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    Mariana (Los Perros)
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    3,4
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    17 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Très bon film de Marcela Said, qui confirme son talent après "L'été des poissons volants". Dans son dernier film, tout comme dans le précédent, la société chilienne est auscultée via le prisme de la femme. Dans Mariana, du nom de son "héroïne", la femme issue d'une famille bourgeoise lutte pour trouver sa place dans une société patriarcale et machiste qui cherche à la réduire à son status de mère, permettant ainsi à cette caste de se reproduire entre-soi.
    Si le film de Said peut sembler de prime abord avoir du mal à faire écho chez le spectateur français pas toujours parfaitement au fait de l'histoire du Chili (et de l'Argentine par extension), de nombreux indices nous permettent de comprendre qu'il va être question des non-dits, des secrets passés sous silence suite aux atrocités commises pendant le régime de Pinochet, desquelles ont parfois été complices certaines familles puissantes du pays.
    L'intérêt du film réside principalement dans ces non-dits, ces choses inavouées que l'on comprend grace à l'interprétation puissante, ambiguë, sans compromis et dérangeante de l'interprète principale ainsi que de tous ces hommes, tour à tour charmants, violents, moralisateurs et machistes qui l'entourent.
    Le film ne cherche pas à donner des réponses, mais à soulever le débat, et à faire réfléchir: qui sont les méchants? les bons? comment vivre avec le passé d'une famille et ses secrets enfouis? quel rôle l'art a-t-il à jouer dans la révélation de la vérité et l'application de la justice?

    L'image du film est très belle et maîtrisée et le choix d'une caméra à l'épaule, toujours dérangeante et au plus proche de son héroïne, ne la lâchant qu'à très peu d'occasions, permet au sujet du film de s'exprimer en beauté.
    Marcela dresse un portrait de femme puissant, en nuance et à la limite de la suffocation, tout en tendant un miroir à une certaine partie de la population chilienne: tant que justice ne sera pas faite, la douleur ne pourra disparaître et l'horreur sera vouée à se reproduire.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    Sur le papier, l'histoire est intéressante, malheureusement dans ce film, il ne se passe pratiquement rien avant la fin - et encore ! Résultat : film ennuyeux.
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 270 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    quel film brillant !!! que ce soit la présence de l'actrice principale autant que la psychologie spéciale à laquelle le film nous invite, l'émotion est "lourde" et omniprésente......L'histoire du chili est doucement et subtilement (telle une dentelle) distillée dans des dialogues anodins et divers.....Reste une femme énigmatique qui vit librement entre et avec les hommes, qui les invite , les manipule, et oscille vers eux entre le bonheur et le malheur qu'elle leur procurent.....Le film est radieux que ces soit dans le jeu d'acteurs, la photographie ou la musique, et il nous propose une réflexion solide sur la destinée humaine et le libre choix qui peut la précéder......Que chercher, que trouver, déterre des secrets, il y a une profondeur étrange dans ce scénario et chez l'actrice principale qui pose bien des interrogations.....Précipitez vous.....
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2017
    Rapidement, nous pourrions dire que Los Perros est un Desperate Housewives chilien. En effet, Mariana est une bourgeoise mariée avec un homme macho. Se lançant dans l’équitation pour loisirs, elle va éprouver une attirance envers son professeur, un ex-colonel, suspecté d’exactions pendant la dictature. Mais on retire aussi vite la comparaison face à une mise en scène laborieuse et à une intrigue qui frôle la dépression. L’actrice et ses collègues ne sont pourtant pas mauvais mais il règne dans Los Perros une ambiance désagréable du fait qu’on se sente pris en otage des sentiments d’une Mariana bipolaire.
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    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Vu pendant la semaine de la critique à Cannes sous un meilleur titre, « los perros » pour une fois pas en anglais.
    Quarante ans après la dictature de Pinochet qui dura 17 ans, l’histoire d’un dévoilement se développe autour du désir d’oubli symétrique de l’expression très usitée : « devoir de mémoire ».
    Une jeune bourgeoise désoeuvrée se retrouve confrontée au passé de son maître d’équitation qui fut sous les ordres de son propre père. Il devra rendre des comptes de ses responsabilités alors que le père, plus haut placé, est épargné. « Les chiens » ce sont les exécutants des basses œuvres dans ces années 70 là. L’armée a le monopole du dressage des chevaux et il est difficile de ne pas voir sous des apparences d’une sensualité altière, le goût pour dresser, maîtriser, quand des sensations fortes éloignent de l’ennui des jours ordinaires. Le chien sans collier, roi de la maison, ne survivra pas.
    Lartimour
    Lartimour

    10 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Prix du Jury au festival des Cultures d'Amérique latine de Biarritz 2017, ce film montre d'une femme, Mariana, délaissée par son mari et qui s'éprend de son professeur d'équitation, dont on va apprendre qu'il a été colonel sous Pinochet. Mariana, lasse qu'on lui dicte sa vie, perturbée par la découverte du passé douteux de son père, va se heurter aux réticences du seul homme qui lui porte de l'attention, son professeur d'équitation.
    Ce film montre la difficulté dans le Chili d'aujourd'hui, pour ceux qui sont nés sous la dictature de Pinochet, de parents qui ont eu, de près ou de loin à "collaborer" au régime, de rebondir, de vivre leur vie. Ce qui est intéressant, c'est que les personnages ne sont ni entièrement méchants, ni entièrement bons. Ils ont chacun leurs qualités et leurs défauts.
    Voilà un film non manichéen.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    On avait repéré Marcela Said avec son précédent film L'été des poissons volants. La voici de retour avec une oeuvre élégante et froide.

    Mariana, la quarantaine bourgeoise, cherche à s'émanciper de son père et de son mari. Elle se rapproche de son professeur d'équitation au passé trouble. A partir de ce synopsis minimal (mais qui résume assez bien la totalité du film), la réalisatrice tisse un écheveau de situations assez convenues, mais qu'elle tente de rendre décalées et mystérieuses : il faut par exemple un certain temps pour comprendre quel est le sujet du film.

    Le résultat est assez réussi, et si le film n'est pas vraiment palpitant, il intéresse par sa maîtrise technique assez remarquable et par un goût extrêmement sûr. Les thématiques abordées (frustration sexuelle, condition de la femme au Chili, digestion des années de dictature) ne sont qu'effleurées, et c'est un peu dommage.

    Le véritable intérêt du film tient finalement dans son personnage principal, joué avec brio par Antonia Zegers, tour à tour gaie, belle, énervante, triste, délurée, réfléchie, vulgaire et dépressive.
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Insolente, imprévisible, curieuse, têtue : telle est Mariana, l'héroïne du film éponyme (Los perros, en V.O) de la chilienne Marcela Said, son deuxième long-métrage après L'été des poissons-volants. Au-delà du personnage central de Mariana, la réalisatrice montre que la société patriarcale et machiste domine toujours au Chili et que s'y faire une place en tant que femme n'est pas plus facile sous prétexte que l'on appartient à la haute bourgeoisie (mais au moins, on a l'argent pour essayer de s'émanciper). Le film est aussi et peut-être surtout une étude sur la population qui a collaboré avec la dictature, pendant 17 ans. Pas des bourreaux, non, mais de simples civils, des patrons d'industrie ou des financiers. Le film, un peu raide dans sa mise en scène et pas vraiment fluide dans sa narration, joue avec les ambigüités du regard d'une grande partie de la population chilienne vis à vis de ces années de plomb. Mais il ne s'agit pas pour Marcela Said de livrer une oeuvre politiquement correcte, bien au contraire. Pas de vrais "méchants" dans le film mais des personnalités nuancées à l'image de Mariana qui si elle s'intéresse à ce qu'ont fait dans le passé les hommes qu'elle côtoie, elle les juge d'abord au présent, d'après les qualités humaines qu'elle ressent. Ce qui rend le long-métrage troublant et un brin inconfortable. Tant mieux.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2017
    Pour une fois, le titre français est plus explicite que l’original (littéralement, les chiens, présents, notamment sur le tableau qui figure en arrière-plan de l’affiche du film). Le film est le portrait de Mariana, femme mariée de 42 ans, spoiler: qui suit un traitement hormonal pour être enceinte et qui comble son ennui en prenant des cours d’équitation, loin, temporairement, de son père qui l’infantilise et de son mari occupé par ses affaires. Elle se comporte comme une adolescente, souffre de sa condition mais reste passive (même lors de relations sexuelles).
    . La dictature est évoquée à travers son moniteur d’équitation, ancien colonel pendant la dictature et auquel la justice s’intéresse. Rien de bien nouveau et d’intéressant, d’autant qu’il n’y aucun personnage « positif » dans le film, d’où l’ennui qui s’en dégage, accentué par plusieurs scènes « gratuites » spoiler: (séance photographique du début, rencontre du peintre du tableau aux chiens
    ). .
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2017
    La réalisatrice chilienne Marcela Said semble avoir une passion : ausculter la société contemporaine de son pays. C’était déjà vrai dans les court-métrages qu’elle avait tournés avant de se tourner vers la fiction. C’était vrai, de nouveau, dans "L’été des poissons volants", son premier long métrage de fiction, présenté il y a 4 ans à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Dans ce film, elle introduisait les spectateurs dans une famille de la bonne bourgeoisie chilienne, s’intéressant avant tout à leurs rapports (ou plutôt leur absence de rapport !) avec les indiens Mapuche vivant dans leur voisinage ainsi qu’à la relation entre un père et sa fille. C’est de nouveau vrai dans "Mariana (Los Perros)", film de la Semaine de la Critique de Cannes 2017, dans lequel elle s’intéresse de nouveau aux rapports entre un père et sa fille, mais, surtout, aux liens qui se créent entre cette jeune femme et un ancien colonel poursuivi par la justice pour des exactions commises du temps de la dictature de Pinochet.

    Mariana est une femme au comportement instable, tout aussi capable de se montrer très exubérante que particulièrement apathique. Il y a sans doute une bonne explication à ces sautes d’humeur : à 40 et quelques années, Mariana a toujours vécu sous la coupe d’un homme, son père d’abord, son mari ensuite et, toute sa vie, il lui a fallu alterner phases de résistance aux desiterata masculins et phases de relâchement.

    Dans ces conditions, faut-il s’étonner de la voir s’enticher de Juan, son professeur d’équitation ? Peut-être pas, sauf qu’il s’avère que le fringant sexagénaire Juan est un ancien colonel soupçonné par la justice d’avoir commis des exactions du temps de Pinochet et que le policier Javier, qui enquête sur lui, traîne dans le coin. Une situation difficile pour Mariana et qui ne manque pas de la faire passer par de multiples interrogations et de lui faire prendre des décisions parfois inattendues.
    Alors qu’elle disposait d’un sujet en or, Marcela Said ne réussit pas vraiment à transformer l’essai marqué avec "L’été des poissons volants", son beau premier long métrage de fiction. La faute, pour beaucoup, à Antonia Zegers, interprète peu convaincante du rôle principal et que la caméra ne quitte presque jamais.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    Au Chili, de nos jours, Mariana, la quarantaine, vit l'existence désœuvrée d'une héritière. Elle sèche les conseils d'administration de la société de son père, gère sans passion la galerie d'art qu'il lui a achetée, traite son chien mieux que sa bonne, tente sans succès d'avoir un enfant d'un mari qu'elle n'aime plus. À ses heures perdues, elle fait de l'équitation. Son moniteur travaillait à la DINA, la sinistre police militaire pinochiste, sous les ordres de son père. Il est sur le point d'être jugé pour crimes contre l'humanité.

    "Mariana" est un film désagréable et qui a le culot de l'être.
    Le cinéma argentin et chilien a moult fois traité du retour de mémoire des années de dictature. "L'Histoire officielle" constitue le film de référence de ce cinéma là - non pas qu'il fut le plus réussi (j'ai dit ici combien il avait mal vieilli) mais parce qu'il fut le premier, dès 1985, et qu'il fut, pour ce motif, immédiatement salué (il obtint l'Oscar du meilleur film étranger). "L'Histoire officielle" mettait en scène, comme "Mariana", un personnage féminin qui, au sortir de la dictature, prenait conscience d'une réalité sur laquelle elle avait jusque là, plus ou moins consciemment, fermé les yeux.

    Mais Mariana est bien différente de la sympathique Alicia du film de Luis Puenzo. Lorsque la vérité se dessine, par bribes incertaines - le film de Marcela Said évite les révélations fracassantes et entretient, tout du long, le mystère sur la nature exacte des exactions commises par le moniteur d'équation ou le par le père de l'héritière - Mariana n'a pas la réaction outrée de la vertueuse Alicia. Prenant à rebrousse-poil le spectateur, qui est naturellement enclin à condamné les crimes de la junte et la chape de silence qui menace de les recouvrir, Mariana se tait.

    Elle n'ira pas jusqu'à prendre fait et cause pour les criminels. Elle est trop amorphe pour cela. Un complexe d'Electre mal résorbé lui interdit de se rebeller contre son père - un rôle de vieux salopard interprété avec une gourmandise communicative par le vétéran Alejandro Sieveking aperçu dans "El Club". Ses relations avec le moniteur sont plus troubles encore. Elles ne sont pas sans rappeler le couple formé par Charlotte Rampling et Dirk Borgarde dans le sulfureux Portier de nuit. Non pas qu'il y ait du sado-masochisme entre eux, mais au contraire un sentiment très pur : l'amour.

    Contre toute raison, Mariana tombe amoureuse de cet ancien colonel. Il est poursuivi par la police, harcelé par les mouvements des droits de l'homme qui font le siège de son domicile pour exiger son emprisonnement. Mariana prend son parti et décolle patiemment, sans un mot, avec lui, au petit matin, les tracts dénonciateurs laissés pendant la nuit par les manifestants sur le pare brise de sa voiture et sur la boîte aux lettres de ses voisins. Son comportement, qu'aucun long discours ne vient inutilement souligner, peut déplaire : ne prend-elle pas le parti d'un criminel de guerre alors qu'on attendrait d'une héroïne "positive" - telle que celle de "L'Histoire officielle" - qu'elle le dénonce ? Mais il a le mérite d'interroger des principes qui sont unanimement tenus pour acquis : la nécessité du devoir de mémoire et les vertus de la justice transitionnelle, et de leur opposer des valeurs tout aussi défendables : la compassion et le pardon.
    btravis1
    btravis1

    97 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Ce portrait de femme issue de la haute bourgeoise chilienne devient vite agaçant, cette femme est assez ennuyeuse et finalement peu intéressante. Le réalisateur cherche à évoquer le passé du pays avec le prof d'équitation mais sans trop vouloir en dire, sans dénoncer ni vraiment présenter des actes. Du coup on reste toujours à la surface et on suit juste la romance de cette femme et la vacuité de ses journées !
    ferdinand75
    ferdinand75

    447 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Je ne comprends pas le succès d'estime pour ce film, car je n'ai vraiment pas accroché à ce personnage de Mariana , fantasque et peu crédible. Cette femme fait partie de la bourgeoisie chilienne, d'une famille de militaire plutôt conventionnelle, mais à 42 ans elle ne semble avoir aucune prise sur la réalité. . Elle est complètement décalée, tombée de la lune. Un peu naïve, elle a l’air de découvrir que le Chili a été une dictature et que les militaires étaient au pouvoir, donc son père haut- gradé a probablement été impliqué. On le comprend bien dès les premières 5 mn du film, pour nous c’est une évidence, Mais pas pour elle. . Elle n’aime plus son mari, et l’on se demande ce qu’elle fait encore avec lui , mais en même temps elle suit un traitement contre l’infertilité. Ses relations sexuelles adultères sont un non sens . Avec le policier : incompréhensible, elle ne prend jamais de plaisir mais se laisse faire ?!; Avec le militaire impliqué dans on ne sait quoi, là aussi du sexe passif, triste et un peu glauque. Un personnage vraiment incohérent, peu crédible, fantasque .Toutes les allégories avec les chiens sont bien hermétiques aussi ; son amour démesuré pour les chiens , la galerie d’art sur le thème de chiens , !!Glauques. Un film vraiment bizarre, filmé en caméra à l’épaule souvent tremblante, et très peu éclairé , toujours très sombre. Un film certes différent , mais bien opaque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Sublime second film de la réalisatrice chilienne Marcela Said, aussi fascinant et troublant que son personnage principal (la fameuse Mariana, magistralement interprétée par Antonia Zegers - vue dans les films de Pablo Larrain).
    Un film qui nous interroge constamment sur les agissements de sa protagoniste, sur son attirance pour le mal spoiler: (le Colonel et in extenso, son propre père)
    , et son désir d'indépendance, pour laisser la place à l'intelligence du spectateur et à son propre positionnement.
    Dans la série des films "portraits de femme", MARIANA se distingue par son exploration des zones grises de la société post-Pinochet et du non-dit qui s'y est instauré.
    Un film fort, subtil et maîtrisé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Mariana est un excellent film, qui fait preuve d'une vraie modernité de cinéma.
    Modernité par son propos, et par le parti-pris de présenter - chose rare - une anti-héros, au féminin. On s'attache au personnage principal sans pour autant cautionner ses actes et sa manière d'être. Elle est gâtée, effrontée, consciente de sa classe et ne prendra pas forcément les bonnes décisions face au mystère qu'elle lève peu à peu. Et pourtant, elle nous séduit, nous amuse, et ses faiblesses nous touchent alors que l'on prend la mesure de la violence sociale qu'elle subit. L'actrice est formidable, subtile, fascinante, et Alfredo Castro est lui aussi parfait.
    Modernité aussi dans la forme, le film est plastiquement impeccable, la mise en scène intelligente, le montage efficace. Bref un film très réussi, qui ne laissera pas indifférent.
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