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    Electra Glide in Blue
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    3,7
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    20 critiques spectateurs

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    landofshit0
    landofshit0

    249 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2011
    Electra Glide in Blue est un portait de l'amerique de l'époque mais pas que,c'est aussi un polar.Et surtout une sérieuse remise en question sur les certitudes des ses personnages dont tout les rêves se sont écroulés.James william Guercio n'est l'auteur que d'un seul film mais celui ci possède tellement de qualité,tant visuel que sur le monde qu'il est difficile de croire qu'un tel talent a été détruit dans l’œuf, dès la sortie du film au cinéma,ce qui a visiblement stoppé net la carrière de JW.Guercio.Dommage vu les énormes qualités de Electra Glide in Blue,enfin avoir déjà un film de cette stature dans sa filmographie n'est pas donné a tout le monde,et c'est d'autant plus remarquable que le gars et un autodidacte qui condense en un seul film tout le meilleur du cinéma qu'il a influencé.On ne peut regretter qu'il n'est eu d'autres films signé JW.Guercio.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    A mi-chemin entre "Wake in fright" de Ted Kotcheff pour sa plongée hallucinée dans une hostile contrée désertique et "Point limite zéro" de Richard C. Sarafian pour son portrait d'une Amérique profonde névrosée, violente, un long-métrage qui s'impose un peu comme le pendant négatif, presque fasciste dans une tonalité non dénuée d'une certaine ironie du cultissime "Easy rider" jusque dans son final. Pour son unique réalisation, le compositeur James William Guercio livre un polar sombre et désespéré à la mise en scène certes conventionnelle mais intéressante, onirique. Quelques très bons passages comme celui de la course-poursuite, de solides prestations à l'image de Robert Blake ou Mitchell Ryan. Sous de faux airs de thriller classique, un ensemble qui marque de façon presque dérangeante. Une bonne petite claque.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Un film culte aux qualités formelles et scénaristiques indéniables. Electra Glide in Blue offre à Robert Blake le rôle emblématique du flic ingénu se débattant dans le milieu corrompu de la justice. Road-movie douloureux qui s'avère être le parfait contre-champ du Easy Rider de Dennis Hopper, le seul et unique long métrage de James William Guercio demeure émotionnellement remarquable en plus d'être totalement maîtrisé ( en ce sens la métaphore du Magnum 357 est un sommet de simplicité tragique ). Les scènes anthologiques ne se comptent plus, bien que l'on puisse retenir une magnifique séquence de poursuite en motos qui n'aurait rien à envier au plus grand film d'action... D'excellente facture donc, Electra Glide in Blue marque l'Amérique à son pouvoir de créativité le plus accompli : le Nouvel Hollywood comme âge d'or, à une époque où les petites gens, prolos et autres anonymes du macadam pouvaient accéder à l'affiche sans réelles difficultés. L'un des plus beaux films sur le thème de la solitude : une petite perle.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2013
    Unique rèalisation de James William Guercio, musicien et producteur du groupe rock Chicago, "Electra Glide in Blue" est, selon son auteur, l'histoire d'un flic de 1,59 m sur une grosse moto dans un monde de 1,80 m! A travers les dèsillusions de ce personnage de justicier dans un pays secouè par la contestation hippie, le cinèaste dèvoile les fissures du rêve amèricain! Situant l'action dans les beaux paysages de western de l'Arizona, photographiès par Conrad Hall, le cinèaste confie à Robert Blake, hèros de la sèrie "Barretta" le rôle d'un petit motard zèlè rêvant de coiffer un Stetson d'inspecteur! Mais, entourè de Billy Green Bush en coèquipier simplet, et de Mitchell Ryan en supèrieur paranoïaque, il doit renoncer à ses ambitions! Au final, un film mèdiocre, pour ne pas dire mauvais, et lègèrement dèpassè...
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2012
    Electra Glide in Blue c'est une sorte d'anti Easy rider même si à sa façon ce film montre une Amérique peu enchanteresse, un State des losers avec pour anti-héros un flic bien interprété par Robert Blake, un motard qui veut progresser. S'il est question de motos ici par contre ne vous attendez pas à des scènes d'action époustouflantes, ce n'est pas le but d'Electra Glide in Blue car c'est un film au rythme plutôt lent mais il y a tout de même vers le milieu du film une bonne course-poursuite. Un film particuliers qui ne m'a pas déplu et finissant de manière amère avec une dernière scène saisissante. Un conseil écoutez le générique de fin, le réalisateur dont Electra Glide in Blue fut l'unique film est un musicien et il a signé une magnifique et mélancolique balade.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2017
    L'acteur principal dégage une certaine empathie, l'intrigue est sous-exploitée mais les images sont remarquables.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2011
    Film indépendant américain de 1973 assez méconnu et unique oeuvre réalisée par James William Guercio plus connu dans la sphère musicale américaine, c'est un peu à l'aveugle que je me suis lancé dans le visionnage d'Electra Glide in Blue qui était l'objet d'une rétrospective à mon cinéma. Une oeuvre qui gagnerait à être connue.

    Ce film a le mérite d'être parfaitement ancré dans son époque, à vrai dire le film propose même une lecture de son époque où l'American Dream s'éteignait, avec tous les espoirs que celui-ci aura engendré et déçu. Electra Glide in Blue narre l'histoire d'un policier en quête de son rêve, qui a son objectif: celui de devenir enquêteur, et ce dans une étape transitoire importante dans la culture américaine contemporaine, la fin de la contre-culture justement, la fin de l'utopie hippie qui canalisait certains habitants de l'Amérique profonde à cette époque. Ce film est un road-movie amer, pessimiste et peut-être une des meilleurs oeuvres cinématographiques traitant du thème de la solitude, une solitude interprétée brillamment par ce Robert Blake plein d'espoir qui chevauche sa moto Electra Glide dans ces vastes étendues désertiques qu'il souhaite quitter un beau jour ainsi que ce monde corrompu et pourri dans lequel il vit chaque jour.
    Techniquement parlant ce film est admirable. James William Guercio confère un rythme particulier à son film, il se veut poseur, observateur mais aussi fin philosophe. Il saisit l'essence de ses personnages sur l'instant, leurs faits et gestes poussent à l'interrogation et aident à comprendre la mentalité de l'époque et le véritable drame social qui se jouait. La photographie est excellente, propre et possède une symbolique particulière dans les passages de l'ombre à la lumière, l'esthétique du film est travaillée, de plus on nous offre de beaux plans et une mise en scène très solide qui va chercher volontiers chez Peckinpah sur les rares passages d'action. De plus le film s'inspire aussi du western, influence perceptible dans le choix des décors mais aussi de certains plans balayant l'étendue de l'espace et la solitude du protagoniste. Electra Glide in Blue est plus un film social qu'un film d'action.
    Scénaristiquement parlant je l'ai déjà mentionné, ce film subtil reste d'une grande richesse tant sur les thèmes abordés que sur la façon dont il les raconte. Les interprètes sont remarquables, Robert Blake, acteur non-star mais d'expérience, offre une prestation solide, il incarne à merveille ce microcosme isolé, ce mince d'espoir de survie de l'American Dream au coeur d'un monde dominé par la corruption et surtotu la douleur. Les seconds rôles sont aussi brillants, ils incarnent parfaitement cette douleur. Ah puis bien entendu je ne peux pas oublier de parler de la bande-son. Guercio étant musicien à la base, le choix de la BO fut délicieux et ma foi pertinent, je pense à cette chanson finale qui veut tout dire. Bref des musiques bien 60's-70's qui ne furent pas pour me déplaire.

    Electra Glide in Blue en quelques mots c'est un film fauché qui n'à rien à envier aux grosses productions américaines pour les rares scènes d'action qu'il propose. C'est aussi et surtout un film dôté d'une mise en scène et d'une scénario de grandes valeurs, ce film est d'une grande intelligence, une magnifique réflexion sur la société de l'époque mais aussi sur nos utopies, nos désirs et comment ceux-ci sont en contradiction avec le milieu dans lequel on évolue, Electra Glide in Blue reste d'une modernité saisissante. Je noterais également que la fin est une des plus belles qu'il me fut donné de voir au cinéma. Une petite perle rare qui intéressera les amateurs de Cinéma, un mix entre cinéma de genre et d'auteur qui ne m'a pas laissé indifférent, je recommande vivement ce petit bijou américain.
    Jean-François S
    Jean-François S

    41 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2010
    Unique film de James William Guercio, plus connu pour avoir été le producteur du groupe Chicago. Il faut restituer ce film dans son contexte. Nous sommes en 1973, la guerre du Viet-Nam vient de se terminer et la contre-culture américaine vit ses derniers jours. L'Electra Gilde est le modèle de moto utilisé par la police américaine de l'époque et si "Easy rider" marque le début d'une nouvelle génération de cinéastes américains indépendant des studios, "Electric Gilde in blue" marque la fin de l'utopie hippie en faisant le contre-point du film précédent. Ainsi les deux films sont des road movies de motards perdus dans l'immensité du desert américain, mais si le premier montrait des hippies en quête d'un vie heureuse utopique, ici ce sont des flics motards chassant les hippies pour le fun. Cependant le héro de ce film a aussi une aspiration utopique tout comme Dennis Hopper et rêve de devenir le parfait policier modèle de son enfance alors qu'il nage dans la corruption de ses collègues de service. Et ce n'est pas pour rien que les deux films se terminent de la même façon avec un plan quasi identique, mais en inversant les rôles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2010
    Superbe film! j'invite d'ailleurs certains comme renger à le regarder de nouveau car apparemment ils n'ont rien compris...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2021
    Electra Glide in Blue (1973) est le seul & unique film réalisé par James William Guercio, qui nous retranscrit ici une sorte de western moderne sous la forme d’un (faux) road-movie à motos au cœur des magnifiques paysages de Monument Valley en Arizona.

    Le réalisateur y dépeint l’essoufflement de la contre-culture et se veut ainsi être l’antithèse d’Easy Rider (1968). Le film met en scène une escouade de la Highway Patrol de l’Arizona au volant de leurs Harley-Davidson Electra Glide (d’où le titre du film). John Wintergreen et son collègue s’ennuient ferme sur les routes désertiques et tuent le temps comme ils peuvent (notamment en contrôlant tous les hippies qui leurs tombent sous la main). D’ailleurs, ils ne sont pas très bien vu, comme en atteste la séance de tirs où les flics s’entraînent sur l’affiche du film de Dennis Hopper. John Wintergreen n’aspire qu’à une chose, passer de 2 à 4 roues, délaissant sa moto pour une voiture en devenant détective (et pouvoir ainsi arborer fièrement stetson et cigare à la bouche).

    Le film fut taxé de fasciste lors de sa présentation à Cannes, ce qui est sûr, c’est qu’il n’a laissé personne indifférent. En dépeignant une Amérique réactionnaire avec ses flics corrompus (pas tous, fort heureusement), James William Guercio nous donne à voir une toute autre image du pays de l’Oncle Sam post-Vietnam.

    Devenu culte au fil du temps, ce n’était pas pourtant pas gagné puisqu’à sa sortie, le film ne rencontra jamais le succès. Et ce, malgré la belle composition de ses acteurs Robert Blake & Mitchell Ryan, ainsi que la superbe photo signée Conrad Hall, avec ces somptueux plans larges de l’Arizona nous renvoyant aux grandes heures des westerns de John Ford.

    Seule ombre au tableau, et pas des moindre, une mise en scène mollassonne qui vient plomber l’ensemble du récit. Mais cela ne gêne en rien l’appréciation du film.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    J'avais vu ce film à sa sortie en 1973 (?). Je n'avais pas aimé : très lent et quasiment sans action... ou presque, à part la belle moto qui faisait baver le jeune adulte que j'étais à l'époque. Je me demande comment ce film a pu refaire surface...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2010
    L'équipée sauvage côté flics... Un excellent film que je connaissais pas avant... Une bonne idée cette re-sortie au cinéma. Un belle découverte de cinéphile et Robert Blake extra.
    Y aller les yeux fermés!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    un film étonnant qui fleurte parfois avec la ligne blanche des nanards motocyclistes des seventeen's pour certains passages. Mais il ne faut pas s'arreter sur ces impressions car le film va beaucoup plus loin dans la reflexion melant étroitement humour et drame avec une réalisation de qualité.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Canon !! Comme on comprend Vincent GALLO et Gus VAN SANT !! "La solitude est plus meurtrière qu'un 357 magnum"
    Serpiko77
    Serpiko77

    46 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Sortie 4 ans après "Easy Rider" dont il est l'anti-thèse. Cette histoire raconte le désir d'un motard de la police situé dans un endroit totalement paumé des USA de s'élever socialement en rejoignant la grande ville pour y passer inspecteur. Sous ses allures de polar ancien (voir même de western), le film impose une vraie réflexion sur l’Amérique de cette époque qui quitte à peine le Viet-Nam et dont la culture hippie est pratiquement morte. Un moment particulier où ce pays est en pleine crise identitaire et dont le nihilisme a envahi une bonne partie du territoire. C'est le seul et unique film de ce réalisateur, pas mal de défauts donc et quelques longueurs mais une beau petit bijou tout de même.
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