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    Les Hirondelles de Kaboul
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    153 critiques spectateurs

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    Yves 4.
    Yves 4.

    93 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2019
    magnifique , sublime .
    Dessins et bruits dans Kaboul , atmosphère pesante et sombre sous les talibans , la charia installé avec ses meurtres et violences.
    Très glauque mais historique. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Un film touchant voir bouleversant. On est biensur envahi par de profonds sentiments d'incompréhension et d'injustice à la vue des scènes de violence envers les femmes et le peuple afghan en general. Le choix de mettre en scène des dessins m'a beaucoup plu. Sous cette apparente simplicité du dessin, les émotions ressenties sont réelles et puissantes. Pas d'effets fantastiques, pas de fioritures, ces dessins n'en ont pas besoin. Ils se suffisent à eux même pour faire passer une émotion à l'état pure tout simplement. A voir donc sans hésitez pour remercier les réalisatrices de leur engagement à travers ce film et pour combattre ce genre de traitements et d'actes barbares.
    Mrik S.
    Mrik S.

    51 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Une très belle animation, une musique qui vient souligner de façon harmonieuse le récit, une histoire d'amour superbe dans un film qui ose à la fois prendre son temps au début pour l'emporter ensuite dans le romanesque. A voir !
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2019
    les magnifiques dessins, l'animation lente font de ce film un petit bijou . et les couleurs pastels atténuent la violence du sujet. nous avons eu l'inquisition au moyen âge , et aujourd'hui elle ressurgit dans l'orient . l'abominable condition féminine fait froid dans le dos. serait ça qu'on appelle un film d'horreur ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 307 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Kaboul. 1998. Les talibans tiennent la ville et imposent leur loi d'airain.
    Mohsen et Zunaira se sont rencontrés à l'université avant que Kaboul tombent aux mains des talibans. Il se destinait à enseigner l'histoire, elle le dessin. Mais l'ordre nouveau caparaçonne Zunaira derrière son tchadri opaque et étouffant et interdit à Mohsen d'enseigner l'histoire sans l'accommoder aux préceptes de l'islam.
    Atiq et Mussarat forment un autre couple, plus âgé. Atiq est un ancien moudjahid qui a combattu l'URSS et qui est devenu gardien de prison. Sa femme se meurt d'un cancer.

    Kaboul est donc la capitale de l'Afghanistan. Les talibans en ont été délogés en octobre 2001 pour avoir prêté main forte aux attentats du 11-septembre. Bizarrement, le cinéma a tardé à s'emparer de leur histoire, souvent en adaptant des romans sortis quelques ans plus tôt : "Les Cerfs-volants de Kaboul" (sorti en 2007 et adapté du best-seller de Khaled Hosseini), "Syngue Sabour" (sorti en 2012 et tiré du Goncourt 2008 de Atiq Rahimi), "Parvana" (sorti en 2018 et inspiré du roman pour la jeunesse de Deborah Ellis). Ce dernier, un dessin animé lui aussi, qui met en scène une enfant obligé de se travestir pour faire survivre sa famille dans les rues de Kaboul, n'est d'ailleurs pas sans ressemblance avec le film d'animation co-signé par Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec.

    "Les Hirondelles de Kaboul" sont l'adaptation d'un roman de Yasmina Khadra sorti en 2002. Je l'avais lu en son temps et n'en avais pas gardé un souvenir impérissable. Les romans de Yasmina Khadra, bien qu'ils jouissent d'une grande popularité, ne m'ont jamais enthousiasmé : je les trouve excessifs, boursouflés de bons sentiments, frisant la démagogie à force de tire-larmisme.

    Il a fallu plus de quinze ans pour le porter à l'écran. Zabou Breitman avait, au départ, l'idée d'en faire un film. Elle y a renoncé devant l'ampleur du projet (on imagine aisément que filmer une exécution capitale dans un stade de football ne doit pas être simple). Bien lui en prit ; car les aquarelles de Eléa Gobbé-Mévellec, qui avait déjà signé celles de Ernest et Célestine, font justice au texte. Mais elle a filmé les acteurs en costumes pour en tirer des cartons. On retrouve non seulement la voix de Swann Arlaud (Mohsen), de Zita Hanrot (Zunaira) de Simon Abkarian (Atiq) et de Hiam Abbass (Mussarat ) mais aussi leurs traits étonnamment fidèles.

    L'histoire des "Hirondelles", réduite à son squelette, a l'épaisseur d'une longue nouvelle. Le film, qui dure 1h20 à peine, en a aussi la durée. Il en a aussi la puissance, même si on en devine un peu trop vite le ressort. Si on craint dans la première moitié du film l'ennui, l'émotion nous prend dans la seconde jusqu'à un épilogue, mélodramatique et inéluctable, que le dernier plan nimbe d'une lueur d'espoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Ça faisait bien longtemps que je n'ai pas été subjuguée par un film. Moi qui préfère habituellement les films, ce dessin animé m'a transporté par l'histoire poignante, la poésie partout, les voix et textes si justes. C'est dur évidemment mais je le recommande à tout le monde !
    PopyLeCho
    PopyLeCho

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    C'est un bon film , on est captivé du debut a la fin, mais c'est plus triste que ce que je pensais.
    dejihem
    dejihem

    119 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Face a la dureté de la vie en Afghanistan à la fin des années 90 (et aujourd'hui encore) l'adaptation au cinéma du roman de Yasmina Kadrat ne pouvait se faire qu'en mettant à distance le plus sordide, le plus dur et le plus âpre.
    C'est exactement le même principe que pour "ma vie de courgette", qui parlait des enfants abandonnés et de leur placement en milieu fermé.
    Malgré cette mise à distance, les deux couples dont la vie est contée se terminera… comme dans un conte.
    Souvenons-nous qu'en 1996, George Walker Bush reçu les talibans à Washington en espérant conclure un traité de paix...
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Dès les premières secondes, on est plongé dans l'atmosphère sonore si particulière de Kaboul l'éternelle.
    C'est que ce film nous gratifie d'une magnifique bande-son qui en fait toute la force.
    En revanche, le graphisme ne saurait se mesurer à la stupéfiante beauté du graphisme de « Parvana", sorti l'année dernière sur exactement le même thème.
    Les deux films ne sont donc pas antagonistes, ils sont complémentaires
    Laurent S.
    Laurent S.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Le scénario simple et efficace, la réalisation épurée, les décors très esthétiques, soignent le constat dramatique de ce film d'animation très réussi. On espère que ce film pourra être visible partout, y compris en Afghanistan.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Quels que soient les prétextes religieux invoqués, quel que soit le but à atteindre (s’il y en a un), sous tous les cieux et dans toutes les religions, quand se met en place un régime théocratique, le fonctionnement ne varie guère. Tout ce qui compte aux yeux des fanatiques et de ceux qui les soutiennent, c’est de faire régner la terreur, quitte à édicter des prescriptions et des lois qui confinent à l’absurde. En voyant ce film, dont l’action se déroule à Kaboul en 1998, sous le régime des talibans, on se demande, par exemple, pour quelle raison ces derniers interdisent aux femmes de porter des chaussures de couleur blanche. Il y a sûrement une motivation à cela, mais elle ne peut être qu’inepte, l’important n’étant pas la perspicacité des lois, mais leur utilisation afin d’assujettir jusqu’aux individus les plus récalcitrants.
    Le roman de Yasmina Khadra, ingénieusement adapté en film d’animation, sublimé par les talents graphiques de la dessinatrice Eléa Gobbé-Mévellec, montre bien le mécanisme de la peur qui s’était mis en place à Kaboul, un mécanisme qui n’épargne personne, pas même les enfants. Dès le début du film, cela apparaît de la manière la plus terrible, au cours d’une scène de lapidation d’une femme condamnée par les oppresseurs. Les enfants eux-mêmes jettent des pierres, ainsi qu’un homme du nom de Mohsen, un homme au cœur bon, mais qui, s’étant retrouvé là, pris de panique et porté par la foule, ne peut s’empêcher de faire comme les autres.
    Cet homme, qui ne tarde pas à regretter amèrement son geste, est l’un des quatre protagonistes les plus importants du film. En fait, celui-ci se concentre sur deux couples. Il y a donc Mohsen et Zunaira, femme d’une grande beauté qui reste le plus souvent confiné à la maison où elle s’occupe à recouvrir les murs de peintures audacieuses, voire sensuelles, tout en écoutant de la musique interdite, en signe de rébellion. Tous deux, enseignants avant l’arrivée des talibans, ne sont plus autorisés à exercer leur métier. L’autre couple évoluant pendant le film est composé de Mussarat, une femme malade d’un cancer, et de son mari Atiq, dont le travail n’est autre que de diriger une prison pour femmes. Or Atiq, à qui l’on recommande volontiers d’abandonner son épouse pour se remarier, les femmes ne méritant pas le moindre égard aux yeux des tyrans, n’en reste pas moins attaché à Mussarat. Mais voilà que, à la suite d’une circonstance tragique, c’est la belle Zunaira qui échoue en prison en attendant d’être mise à mort lors d’un des rituels macabres qu’organisent les talibans. Atiq a beau exercer un métier qui exige d’avoir le cœur endurci, il lui est impossible de rester insensible face à la terrible injustice qui se prépare.
    Culpabilité, remord, rébellion, sacrifice de soi, conversion : tous ces thèmes irriguent le film jusqu’à culminer dans de grands moments d’émotion. Car, même sous le régime implacable des talibans, dans le cœur de certains hommes, tout ne s’est pas endurci, si bien qu’il peut y survenir un retournement complet. Les regards changent aussi, y compris celui que certains hommes portent sur les femmes. Quant à ces dernières, il leur reste encore le moyen d’espérer un retour au Kaboul du passé, un Kaboul qu’on entrevoit lors d’une des scènes, un Kaboul où femmes et hommes pouvaient se prévaloir d’espaces de liberté. Qui sait d’ailleurs si l’une d’elles ne va pas réussir à s’envoler à tire d’ailes comme font les hirondelles ?
    Les deux réalisatrices n’ont pas ménagé leurs peines puisqu’elles ont travaillé six années durant sur la fabrication de ce film. Le résultat est à la hauteur d’un tel acharnement : il est somptueux sur le plan visuel et il est constamment judicieux sur le plan du scénario.
    Pierre Nicolas Sylvain
    Pierre Nicolas Sylvain

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    C'est beau, intelligent, émouvant, le dessin est très réussi, la musique tout en retenue vient accompagner à merveille ce récit poignant.
    DCP87
    DCP87

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Le livre était déjà très beau, mais le film avec ces comédiens et le graphisme splendide est superbe. On y trouve un vrai soin sur les détails du quotidien et un final romanesque émouvant.
    velocio
    velocio

    1 184 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Devenue réalisatrice en 2001, avec "Se souvenir des belles choses", Zabou Breitman a continué sa carrière de comédienne tout en réalisant régulièrement un certain nombre de longs métrages. "Les hirondelles de Kaboul" est sa 5ème réalisation, mais il s’agit du premier dans le domaine de l’animation. Eléa Gobbé-Mévellec est une dessinatrice d’animation qui a travaillé, entre autres, sur "Le Chat du rabin" et sur "Ernest et Célestine". "Les hirondelles de Kaboul" est sa première réalisation. Ce film a été retenu dans la sélection Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes. On ne peut que souscrire à la dénonciation de l’obscurantisme des talibans afghans. On ne peut qu’applaudir au casting de "Les hirondelles de Kaboul". Il est toutefois aussi permis de trouver que la joliesse des images enlève de la vigueur à la dénonciation et que l’utilisation du français dans le contexte de ce film a du mal à être acceptée dans le cinéma de ce siècle.
    foularbleu
    foularbleu

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2019
    une histoire sombre où règne la terreur des talibans, et malgré cela des habitants résistent et font preuve d'amour . le graphisme est doux et subtil, il adoucit la violence sous jacente, une belle réussite ! le dénouement nous bouleverse et l'on sort de là un peu chaos. a conseiller sans modération
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