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    Sorry To Bother You
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    3,3
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    94 critiques spectateurs

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    Arthus27
    Arthus27

    73 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2022
    Fresque tragi-comique sur le monde du travail, "Sorry to bother you" balaie un grand nombre de sujets avec plus ou moins de subtilité : le racisme, les luttes sociales, la déshumanisation par le travail... Si, dans un premier temps, on est emportés par le ton un peu léger et pourtant très signifiant du film, ce dernier bascule dans un jusqu'au-boutisme qui en laissera beaucoup de côté.
    En voulant en faire trop, le film perd de sa force évocatrice et dilue son propos. D'autant plus avec sa conclusion qu'on trouvera au mieux naïve, au pire vraiment bête
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 796 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2020
    sur une approche tout à fait originale, un film qui égratigne certains aspects de la société actuelle et du monde du travail. pour autant, le résultat s'avère vite indigeste et le message se perd par trop absurdité et d'abstraction! L. Stanfield compose pourtant une prestation d'acteur convaincante.
    Audrey L
    Audrey L

    550 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Sorry to Bother You est ce qu'on peut appeler communément un pétard mouillé. Sa première partie nous place sous les meilleurs augures avec ses critiques de la société de consommation, du harcèlement téléphonique et de la dépersonnalisation du client (et du vendeur, qui en est réduit à lire un script abrutissant sans avoir le droit de réfléchir...). On se tient donc sur son fauteuil, paré à recevoir le coup de théâtre à cette intrigue qui nous titille de son humour décalé au démarrage, de son personnage principal sympathique, et de ses discours humanistes intéressants. Mais là, c'est le drame. Que dire de plus, si ce n'est que l'on n'est pas prêts à cette suite (environ après les trente première minutes), qui combine un rythme soporifique, des dialogues interminables et ronflants, et surtout une chute fantastique qui n'a clairement rien à faire là : spoiler: les hommes-chevaux fabriqués par un PDG fou
    , mais bien sûr... On perd ses yeux face à la laideur du trucage (les prothèses et masques sont aussi bien réalisés que ceux vendus aux enfants pour Halloween), on perd ses mots face à la stupidité confondante de ce retournement de situation qui décrédibilise le discours engagé, on se croit dans une série Z d'une gaminerie totalement inattendue. Dommage pour le BlackPower, l'empowerment (l'acquisition d'autonomie valorisante pour une ou plusieurs personnes) et la critique de la surconsommation, on se casse les dents (de cheval) sur cette fin décousue, digne d'un nanar SF, et à l'humour franchement gamin (la vidéo en pâte-à-modeler pour expliquer les desseins du méchant, on ne sait pas s'il faut en rire ou en pleurer, dans le doute, on fuit). Un délire qui ne prend pas, même au énième degré d'humour. On transmettra quand même les CV des truquistes à Face Off, il en ont besoin.
    Viintage_dreams T.
    Viintage_dreams T.

    29 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    Film dynamique de part sa musique et enchainement de scenes. Neanmoins assez vide en contenu. Manque de profondeur. Je n'ai pas pu le terminer. Je deconseille.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    41 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2020
    C'est d'abord black-alterno-rigolo avec une idée de base merdique qui se croit géniale, puis ça pète un boulon dans le dernier tiers et on comprend que jamais originalité et connerie ne se sont aussi bien mariés!
    thenewchamp
    thenewchamp

    34 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2019
    On suit un jeune americain qui gravit les echellns jusqu a devenir tres importang dans son entreprise.le film critique notamment le capitalisme, les emissions tele et les jobs precaire. Le film commence bien mais se va beaucoup trop loin. Dommage.
    Gege30
    Gege30

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Un thème de départ intéressant mais ça tourne en n'importe quoi, voire en grotesque.
    Pénible à regarder.
    Peut ne pas se voir.
    CoachLBV
    CoachLBV

    8 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2022
    Film qui commence très bien avec un bon pitch, des acteurs solides et attachants. J'étais plutôt content et puis... C'est le drame. Il tombe soudainement dans un concept fantastique et j'ai totalement décroché.
    Alors oui, c'est une satire assez intéressante de la société mais il faudra quand même penser à arrêter la drogue sous peine de voir des chevaux roses.
    FaRem
    FaRem

    7 410 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Pour son premier film dont il signe également le scénario, Boots Riley nous propose une satire politique et sociale décalée dotée d'une ironie étonnante. L'histoire se déroule dans une réalité alternative pas si différente de la nôtre et suit les aventures de Cassius Green, un jeune homme vivant dans le garage de son oncle qui décide de travailler comme démarcheur téléphonique. D'abord peu confiant, il va vite gravir les échelons grâce à une astuce assez amusante. Une ascension qui va le plonger dans un univers étrange et plein de surprises. Une première partie classique, mais très sympa avant une seconde beaucoup plus absurde durant laquelle le réalisme disparaît. Alors qu'on était d'abord plongé dans une version exagérée de notre monde, la seconde partie se rapproche d'un univers de science-fiction avec quelques révélations bien loufoques. "Sorry to Bother You" est un film engagé qui dénonce avec humour, mais encore faut-il accrocher à tout ce que l'on voit. Au-delà du propos sur le capitalisme et le racisme que j'ai trouvé intéressant et abordé de façon originale, je trouve que le film se perd un peu vers la fin ce qui est dommage. Et je ne parle pas simplement de cette succession de scènes extravagantes et ridicules, mais plutôt du fond qui passe alors au second plan. En somme, "Sorry to Bother You" est un petit film sympathique qui ose et qui est original.
    Caine78
    Caine78

    6 020 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2019
    Ce n'est que peu de temps avant sa sortie que j'ai entendu parler de ce film, rapidement intrigué par son pitch étonnant et ses excellentes critiques, sans en savoir beaucoup plus. Et c'était sans doute mieux ainsi. Car « Sorry to Bother You », c'est clairement l'OFNI de ce début d'année, imaginant mal un autre titre venir lui disputer ce statut. Si la première partie reste à peu près sous contrôle, ce qui n'empêche nullement quelques répliques bien senties et un ton assez mordant sur notre époque, ses injustices salariales et la logique capitaliste dans son ensemble, c'est vraiment durant la deuxième heure que l'œuvre devient complètement folle, à base de libéralisme et d'exploitation des travailleurs poussés jusqu'à sa dimension la plus abjecte, virant presque au film fantastico-horrifique pour dénoncer jusqu'à l'absurde une société américaine rongée par cette obsession du profit à tout prix, le tout avec la bénédiction des politiques comme des entreprises. Alors c'est une évidence : Boots Riley n'y va pas avec le dos de la cuillère. Niveau nuances et sobriété dans le propos, on repassera, le réalisateur poussant le bouchon très loin, notamment concernant les émissions télévisées débilitantes. Mais c'est aussi ce qui fait sa force : ce n'est pas tiède. Celui-ci assume sans se cacher. On pardonne alors plus facilement ce manque de maîtrise inhérent aux débutants, des seconds rôles légèrement inégaux (mais pas mal quand même) pour mieux savourer ce pamphlet inclassable et interprété avec ferveur, l'excellent Lakeith Stanfield et la « so sexy » Tessa Thompson en tête : un film quasi-communiste au pays de l'Oncle Sam ?! À l'ère de Donald Trump, voilà qui ne manque pas de culot.
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    Comme cela fait du bien de voir des films originaux, surprenants, différents et engagés. Oui tout cela à la fois! Alors si « Sorry to bother you » n’est pas parfait et encore moins le meilleur film de l’année, il n’en demeure pas moins une œuvre qui nous étonne et nous réjouit la plupart du temps et, surtout, qui a quelque chose à dire. C’est un film tout à fait en accord avec son temps et les problèmes sociaux et économiques contemporains. Pour un premier film, il est d’une maîtrise formelle, narrative et thématique rare. Après ce premier essai étonnant et réussi, on attend donc avec impatience les prochaines tentatives cinématographiques de son auteur, Boots Riley. En attendant, on prend plaisir à suivre le parcours de cet individu à priori lambda qu’est Cassius Clay, superbement incarné par Lakeith Stanfiedl.



    Il y a un peu de Spike Lee ici dans le côté pamphlétaire et revendicatif et un peu de Michel Gondry sur la forme (il y a d’ailleurs un petit clin d’œil en forme d’hommage à destination du français roi du bricolage filmique). Les cibles prises par Riley sont clairement l’économie capitaliste (culture du rendement, déshumanisation, profits, …), les ultra-riches et les médias. Et, sur certains points, « Sorry to bother you » s’avère tout à fait à propos avec l’actualité et d’une acuité remarquable. Les patrons assoiffés de profit au détriment des travailleurs (Armie Hammer en roue libre mais drôle) tout comme la perte des idéaux face à l’argent roi en prennent pour leur grade. Et nous voyons tout cela à travers la manière dont le personnage principal va monter les échelons d’une société de télémarketing, domaine on ne peut plus catalyseur de dérives capitalistes. La vision des afro-américains par les blancs (et inversement) est aussi bien vue et amusante en plus d’être pertinente.



    « Sorry to bother you » est donc une œuvre énervée et véhémente qui a vraiment quelque chose à dire et s’engage avec force et fracas dans ses convictions en dépit de son allure de film fun et cool. Ou comment faire réfléchir, faire sourire, amener un point de vue fort tout en divertissant. L’esprit même de la satire intelligente, poil à gratter et réussie est bel et bien présent. En revanche, il y a bien sur quelques scories propres aux premiers films. Il y a des longueurs parfois, notamment dans certaines scènes dialoguées, des bizarreries qui ne fonctionnent pas à contrario d’autres et aussi peut-être un manque de nuance; mais la force du propos emporte le tout. Cependant la dernière partie qui tombe dans l’humour (très) absurde risque d’en dérouter plus d’un. En effet, l’arrivée des hommes-chevaux (oui vous avez bien lu) peut sembler excessive et aller trop loin. Au début on est un peu décontenancé et on a l’impression que le film se tire une balle dans le pied en le faisant dériver vers un côté irréel trop poussé. C’est au final totalement assumé et c’est aussi ce qui fait le charme de ce film unique et totalement barré.



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    Eselce
    Eselce

    1 203 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    Sans avoir adoré, l'idée de la voix de blanc est bonne mais le final est bâclé. L'intrigue est barrée et originale, j'ai bien aimé. Mais il manque cruellement quelque chose de plus percutant sur la fin pour un tel scénario. C'aurait du être mieux, vis-à-vis du potentiel et des personnages qui sont bien introduits mais insuffisamment utilisés pour la plupart.
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 614 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2019
    Le début de Sorry to bother you est prometteur. Le personnage joué par Lakeith Stanfield est assez amusant : jeune Noir fauché qui se découvre un talent surprenant pour la télévente grâce notamment à son accent « de blanc », qui l’aide à placer des ventes.

    L’anecdote rappelle la voix de blanc qui permettait à Ron Stallworth d’infiltrer le Ku Klux Klan dans Blackkklansman : Sorrry to bother you évoque d'ailleurs dans sa première partie un peu le film de Spike Lee, par son allant et son énergie.

    Alors que le spectateur se demande quel film il est exactement en train de regarder (comédie sentimentale légère ? critique sociale de la société de consommation ? film militant pour la cause noire ?), le réalisateur Boots Riley choisit d’emprunter une voie assez surprenante : celle de l’uchronie déjantée.

    Sorry to bother you devient alors une farce dans laquelle un fantastique coloré et grinçant fleurit. On pourra ne pas suivre ce pari osé. J’ai été pour ma part autant dérouté que séduit, et il me faut admettre que le montage alerte du film et son scénario bien huilé ne laissent finalement que peu de place à l’ennui.

    Il est peut-être dommage que Boots Riley reste assez sage dans son délire : il manque au film cet élément foutraque (que manie si bien Wes Anderson) qui le rendrait vraiment aimable. Une curiosité à voir, si vous aimez le cinéma US indépendant décalé.
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Le capitalisme est à la fois un fléau et un fantasme aux Etats-Unis. Le multitâche Boots Riley, rappeur, producteur, parfois acteur et à présent réalisateur, s’est créé un concept, voire un délire pour son premier long-métrage qui ne passe pas inaperçu. On ne fait pas seulement l’impasse sur une comédie, car on nous démontre en quoi le système capitaliste entrave les ambitions de marginaux, sans talents et conditionnés à le rester. Boots n’est pas forcément subtile sur tous les points, mais il finit par savoir comme suggérer le rapport de puissance dans une hiérarchie très verticale. De plus, en créant cette barrière satirique, il parvient à développer une certaine hypocrisie venant du peuple, confirmant ainsi un statut plus neutre au lieu d’adouber l’une des causes.

    On expose brièvement les faits, sur un ton absurde et décalé. Le monde est transposé à travers un travail guidé par une voix, celle d’un opérateur qui cherche à influencer, voire à acheter. Mais le client est lui-même le produit de ce traquenard, à la fois médiatique et corporatif. La société de télémarketing mise en avant exposer ainsi une première problématique liée au racisme, racontée par des marginaux de couleur. En usant d’une certaine hypocrisie, en poussant les curseurs à fond sur « se mettre dans la peau du client pour mieux l’acheter », on note une cohérence dans les faits. Ce travail dépersonnifie et encourage à suivre les règles. Ce n’est pas un monde d’artiste, mais ce seront bien ceux qui trouveront le juste milieu qui pourront s’élever dans le valhalla et la richesse. Et au fur et à mesure que le personnage vedette avance, il sombre dans l’esclavage et rejoint le bétail de cette institution mal intentionnée.

    En effet, Cassius Green (Lakeith Stanfield) correspond à cet émissaire, venant tâter le gras dans chaque camp. Nouveau riche, il appréhende la démarche de ses supérieurs, que l’on ne nommera pas. Cependant, le personnage d’Armie Hammer dégage cette folie et incarne cette force intouchable, qui tire toujours du profit là où il n’y a pas lieu d’être. Et cela s’appuie sur une mise en scène audacieuse, notamment lors des conversations téléphoniques ou autres discours qui vient du cœur. N’oublions pas qu’il s’agit d’un message intime, car Boots souhaite s’exprimer sans censure, mais avec la manière d’un « blanc » pour appeler à la révolte, face à l’injustice et les failles d’un système qui fait régresser. La petite amie, Detroit (Tessa Thompson), ne s’éloigne pas non plus de son sujet. Ornant une pancarte ou allant taguer sa colère, on ressent son désir de faire bouger les choses jusqu’à ses boucles d’oreille, à la fois loufoques et cartoonesques.

    « Sorry To Bother You », comme son nom l’indique, est une réplique facile et déconcertante, lorsqu’elle est détournée pour le malheur de l’interlocuteur. Fort heureusement, ce film ne se présente pas comme tel, mais préfère nous laisser choisir et agir face à la cruauté morale et plus encore sur les pauvres. Le réalisateur prend conscience d’un « blanchiment » d’une grande ampleur, mais qu’on ne peut rectifier via les lois actuelles, car elles-mêmes sont entravées par l’aveuglement et l’abus de pouvoir. Le dénouement, furieusement ironique et complètement barré, estime que nous sommes à deux doigts d’imploser si nous embrassons un langage trop lisse et qui cherche le pardon d’entrée de jeu.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2019
    J'ai vu un film... qui fut une véritable surprise... Sans savoir ce que j'allais voir, j'ai été impressionné par l'imagination débridée de cette histoire et de cette réalisation. Ce film est brillant, car il dénonce la perversité malsaine de notre société matérialiste à outrance, avec ses dérives, totalement assumées d'une dimension morale complètement inexistante... C'est complètement déjanté, foutraque et sous couvert d'une comédie, on passe en revue le racisme aux Etats-Unis, le rapport à la réussite, la puissance des armes, la manipulation génétique, et toutes les "bonnes" manières de faire de l'argent... Ce 1er film de ce réalisateur est une immense surprise... Un grand plaisir...
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