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    Junk Head
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Junk Head" et de son tournage !

    Un projet colossal par un autodidacte

    Junk Head est un film réalisé en stop-motion par Takahide Hori, pendant sept ans. À lui tout seul, il a réalisé les décors, les personnages et plus de 140 000 prises de vue. « Plus que l’écriture, le point de départ est sa technique, le stop-motion, et sa faisabilité. Avec ma faible expérience, je n’avais pas la prétention de raconter une histoire sérieuse, j’ai donc tenté une approche plus ludique, en jouant avec les contraintes imposées par la technique », explique le réalisateur.

    Premier film

    Le travail réalisé par Takahide Hori sur Junk Head est d’autant plus impressionnant qu’il s’agit de son premier long-métrage. C’est en 2009 qu’il commence à réaliser des films en parfait autodidacte, en apprenant la technique du stop-motion dans les livres et via Internet : « à 40 ans, j’ai voulu me lancer un nouveau défi artistique. C’est une époque où je développais une véritable addiction au cinéma, je voyais jusqu’à 10 films par jour, et ma première formation a consisté à décrypter les séquences, à imaginer comment elles étaient faites, et parfois ce que j’aurais aimé faire à la place. » En 2013, après quatre ans de travail, il achève Junk Head 1, un court métrage de 30 minutes qu’il poste sur YouTube. Ce premier essai attire l’attention de producteurs et réalisateurs du monde entier et lui vaut en 2014 le Prix du Meilleur Film d’Animation au Festival de Clermont Ferrand.

    Un univers fort

    Le plus important pour le réalisateur était de construire un univers visuel fort. Il s’est ainsi lancé dans le story-board sans véritable scénario et avec quelques dialogues. Le récit s’est organisé autour des décors et des personnages. « Le dessin était pour moi une méthode plus efficace car il me permettait de repérer tout de suite d’éventuelles incohérences. A mon sens, l’élément le plus important d’un film est la vision du monde qu’il propose, puis ses personnages, puis son récit. La science-fiction est un genre qui permet de s’amuser à créer une réalité alternative, et cette réalité, cette vision du monde est la clef de l’œuvre. »

    Le stop-motion

    Si Takahide Hori a employé le stop-motion, c’est avant tout par goût pratique plus qu’artistique. Étant en effet solitaire, il était plus facile pour lui de travailler seul, sans avoir besoin de compter sur d’autres personnes. Qui plus est, il ne connaissait personne dans l’industrie cinématographique. « L’utilisation du stop-motion m’a semblé la bonne voie à suivre pour me lancer seul dans un projet de film de science-fiction dynamique et ludique, qui ne soit pas qu’une imitation du cinéma d’action hollywoodien. Je sais faire des décors, je dirige une société qui a par exemple dessiné les murs du Disneyland de Tokyo, avec un aspect usé réaliste. Et de par ma formation artistique, où j’ai appris le dessin et la sculpture, j’avais déjà fabriqué des figurines. »

    140 000 prises de vue

    Le réalisateur tenait à ce que son film ait un aspect « live action », filmé à 24 images par seconde, quand les films d’animation se font souvent à 12 images par seconde. « La technique que j’ai employée consistait à me filmer jouant les scènes, puis à répéter image par image les mouvements avec mes figurines. »

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