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    Bandits, bandits
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    71 critiques spectateurs

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    SociN
    SociN

    10 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2023
    On reconnait la patte de Giliam, mais malheureusement, le film est loupé ; c'est un enchaînement de scènes sans vraie direction. D'un coté, le film semble destiné aux enfants et de l'autre, c'est une féroce critique du consumérisme et de la société de spectacle.
    Clockwork Blue Orange
    Clockwork Blue Orange

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Bandits, bandits est le troisième film de Terry Gilliam et quel film !!

    En apparence totalement foutraque et bordélique, "Time Bandits" de son vrai nom est une comédie qui peu paraître très bizarre, à la fois innocente et drôle, mais qui ce révèle être un dialogue avec l’inconscient du spectateur en offrant une vision d'avant garde aussi aboutit que le sera son prochain film : Brazil.

    Car oui, derrière son apparence toute mignonne et désordonné, ce conte pour enfant onirique est en vérité un grand coup de tête à l'avidité du monde des adultes. Je vous propose donc une analyse, je cache les spoilers pour ceux qui n’auront pas vu le film.

    Le protagoniste principal est un enfant du nom de Kevin (nom au combien générique), dont l'affiliation nous renvoi très certainement à l'enfant chez Terry Guilliam développant à son tour la thématique de l'enfant "voyant" que l’on retrouve dans Shining de Stanley Kubrik : C'est à travers ses rêves et ses visions que l’enfant des années 80 tente de trouver des réponses pour survivre à la violence et la cupidité des adultes.

    J'imagine déjà la tête de certain à la lecture de ces lignes (Shelley Duvall est elle là par hasard ?), mais qu'importe le plus simple est d'analyser les époques et symboles ici présent pour en comprendre le sens, tout ou presque, étant vu à travers le rêve, donc dans un dialogue de l’inconscient sur le conscient : Le langage cinématographique pur.

    Vous trouvez ça tiré par les cheveux ? Pas de problème, le film se regarde totalement comme une grande aventure en forme d’odyssée fantastique, pleine de surprise et de délire qui ferra rire, rêver, frémir petit et grand ! Mais si la fin vous laisse un goût bizarre dans la bouche ne soyez pas surpris, Terry Gilliam est un génie.

    La première séquence résume en quelques plans tout le propos du film. C’est dans la banlieue anglaise que ce tapis le mal, dans ses maisons qui se ressemble toute, il oppére déjà à travers le poste de télévision. On nous y présente une cuisine du futur ou tout va toujours plus vite pour toujours plus de temps libre. Le père et la mère, cliché de leur genre jusqu’à leurs pyjamas en bleu et en rose, feuillette des publicités regardant du coin de l’œil : le programme. Tous deux assis sur leurs canapé et fauteuil respectif en cuir (et donc séparé) recouvert de plastique qui symbolise la perte de contact avec la peau. Au fond, habillé de gris, leur fil fait dos à la télévision, plongé dans une encyclopédie sur le monde grec. Tout est résumé ici en quelques plans, les parents sont plongés dans une consommation futile où l'obsolescence et la compétition sociale règne quand l’enfant cherche à apprendre des connaissances utiles. Kevin va se coucher quand les parents regardent désormais une émission TV qui résume bien le problème des adultes, intitulé : votre argent ou votre vie.

    La suite nous invite à trouver une vrai porte de sortie. L'enfant est un guerrier solitaire et incompris, l’action du film va donc ce dérouler dans son sanctuaire : sa chambre. Perdu dans l'histoire et le temps (du film, comme dans celle de l'humanité), c'est au travers de ses fantasmes et de ses symboles que Kevin va se chercher des valeurs, des professeurs, des issues à ce monde devenu prison où les gardiens sont ses parents inertes et cupide. On dit que les monstres sortent du placard et pourtant, ici ce seront bien des nains pirates, des "freaks", eux aussi perdu dans le temps et l'espace qui vont le sortir de la. Ces adultes à l’apparence d’enfant débarquent dans son monde pour agrandir les murs de sa trop étroite « chambre devenu prison » bien trop étriqué pour sa soif de connaissance. Kevin hésite puis poussé vers sa destiné par la manifestation de l'être suprême omniscient, part maintenant en croisade pour affronter le mal de ce monde. Pour celà rien de tel qu’un petit voyage au origine de tout ce bazars avec plusieurs morceaux choisi de l'histoire :

    Spoiler alert :
    spoiler: - La défaite anglaise : l'invasion de Napoléon, un homme obsédé par sa taille et celle des autres qui n'aime que voir des gens ce battre. La frustration est le moteur. - Le royaume des voleurs : Robin des bois contre la monarchie, pourquoi volons nous ? Pour rétablir l'équilibre. - Vision du mal : Tapie dans le royaume de l'invisible, la mal, dans sa forteresse steam punk cherche à corrompre les âmes pour sortir, pour prendre corps dans le réel et avoir, je vous le donne en mille, le pouvoir. (ici on retrouve la notion du plastique sur ces sbires, déconnecté de leur propre peau qui ne savent même plus ce qu'ils sont, croisement entre machine, homme et animaux). L'objectif premier du mal est la connaissance des nouvelles technologie et des ordinateurs, futur outils de l'asservissement suprême. - La Grèce antique, le temps des héros : Achile (joué par le plus grand héros anglais, Sean Connery, à savoir James Bond) versus le minotaure. Ici le minotaure est un homme déguisé en taureau, Achile est sauvé par hasard grâce à Kevin. Kevin devient lui aussi un guerrier et un héros en rencontrant un maître. - Le Titanic, ou le naufrage de la civilisation industrielle : Les adultes ne pensent qu'a batifoler, les nains sont corruptibles, Kevin découvre ses valeurs. - La bateau pirate, l'ogre et le géant : Découverte du pays du fantasme et de l'imaginaire. C'est ici dans le royaume de l'invisible que le mal est enfin visible. Les nains ce précipite dans un labyrinthe pour avoir la cuisine moderne de leurs rêves aidé par le présentateur TV, ils seront fait prisonnier. Ce n'est qu'en ce jetant à corps perdu dans le vide, qu'ils retrouverons leurs libertés. - Confrontation contre le mal : Kevin habillé de blanc (vous pourrez admirer l'évolution des couleurs sur ses costumes au fil de l'aventure) se fait voler la carte de l'espace et du temps quand les nains surgissent de toutes part pour le sauver avec toutes les armes de sa chambre d'enfant. Il faudra pourtant l'intervention de l'être suprême pour briser le mal apparaîsant dans le corps d'un homme agé (la sagesse et le savoir) qui possède la connaissance usant des nains pour ramasser les morceaux afin d'enfermer le mal de nouveau (vous remarquerai que la mal est enfermé dans une grande boite à lettre ou l'on peu lire : bureau et banque, LOL). Ici, une réponse plus qu’intéressante est donné par l'être suprême à Kevin qui demande : pourquoi le mal existe ? - Retour à la réalité, l'enfant se réveille dans une maison en feu (notre société, donc), sauvé par l'âme de son héros : le pompier Sean Connery. Ici on comprend que l'enfant c'est servi de la technologie, l'appareil photo (le cinéma donc) pour ramener des preuves de son voyage. L'origine de l’incendie est du à la représentation du consumérisme moderne : la cuisine. Dans le four se tiens l’origine du mal, Kevin à la vision de ce fragment restant averti immédiatement ses parents qu'il ne faut pas le toucher, ce qu'ils font bien sûr, ses parents explosent laissant Kevin seul dans le monde moderne. Le pompier Sean Connery, lui lance un dernier clin d’œil avant de partir : maintenant, vous savez. Fin.


    Sacrée voyage pour un sacré graal non ? Je ne peu que conseiller bandits, bandits, à tous ceux qui ont gardé leur âme d’enfant et ceux qui souhaite répondre à certain question comme le sens de la vie peu être ? Non je le conseille à tous le monde, petit et grand, Time Bandits est pour moi un chef d’œuvre incontestable qu’il faut découvrir ou redécouvrir d’urgence !!
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 774 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2023
    Un film d’aventures à travers le temps aussi délirant que trépidant, servi par la mise en scène hyper inventive de Terry Gilliam, et porté par un casting savoureux.
    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2023
    J'ai vu un film... un film de Terry Gilliam... Et là, deux réactions ! On aime ou on n'aime pas... C'est un univers bien à part, très touchant, foisonnant, foutraque... Il y a une originalité folle et une envie de faire plaisir... alors, bien sûr, ce n'est pas toujours très construit, mais est-ce nécessaire de toujours tout construire ?

    On se rend bien compte que les Anglais sont très forts pour créer des univers à part, des univers uniques, des univers oniriques... Il faut aimer le cartoon, la dérision, la parodie... Ce film est une folie, une douce folie, un petit plaisir... Pas indispensable, mais joyeux tout de même...

    Mais comme toute les créations très personnelles, cela nécessité une certaine indulgence... Alors, peut-on être indulgent avec ce film ?
    ferdinand75
    ferdinand75

    467 abonnés 3 662 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2022
    Un film bien déjanté, sorte de conte de fée pour enfants , mais sous acide. Les personnages sont loufoques , cela carbure à 100 km/heure, mais le tout a pris un bon coup de vieux . Probablement encore très visible et envoutant pour des enfants , mais tous ces mondes parallèles sont bien hermétiques pour des adultes.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    43 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Vu à l’époque, quand j’étais gosse au ciné, et revu très récemment à la télé. Je trouve toujours ce film magique, ce mélange de rêverie et d’humour, malgré les maladresses, c’est Terry Gillian, et l’esprit Monty Python. Un conte pour enfants, un conte à la fois tendre et fou, qui nous emmène « ailleurs »
    FR Um
    FR Um

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2022
    40 ans déjà !
    Premier film de Terry Gilliam et premier film au cinéma pour moi qui marquera à jamais ma vie et mon goût pour le fantastique et la SF.
    Ce voyage onirique est une merveille qui a mal vieillit certes, mais elle reste un bijou créatif comme seul Terry Gilliam sait le faire. Meilleur souvenir de mon enfance au cinéma avant Star Wars et Retour Vers Le Futur.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    117 abonnés 2 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    "Bandits, bandits" (Time Bandits), comédie fantastique britannique réalisée par Terry Gilliam, sorti en 1981.
    Un film où l'on retrouve une partie des fameux "Monty Python", avec John Cleese et Michael Palin. Un petit rôle pour Sean Connery. Avec aussi Shelley Duvall, David Rappaport et Jack Purvis. Le plaisir de revoir un bon vieux Terry Gilliam des années 80 et son univers baroque.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 535 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Bandits, bandits est un film incroyablement inutile, les personnages sont des nullités, l'intrigue est inexistante et la fin est l'une des pires fins que j'ai jamais vu. Je sais que Terry Gilliam est considéré comme un bon réalisateur mais prétendre que ce film est bon est tout simplement insensé. Quel était le sujet du film une parodie de la fantaisie une comédie ou une satire. Il n'y a aucune réponse a ca de la part du scénario de Gilliam. C'est totalement confus et il se précipite inutilement d'un âge historique à un autre. Il y avait tellement de choses qu'il aurait pu faire avec le film mais ils ne l'a pas fait parce qu'ils était soit tellement occupés à essayer d'être obscurs et de faire des commentaires profonds sur la vie et les acteurs sont tellement occupés à le faire que les personnages et l'histoire étaient complètement perdu dans tout ça. Honnêtement bien que je n'aie pas eu envie de m'arracher les cheveux j'ai regretté le temps perdu sur ce triste petit film. Je ne doute pas que certaines personnes vont l'adorer mais franchement ce n'est pas mon cas du tous...
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Un très beau livre d'images, plein de l'humour décalé des MP et riche en scènes étonnantes (malgré des effets spéciaux très datés). Qui plus est, une œuvre qui s'adresse à toute la famille sans être nunuche pour autant. La musique de George Harrison et la présence de quelques personnalités, au rang desquelles la diaphane Shelley Duvall, ajoutent à l'intérêt de ce récit hallucinatoire. L’ouverture (avec le mur de la chambre qui recule) et la fin (dans l'antre du Mal) sont des séquences inoubliables.
    Roub E.
    Roub E.

    758 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Un des premiers Terry Gilliam et on y trouve bien sûr beaucoup de choses qui caractérisent son œuvre. A travers cette histoire d’un jeune garçon qui accompagne une bande de nains voleurs à travers le temps, on suit une histoire ou le rêve est au cœur du récit. Comme souvent chez Gilliam les décors et les costumes aident à faire prendre vie à un univers foutraque et bordélique, c’est vraiment le cas dans ce film qui peut paraître par moment too much (surtout dans son final). Mais dans l’ensemble je l’ai quand même suivi avec plaisir car c’est aussi délirant que créatif.
    Fabien S.
    Fabien S.

    470 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Un très bon film marrant des Monty Python qui revisite l' Histoire avec beaucoup d'humour. Une très bonne parodie fantastique.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    95 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2020
    Time Bandits est le premier film de Gilliam qui proclame bien haut son indépendance. Il est lui aussi réalisé avec plusieurs de ses compères des Monty Python, mais il n'essaye pas de faire un patchwork passéiste. Le style carton-pâte du réalisateur prend son envol.

    En revanche, il s'accroche à autre chose : le foyer britannique. Les Monty ont commencé dans la moquerie pure et simple, et si la critique de la cellule familiale est présente dans Time Bandits, il n'en reste pas moins un film adressé à tous, presque mou.

    Il y a une différence entre faire du cheap exprès et se ficher de ce qu'on est fait avec. À mon sens, le film tombe dans ce panneau comme dans un trou. C'est rigolo quandl les acteurs s'emmêlent dans leurs costumes et l'on voit que les acteurs s'éclatent entre eux, mais il semble que Gilliam a fait ce film pour lui-même, voire pour ses propres yeux d'enfant.

    Ayant de l'admiration pour Brazil, je n'ai pas de mal à mettre Times Bandits dans la même case de « brouillon de transition » entre la troupe des Monty et la carrière solo de ses artistes. Je reconnais d'ailleurs déjà le Gilliam à venir dans certaines illuminations, mais à part quelque admiration pour une formidable folie des costumes, cet opus ne m'évoque rien qui justifie que je me le remémore.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Frédéric L
    Frédéric L

    16 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Bien plus qu'une suite de sketchs des Monthy Pythons, certains passages avec ces anciens compères peuvent le faire penser, Bandits Bandits est avant tout un livre plein d'images. Terry Gilliam y distille une magie qui lui est propre. Un grand film fantastique, bigarré et réjouissant !
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Du bricolage en complet bazar, des gags à la Monty Python mais moins inspirés, et une intrigue très linéaire : vous tenez Bandits Bandits (Time Bandits, dont le titre en VO est plus parlant que cette étrangeté en français). Les acteurs ne sont pas trop mauvais, sauf que beaucoup ne passent leur temps qu'à surjouer comme dans un cartoon, et l'idée du rêve qui se perd dans les nimbes de l'Histoire (avec plusieurs périodes distinctes) est assez bien défendue. Mais on voit une nette différence dans l'intérêt des périodes : celle qui m'a le plus plu est celle du Minotaure et Agamemnon (sourire très sympathique que ce Sean Connery !) et à l'inverse celui du géant sorti de l'eau est pitoyable car on comprend le trucage tout de suite (cela se voit bien trop) : on a filmé un homme en gros plan en contre-plongée avec un chapeau en forme de bateau... Que tout cela fait bricolage ! Mais reprocher à Terry Gilliam de faire trop de bricolage, c'est un peu comme reprocher à Burton de faire de l'étrange ou à Spielberg de faire de l'onirique... En bref, il a toujours (et fera toujours, très certainement) du "bricolage bordélique", car on le connaît pour ça... Mais le rendu fait très bizarre quand même, on ne s'habitue pas aux trucs et astuces et autres cartons-pâtes pour les décors, costumes et effets spéciaux. Un délire qu'on peut suivre, mais assez inégal, avec un bazar constant. Mention à la fin que j'ai trouvé étrangement très cruelle ! On ne s'attend (veut ?) pas voir une horrible fin comme celle-ci dans un film (aussi) pour enfants !
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