Avis : Arrête avec tes mensonges - Page 7

Heureusement qu'il y a la toute fin du film, avec le discours prononcé par le romancier Stéphane Belcourt, pour remonter in extremis le niveau d'un film jusque là très moyen. Pourtant, le thème est intéressant, avec ce romancier originaire de Cognac à qui on a demandé d'être l'invité d'honneur d'une grande maison de Cognac alors qu'il n'y était plus revenu depuis 35 ans à cause d'un chagrin d'amour alors qu'il avait 17 ans, et avec cette rencontre avec Lucas Andrieu, le fils de Thomas Andrieu, l'objet de cet amour, lequel, contrairement à lui, n'a jamais voulu assumer son homosexualité. Les interprètes étant sans reproche, en particulier Guillaume de Tonquédec dans le rôle du romancier, c'est la réalisation qui rend ce film très moyen : elle manque cruellement de souffle sauf durant ces toutes dernières minutes durant lesquelles, venant s'ajouter au talent de Guillaume de Tonquédec, elle arrive à procurer une très grande émotion.

Un très joli film, tout en pudeur et en retenue, sur un sujet qui n'est fort heureusement plus tabou aujourd'hui au cinéma, même si la "différence" est encore difficile à vivre par certains jeunes, notamment en province.
Le ton de ce film est juste, ni mélo ni pathos, avec quelques pointes d'humour bien placées, pour finir sur la scène du discours, qu'il faut écouter attentivement, car il y a, aujourdhui encore, des jeunes et des moins jeunes, qui n'osent vivre ouvertement leur sexualité, à cause du regard des autres.
Les acteurs sont excellents dans leur rôle, Guillaume de Tonquédec tout en retenue et en non-dit, sur un amour qu'il cherche, en vain, à oublier depuis 35 ans et Victor Belmondo, au ton juste, en fils qui cherche à comprendre la vraie histoire de son père, ainsi que Guilaine Londez, toujours parfaite et les deux jeunes acteurs, formidables de sincérité qui interprètent Stéphane et Thomas à 17 ans, Jérémy Gillet et Julien de Saint-Jean. Cette relève du cinéma français fait plaisir à voir !
Il s'agit d'une adaptation fidèle du roman éponyme de Philippe Besson, auteur dont j'ai lu nombre d'ouvrages.
Certaines scènes nous font penser à "Été 85", de François Ozon et d'autres au "Secret de Brokeback Mountain" et, sur un thème analogue, ce film n'a pas à rougir de la comparaison avec ses deux aînés.
C'est un beau film, émouvant qui, au fond, dépeind une histoire d'amour qui aurait pu être belle et durable si certaines "normes" n'étaient pas arrêtées arbitrairement.

Je n'attendais rien sauf le jeu de Guillaume de Tonquédec qui nous emporte et nous bouleverse face à Victor Belmondo touchant également.
MAIS je pense que quelques scènes impudiques des adolescents sont inutiles. On comprend sans aller si loin dans les images, c'est très gênant. Bon film qui parlera certainement à ceux/celles qui ont souffert de cacher leur vérité.

Ce long métrage réalisé par Olivier Peyon constitue une adaptation cinématographique du roman écrit par Philippe Besson. L'histoire d'amour qui s'y déploie est à la fois sublime et tragique, comme le confie lui-même Olivier Peyon qui, auparavant, n'avait pas pris connaissance de l'ouvrage dont on lui a proposé la réalisation. Ce récit nous plonge dans les méandres de l'amour, qu'il soit avoué ou secret, s'articulant autour d'une rencontre passionnée qui s'est brutalement interrompue, sans explication. Le protagoniste, Stéphane, interprété par le remarquable Guillaume de Tonquédec, se lance alors le défi de revenir sur ses terres natales, dans la ville où il a grandi, où il a vécu une partie de sa vie et où il a connu l'amour. J'ai attribué une note de 4/5 ou de 8/10 à ce film, car il m'a profondément ému et touché. Peut-être suis-je un être sensible, voire même un "cœur d'artichaut" selon certains, mais je recommande vivement de visionner ce long métrage. N'hésitez pas à vous laisser porter par la réflexion sur l'amour, qu'il s'agisse de votre premier émoi ou de votre dernière passion... Bon visionnage.

Il y avait matière à faire mieux .... film trop pastel mais les acteurs sont tous bons ! Allez-y quand même

C'est hyper frustrant de voir une bande annonce aussi belle alors que le film est en dessous de la moyenne. Je pense que cela est dû au fait que la bande annonce montre l'intégralité du film. En tout cas, je trouve le film pas fameux mais il y a du bon à relever.

Selon moi, le problème vient de nombreux détails du scénario. C'est dommage car l'histoire pourrait être intéressante si la base du récit était bien écrite : l'histoire d'amour. Effectivement, elle est bâclée et trop soudaine pour être attachante. Sinon, ce qui se passe dans le présent est plutôt sympathique mais je n'ai pas eu des émotions puissantes en voyant les nombreuses péripéties. Par conséquent, je n'ai eu aucune empathie pour aucun protagoniste ; la séquence finale est quand même très puissante. Et le binôme De Tonquédec et Belmondo fonctionne très bien malgré les hics du récit. Malheureusement, l'idée est assez chouette et aurait pu être touchante mais le film manque de développement en tout point.

Je trouve que la réalisation arrive légèrement à arranger le tout. La mise en scène est assez belle ; certains plans sont des tableaux mais un peu inégaux. En fait, le cadrage est parfois disgracieux mais la direction photographique est parfois très belle. Il y a également un travail sur la lumière qui est vraiment remarquable, notamment dans les séquences extérieures de nuit. Pour moi, le meilleur point du film est la musique ; elle est vraiment poétique et est concordante avec les plans contemplatifs. Il ne faut tout de même pas oublier un plan que je trouve très bien réalisé et exécuté : celui où les deux Stéphanie Belcourt sont côte à côte. Voilà.

Malgré une réalisation de grande qualité avec une bande originale très hypnotique, elle ne rattrape pas les erreurs du scénario trop simple et trop ennuyeux. Malheureusement, je ne recommande pas ce film car j'ai eu une sensation de voir un film trop long mais qui manque de temps.

Pour vivre heureux, vivons cachés ? Pas si sûr. 35 ans après son départ, Stéphane retourne dans sa ville natale pour un événement promotionnel. Il sait que ce retour va faire remonter de douloureux souvenirs et faire renaitre les fantômes du passé, mais il est loin d'imaginer qu'il va enfin pouvoir fermer une page importante de son passé. "Arrête avec tes mensonges" est un film sur la nostalgie d'une époque, mais aussi sur la nécessité de faire le deuil d'une relation avec Stéphane qui montre bien que cette blessure n'est pas cicatrisée. Il en va de même pour Lucas, le fils du premier amour de ce dernier, qui veut en apprendre plus sur son père qui s'est toujours gardé de révéler qui il était vraiment. Si la double temporalité est nécessaire pour comprendre leur amour, mais aussi les doutes de Thomas à une époque et dans un cadre rural où l'homosexualité était tabou, j'ai quand même préféré les scènes dans le présent avec Guillaume de Tonquédec et Victor Belmondo qui sont très convaincants. En somme, un joli petit film avec quelques moments d'émotion et de bons acteurs.

Adaptation du livre autobiographique de Philippe Besson, un mélo sensible et délicat mais assez académique et sans étincelle, porté par un duo convaincant. 2,25

Il est toujours difficile de voir l'adaptation d'un auteur à l'écran lorsque l'on a lu et aimé le roman dont il est question. Mais la réalisation subtile et pudique du réalisateur, le jeu des acteurs investis, impeccables dans leur intériorité, font de " arrête avec tes mensonges" une réussite indéniable.

Beau récit d'une grande finesse, d'une grande pudeur, tout en simplicité. Un beau rôle pour Guillaume de Tonquédec.

Le roman était peut-être attachant, le film joue trop la carte de la guimauve et de sentimentalisme. Les dialogues, maladroits, sont trop explicatifs ; et aucune inventivité dans une mise en scène de téléfilm. Reste l'implication des acteurs, réelle.

Arrête avec tes mensonges. Un écrivain revient sur les lieux de son premier amour. Au fil du film on n'a trop envie de connaître ce dénouement, c'est ni mou ni mauvais, mais une certaine platitude règne. Deux étoiles et demie.

Adaptation du roman de P. Besson, cette histoire d'amour adolescente est à la fois magnifique et tragique. Teintée de nostalgie, entre présent et flashbacks, les fantômes du passé finissent toujours par ressurgir. Un drame troublant et touchant, avec un discours final d'une belle émotion.

Cette histoire d’amour homosexuel adolescent et son évolution à l’âge adulte est traitée avec tact, si ce n’est des scènes crues qui n’ajoutent rien au propos. J’ai bien aimé la tirade finale dite par Guillaume de Tonquédec. Autrement, moyen pour moi.

Très belle histoire, les 2 protagonistes jouent divinement leur rôle. Et transporte le spectateur dans cette romance interdite. La singularité, et l'émotion qui en découle nous fait vibrer. Nous émeu...