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    L'Autre continent
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    3,5
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    59 critiques spectateurs

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    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    146 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    « L’Autre continent », c’est avant tout une très belle histoire d’amour même si elle est triste. Le film ne manque pas de qualités, à commencer par son sujet, l’étude très pointue de ses personnages et son casting (incroyables Déborah François et Paul Hamy). Néanmoins, au niveau de la mise en scène, cela manque d’originalité et de rythme : une réalisation typique de film d’auteur français vue et revue. Malgré tout, reste une belle histoire si singulière et réussie.
    Min S
    Min S

    50 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Un film romantique et doux, mais j'ai pas réussi à me laisser emporter par les émotions, j'avais une sensation de déjà-vu, un mélange des passages d'autres films... Cependant les performances artistiques sont remarquables.
    mat niro
    mat niro

    295 abonnés 1 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Romain Cotigore nous livre une romance entre Maria (Déborah François) et Olivier (Paul Hamy) qui vont se rencontrer et s'aimer tout d'abord à TaÏwan puis en France. La problématique de la maladie dans le couple est très bien traitée ; comment aimer une personne qui n'est plus la même? Le film y répond en partie avec une Déborah François remarquable mais prisonnière d'un scénario assez minimaliste. Ce mélo a pour but d'émouvoir et il y parvient avec une fin très juste posant indirectement au spectateur la question de sa propre attitude face à un tel drame.
    Humphrey D.
    Humphrey D.

    19 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    L'autre incontinent

    Cogitore, ergo sum, pourrait - on dire à propos de ce film. Donner à penser ce qu'est un continent, voilà une question. Territoire défini par des frontières, caractérisé par une géographie et une climatologie propres, le continent relève d'une taxinomie qui partage l'espace terrestre en zones strictement figurées et balisées à l'aide d' une topographie aux contours extrêmement précis. Le film reprend métaphoriquement cette idée pour l'appliquer à la géographie de l'âme humaine. Racontant une histoire d'amour née par et pour le langage, il pose les prémisses de ce "continent amoureux" dans une exposition mi-originale, mi-banale, balançant entre ces 2 pôles dans un va et vient parfois poétique, parfois convenu. Ici, le sentiment surgit de la parole, alors que l'expression "parler le même langage" prend tout son sens. Les mots de chacun doivent coïncider, et pendant qu'Olivier éructe de façon mécanique des "je t'aime" intempestifs, voire parfois incongrus, Maria répond par le silence assourdissant de son désir charnel. Les syntaxes diffèrent et la grammaire commune met du temps à s'installer. Pour se faire comprendre, être polyglotte ne suffit pas, encore faut-il parler de la même façon. La première passe d'armes se fait sur les subtilités des variations tonales du mandarin, mais la machine langagière est enclenchée et l'histoire amoureuse peut commencer à se raconter. Je te plais, du gefällst mihr, and now we can love us. Le sabir surmonte la tour de Babel, pendant que l'amour dicte sa loi intemporelle. La première partie du film se passant à Taipeh, on évite l'exotisme hamiltonien même si quelques plans font l'effet de cartes postales (la coupe de fruits sur la table, une rue taiwanaise déserte... ). Et puis, il y a l'Autre, ce continent inexploré qu'il faut défricher, conquérir, domestiquer, clôturer. Freud ne parlait-il pas de continent noir à propos de la femme? Ici, l'idylle se noue rapidement (trop vite peut-être) et si on lit parfaitement la déferlante de la passion sur le visage lumineux et solaire de Deborah François (en tout point remarquable), il n'en est pas de même pour Paul Hamy dont le jeu benêt le fait plus ressembler à une citrouille qu'à un amoureux.
    Et puis, comme pour les continents, survient la tectonique des plaques qui les font s'entrechoquer et modifier leurs contours. Elle s'incarne ici dans la maladie, catastrophe naturelle à secouer les fondements du couple jusqu'à lui faire perdre son latin,voire sa langue commune patiemment édifiée. Premiers chocs : le vocabulaire se simplifie et s'aliène dans la grossièreté (symptôme de la maladie d'Asperger), la sémantique sentimentale se dissout dans le mécanique (Olivier ânonne absurdement qu'il est au Canada alors qu'il gît dans un lit d'hôpital). Maria résiste au tremblement de terre, pense la partie gagnée, puis est submergée par les répliques qui finissent par l'emporter. Au passage, on croise un monde médical dépassé par les événements (un Vincent Perez qui ne croit pas un instant à son rôle ), sorte de décor obligé qui illustre les décombres de son impuissance.
    L'autre, toujours, "que l'on croyait deviner au détour d'un regard, entre les lignes et sous le fard" (merci Ferré) , cet autre disparaît à jamais, mort parmi les vivants, par le travail destructurant, métamorphique et viral du temps maladif. L'autre devient ce rivage inaccessible sur lequel on n'accostera plus, Amérique perdue.
    Alors, qu'est ce qui fait que le film ne fonctionne pas pour moi, que l'empathie pour les personnages n'a pas eu de point d'accroche, que mon regard sur lui était simplement poli, mais froid ? Il y a bien sûr les erreurs de casting en ce qui concerne Paul Hamy (insignifiant) et Vincent Perez (hors de propos). Il y a également le maniérisme de Cogitore à vouloir cadrer en photographe recherchant l'excellence dans ces plans fixes très arty, ou en métaphorisant la progression de la maladie à l'aide d'images de synthèse couleur rouge sang ou blanc globuleux, dans ce combat entre le feu (la vie) et la glace (la mort) , tous artifices figeant la circulation de l'émotion. Reste un film maîtrisé, questionnant des principes essentiels (qu'est-ce que l'identité, le langage est-il fondateur de notre humanité, à quelles frontières s'arrête notre responsabilité, etc...). Ne serait-ce que pour cela, il mérite notre attention.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2019
    L’amour dans la maladie ou la maladie dans l’amour. Cela pourrait être la synthèse de l’histoire du film, mais c’est beaucoup plus que ça... les racines intimes de l’être qui se mélangent avec les racines culturelles. L’emprunté avec l’acquis, le désir et le rejet... le tout quand on ne l’attend plus, par surprise, comme à l’affût.
    Autant la partie centrale du film se fait avec quelques longueurs, autant le tout début et surtout le dernier tiers est prégnant aux tripes ou la réalité n’est pas tangible et le désiré prend le dessus.
    Un film qui atrape, qui déchire, qui nos emmènent au plus profond de nous, sans pour autant donner une réponse unique et monolithique aux doutes qui soulève. Tout le contraire au manichéisme....
    Un très bon film que je rêverai un jour, sur...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    581 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2020
    L’Autre continent explore la face cachée de l’amour, celle qui doit faire face aux responsabilités qu’ont les amants l’un envers l’autre. En ce sens, le départ des deux Français vers l’Asie représente de manière allégorique le passage de l’insouciance à l’âge adulte, leur rencontre dans cet ailleurs équivalant à un choc des personnalités, un choc communicationnel qui puise dans les différentes langues vivantes pratiquées les manières de dire je t’aime. Le film repose sur la mise en commun des langues au profit de la reconstruction d’un langage qui n’appartient qu’à Maria et Olivier : langage verbal, certes, mais aussi corporel, grâce aux entraînements de basket, aux relations sexuelles qui les passionnent ou, à terme, les massages capables de rétablir le contact, de tirer le malade de son coma pour le raccorder à l’existence. Et pourtant, le langage secret des amants ne suffit pas. L’Autre continent file la métaphore de l’autre comme continent insondable, que le séjour hospitalier laisse éclater au grand jour : je ne suis pas lui, il n’est pas moi, et en dépit des arrangements faits par amour et pour l’amour, l’écart demeure, telle une étendue entre deux rives qui se regardent, se comprennent mais ne se rassemblent pas. Le personnage le plus intéressant du long métrage est celui de Maria, interprété à la perfection par Déborah François : sur son visage naissent l’amour et la douleur, l’espoir et le découragement, la lucidité enfin. Les jours heureux sont derrière nous, qu’y faire ? La dynamique du film est celle d’une dégradation, d’un glissement de terrain qui ébranle les fondations construites par le couple : l’amour s’entache de la même manière que la robe de mariée est souillée dans la cabine d’essayage. Il faut arrêter, redémarrer, repartir. Ne pas salir la mémoire des jours heureux, y retourner par l’imagination des lieux. Œuvre forte et mature, L’Autre continent travaille le flou comme un moyen de figurer la netteté, de représenter, cerclée de contours incertains, une cartographie de la mémoire de l’amour.
    Clément R
    Clément R

    14 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    Beau film émouvant et fort. Bien joué et bien filmé. Quelques maladresses mais le positif prend largement le dessus.
    Katia L.
    Katia L.

    15 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2019
    Excellent Film les 2 acteurs principaux sont très bons et crédibles
    Les images de synthèse incorporées sont d'un super effet très bluffant et recherchés
    Magnifique histoire de vie et d amour
    À voir et à conseiller
    Flore P
    Flore P

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Deux interprétations exceptionnelles, c’est fin et sensible. On ressort presque émerveillé d’un telle authenticité. C’est aussi un drame riche en piste de réflexions, et qui donne envie de choisir la vie.
    A ne pas manquer
    war m
    war m

    21 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Doux et délicat, le film souffre hélas de fausses notes dans l’interprétation et les choix de mise en scène.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    32 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2019
    "'L'autre continent" de Romain Cogitore, un coup de coeur! De magnifiques plans filmés du dessus, de véritables moments de poésie, Déborah François et Paul Hamy nous émerveillent en Asie puis à l'hôpital de Strasbourg pour faire face à la maladie. Le film interroge le rapport à la mémoire, aux langues et la force des relations face à l'épreuve.
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 400 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Que dire... L'histoire est belle.. Cependant le film n'a pas réussi à me mouvoir... Et je l'ai trouvé un poil ennuyeux. Dommage'. L'actrice principale est top.
    Prométhée
    Prométhée

    1 abonné 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    L'autre continent possède d'indéniables qualités et une souffle d'originalité. L'idée de la rencontre de deux français qui se draguent à Taïwan en différentes langues, témoigne à merveille des chemins impromptus qu'emprunte le sentiment amoureux.

    Malheureusement la mongue deuxième partie traite la maladie, la mort, et ce qu'elles impliquent du sentiment de devoir et de culpabilité des proches de manière pateaude et artificielle.
    La mauvaise direction d'acteurs qui tendent à surjouer renforce cette impression.

    07/09
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Très joli fim, sensible et délicat, à côté duquel il serait dommage de passer. Le sujet (un bonheur brisé par la maladie) n'est pas neuf, mais le film évite avec habileté les pièges que le sujet lui tendait : le mélp tore-larmes, et un exotisme un peu facile, puisqu'une partie du film se passe à Taïwan. Le thème est traité avec réalisme, mais le film se permet des incursions oniriques, visions d'un bonheur perdu en particulier. Ce n'est pas tire-larmes, mais se révèle finalement très émouvant.
    Très belle interprétation , pleine de sensibilité, des deux interprètes principaux,
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Romain Cogitore nous montre la puissance et la fragilité de l’amour dans un mélodrame fascinant, qui tourne autour du thème de la mémoire.
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