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    Respect
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Respect" et de son tournage !

    The Queen Of Soul

    Respect s’attache à retracer le parcours de l’une des plus grandes voix de la soul, du jazz, du gospel et du rhythm and blues. C’est à la fin du tournage d’un autre biopic musical, N.W.A : Straight Outta Compton, que les producteurs Scott Bernstein et Harvey Mason Jr. ont eu envie de se consacrer à Aretha Franklin. Ils ont contacté la principale intéressée, comme l’explique Bernstein : « On a passé 3 heures au téléphone à parler de la façon dont on pourrait raconter son histoire. Ce n’était que le début d’un cheminement qui allait durer 4 ans. On s’appelait tous les deux mois, et elle jaugeait la direction que prenait le film ».

    Apogée

    Conscients qu’il était impossible de résumer 50 ans de carrière en un film de 2h15, les producteurs ont décidé de s’attarder sur les années 1950 à 1970 de la vie d’Aretha Franklin. Des décennies qui ont vu son apogée mais qui sont aussi les plus dramatiques de sa vie. Le producteur Jonathan Glickman confie : « Beaucoup de films biographiques se perdent en chemin, et c’était difficile de se dire, on va se concentrer sur cette période précise de sa vie. Mais il nous semblait approprié de commencer avec Aretha à l’église, et de l’y ramener à la fin. On voulait finir avec l’enregistrement live d’Amazing Grace, et le film reposerait sur la relation d’une fille avec son père. On pouvait ainsi raconter son ascension, la naissance de la Reine de la soul ».

    Représenter la population afro-américaine à l’écran

    La réalisatrice tenait à ce que la population afro-américaine se sente aimée et représentée à travers ce film : « Nous avons tout fait pour [lui] donner le temps et la place d’exister, de respirer et de se révéler à nous. Nous avons été confrontés à des hommes blancs nous assenant qui nous étions depuis trop longtemps, et ce film était l’opportunité d’exprimer qui nous sommes réellement. » Elle tenait également à s’éloigner des stéréotypes misérabilistes dans la peinture de la jeunesse de certaines femmes noires : « Il n’y a pas assez de films qui montrent des Noirs riches, qui ont réussi. Aretha Franklin venait d’une famille aisée, et la dynamique familiale des Franklin sous-tend tout le film. »

    Un rôle prédestiné

    Après son élimination en 2004 d’American Idol, le télé-crochet qui l’a révélée, Jennifer Hudson avait réussi à décrocher la première partie d’Aretha Franklin. Un véritable rêve pour la chanteuse et comédienne, qui lui prête désormais ses traits à l’écran : « J’avais cette lubie de vouloir faire sa première partie. C’est de notoriété publique qu’elle ne choisissait jamais de chanteur ou musicien pour ses premières parties, mais qu’elle préférait les humoristes. Malgré cela, elle a accepté que je le fasse. Ça a été un moment de grâce, comme tous les moments que j’ai eu la chance de partager avec elle ». Elle rencontre à nouveau Franklin en 2007, après son Oscar pour Dreamgirls. L’idée d’un biopic consacré à la chanteuse était déjà en projet. Hudson se souvient : « Après l’incroyable expérience qu’a été Dreamgirls, j’avais un rêve, le seul qui pourrait surpasser ce que je venais de vivre : interpréter Aretha Franklin. Je ne sais pas si elle m’a entendue, mais […] elle a voulu me rencontrer. »

    Chanteuse militante

    Pour la réalisatrice, il était primordial de mettre en scène le militantisme d’Aretha Franklin : « Il me semblait primordial d’inclure cet épisode, parce que pour moi, son engagement politique et sa foi étaient la même chose. Son église était celle du militantisme des droits civiques. Son père a été le mentor de Martin Luther King ». Un thème d’autant plus important que Liesl Tommy a grandi en plein apartheid, en Afrique du Sud : « Métaphoriquement, je rattache chaque petite chose, au théâtre comme au cinéma, à mon enfance en Afrique du Sud. J’étais entourée de gens prêts à faire toujours davantage de sacrifices au profit de la lutte. »

    Recréation sonore

    Les producteurs musicaux Jason Michael Webb et Stephen Bray se sont frottés à un exercice d’équilibriste avec la recréation sonore : « C’était délicat, parce qu’on ne voulait pas être dans l’imitation, mais on voulait tout de même recréer les sonorités des années 67, 68. On voulait utiliser les microphones adéquats, les bonnes guitares et les bonnes percussions, pour nous rapprocher le plus possible de ce qui était fait à l’époque. On cherchait l’excellence, sans tomber dans l’imitation, mais en évitant aussi que le spectateur sorte de l’histoire en s’écartant trop de la sonorité d’Aretha ».

    Chanson originale

    Pour rendre hommage aux racines gospel d’Aretha Franklin, Jennifer Hudson, les auteurs-compositeurs-interprètes Carole King et Jamie Hartman ont collaboré avec le producteur will.i.am sur la chanson originale Here I Am (Singing My Way Home) qu’on peut entendre sur la BO du film. « La composition de cette chanson a été pour moi la plus belle façon de lui rendre hommage, l’ultime témoignage d’amour dans ce si beau projet », déclare Hudson.

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