. Un événement va pourtant chambouler cette histoire naissante. La réalisation de Cœurs Purs est classique et parfois lente. Néanmoins, les deux protagonistes parviennent à éviter les clichés de ces mondes opposés. C’est un film qui saura charmer les cinéphiles en quêtes d’histoire d’amour impossible.
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    Min S
    Min S

    52 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Un film social, l’histoire d’une fille née dans le catholicisme dur et pur et un garçon issu d’un milieu défavorisé. Ils vont se rencontrer et s’aimer comme ils peuvent.
    Un film très italien ! Je le conseille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Ce petit film italien qui ne paie pas de mine est une vraie surprise. Une bonne. Même très bonne surprise. Bien réalisé, bien écrit, on est captivé par la vie bien rangée d'Agnese qui tombe sous le charme de Stefano après un vol malencontreux. Asphyxiée par la bigoterie, de sa mère Agnese succombera à son attirance pour ce garçon rebelle, plus âgé et plus expérimenté. Un amour naissant ponctué d'hésitations vraiment beau et touchant à voir. Un régale !
    Koalahama
    Koalahama

    5 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Superbe romance entre deux ados paumés dans une Italie confrontée à ses paradoxes et ses difficultés sociales.
    CaMéo Gironde
    CaMéo Gironde

    3 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Une histoire d’amour dans un quartier populaire de Rome, portée par deux talentueux interprètes, Selene Caramazza et Simone Liberati. Le portrait de jeunes partagés entre le désespoir et la combativité face aux difficultés ou au manque d’horizon qu’impose la société actuelle.
    Premier long métrage de Roberto De Paolis, Cœurs purs s’inscrit dans cette lignée de films italiens qui revisitent le néoréalisme des années 1940-50, entre tradition et renouvellement. Il adopte des dispositifs similaires, entre spontanéité du jeu d’acteur et décors naturels : « Pour le tournage, nous avons utilisé les techniques d’improvisation, aussi bien pour les comédiens que pour le cadreur ; nous avons choisi de ne pas utiliser d‘éclairage artificiel et de ne pas limiter le cadrage afin de ne pas contraindre les acteurs à évoluer dans des espaces trop confinés », a déclaré le réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    1er film de l 'année . Pétillant comme le Prosecco
    . divin SIMONE LIBERATI sur fond d 'émmigration . le film est juste a voir absolument
    Les meilleurs films de tous les temps
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