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    L'Ange
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    3,6
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    44 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    Très plaisant biopic, partant des conventions du genre pour dresser le portrait original et subtil d'un criminel hors norme. Le polar qui en résulte ne manque ni de verve ni de dialogues équivoques. Une bonne surprise.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Carlitos cache une âme démoniaque derrière un visage d'ange. Fils unique, choyé par ses parents qui se désespèrent de son indolence, il n'a qu'un seul loisir et un seul talent : s'introduire dans les riches demeures de Buenos Aires et y voler bijoux et biens de valeurs pour en faire cadeau autour de lui.
    Au lycée technique, il fait la connaissance de Ramon, dont le père, repris de justice, a tôt fait de comprendre le bénéfice qu'il pourrait tirer des dons de Carlitos.

    Projeté à Cannes à la sélection "Un certain regard", "L'Ange" est entièrement construit autour de son personnage principal : un adolescent sociopathe. Carlitos a pour lui sa beauté angélique (on pense au héros de "Théorème"). Sa sexualité est profondément ambigüe et son physique androgyne attire à lui aussi bien les hommes que les femmes.

    Carlitos est dépourvu de tout repère moral. Pour lui, le bien et le mal ne font pas sens. Initié au maniement des armes à feu par le père de Ramon, il ne se sépare plus de deux colts qu'il utilise avec un humour presque cartoonesque. Les morts s'accumulent autour de lui durant des braquages de plus en plus meurtriers.

    Il y a trois ans, nous venait déjà d'Argentine, avec "El Clan", l'histoire d'une bande de meurtriers sans scrupule pratiquant enlèvements et extorsions sous l'apparence rassurante d'une famille ordinaire.

    Cette profonde immoralité n'est pas sans rappeler "American Psycho" de Bret Easton Ellis sinon "Crime et Châtiment". Elle produit, au fil du film, un effet de lassitude. On se demande où le réalisateur veut nous amener, ce qu'il veut nous (dé)montrer. La conclusion ne lève pas l'ambiguïté. L'ordre et la morale semblent sur le point d'être restaurés. Du coup, le sens de ce film s'obscurcit plus encore : dénonciation moraliste de la déviance ? ou portrait complaisant d'un adolescent criminel ?
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Avec une volonté esthétique indéniable et une sensualité étonnante, Luis Ortega suit la cavale meurtrière d’un adolescent totalement irresponsable qui fait fi de tout interdit pour vivre totalement libre. Incapable de supporter le moindre cadre, le gosse arbore un visage d’ange que contredit rapidement son attitude. La grande force du film est de se mettre dans l’état d’esprit du personnage et de planer ainsi au-dessus des contingences. Ainsi, la violence est soudaine, terrible, mais finalement assez anecdotique puisque le personnage lui-même ne se rend pas compte de ce qu’il fait. On apprécie également toute l’ambiguïté sexuelle qui entoure ce personnage. Puisque l’auteur a voulu en faire un ange, il ne lui donne pas une sexualité affirmée alors qu’il semble bel et bien attiré par les hommes. Rien ne vient totalement confirmer cet état de fait, ce qui renforce le trouble qui s’empare du spectateur. Réalisé avec brio, ce thriller ne peut laisser indifférent grâce à ses personnages insaisissables.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    Carlos Eduardo Robledo Puch est l'un des criminels parmi les plus célèbres en Argentine. 11 meurtres à son actif, des vols par effraction, un viol et deux enlèvements : un tableau de "chasse" qui lui a pris moins de deux ans, alors qu'il en avait moins ou peu plus de 18. Luis Ortega lui consacre un film très stylisé, presque ludique, à l'image de la décontraction et l'amoralité de ce bel adolescent dont les boucles blondes le faisaient ressembler à un chérubin. Un Ange tueur pour qui la mort n'avait que peu de signification et n'a eu de cesse de tester ses limites avec une certaine nonchalance. Le portrait qu'en fait le cinéaste argentin est pétri d'ambigüité, sexuelle pour commencer, mais aussi psychologique, pour un être séduisant, aimant profondément sa mère et danser, mais aussi monstrueux pour commettre des meurtres de sang froid, sans une once de remords. Avec la musique locale et rythmée des années 70, des pointes d'humour et surtout une mise en scène qui bluffe par son esthétisme et sa maîtrise, L'ange devient une sorte d'objet pop, comme une version acidulée de Bonnie and Clyde. Pas sûr que les descendants des victimes de ce cher "Carlitos" aient apprécié cette ritournelle macabre mais du point de vue cinématographique, il n'y a que des motifs de se réjouir de ce film coproduit, ce n'est pas un hasard, par un certain Almodovar. Lorenzo Ferro est épatant dans le rôle principal, parfaitement secondé par Chino Darin, lequel est, bon sang ne saurait mentir, le fils du grand Ricardo.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Ce film est très bien réalisé et interprété et on ne s'ennuie pas.
    Cela raconte une histoire vraie qui s'est passée en Argentine au tout début des années 70.
    L'acteur principal est parfait.
    Le souci c'est que l'histoire qui nous est racontée est vraiment pénible.
    En effet, cela parle d'un jeune gars qui rencontre les mauvaises personnes et se laisse embarquer dans des vols, il fait cela très facilement, avec plaisir, n'hésite pas à tuer si nécessaire.
    Il rentre dans une spirale infernale mais il reste nonchalant, cool et sans aucune moralité.
    C'est très dérangeant et déstabilisant.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    un film de voyous assez "mineur". la mise en scène et le scénario font assez penser à Xavier Dolan, et je suis surpris de ne pas trouver la France ou le Canada en producteurs ( je n'ai pas vérifié)….A part cette remarque le film est un tout petit biopic sur un ange devenu bandit à Buenos aires dans les années 1970...Le scénario et la technique il faut le dire sont minimalistes voire froids, hormis deux ou trois passages musicaux pour éviter que ne s'endorme le spectateur….Nous étions trois dans la salle, et le début du film étant plutôt ingrat , l'un d'eux a cherché la sortie et l'a trouvé avec un certain bonheur …..La seconde moitié est un peu plus intéressante, mais le film est trop formaté européen, et l'on cherche à part l'histoire et les décors ????? l'origine argentine….cela manque quand même globalement de peps et d'émotions…..je ne conseille pas…...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Avant les années soixante-dix, la théorie voulait qu’un meurtrier ne pouvait être que laid. Pourtant entre mars 1971 et février 1972, un jeune homme d’une beauté diabolique va commettre onze meurtres à Buenos Aires en Argentine. Luis Ortega va nous raconter l’histoire vraie de Carlos Robledo Puch, plus connu sous les traits de l’ange de la mort ou l’ange noir. Grâce à une mise en scène chic et des choix musicaux tendances, le cinéaste délivre un thriller pop brillamment mené par le jeune comédien Lorenzo Ferro. Il est vrai que le garçon attise plus la fascination que la crainte. Sous les belles boucles blondes, la menace est pourtant violente. Guidé par ses pulsions naïves sans une once de crainte, Carlos ne semble avoir aucune conscience du bien ou du mal. Léger et drôle « L’ange » est pourtant effrayant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2019
    Excellent film argentin sur un voleur né,
    Il contient des scènes magnifiques, la bande sonore est top et les acteurs de qualité.
    Je le conseille vivement.
    Dkc
    Dkc

    21 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Dans l Argentine des années 70 sous la botte militaire. L errance criminelle d une gueule d ange perverse entre dérive psychopathe violente, sexualité trouble, amoralisme et fureur de vivre. Mystères glaçants de l esprit humain.
    defleppard
    defleppard

    303 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Biopic tourné sur un ton libertin.....se laisse voir....3 étoiles.......................................!!!!
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Dans les années 70 , ce thriller retrace d'une façon originale le portrait d'un criminel hors norme Carlitos que les Argentins désignèrent par le surnom d’Ange de la mort condamné à perpétuité et qui à ce jour est toujours en prison . Le film est bien réalisé et le réalisateur Ortega traite son sujet de manière plutôt cool voir kitch et enlève du même coup toute la gravité des meurtres de cet ange aux boucles blondes qui restera juvénile , désinvolte et amoral . De plus la relation avec son compagnon Roman cambrioleur de père en fils demeure ambiguë et subtile avec une sexualité latente et trouble jusqu'au bout .
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    La personnalité de l'ange fait froid dans le dos, film violent mais vraiment très bien fait, pas d'acteur connu mais ils sont très bons
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2021
    Être libre : en 1971, l'idée électrisait la jeunesse d'une bonne partie du globe. En Argentine toutefois, le sens était différent, car il était impossible d'être libre sans devoir profiter des failles d'un système oppressif. Autrement dit : être libre, c'est vivre en marge de la loi.

    C'est ainsi qu'El Angel traverse son adolescence, croyant ne rien faire d'autre qu'être libre. Ne connaissant aucune limite (ni légale, ni morale), il oscille entre l'insouciance et la sociopathie alors qu'il entre dans le monde criminel. Ortega lui laissera longtemps le loisir de la première, en partie car cela lui permet d'installer un dynamisme feel good loin des troubles politiques, mais aussi pour nous laisser réfléchir sur la place qu'a l'éthique dans tout ça. À quel point sa motivation libertaire est-elle valable comme philosophie de vie ? À quel moment précis El Angel franchit-il le point de non-retour ?

    Le film marche de bon gré avec son fond et sa forme. Lui aussi est libre, bon-vivant. La musique et l'image font vivre et vibrer la désinvolture de l'adolescent, comme si l'on voyait l'Argentine des années 1970 à travers son regard aussi déformant que confiant. Comment lui en vouloir ?

    Chez Ortega, El Angel n'est pas le monstre dont les crimes furent si horribles qu'ils créèrent un précédent judiciaire ; si on l'appelle l'ange, c'est parce qu'il a commis ses crimes au nom de l'Innocence. Pas l'innocence judiciaire, mais celle qu'une vague hippie ayant mal pris racine sur le sol argentin a tenté de préserver. Des "crimes innocents" : l'ironie d'une époque.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Un très bon de film de gangaster à Buenos Aires en 1971 d'après une histoire vraie. Un véritable thriller à la douceur diabolique.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    On comprend vite pourquoi Luis Ortega a choisi pour son premier film ce personnage fascinant. A la fois ange – visage poupin, boucles blondes, lèvres généreuses – et démon, Carlos est un « monstre » au sens premier du terme, celui qui génère du désordre, celui que l’on montre du doigt, celui que les Argentins désignèrent par le surnom oxymorique d’Ange noir. Mais loin d’en faire un portrait réaliste et sombre, le réalisateur opte au contraire pour une mise en scène baroque où humour absurde et décors kitchs ne cessent de nous faire oublier qu’on a affaire ici à un des pires assassins que le monde ait connu.
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