Avis sur Superman: Red Son

tentative désespéré de détacher superman des Etats-Unis qui échoue lamentablement. le héro devient alors un protecteur de rien du tout puise qu'au lieu d'aider et de protéger l'humanité, il nourrit les guerres et les conflit avec sa propagande, en s'impliquant politiquement. il tue le chef des soviétique brisant ainsi le code des héros existant depuis une bonne quarantaine d'année (si ce n'est plus) qui leur est interdit de tuer. batman se suicide sans aucune raison avec une bombe, cela n'est pas du tout sont genre de faire cela. après cela il devient un superman brisé et fait N'IMPORTE QUOI. une équipe de green lantern est envoyé pur l'arrêter même si il faut normalement être choisi par l'anneau(comme al Jordan) . bourré de héros incompétent, d'un scénario complètement hors sujet, ont peut voir que nos héros préféré ferait pas long feu quand c'est mal fait.

Longtemps que je n'avais plus vu d'animé DC Comics/Warner, et comment refuser la proposition alléchante d'un Superman communiste pour perpétuer l'exercice? Il paraissait dur de louper cette première adaptation en long-métrage du comics Red Son, surement l'une des alternatives les plus connues au Superman que tout le monde connaît, celui qu'est bien bâti, bien beau gosse et surtout bien capitaliste (puisque bien américain, si l'on en croit cette cuvée 2020 d'animation DC).

Mais l'exercice était tout de même douteux : comment résumer un chapitre aussi important de l'histoire éditoriale de l'homme d'acier dans le format habituel des dtv animés Warner, tous compris entre 1h15 et 1h30 (grand maximum)? L'idée même de le partager en deux films n'étant pas prévu, il faut donc se contenter d'une version forcément raccourcie, qui va à l'essentiel et qu'on n'espère pas trop édulcorée non plus.

S'inscrivant dans une période d'adaptations en dessins animés de plus en plus violentes, la question ne se pose pas : c'est surtout sur son propos qu'on peut avoir peur d'une simplification grand public visant plus le public adolescent qu'adultes; ceux pour qui le comics originel était finalement le plus intéressant et pertinent pourraient ne pas se sentir viser par cette adaptation, ou même trahi par une possible simplification extrême le coupant de toute la moelle engagée et réflexive de l'oeuvre de Mark Millar et ses compères.

Il faut préciser dès le départ que les films d'animation DC Comics, s'ils ne se contentent pas de reproduire les mêmes schémas plaisant au grand public (ils préfèrent au contraire adapter tout un tas de comics aux ambiances et époques différentes afin de ne pas se répéter continuellement), ont connu une baisse significative de leurs qualités depuis disons 2018 et les sorties de Batman Ninja, Batmen et les Tortues Ninja, Le Règne des Supermen et Batman Silence.

Surprenant son public tellement qu'il est laid, Superman : Red Son régresse de plus de quinze ans niveau animation en nous proposant d'une part des personnages inexpressifs aux proportions corporelles sans queue ni tête et d'autre part des mouvements saccadés qu'on croirait sortis d'un mauvais jeu PS2 Terminator; faut voir la cape de Superman passait de droite à gauche sur ses épaules pour imiter qu'elle vole, ou la cigarette de Lois Lane s'écraser par terre comme si elle percutait les marches d'un escalier dans sa chute.

Si le début est une douleur particulière pour les yeux, on tentera de se rabattre sur le reste et ce qui importe finalement le plus dans l'adaptation, la qualité de son écriture et la profondeur de sa réflexion. On pourra citer en principale qualité le fait que tout s'enchaîne sans temps mort avec suffisamment de maîtrise pour parvenir à développer à la fois ses personnages secondaires, son intrigue principale et ses thématiques les plus chères.

Entre Lana, Loïs, Lex et Brainiac, vous aurez le choix d'à qui vous attacher et de qui détester, encore que le personnage de Wonder Woman, sorte de fémen sans grande logique, fera preuve de comportements des plus illogiques conduisant le spectateur vers ce qui handicape le plus cet animé 2020 : l'évolution brinquebalante de ses personnages et de son intrigue affaiblie par sa trop grande ambition pour sa trop courte durée.

Exit la complexité attendue et les rapports ambigus entre les protagonistes : il faut résumer en 1h25 de projection ce qu'un comics de 180 pages développait avec le talent et la maîtrise d'un auteur reconnu internationalement pour ses capacités de narrateur. Il enchaînera donc ellipses sur ellipses, présentera personnage sur personnage sans jamais vraiment les approfondir, comptant sur la puissance évocatrice d'un lore entièrement dénaturé dans un contexte presque dystopique pour toucher un aficionados de DC Comics qui sera forcément conquis (pour ne serait-ce que perturbé/intrigué) par cette nouvelle vision d'un univers vaste et riche.

Malgré l'aspect charmeur de la réadaptation intéressante et bien foutue d'icônes de la culture geek, on ne pourra s'empêcher de regretter la superficialité de l'entreprise, qui se contente donc d'enchaîner les scènes d'action, de meeting, de menace ou d'alliances plutôt que de privilégier de courts dialogues aux termes évocateurs : ce qu'il fait, enchaîner les mots complexes pour former des hyperboles métaphoriques ou de réflexion politique, lui fait prendre les traits d'un élève de terminale voulant passer en société pour plus intelligent qu'il n'est, comme s'il débattait finalement d'un sujet qu'il ne comprenait pas vraiment, et ne maîtrisait visiblement pas du tout.

On ne ressent pas toute l’ambiguïté d'un Luthor dont l'égo dépasse l'amour qu'il a pour son pays, ou même le plus important, le changement de personnalité de Superman, qui passerait, si l'on en croit les personnages sans jamais comprendre un moindre mot de ce qu'ils avancent, du statut d'idéaliste naïf à celui de dirigeant rendu extrémiste, dictateur monstrueux par sa volonté de protéger le monde, et si l'idée de suivre un homme d'acier dont la seule volonté est finalement de le contrôler plus que de le protéger sera rapidement abordée, on l'abandonnera à peine évoquée pour repartir dans un style comics banal, où les deux camps s'allieront contre un grand méchant vraiment méchant.

Ce manichéisme là, principalement du à son temps trop court pour ce qu'il avait à raconter, laisse le spectateur dans un drôle de ressenti tant il ne comprend pas d'un côté ce que les personnages racontent sur un Superman jusqu'ici toujours juste dans ses actions, et un Luthor clairement antagoniste qu'on tente de faire passer pour le gentil de l'histoire, surement du fait de son rôle de président américain.

Bien trop mainstream dans son analyse, Superman : Red Son ne propose pas, comme on pouvait l'attendre, une parabole intéressante et neutre sur la possibilité d'un monde protégé par un Superman communiste, préférant axer son déroulé sur l'autonomisation progressive du personnage par rapport à l'URSS, forcément ennemie du film puisqu'elle était, fut un temps, ennemie de l'Amérique. Trop propagandiste, Red Son manque de prises de risque et ne développe jamais des personnages qui pourraient avoir une profondeur fascinante (cette version de Batman était ultra prometteuse), clouant d'autres potentiels par des comportements incompréhensibles (Wonder Woman, outre son discours rébarbatif sur sa mère et son île qu'on ne verra jamais, décide de quitter l'intrigue sur un coup de tête tellement forcé qu'il termine dans le registre du surjeu et du caricatural).

Ce petit divertissement gâche son potentiel en ne s'étant pas dédoublé pour rendre justice à l'un des comics les plus importants et influents de l'Histoire de l'homme d'acier.

Un dystopie dans l'univers de Superman! La vision est franchement intéressante en dehors du fait qu'au bout de 15' on est dans une situation que j'espérais voir arriver éventuellement plus tard, voire même pas du tout, à savoir le grand méchant communisme, cible de la lutte de Superman. Bon, cela reste une oeuvre états-unienne avant tout et elle est osée et pas mal fichue. Une vision intéressante adaptée d'un vrai numéro du comics, bien vu.

Je n'ai pas lu le comics dont est adapté cet animé mais je dois bien avouer que ce dernier est vraiment pas mal du tout. L'histoire est très originale et très plaisante à suivre, l'animation est correcte sans plus et les scènes d'action sont bien maîtrisées. Une bonne petite réinvention qui a le mérite de sortir des sentiers battus.

Très bon animé sur Superman, original, avec du suspens, de l'action, la présence de (Svet)Lana, Lex Luthor, Loïs, et même Wonder woman ainsi que Batman.

Je n'ai pas lu le comics de 2003. Ça m'a fait bizarre de retrouver Superman en héros communiste, Batman en anarchiste et Loïs Lane mariée et folle amoureuse de Lex Luthor. L'animé est assez sombre. CF. ce qu'il advient à l'amie d'enfance de Superman : la rouquine Svetlana et même aux prisonniers du goulag même si Superman n'était apparemment pas au courant des pratiques de Staline. D'où sa question légitime au moment de la confrontation : "vous voulez le bien du peuple ou le vôtre ?" On retrouve également les Green Lantern ainsi que Wonder Woman qui a l'air amoureuse de Superman bien que son avis sur les hommes soit sans appel : "ils sont tous pareils". Mouais. Comment peut-elle le savoir puisque chez les Amazones il n'y en a aucun je crois ? Vu l'état de ces deux pays, il fallait bien que les deux ennemis s'allient et il y a de bonnes scènes d'action à noter. J'ai aimé cet animé même si, par goût, je préfère l'univers de Batman.

Superman : Red Son est un dessin animé original qui tient beaucoup sur son concept initial (issu d'un comic) et l'exploitant avec intelligence.
Le pitch : et si le vaisseau spatial contenant Superman nourrisson n'avait pas atterri au Kansas mais en URSS juste avant l'avènement du communisme ? A partir de cette idée, le film imagine un parcours au personnage de Kal-El à la fois logique et perturbant : Superman devenant l'arme ultime et le symbole du communisme triomphant, tout en étant partagé vis-à-vis de son impact sur la population soviétique.
L'animation et le doublage sont de qualité.
Un bon dessin animé.

N'ayant pas lu la BD, j'ai totalement découvert cette histoire très orignal qui me fait imaginer ce que donnerait Injustice en animé ou film. L'histoire est prenante, le graphisme soigné, on conserve/respecte le casting des voix. Bref une nouvelle réussite des studios Warner animation

J’ai trouvé que cette réadaptation de la vie de Superman très bien. Avant de le regarder, j’étais impatient de voir ce que ça donne. Un peu comme si Captain America avait servi Hydra (il existe un comics sur cela aussi). Je dois avouer que sur le début j’étais sceptique car ça démarre de manière poussive. Cependant, ça va monter en puissance et j’ai été totalement accroché. Cette adaptation est vraiment réussie. J’aime la façon dont Superman va tourner au contact de l’empire Soviétique. Plus ça avance, plus il y aura des particularités. Pour vous dire, les personnages comme Batman sont mis à cette nouvelle sauce. On aura aussi Lex Luthor et Wonder Woman. Même le contexte géopolitique de l’époque va être pris en compte. On refait l’histoire. Pour autant, on ne va pas abandonner le cœur du sujet qui est l’homme venu de Crypton. Il ressortira sa volonté d’avoir un monde parfait. Celui-ci, étant dans cette version, dirigé par la pensée socialiste. C’est dans cette optique qu’il n’y aura pas trop de combats. A part à la fin, c’était assez pauvre à ce niveau-là. J’ai cependant apprécié ce choix d’être centré sur la dynamique d’un homme tellement fort, qu’il peut imposer au monde sa vision des choses. Le point noir reste la propagande pro-américaine et les discours qui vont brosser dans le sens du poil le monde libéral. Ils ont du mal à s’en empêcher, à croire que la guerre froide n’est pas finie pour certains.

Un film très intéressant qui nous projette dans un monde où Superman aurait atterri en URSS et serait devenu son dirigeant. Superman à l'épreuve du pouvoir. Bien que le scénario ne soit pas "crédible", notamment au regard des combattants envoyés par les USA pour se mesurer à Superman, l'ensemble de l'oeuvre est très intéressante. Les super-pouvoirs ne l'aident pas à diriger le pays comme il le voudrait. L'exercice du pouvoir est un défi que même Superman, qui veut avant tout faire le bien, n'arrive pas à relever car la solution ne peut venir d'un seul homme. Alors certains y verront le triomphalisme des USA et du capitalisme. Et il n'auront pas tort, surtout que Lex Luthor est particulièrement dénué de sentiments au début, qu'il est machiavélique et pourtant, qu'à la fin, c'est lui qui est le grand gagnant. Ce happy end m'a un peu déçu mais cette version revisitée de l'Histoire m'a bien plus quand même.

Si Superman est associé depuis toujours aux États-Unis, jusque dans ces couleurs bleus et rouges, "Superman: Red Son" nous le fait voir sous un tout autre angle, en le faisant évoluer au sein de l'U.R.S.S.. Une idée de base assez louable, cela permettant de jouer avec l'image du personnage et d'en faire quelque chose de totalement différent. Mais malheureusement, il est vrai que tout cela est finalement assez oubliable et ne marque pas vraiment. L'ensemble est certes divertissant et tient en haleine, mais le tout n'est finalement pas assez marquant. Le problème venant peut-être de l'envie de faire trop de choses avec ce scénario. Cela marche peut-être en comics, mais ce concept réussi difficilement à tenir en 1 heure 20 de film. On sent que beaucoup d'éléments sont très vite explorés et laisser de côté, spoiler: le plus évident étant évidemment le personnage de Brainiac.
Tout passe trop vite, le film est censé se passer sur plusieurs années, mais on ne le ressent même pas. Pourtant, il y a des très intéressantes à voir dans l'ensemble. J'ai notamment bien aimé la façon d'utiliser Batman, cela découle de son personnage de base, mais toutes ces idées sont revisités et marchent vraiment très bien. Et pour le reste, on retrouve donc tout ce qui fait la qualité d'un film d'animation DC, notamment au niveau de l'animation, mais c'est à peu près tout. C'est un bon divertissement, mais qui n'utilise que trop peu son idée de base. Au final, on n'a pas grand-chose à en tirer et c'est assez dommage. Pour conclure, un film correct, mais qui n'exploite pas correctement son idée originale.

L’univers DC se porte décidément beaucoup mieux en animation qu’au cinéma et on est rarement déçu par les dessin-animés qui mettent en scène leurs surhommes, y compris quand il s’agit d’un des plus vintage et, en surface du moins, des plus unidimensionnels. Cette nouvelle vision de la vie de Superman reprend la plupart des éléments de la biographie “officielle” du personnage : sa volonté de mettre ses pouvoirs surhumains au service de la progression de l’humanité, la haine tenace que lui voue Lex Luthor, l’attirance platonique vis-à-vis de Lois Lane ou de Wonder Woman, la méfiance que suscitent ses capacités gigantesques et ses origines extraterrestres, source de menace pour l’humanité, et que se cristallise dans la guerre souterraine que mène Batman contre lui,...tout cela est bien connu, à une exception près : dans ‘Red son’, basé sur les comics de Millar, Johnson et Plunkett, le jeune Kal-El n’a pas atterri dans le Kansas mais en Ukraine en 1938. L’existence de ce surhomme marxiste modifie totalement la trame historique du 20ème siècle et rien que cet aspect uchronique devrait constituer un motif d’intérêt suffisant pour ceux que le patriotisme idéaliste du héros à la cape rouge laisse totalement froid.

Assez dérangeant, mais plutôt jouissif, ce film en revisitant le mythe se superman d'une manière non manichéenne et qui revisite l'histoire est à voir...

Je n'aime vraiment pas le message de ce film, Luthor passe sa vie à attaquer l'URSS qui supervisé par Superman demande juste à vivre en paix et à la fin c'est Luthor qui gagne... Le soft power américain devient vraiment trop lisible...

Un film très intéressant qui nous projette dans un monde où Superman aurait atterri en URSS et serait devenu son dirigeant. Superman à l'épreuve du pouvoir. Bien que le scénario ne soit pas "crédible", notamment au regard des combattants envoyés par les USA pour se mesurer à Superman, l'ensemble de l'oeuvre est très intéressante. Les super-pouvoirs ne l'aident pas à diriger le pays comme il le voudrait. L'exercice du pouvoir est un défi que même Superman, qui veut avant tout faire le bien, n'arrive pas à relever car la solution ne peut venir d'un seul homme. Alors certains y verront le triomphalisme des USA et du capitalisme. Et il n'auront pas tort, surtout que Lex Luthor est particulièrement dénué de sentiments au début, qu'il est machiavélique et pourtant, qu'à la fin, c'est lui qui est le grand gagnant.