Avis sur Domingo

Le Brèsil est champion du monde de football et de l'inègalitè sociale! C'est totalement injuste car ça divise le pays en deux! Pire pour le brèsilien standard d'aujourd'hui, il n'y a pas d'indignation face à cette situation où domine la famine! Le problème de la faim, ce n'est pas le manque de nourriture, c'est le cynisme de certains politiciens! Certes il y a des tentatives de changement ici et là mais elles sont insuffisantes [...] La dènonciation d'une sociètè selon Fellipe Barbosa et Clara Linhart! Un barbecue pour fêter la nouvelle annèe (et l'investiture de Lula) avec la meilleure brebis choisie pour l'occasion! Nèvrose, secrets, sexe, alcool...Un film proche du vide qui vaut essentiellement pour l'interprètation un peu dingue de Camila Morgado! Sans cette excellente comèdienne, "Domingo" serait bien ennuyeux...

Au sud du Brésil, une grande famille se retrouve à la campagne pour un repas dominical. Sur fond d’investiture du Président Lila, chacun a son point de vue à exprimer et les tensions montent à mesure que les plats du repas défilent. Finalement, les réalisateurs évitent toute contribution théâtrale et rien n’explosera. Quoi qu’assez bourgeoise avec leurs domestiques, la famille n’est pas hors du commun. Malheureusement, d’un point de vue cinématographique, il manque à « Domingo » un véritable enjeu pour séduire le spectateur. L’humour n’est que de passage et le drame ne pointera son nez que lorsqu’un verre à pied sera cassé. D’ailleurs, aucune séquence ne semble résonner comme un écho politique, alors qu’on pensait clairement aller voir un tableau actuel du Brésil. Il n’en est rien et la déception est d’autant plus grande lorsqu’on sait que Fellipe Barbosa a réalisé l’un des plus beaux films de l’année dernière « Gabriel et la montagne ».
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Après deux premiers films excellents, on pouvait attendre davantage de ce nouvel opus de Felipe Barbosa.
Si "Domingo" commence de manière très prometteuse, en dévoilant une intéressante galerie de portraits, le cinéaste, qui travaille ici en duo, peine à faire évoluer son scénario avec le minimum d'originalité requis. Les rapports de classe, par exemple, étaient beaucoup plus finement montrés dans "Casa grande" et les conflits de famille, s'ils font penser un tantinet à "La cienaga", étaient plus subtilement dépeints par L. Martel.
Reste une belle mise en scène, toujours précise, des mouvements de caméra fluides et inspirés, comme dans la scène finale du bal et des comédiennes inspirées.

Classique histoire de la famille bourgeoise qui se réunit pour une fête à la campagne. Là cela se passe au Brésil le jour de l’élection de Lula en 2003. Manifestement le réalisateur et ses scénaristes n’aiment pas du tout la moyenne bourgeoisie brésilienne. Aucun membre de la famille n’est dépeint sous un jour favorable ; tout ce petit monde est obsédé par le sexe, et chacun boit sec (surtout la grand-mère). Et ils sont particulièrement odieux avec les domestiques. La charge peut paraître lourde, mais il n’est pas certain que l’on soit loin d’une certaine vérité sociologique. Excellents acteurs. Recommandé donc, car l’exercice n’est pas facile. Et puis un film qui se termine par Solamente una vez de Nat King Cole ne peut pas être mauvais !

On voit où les realisateurs veulent nous mener: l'opposition de classe entre bourgeois et procès à l'epoque de l'intronistion de Lulla au Bresil. Mais les bonne intentions ne font pas toujours les bon films. Realisation hasardeuse, montage fait au hachoir, photo moche; bref j'ai vu mieux et beaucoup mieux realisé ailleurs, ne serait ce que " la regle du jeu" du grand Renoir...

Mauvais. Film de style auteur qui est bien filmé et bien interprété mais dont le scénario empêche d’être captiver par une histoire classique de réunion de famille bourgeoise brésilienne. Il aurait pu s’appeler “ennuie & turpitude d’une famille bourgeoise brésilienne”.

La bande annonce donnait envie : de l'humour sur fond d'histoires de famille et d'opposition sociale / politique. Mais le résultat n'est pas à la hauteur. Les personnages de cette famille un peu farfelue ne parviennent pas à nous intéresser. Ni les bourgeois déchus, ni les pauvres "serviteurs". Il ne se passe rien ou presque ...