Avis sur Whisky Bandit

The Whiskey Bandit, film hongrois qui relate l'histoire vraie d'un braqueur qui fascina le pays, est une réalisation de Nimród Antal qui revient au pays après avoir tourné aux U.S.A..
C'est pas mal du tout, entraînant car les situations s'enchaînent assez rapidement toutefois le récit a parfois du mal à tenir sur une durée dépassant les 2 heures (1h40, à mon avis aurait nettement suffi à raconter cette histoire).
Le film ne juge pas réellement ce hors-la-loi, mais il est narré de telle manière que l'on a de la sympathie pour Attila Ambrus, néanmoins le personnage du policier est là pour nuancer les actions du voleur.
On sent le réalisateur très à l'aise dans les scènes d'action, comme les poursuites ou les braquages qui sont montés avec beaucoup de dynamisme.
Sans être d'une folle originalité, The Whiskey Bandit se regarde sans ennui à défaut de marquer nos esprits.

Alors, héros ou monstre ? Le film ne juge pas dans un premier temps, se contentant de retracer les faits, et notamment sa jeunesse, enfant abandonné par ses parents, qui s'est retrouvé à errer de foyers en orphelinat dans la Roumanie de Ceausescu. Mais pas question de faire pleurer dans les chaumières, comme le rappelle le personnage du flic interrogeant notre anti-héros. Des histoires comme ça, on en a vu des centaines, alors qu'est ce qui fait la différence ? Immigré dans un pays pas réputé pour sa politique d'accueil exemplaire, Attila va donc devenir braqueur, en dernier recours. Par amour, par désir du fric facile, grisé par l'adrénaline, dépassé par son égo. Un rythme trépidant, des scènes d'action efficaces, des acteurs excellents, un scénario bien documenté, ce biopic file à toute vitesse, pose quelques questions, attrape le spectateur par le col et le secoue un peu, et finit par nous laisser un peu épuisé. Nimrod Antal confirme en tout cas tout le bien qu'on pouvait penser de lui comme metteur en scène, indépendamment de la qualité intrinsèque de ses films ("Blindés" est très mauvais mais la mise en scène est particulièrement acérée). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Inspiré de l'histoire vraie d'un célèbre braqueur de banques hongrois, un thriller rythmé et divertissant, avec une bonne dose d'humour et un héros charismatique qui font oublier les quelques défauts et longueurs.

Belle surprise ce film...biopic...prenant dès le départ...dommage 2eme partie beaucoup moins, trop de cinéma....2 étoiles et demie...!!!!

J'ai vu un film... dans un hasard le plus complet, et j'ai été séduit par les partis-pris complètement foutraque de la mise en scène... Le personnage est semble-t-il une légende en Hongrie, pour avoir effectué plus d'une 20taines de hold-hup... Et on découvre sa bio au fil de l'eau... Il y a un côté décalé et étonnant dans ce film...

Citation Wiki :
L'histoire vraie du braqueur de banque hongrois Attila Ambrus, extrêmement populaire en Hongrie, dont la particularité était de boire du whisky dans les bars pour se donner du courage avant ses braquages. Après avoir souffert d'une enfance difficile, devenu joueur de hockey sur glace professionnel, il se lance dans une nouvelle carrière dans les années 90 tout en dévalisant une trentaine de banques et de bureaux de poste. Véritable gentleman, il offrait des bouquets de fleurs aux caissières. Mais un beau jour, alors qu'il revient sur ses pas pour récupérer son chien, la police l'arrête avant qu'il ne puisse se sauver. En détention, il se remémore de sa vie, de son enfance passée une grand-mère qu'il adorait avant d'être confié à un internat très strict. Puis vient le temps de l'armée, sa désertion, son début de gardian dans une équipe de hockey sur glace, son sport professionnel depuis son enfance, avant qu'il ne devienne un criminel célèbre.

Un bon film sur l'histoire vraie d'un braqueur de banque. C'est bien rythmé et l'acteur a du charisme.

Je suis vraiment déçu par ce film car il a clairement été réalisé par quelqu'un qui connaît bien les films américains et le cinéma en général mais pas du tout la Hongrie des années 1990. C'est exactement ce qu'est Nimród Antal ce cinéaste hongrois né et élevé aux États-Unis. Le résultat est un hybride bizarre d'une faible histoire policière américaine et d'un film hongrois. Il est difficile de dire pour qui ce film a été réalisé. J'imagine qu'il était destiné au public hongrois car pratiquement personne n'a jamais entendu parler d'Attila Ambrus ou de ses manigances. Après tout son histoire n'est guère unique c'est un braqueur de banque avec beaucoup de chance qui a ensuite été capturé mais s'est échappé puis capturé à nouveau et a passé beaucoup de temps en prison. Essayez de raconter cette histoire lors d'une soirée à des non-Hongrois et ils penseront que vous êtes fatigué. Le film ne parvient pas à saisir le mystère de l'histoire du véritable bandit Viszkis qui ne concerne même pas vraiment le bandit lui-même. Sa série de braquages a révélé l'impuissance des autorités hongroises. Qu'y a-t-il de si génial là-dedans dites le moi. Cela peut être très difficile à comprendre pour quiconque n'a jamais vécu dans un pays d'Europe de l'Est y compris le réalisateur du film Nimród Antal...

Un braqueur de banque non violent ! Pas de meurtre, pas de coup, ... il fait ses braquages en douceur. On s'attache à son personnage, on souffle lorsqu'il réussi à échapper aux forces de l'ordre. Quand il raconte son histoire, on attend le dénouement Il sera de courte durée mais bien écrit. Pour la suite il faut regarder!

Un bon film de Hold Up, personnages intéressants, Ca change des US films de ce genre, les personnages sont bien plus réalistes, les scènes plus crédibles. A voir

vu aujourd'hui (merci l'offre temporaire d'accès aux chaines d'un certain groupe via mon F.A.I.)

J'ai accroché dès le début,
le masque fait à partir d'écorce de tronc d'arbre,
les crachats,
la "beauté", la "force" intérieure du personnage,

bref, pas du tout perdu mon temps. tout bien réfléchi, j'aurais bien payé au moins le prix d'une place de ciné pour voir ce film.

Joliment interprété.

Bon film, bons acteurs, belles poursuites et cascades. Un bonne bio sur Ambrus Attila , un moment de mou à un quart du film, autrement j'ai adoré.