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    Les Hirondelles de Kaboul
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    153 critiques spectateurs

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    Michel C.
    Michel C.

    236 abonnés 1 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2019
    Bravo ! Bravo ! Un petit Bonheur qu'ont réalisé Zabou et Eléa.....L'horreur et la terreur de ces organisations et Sauvages est magnifiquement rendue, que ce soit par l'animation incroyablement belle et réaliste, par les dialogues typique, surtout les timbres et les intonations, aussi par le mouvement particulier des yeux, ponctuant la seule manifestation visible de personnalité réduite à la plus simple expression. L'histoire est bouleversante, et nous remue. La noirceur évoquée laisse peu de place à un espoir légitime, juste "rester" plutôt que "fuir" .... très compliqué... comment et où lutter ? Hormis cette absence de vision future, j'ai adoré les visages, aussi les formidables dessins réalisées par notre jeune professeur, artiste. La musique offre un écho oppressant à une réalité poignante ! Film terrible, mais je vous le recommande et recommandez le ..... !!**
    Lucie O.
    Lucie O.

    34 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Très beaux dessins. Cependant je suis mitigée .. de confession musulmane j’étais déçue par ce que ce que les gens vont retenir de ce film c’est que l’islam est une religion fermée et que les femmes sont loin d’être libres .. Au delà de ça j’ai aimé le film et les personnages dessinés par rapport aux acteurs qui les doubles. Ça c’était cool. Je le conseille quand même cependant soyez ouvert d’esprits !
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    14 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Le graphisme est agréable mais hélas , les dialogues et l'histoire n'apporte rien à ce que nous savons déjà de ce pays et des exactions commises par les talibans. Ce n'est à mon sens pas le meilleur opus de Y Khadra et les dialogues sont plutôt mou du genoux. Dommage car il y a tellement à dire
    foularbleu
    foularbleu

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2019
    une histoire sombre où règne la terreur des talibans, et malgré cela des habitants résistent et font preuve d'amour . le graphisme est doux et subtil, il adoucit la violence sous jacente, une belle réussite ! le dénouement nous bouleverse et l'on sort de là un peu chaos. a conseiller sans modération
    Pierre Nicolas Sylvain
    Pierre Nicolas Sylvain

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    C'est beau, intelligent, émouvant, le dessin est très réussi, la musique tout en retenue vient accompagner à merveille ce récit poignant.
    velocio
    velocio

    1 166 abonnés 3 029 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Devenue réalisatrice en 2001, avec "Se souvenir des belles choses", Zabou Breitman a continué sa carrière de comédienne tout en réalisant régulièrement un certain nombre de longs métrages. "Les hirondelles de Kaboul" est sa 5ème réalisation, mais il s’agit du premier dans le domaine de l’animation. Eléa Gobbé-Mévellec est une dessinatrice d’animation qui a travaillé, entre autres, sur "Le Chat du rabin" et sur "Ernest et Célestine". "Les hirondelles de Kaboul" est sa première réalisation. Ce film a été retenu dans la sélection Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes. On ne peut que souscrire à la dénonciation de l’obscurantisme des talibans afghans. On ne peut qu’applaudir au casting de "Les hirondelles de Kaboul". Il est toutefois aussi permis de trouver que la joliesse des images enlève de la vigueur à la dénonciation et que l’utilisation du français dans le contexte de ce film a du mal à être acceptée dans le cinéma de ce siècle.
    Caine78
    Caine78

    6 028 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    J'ai beau essayé : depuis « Se souvenir des belles choses », Zabou Breitman réalisatrice, je coince. Certes, on ne peut lui reprocher sa volonté de parler de l'humain, et il y a toujours quelques scènes réussies, les sujets portés méritant toujours un minimum d'intérêt. Mais bon, il suffit d'oser quelques comparaisons, et cela devient tout de suite beaucoup plus problématique : en l'occurrence, il y a un monde entre « Les Hirondelles de Kaboul » et « Parvana », sorti un an plus tôt. N'ayant lu le livre, je ne saurais écrire s'il s'agit d'une bonne adaptation, mais d'emblée, j'ai eu du mal. Ces deux récits racontés parallèlement, l'un pas mal, l'autre pas extra, se combinent difficilement, empêchant toute fluidité ou rapprochement. De réelles difficultés à s'intéresser au personnage d'Atiq, certes ambigu car à la fois représentant d'une religion intolérante tout en ayant certains doutes, des tourments intérieurs, mais la manière dont il est écrit pose problème. Plus intéressant, le couple d'amoureux épris de liberté dans un pays en esclavage les femmes et le droit de penser autrement, mais ayant du mal à apparaître original, leurs tourments apparaissant presque banals. Je trouve ça dommage car la question de la société afghane aux mains des talibans depuis maintenant bien trop longtemps est un sujet important, on ne peut plus d'actualité. Encore faut-il lui apporter une personnalité, un regard différent, ce qui n'est clairement pas le cas ici. Certes, le dessin n'est pas sans un certain charme, se distinguant un minimum de la banalité numérique ambiante pour un trait relativement délicat. Le fait d'avoir choisi de représenter les protagonistes par les comédiens les doublant, notamment Simon Abkarian, Hiam Abbass et Swann Arlaud (c'est nettement moins flagrant pour Zita Hanrot) est également une assez jolie idée. J'avoue d'ailleurs que dans la dernière ligne droite, j'ai été un peu plus réceptif aux enjeux, le rapprochement des deux destinées donnant un certain sens aux événements pour justifier cette démarche. Insuffisant, à l'image d'un dénouement se voulant sans doute être une surprise, ce qu'il n'est absolument pas. Après, bien sûr que ce n'est pas moche. Difficile de rester totalement insensible. Mais c'est aussi ça le problème : alors qu'il y avait matière à offrir une belle œuvre romanesque, montrant dans toute sa complexité le quotidien insoutenable de presque toute une population, cela reste tiède, maladroit, peu impliquant, loin de la puissance émotionnelle que j'avais ressenti devant « Parvana », infiniment plus délicat, équilibré, notamment dans son écriture. Décevant.
    traversay1
    traversay1

    3 102 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    En général, deux critères prévalent pour juger un film d'animation : sa qualité graphique et son sens narratif. On peut éventuellement y ajouter la prestation vocale des comédiens et c'est un aspect que l'on peut retenir dans Les hirondelles de Kaboul avec le trio Simon Abkarian, Zita Hanrot et Hiam Abbass, tous remarquables. Le film est-il moins crédible parce que les personnages s'expriment en français et non en Dari ? L'argument n'est pas recevable. Sur le plan de l'animation, les avis peuvent en revanche diverger, la douceur d'aquarelle du film et sa joliesse contrastent assez fortement avec le propos, mais cela peut-être aussi considéré comme un contrepoint intelligent. Sur le fond, impossible de ne pas adhérer à cette évocation du régime des talibans, notamment dans son oppression atroce des femmes. Il est quand même possible d'émettre des réserves sur la narration en tant que telle qui prend beaucoup de temps lors de la partie d'introduction avant de s'animer, c'est le cas de le dire, dans la deuxième moitié du film. Deux personnages sont privilégiés par le récit : l'héroïne, symbole de la liberté martyrisée et le gardien de prison qui représente l'homme digne et doué de raison. Les seconds rôles, si l'on ose dire, sont moins bien lotis, pas loin d'être caricaturaux, en tous cas sans nuances, dans le camp du mal. Pas de quoi accuser Zabou Breitman et eléa Gobbé-Mévellec de manichéisme mais il manque de la profondeur dans le caractère des différents protagonistes. Il est vrai que l'essentiel est ailleurs, dans cette histoire simple et universelle qui bien qu'ancrée dans le passé rappelle que nombreuses sont encore de nos jours les sociétés dictatoriales où le droit de penser et de s'habiller librement n'est pas préservé.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    592 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    Adapté du roman de Yasmina Khadra, "Les hirondelles de Kaboul" met en lumière le climat cauchemardesque de la capitale afghane à la fin des années 90. Le duo de réalisatrices, Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec, y insuffle une sensibilité et une puissance indissociables. La nécessité d'un film d'animation sur un sujet aussi grave prend toute son ampleur lorsque la beauté des dessins fait face à la brutalité des situations et des sons. L'oeuvre devient alors saisissante de poésie et la soif de liberté des personnages se fait cruellement ressentir. A la façon d'"Ernest et Célestine", les dessins à l'aquarelle, refusant tout naturalisme et épurés au maximum, se veulent révélateurs d'une violence inhumaine et d'une révolte sans espoirs dans un monde où même rêver est totalement prohibé. Personnellement, j'ai été surpris par le synthétisme des expressions et agréablement séduit par les jeux de lumières. L'image colorée évite aussi de sombrer dans le pathos ou le fatalisme. Quand on est au courant du processus de création, on comprend pourquoi l'émotion est si palpable : en effet, ce n'est pas du simple doublage. Les acteurs ont réellement joués les scènes du film face à une caméra et c'est suite à ces images que le dessin animé est né. Zita Hanrot, Simon Abkarian, Hiam Abbass et Swann Arlaud racontent une histoire plurielle avec une grande justesse. "Les hirondelles de Kaboul" est une fable moderne et tragique, malheureusement trop vraie, mais joliment distanciée pour qu'on en saisisse l'essentiel. Le récit de cette révolte impossible, c'est un peu la nôtre en fait...
    PLR
    PLR

    408 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Un récit sombre qui, par sa violence (d’autant qu’elle est de source religieuse), met très mal à l’aise. En filigrane du scénario, les questions que se posent sous notre regard les victimes de ce drame : faut-il résister, faut-il fuir, faut-il se soumettre, voire accepter d'être peu ou prou complice, faut-il attendre passivement des jours meilleurs ? Accessoirement, comment en est-on arrivé là ? Des questionnements qui, même s'ils sont présents, ne sont guère développés (peut-être parce qu’ils n’ont pas de réponse, en tout cas de l’extérieur ?). C'est ce manque qui me fait réduire ma note. Le récit, assez lent, commence et se termine par de la barbarie. Le dessin atténue un peu cette violence. Filmé, ça aurait certainement été insupportable. Beaucoup de malaise. Aucune restriction ni avertissement pour les jeunes spectateurs mais ce sont des scènes qui demandent assurément un accompagnement.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    165 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    Pour une première dans l'animation Zabou Breitman réussit un beau pari accompagnée d'Eléa Gobbé-Mévellec. "Les Hirondelles de Kaboul" est une libre adaptation d'une bande dessinée traitant de la montée de l'Etat Islamique en Syrie et l'impact sur le peuple. C'est fort, juste, déchirant. On comprend l'endoctrinement, la résiliation et la rébellion qui peuvent en naitre. L'animation est superbe et le casting voix est très bien trouvé. Film d'animation coup de point, "Les Hirondelles de Kaboul" resteront dans les mémoires.
    Loïck G.
    Loïck G.

    283 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    Zabou Breitman actrice et réalisatrice qui abordait pour la première fois l’animation a su s’entourer d’une histoire solide ( une adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra) et d’une collaboratrice de premier plan , Eléa Gobbé-Mévellec, formée au Gobelin et sur Les triplettes de Belleville et Ernest et Célestine. Le résultat est exceptionnel qui, des contrastes et des paradoxes, réunit une somme d’images remarquables pour heurter l’histoire sordide et criminelle de l’univers. Nous sommes à Kaboul mais la lecture de l’animation permet peut-être encore plus d’enraciner les faits historiques au regard du quotidien de ses habitants. La manière de mettre en scène ce décor contrasté, de couleurs, de pleurs et de misère s’accorde très bien à la palette graphique d’une animation tout à fait réussie. Elle est profonde et réaliste, relevée par des voix françaises et des visages ressemblants, autre distinction d’un film exceptionnel.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2020
    L'Afghanistan au temps des talibans avant leur chute, un régime dure basé sur la religion, une théocratie non démocratique, jusqu'à l'intervention américaine, c'est arrivé de près, pas loin de l'actualité décrite.
    Ainsi cette intrigue se situe en 1998, une histoire d'amour en pleine tragédie, l'astreignant part dramatique, de la maladie aux conditions féminines, à leurs enfermements dans la doctrine islamiste, des mesures tyranniques.

    Nous restons les bras croisés après la venue de cette fiction animée 2019, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour ces personnages tragiques, de pire en pire, et ce n'est pas prêt de se terminer, les larmes séchant-les rapidement.

    Comme dit plus haut, en première partie, les news ne sont pas bonnes, simplement copiées par cette mise en scène de l'histoire décrite, le scénario nous apprend rien de plus comme nouvelle, une façon de se rafraîchir la mémoire.
    Les consciences des drames du monde, les cultures diffèrent, les langues divergentes, ces intégristes que l'on connaît nul autre ne le sauraient, ne respectent pas les femmes, ne sont pas nos amis, des ennemis restent des ennemis.

    spoiler: On est d'accord sur ce point, ils sont méchants, mauvais, embarqué par une animation laissant à désirer, ça n'arrange pas les choses, ce n'est pas aimable, pas beau à voir, en ces temps qui courent, restons tel que soit.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2019
    C'est l'adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra. On y trouve une critique plutôt attendue du régime des Talibans et un mélodrame centré sur deux couples dont les destins se croisent douloureusement. Le scénario est un peu court, au sens où il manque ici et là quelques développements pour mieux montrer l'évolution des personnages, celle d'Atiq en particulier, ou pour amener plus de subtilités psychologiques. L'histoire demeure toutefois émouvante, notamment dans sa conclusion. Mais c'est surtout la qualité graphique qui fait l'intérêt et la plus-value de ce film par rapport au roman : la délicatesse et la beauté des aquarelles d'Eléa Gobbé-Mévellec contrastent avec les horreurs du contexte, introduisant une mélancolie particulière. Et la technique d'animation apporte une expressivité nuancée aux personnages.
    Dans la lignée thématique, il faut voir aussi le film d'animation Parvana (2017), plus original.
    patosud26
    patosud26

    93 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    "Les hirondelles de Kaboul" raconte l'histoire de l'interdiction de tout ce qui fait la vie belle et intéressante : la culture, la lecture, la joie, le rire, la beauté, l'art.... mais aussi celle de la servitude de la femme, qui doit se cacher sous un tchadri, comme si les traits d'une femme, sa chevelure et sa silhouette étaient autant de provocations érotiques. On nous fait découvrir l'horreur pour ces femmes de respirer et de voir à travers une grille. Il y a la peur suspendue au dessus de Kaboul, l'incompréhension de certains, la soumission des autres et il y a Motsen qui ne veut pas se soumettre, mais qui veut comprendre ce que l'on ressent en cédant à cette facilité. Alors, il ramasse une pierre et la lance. Pour lui, qui est libre dans sa tête, tout comme l'est sa femme, tout bascule. Les dessins sont beaux, les lignes pures, mais je pense qu'avec de vrais personnages les émotions : peur, horreur, folie, désespoir... m'auraient davantage atteinte.
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