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war m
21 abonnés
447 critiques
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4,0
Publiée le 18 septembre 2019
Comme il s'agit d'un film d'animation, on repense, sur le même thème, à "Parvana", chef-d'oeuvre de Nora Twomey sorti il y a un an. "Les Hirondelles de Kaboul", moins étonnantes mais joliment maîtrisées, s'adressent à un public plus adulte avec une idée brillante : dessiner les personnages d'après les comédiens qui leur prêtent leur voix.
Les hirondelles de Kaboul, de Zabou Breitman, est important. Le film trace l'histoire d'un couple afghans rêvant de liberté dont le destin va être bouleverser par les Talibans et se mêler à Atiq un gardien de prison pour femmes. Un des gros point fort du film est son animation en peinture aquarelle qui est juste sublime. Les idées visuelles fusionnent. Malgré cela le film ne nous emporte pas assez avec lui à cause notamment de dialogues surrécrits et des scènes d'expositions trop longues. (Le rythme est plutôt chaotique) Le film reste très touchant et fort par moment et je vous encourage à aller le voir rien que pour son histoire.
Le trait flou ne transmet pas assez d'émotion, et le fil du récit est bien ténu. Bien sûr, il est de bon ton d'adorer ce film, mais autant je soutiens la cause qu'il défend, autant je n'ai pas été transporté.
Les hirondelles de Kaboul est un film bouleversant, très humain qui dénonce les violences faites aux femmes. J'ai beaucoup aimé ce film tant son sujet est actuel et très bien restitué. Un petit bijou de l'animation à ne surtout pas manquer !
Un super film d'animation, visuellement beau sur le thème de la vie de femmes et d'hommes sous le joug des talibans à Kaboul. Alors certes, c'est un film très sombre avec parfois des événements horribles (lapidation d'une femme, égorgement d'un homme) et le plus souvent une atmosphère constamment lourde. La fin est d'une tristesse bouleversante mais au final c'est paradoxalement un beau film. Une réussite.
Le destin de deux couples qui s'entrecroisent à Kaboul aux mains des Talibans. En forme de plaidoyer contre l'intégrisme, un film d'animation épuré et poignant, un peu lent au début, mais à la fin juste sublime.
En 1998, Kaboul est occupée par les Talibans. Le film d’animation suit deux couples : Mohsen (voix de Swann Arlaud) et Zunaira (voix de Zita Hanrot) sont jeunes, modernes, ils ne partagent pas les idées des Talibans et rêvent d’un avenir meilleur pour leur pays ; Atiq (voix de Simon Abkarian) est gardien de la prison pour femmes, il vit avec sa femme Mussarat (voix de Hiam Abbass) qui est gravement malade. Les dessins sont magnifiques, les personnages ressemblent même physiquement aux acteurs qui leur prêtent leur voix, ce qui est une bonne idée. Le sujet est toujours malheureusement complètement d’actualité, c’est très intéressant et glaçant, d’autant que l’ambiance est très réaliste et le film prend le temps de montrer le lieu, l’atmosphère, le quotidien à Kaboul. En revanche, le scénario présente quelques incohérences parfois ou événements peu probables ou illogiques (par exemple l’énervement de Zunaira contre son mari alors qu’il ne lui a pas encore expliqué ce pourquoi il culpabilise depuis quelques jours). De plus, je n’ai pas toujours trouvé juste l’interprétation des acteurs, j’avais parfois l’impression d’entendre la lecture d’un texte au lieu d’un réel dialogue interprété (en particulier pour les dialogues entre Atik et son épouse).
Il est impossible de sortir insensible de ce long métrage. Il est dur de penser que c'est pas que de la fiction... Tout est bien mené jusque dans les moindres détails. Toujours un peu de mal avec les dessins animés long métrage mais c'est simplement personnel et ça reste une belle œuvre
je ne peux dire qu'une seule chose, c'est qu'on ne peut pas rester insensible à ce film d'animation d'une très grande qualité à la fois oppressant et tragique dans son récit.
Le scénario ne desserre que peu de surprise, son dénouement étant notamment ultra prévisible. Cela n’empêche heureusement pas cette adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra d’être à la fois forte et poignante. L’animation épurée et en aquarelle qui illustre le film atténue artistiquement l’insupportabilité du sujet. Un choix judicieux qui honore Zabou Breitman et Éléa Gobbé-Mevellec.