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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 février 2019
Un film qui critique à la fois le racisme institutionnel américain et la manière dont il s'enchevêtre avec le capitalisme tardif actuellement dans la société américaine. Le film met en scène les systèmes de domination au sein du monde du travail américain et il fait également une satire acerbe de l'esclavage moderne, tel qu'il existe actuellement dans les prisons américaines (à majorité peuplées d'Afro-Américains qui constituent une main d'oeuvre modique pour des entreprises avides de profits). L'emploi de l'humour loufoque, parfois excessif, cherche à offrir des bouffées d'air pour le spectateur sinon écrasé par l'horreur des vérités que le film donne à voir. Des longueurs et un montage parfois maladroit, mais un propos politique RARE et PRECIEUX, qui nécessite cependant une connaissance de la société américaine pour en comprendre toutes les références et en voir toute la perspective politique.
Si vous avez aimé Idiocracy vous aimerez Sorry to bother you. C'est absurde, original, innovant et drôle. Il y a quelques lenteurs, on peut par moment s'ennuyer, peut-être est-il trop long, c'est pour ça que je ne mets pas une meilleure note.
Desolant de voir toutes ces critiques qui parlent de ne pas avoir rient... Comedie ne veux pas dire comique. (tout est comédie.. Tragique, comique, satirique....) Non ce n'est pas le film le plus drôle du monde car ce n'etait sûrement pas son propos, mais bien une illustration qui s'attaque au capiya8et au racisme)
Film bien barré avec de bonnes critiques sociales. Un plaisir pour les transitions sur les scènes telephoniques. Et la découverte de la cave est une surprise absolue. J'adore quand un film me surprends et que je ne vois pas venir un element clé.
C'est peu de dire que les avis sont partagés sur ce film, entre les décrocheurs qui n'y ont pas senti pas l'intérêt et les enthousiastes. Que je rejoins. Alors, il est presque certain que Boots Riley ne convaincra pas les fanatiques du monde qui nous entoure et nous attend, mais son anticipation m'a paru tellement plausible (probable) et il traite cet avènement du pire avec un tel talent et de l’humour en plus... que j'ai envie d'encourager au moins un dubitatif d'aller y voir de plus près. Bien filmé, bien joué, plein d'idées, malin, satirique sans oublier une dose de tendresse, des images "susceptibles de heurter" bien loin de tellement de complaisances vues ailleurs, et une fin que je vous raconte pas mais qui nous offre une ultime pirouette... Ça fait pas mal d'arguments par rapport à 90% des films actuellement sur nos écrans, non ?
Un film explosif qui traite une certaine réalité du commun des mortels pour survivre dans cette jungle productiviste, avec panache , humour déjanté et folie.
Une réalisation et un scénario totalement décomplexés pour un discours incisif sur le capitalisme et le racisme. Lakeith Stanfield porte le film avec talent et il est très bien entouré. En prime, une performance artistique choc et déjanté. Et cerise sur le gâteau, The coup pour le générique final.
Cassius Green, jeune télémarketeur gravit les échelons que son poste lui permet d'acquérir, tandis que ses collègues initiaux se battent pour des droits salariaux plus importants. En plus de nous proposer une œuvre extrêmement contemporaine qui s'inscrit dans une actualité brûlante, la première réalisation du rappeur Boots Riley le fait de manière loufoque où se côtoient mise en scène étrange et jeux de lumières intéréssants. Sorry To Bother You puise son scénario dans une culture cinématographique importante où se mélangent le cinéma de Michel Gondry et celui de Spike Lee (Blackkklansman). Le premier film de Boots Riley joue sur un décalage évident entre le sujet épineux dont il fait l'objet et l'humour cocasse dont il est doté et qui rappelle à certains moments la série Netflix Unbreakable Kimmy Schmidt créée par Tina Fey (cf la vidéo de propagande de WorryFree). Le rapeur et jeune réalisateur de 47 ans avertit sur les dangers de la société qui amènent à une déshumanisation et à une construction identitaire établie de toute pièce par celle-ci, empêchant alors l'établissement d'une identité propre par chacun. De plus, Sorry To Bother You est un long métrage engagé dans ses moindres détails (cf : boucles d'oreilles de Détroit), qui ne plonge jamais dans l'excès et sait doser correctement avec des touches d'humour qui sont les bienvenues. En plus d'un mélange maitrisé des genres, Sorry To Bother You parvient à créer différents styles dans sa captation d'images notamment avec le stop motion présent à un certain moment du film, mais aussi lors de la vidéo d'explication de Steve Lift (Armie Hammer) filmée avec de la pâte à modeler. Deux mentions spéciales doivent être émises à l'encontre des actrices Tessa Thompson et Kate Berlant (qui n'apparait certes qu'à quatre occasions, mais dont les interventions ravissent) qui délivrent deux prestations magistrales. Boots Riley nous offre un long métrage anticapitaliste fort, puissant et extrêmement perturbant qui revient mettre en cause les genres cinématographiques déjà bien établis aujourd'hui.
Si le début est plutôt drôle et tient en haleine, ça se complique sérieusement un peu au-delà de la moitié du film. Si les ficelles bien grosses et dignes d'une série B (avec les effets spéciaux qui vont avec) vous agacent, alors passez votre chemin. L'objectif était donc de critiquer le système capitaliste et d'en faire des tonnes... Sur ce dernier point au moins, mission accomplie ! Pour le reste,"Tout ça pour ça" comme dirait l'autre ?! Le film finit par s'égarer dans le vide, puis cherche à insinuer une sorte de morale...
Franchement il y a de la bonne rigolade et en même temps une lucidité sur la précarité et la fragilité d'une certaine classe sociale.....ce ne sont pas des gilets jaunes mais il y a de la révolte,de l'engagement,de l'amour, et on aimerait que le libéralisme américain arrête de sniffer tout ce qui bouge!bonne séance mes lapins.
Le film dure 1h50 et pendant 1h40 je me suis ennuyé et pour être franc avec vous même les 10 min qui reste n'ont pas été très spectaculaire. Un film voulant montrer le racisme, les conditions de travail et l'amitié. Ce qui est totalement raté pour moi. J'aurais été au cinéma pour le voir j'aurais demandé un remboursement. La fin du film me fait savoir que peut être il y aura une suite ce qui le rends encore plus pathétique. Peut être croyez vous que je suis très dure mais honnêtement ce film n'a aucun intérêt et je suis sur que ne suis pas le seul à penser pareil
Wow! Époustouflant. J'ai regardé ce film aujourd'hui et je suis surprise de voir autant de critiques négatives. Brutal et dérangeant, certes...mais pas tant que ça. Il y a malgré tout beaucoup de finesse et de subtilité que ce soit au niveau de la mise en scène, des dialogues, du genre attribué. En effet, c'est le genre de la science fiction qui lui a permis d'être d'autant plus renversant, éloquent, pertinent et bizarrement même plus juste. Ce film est à voir absolument !!!!! Ps : ce film cest une mise en évidence du racisme sous forme de satire. Notamment, l'accréditation portée à l'homme blanc (sans rien qui la justifie), l'admiration qu'on lui voue constamment et la place que sont "sensés" occupés les afros-americains aux É-U. La société capitaliste qui n'est au début qu'un contexte, finira par révéler ses plus grands talents cachés! Chef-d'œuvre 10/10
Volontaire critique d'une société verticale poussée à son paroxysme, qui manque souvent de sombrer dans le ridicule, lspoiler: e twist avec les "créatures" invraisemblable crée par worry free qui apparaisse d'un coup à la fin sonne mal intégré au reste. Maintenant le film est d'une indéniable qualité et surprend à plus d'un titre car laissant plus présager d'une petite comédie tranquille qu'à un OFNI aussi fracassant.
Le film commençait plutôt bien même si c'etait un peu nian nian. Il a suffit que je parte aux toilettes 5 minutes pour que le film n'ai plus aucun sens et parte en sucette.spoiler: Le collègue ennuyant est devenu soudainement un cheval-humain mutant bien équipé.
L'idée de la satire était-elle mauvaise ? Pas du tout mais mal mis en œuvre. A revoir !