Avis : Bonhomme - Page 3

très beau film basé sur la réalisation, une écriture épurée comme il le fallait des jeux d 'acteurs juste aucun sentiment ou complaisance déplacée une ambiance juste et pas malsaine comme ça aurait pu etre le cas bref une belle réussite qu il ne faut pas louper

Film magnifique très drôle avec des acteurs excellents.
Malgré mes craintes préalables le film n'est pas vulgaire mais traite avec légèreté d'un sujet grave.
A voir

Moyen, vraiment tres tres moyen.
Une sorte de documentaire ennuyeux sur la vie d'un jeune couple apres un accident de voiture et alors que l'un d'entre eux, l'excellent Duvauchelle, est soigne/materne/soutenu par l'autre, l'excellentissime Ana Girardot.
Mais deux bons acteurs ne font pas un bon film. Un film c'est une histoire qui passionne. Ici, a part la vue de l'anatomie du delicieux Nicolas, rien. Ou presque rien. Pas de quoi faire un film en tout cas...

Ancien traumatisé cranien, je suis atterré par la niaiserie du scénario qui vire au jeunisme et qui voudrait faire des traumatisés crâniens des obsédés sexuels.
C'est sûr que le sexe mâtiné d'humour potache, çà fait vendre des entrées en France.
Malheureusement, ce n'est pas du tout çà un traumatisme cranien.
Où sont abordés les problèmes liés aux vertiges, à la paralysie partielle ou temporaire des membres..
Bref, une niaiserie française de plus, on voit que le réalisateur et le scénariste ne connaissent pas le sujet.
Sarah Forestier a bien fait de ne pas cautionner un film aussi affligeant.
Dommage car les acteurs ne sont pas mauvais.
Le scénariste devrait changer de métier

Excellent
Du rire aux larmes
Parfait jeu d acteurs
A voir pour les acteurs et le sujet trop rarement exploite

un chef d'oeuvre,excellent sur l'histoire du HANDICAP INVISIBLE(TRAUMATISME CRANIEN)apparemment certains n'ont rien compris ce n'est pas une pathologie mais juste un handicap invisible.
Je remercie Nicolas DUVAUCHELLE qui a très bien joué son rôle , rôle pas facile et la compagne dans l'histoire et celle que rencontre d'autres femmes ou hommes pour s'occuper à plein temps des traumatisés crânien.
Un GRAND MERCI à Marion DUVERNOUX,sans elle cet handicap serait toujours mal interpréter et mal compris dans cette société

Marylin et Piotr forment un jeune couple et voient leur vie bouleversée par un accident de la route qui va laisser le second handicapé mental. Et seulement mental car physiquement ce dernier ce montre très « actif ». Ce dernier point va d’ailleurs être le point central du film et va finir par être un peu lourd d’ailleurs. Si j’ai senti que bonhomme était un film sincère, la question du handicap et du manque de soutien aux familles est bien soulevée; cela ne l’empêche pas d’être moment maladroit ou trop insistant. C’est dommage car Ana Girardot et Nicolas Duvauchelle s’en sortent très bien. Dommage que le film à l’image de ses personnages donne l’impression de ne pas savoir ou il va.

Le film démarre super bien, sujet délicat, sensible et touchant, après j’ai eu l’impression que ça devenait un peu n’importe quoi mais vers la fin ça prends du sens.
Ça se regarde.

En allant voir ce film, je m’attendais à vibrer mais ça n’a pas été le cas. Ce n’est pas la faute du duo d’amoureux Nicolas Duvauchelle & Ana Girardot. Lui est comme à son habitude dure dans sa manière de jouer même si cette fois-ci on sent une vulnérabilité bienvenue. Pour retranscrire le comportement d’une personne victime de ce type d’accident, Marion Vernoux a été aidé par l’UNAFTC (Union Nationale des Associations de Familles de Traumatisés Crâniens et de cérébrolésés). Quant au personnage d'Ana Girardot, on ressent un caractère bien trempé fragilisé par l’amour. J’ai trouvé que le film était un peu trop centré sur une jeune femme qui sans l’appui de son compagnon est perdu. Ses choix souvent stupides, voleront la vedette à l’état de santé de Piotr. Il y aura quelques situations tournées en comique avec la perception de Piotr sur ce monde qu’il découvre de nouveau. Cela rajoute un peu de légèreté. Ça compense avec le malaise qui peut être créé par certains moments gênants. En effet, l’hyper sexualisation du film ne m’a pas plu. Certes, cela fait partie des séquelles bien réel, mais la manière dont s’est mise en scène dans le film est déplacé. Pas besoin de basculer dans l’exhibitionnisme pour faire passer un message. Côté choix de la réalisation, je n’ai pas compris l’utilisation excessive du floutage afin d’accentuer des scènes sur un ou plusieurs personnages. Cela m’a fait penser à un filtre Instagram exagéré. Heureusement, la présence de François Rollin en médecin à élever le débat. Celui que j’adorai dans KAAMELOTT, fait à merveille ce guide de deux âmes perdu. Pour conclure, BONHOMME est sûrement ma plus grosse déception des sorties d’Aout.

Un bien joli film, décalé et inhabituel, décrivant une belle histoire d'amour portée par les excellents Nicolas Duvauchelle et Ana Girardot, avec aussi François Rollin excellent en docteur sur-fumeur et décalé lui-aussi (ne pas rater sa déclaration en fin du film). A voir !

On peut comprendre que ce ne soit pas évident pour tout le monde, mais pour moi - et pour ma femme qui n'est pas toujours de mon avis - ce film est un chef d’œuvre absolu. Et il me semble que ce que certains lui reproche, ce sont justement ses qualités.
Le sujet est dur, dérangeant : il n'est pas facile d'accepter l'idée qu'un accident pourrait nous laisser, nous ou quelqu'un de nos proches, dans l'état où nous voyons, crûment, sans littérature,le personnage admirablement joué par Nicolas Duvauchelle. Mais c'est pourtant vrai. Notre aptitude au jugement moral, la composante notre identité dont nous sommes le plus fiers, celle qui nous distingue, croyons-nous, de l'animal, est aussi fragile que ça. Et lorsqu'elle est perdue, pour longtemps, peut-être pour toujours, comment peut-on encore nous aimer ? Là encore, Marion Vernoux refuse la littérature. Elle montre. Les deux femmes qui aimaient cet homme, chacune à sa manière, continuent de l'aimer, à leur manière, comme elles peuvent, sans se poser de question. La mère en cherchant à se le réapproprier, "normalisé", aux yeux de sa dévotion de Polonaise catholique, par la castration chimique, légume, comme dira le médecin. L'amante en "faisant avec", tel qu'il est, hors de tout conformisme moralisateur. Ce n'est pas une intellectuelle, pas une romantique, son amour pour lui est instinctif, animal, fataliste. Elle ne se pose pas de question, elle ne se demande pas si ce qu'elle fait est son devoir, encore moins si c'est admirable. Elle veut le garder, en faisant ce qu'elle peut, comme elle peut parce que c'est comme ça, c'est son homme, quoi qu'il arrive. Une fille comme il en existe des tas, et c'est sans doute cette sorte d'animalité chez une fille d'apparence tellement normale, et même normalement jolie et fragile pour son âge, ce qui gêne certains spectateurs. C'est le choix courageux de Marion Vernoux et Ana Girardot l'interprète aussi justement, avec le même naturel, la même crédibilité que son partenaire. Le film n'est pas fait pour que vous l'aimiez, il est fait pour vous faire prendre conscience d'une réalité dérangeante. Et les autres personnages, autour d'eux, sont montrés avec le même réalisme : indifférents ou amicaux, capables d'empathie dans la mesure où cela ne leur coûte pas trop, ça fait partie du constat.
J'ai pensé à Zola, et à Pialat, qu'on a aussi beaucoup critiqués.

Au sortir de la salle, on s'interroge = pourquoi pas, mais aussi pourquoi ce film ?! La finalité semble s'avérer en effet aussi vaine que l'exercice du film lui-même. Une espèce de salmigondis (j'aime bien ce mot !) où tout sonne un peu faux. Du décor néo-prolo exotique au langage des dialogues genre "on connait bien les vrais gens de la vraie vie d'aujourd'hui", le film est une vague errance existentielle, dont les piliers (ou dirais-je peut-être la béquille centrale (ah, ah, clin d'oeil !) sont quelques blagues potaches et un priapisme récurrent, écumé jusqu'à la lie. Un peu light. Les 2 comédiens s'en tirent malgré tout plutôt bien, même si on est un peu gêné parfois par la caricature de leur personnage ou par des choix étranges, comme par exemple l'emprunt à Rain Man pour le rôle de Duvauchelle. Les seconds rôles s'en tirent pas mal non plus, même si on a la sensation, à travers eux, qu'on enfile les perles et qu'ils sont là pour remplir un peu les pages.
Dommage car les grandes surfaces, l'univers populo, dans le nord de la France, et ses rapports humains, avaient été traité avec délicatesse, acuité et un certain talent dans "Rien à Faire", un des précédents films de la réalisatrice. Mais ici, c'est pas loin d'être affligeant quasi de bout en bout. Et le bout justement, contrairement au personnage principal, met du temps à venir ;)

Malgré le sujet de l'handicap, la réalisatrice a su transformé ça en une comédie drôle porté surtout par la performance de Nicolas Duvauchelle. Un film à voir absolument.

Une nomination seulement pour ce film ? Vraiment étonnant, surtout que Nicolas Duvauchelle aurait mérité un césar du meilleur acteur pour une performance aussi juste et incroyable. De même, les critiques pudiques qui font mines d'être choquées par une des caractéristiques du personnages, tout en ne parlant que de ça, sans voir ce qu'il y a d'autre dans le film, sont pour le moins...étonnantes. Un très beau film, qui méritait mieux que le traitement qu'il a reçu.

C'est une idée excellente au départ, un scénario plaisant, un thème intéressant. le film semble bien renseigné médicalement parlant, et traite d'un sujet non négligeable, fréquent. La désinhibition sexuelle est abordée sans débordements. Malheureusement, au contraire des autres spectateurs, j'ai trouvé que l'acteur principal habitait mal son rôle. Pas une émotion ne sourd de tout le spectacle. Visages composés, artificiels, qui mettent mal à l'aise, comme chez les acteurs amateurs.
Ana est plus crédible dans sa jeunesse, l'insouciance et l'optimisme qui en découlent, et dans l'amour qu'elle porte à son compagnon.