Avis : Un Homme Pressé - Page 5

Un film qui a le mérite de détendre, dont on pourrait largement se contenter sur petit écran, en film du dimanche soir, suivi d’un débat télévisé sur les ravages de l’AVC. Si ce n’était pas Fabrice Luchini qui interprétait le rôle principal, le film serait à mon avis beaucoup plat!

Très joli film, qui utilise l'humour sur un sujet douloureux, le tout dans une histoire sans pathos, pleine de rebondissements, avec de la poésie le tout rythmé par de jolies musiques que l'on aime tous. Les acteurs sont tous excellents, totalement dans leurs rôles. Cette histoire est tirée d'un roman qu'on a envie en sortant d'aller acheter. A voir, sans réserve.

Pas la comédie de l’année mais très bon film qui aborde plusieurs thèmes l’AVC l’adoption et la reconnaissance. Deux acteurs excellents et juste dans leurs rôles.

Un homme, un "winner" sûr de lui, frappé par une maladie qui le prive tout à coup de son meilleur atout, son éloquence. Il y gagnera en devenant plus humain, plus attentif aux autres. Un homme pressé est un film magnifique, réaliste et très humain, qui à la fois peut faire rire par sa drôlerie et vous faire monter les larmes aux yeux d'émotion. Luchini est magistral, au top et Leila Bekhti est décidément en pleine ascension ! Une très jolie bande-son, j'ai apprécié notamment le clin d’œil à Macadam cow-boy, tout à fait approprié au moment du film où on entend les notes si connues de sa bande-son. Un film à voir, inoubliable, intelligent, sensible, drôle et émouvant.

Merci à Luchini qui fait le job toujours aussi brillamment mais qui ne parvient cependant pas à sauver ce film dont le sujet ne suffit pas à faire un film. L’histoire est touchante mais insuffisante à occuper 1h30 de film.

On a toujours l’occasion de tomber sur un film de Lucchini, c’est le cas ici avec cette adaptation de « J’étais un homme pressé » de Christian Streiff, ancien patron de Peugeot-Citroën. Un bon livre qui raconte les vicissitudes d’un homme terrassé par un AVC, mais surtout l’inhumanité autour de lui et surtout dans une entreprise du CAC40.
Si l’histoire est bonne et bien racontée, j’ai trouvé qu’on en arrivait rapidement (trop) sur l’AVC, sans avoir beaucoup de présentations ou d’introductions à la vie et au personnage d’Alain, mais au moins les conséquences sont là. La trame est très classique mais se tient, tout comme le rythme malgré des longueurs évitables, le montage est clair, la réalisation un peu molle, les rapports humains bien exploités (le rapprochement avec sa fille est téléphoné mais touchant), les dialogues intéressants, des musiques cools (dont du Bob Dylan) de très beaux décors surtout sur le chemin de Compostelle et un générique de fin sympa avec des dénominations décalées « façon Alain ». Selon moi c’est mieux qu’un Gemma Bovery, du niveau d’un Alceste à bicyclette et moins bien que les femmes du 6ème étage. Ce qui nous sort du marasme général c’est la rencontre Leïla Bekhti (même si l’histoire de son perso n’apporte pas grand-chose) et Lucchini, ça passe bien et ça joue juste. Ajouté à la critique du monde du travail ça interpelle davantage que les écarts de langage du héros faits de contrepèteries, qui bien que marrants (tout l’humour vient de là) sont trop faciles et anecdotiques au final. Par contre je relève également la ressemblance troublante (et sans doute volontaire) avec un « Intouchables », dommage car ça marche vraiment moins bien.
C’est donc un petit film sympa avec un Lucchini égal à lui-même (comprendre qu’il a fini d’être sa propre caricature), sans grande prétention mais toujours intéressant, après ça reste un long métrage français donc moyen.

Un bon film. Luchini est toujours un excellent interprète .. les conséquences d’un AVC : rééducation, isolement, doute , confiance et estime de soi, besoin de l’autre sont bien traité...

Excellent travail d'acteur de la part de Luchini pour ce film tiré d'une histoire vraie. Pas facile de réciter du texte sans queue ni tête.. ..

Du pain bénit pour Luchini.
Maître des mots et de la diction, il est comme à son habitude tout à fait crédible dans ce nouveau rôle.
Un brain rêveur comme toujours, il endosse le rôle du parfait homme d'affaire que rien ne peut arrêter, sauf, son propre corps. Pour L.Bekhti, c'est dommage, les rôles de "femmes à problèmes" lui collent un peu à la peau, elle forme néanmoins un duo assez intéressant avec un Luchini qui mène la danse.
Pour passer un bon moment et pour la sympathie que dégage malgré tout cet homme...trop pressé.

Une jolie comédie dramatique porté avec talent et brio par Fabrice Luchini ; son duo avec Leila Bekhti fonctionne bien . L'humour est présent . Un film léger , remplit de douceur et d'humanité . Ma note : 6,5/10

Monsieur Lucchini, ce n'est pas un grand cru, que cette comédie…..Il y a quelque chose de très méthodique dans les dialogues, cela m'a fait rire sur la bande annonce, cela peut devenir énervant sur une heure quarante…..Je me suis un peu ennuyé pendant la première moitié du film, agacé même, mais j'ai préféré la seconde moitié, où Lucchini se calme, et rentre en introspection…..Le film m'a fait penser à un film américain construit un peu sur le même schéma, avec Monsieur Sheen père (pas Charlie)…..Cela reste trop académique dans la mise en scène, la musique presque inexistante, les clichés sur Paris en surbrillance, et le rôle de Lucchini, plus que prévisible…..Je dirais que la forme du film, coule un peu le fond, en fait quelque chose de transparent, et même Lucchini coule un peu dans ce film, dommage pour lui, et pour nous….A vous de voir

Une très belle interprétation de Fabrice Luchini de cet homme d’affaires (histoire tirée du PDG de PSA) qui fait un AVC et va découvrir la « vraie » vie pendant sa convalescence.

De l’émotion, du rire et des bons moments de tendresse avec l’ensemble des actrices et acteurs.

De la finesse et de la lourdeur pour faire passer des messages !

Cette adaptation de l’histoire vraie du grand patron Christian Streiff vaut le détour. Tout d’abord, grâce au jeu des acteurs principaux (Fabrice Luchini, bien sûr, mais aussi Leïla Bekhti et Igor Gotesman que j’ai découvert dans ce film) mais aussi grâce au sujet qui emmène un questionnement de soi (du héros, comme du spectateur). En effet, l’après-AVC permet au protagoniste la découverte de plaisirs pour soi (le temps que l’on s’accorde, la contemplation) et pour les autres (le temps consacré, l’écoute, les remerciements) … Il est malheureux que certains aient besoin de ce déclic pour changer et pour découvrir l’équilibre vie privée/vie professionnelle. La mise en scène traduit bien la dureté de la vie professionnelle et le long apprentissage orthophonique. Plus globalement, les émotions sont là tant les scènes sont conformes à la réalité que l’on s’imagine pour ces moments critiques. Le réalisateur est allé jusqu’à créer un générique de fin pour le moins original pour coller au plus près de la pathologie sur le langage du héros. A noter que cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un faux-raccord aussi évident dans un film, ici la disparition des sacs du shopping randonnée entre l’entrée dans le jardin et la sortie du jardin. Etonnant qu’il n’ait pas été vu au montage.

Un fait divers comme il en existe beaucoup, la réussite professionnelle, puis la chute par la maladie. Dure réalité mais dans ce négatif le positif parfois, bienveillance retrouvée comme par magie. Lucchini tient le film par sa grande performance d'acteur, cet homme est pour moi hors norme dans tout ce qu'il fait. Très bon choix de Leila Bekhti attachante dans le rôle de l'orthophoniste. Un film à voir bien sûr si vous êtes des inconditionnels de Lucchini

le scénario est très bien, l'histoire fait réfléchir, il y a de l humour et l'acteur principal jour très bien son rôle.